Oasi di Sant'Alessio Via Cadorna 2 27016 Sant'Alessio con Vialone Province de Pavie Italie Tel : +39 (0)3 82 94 139 Fax : +39 (0)3 82 95 39 40 www.oasisantalessio.org |
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![]() Plan du parc |
Ma visite : 21 juin 2016 Mise en ligne : 11 décembre 2016 |
![]() Vue aérienne du parc |
Février et Novembre : uniquement les weekends de 10h00 à 16h00 Mars et Octobre : uniquement les weekends de 10h00 à 17h00 Avril à Septembre : en semaine de 10h00 à 17h00 les weekends de 10h00 à 18h00 Décembre et janvier : Fermeture |
Ibis falcinelle - juin 2016 |
Ecrevisse de Louisiane - juin 2016 |
Ticket individuel : Adulte : 14,00 € Enfant (3 à 12 ans) : 11,00 € Sénior (+65 ans) : 11 € Personne à handicap : 11,00 € |
L’Oasi di Sant Alessio est un
petit parc situé à proximité de Pavie, à une tren- taine de kilomètres au sud de Milan. Ce parc est né en 1973, de la passion d’un homme, Harry Salomon et de son épouse, qui sont tombés amoureux et ont acquis le château de Sant Alessio ainsi que les parcelles attenantes. Sur ces champs de luzerne, le couple a voulu mettre son énergie au profit de la préservation de la faune locale et a donc reconstitué des zones naturelles boisées et marécageuses. |
Bécassine des marais - juin 2016 |
Martin pêcheur - juin 2016 |
Au fil des ans, les
volières se sont
mul- tipliées et ont permis d’élever de nom- breuses espèces locales, qui ont ensuite été relachées dans la nature. Ces premières réintroductions comme celle de la cigogne blanche (Ciconia ciconia), ont eu lieu dès 1977. Les années 90 ont été marquées par des difficultés financières, l’élevage dans un but de protection n’étant pas viable sans aides extérieures. |
C’est ainsi qu’en 1993, le centre de reproduction a été ouvert au public. Ce pas a également permis de partager et de mettre en avant le travail réalisé jus- que là par la famille Salomo. Cette ouverture a été d’autant plus ap- préciée que les pensionnaires du centre n’ont nullement été affectés par la pré- sence humaine. |
Tangara à diadème - juin 2016 |
Kinkajou - juin 2016 |
Par la suite, le parc a développé ses in- frastructures et diversifié sa collection avec notamment la présentation de la faune sud américaine ou encore africaine. Aujourd’hui, l’Oasi di Sant Alessio est un véritable écrin de verdure, installé au cœur d’une forêt secondaire, dans un espace totalement naturel et marécageux. |
L’entrée est
marquée par un petit portail qu’il faut franchir, pour se retrouver le long des fossés entourant les enclos, avant d’emprunter une allée sillonant au milieu de forêts de feuillus et de bambous. Au bout de cette allée, nous pouvons ob- server les pemières volières de cet éta blissement, dissimulées derrière des mas- sifs de bambous et des haies de charmes. Ces volières sont disposées de part et d’autre d’un bâtiment central non visible du public et compose le centre d’élevage des psittacidés. |
Cloitre de l'Oasi - juin 2016 |
Centre d'élevage des psittacidés - juin 2016 |
Sur la gauche, du bâtiment, la volière la plus proche de l’allée de visite, présente un calao à casque plat (Buceros hydrocorax). A l’arrière de cette volière, on pourra distinguer une colonie de loris arc en ciel (Trichoglossus haematodus). Seules ces deux volières sont visibles du public. Sur la droite du bâtiment, nous pouvons ad- mirer une autre volière légèrement plus haute, agrémentée de quelques branches, consacrée à des cacatoès de Leadbeater (Cacatua leadbeateri). |
Sur la droite
du sentier, se dresse un point d’eau, ombragé par de grands arbres, bordé par une plage enherbée et par une petite ile plantée de bambous. Cet enclos est le lieu de vie de castors européens (Castor fiber). Le sentier de visite tourne alors sur la gauche, longeant sur la droite, le centre d’élevage des psittacidés où, dans le prolongement de la volière des cacatoès de Leadbeater (Cacatua leadbeateri), on pourra observer, entre la charmille, 4 autres volières de forme carrée, disposant chacun d’un sol en herbe et de quel- ques branches. |
Enclos des castors - juin 2016 |
Perchoir du cacatoès - juin 2016 |
Dans l’ordre de visite, on pourra y admirer un groupe d’aras araraunas (Ara ararauna), un couple d’éclectus (Eclectus roratus), un espace vide puis un calao à joues argentées (Buceros bycanistes). Face à ces volières, un bâtiment a été cons- truit et abrite le snack – boutique du parc. C’est également à ce niveau que le visiteur devra s’acquitter de son droit d’entrée qui est en fait une cotisation à une association. |
La terrasse
extérieure de ce restaurant est om- bragée par de grands arbres alentours, dont l’un est entouré de branches de bois servant de perchoir à un cacatoès des Molluques (Cacatua moluccensis). Face à nous, s’étend une grande place entourée de quelques enclos en terre, composant la mini ferme du parc. Ces 3 enclos sont le lieu de vie de poneys (Equus caballus domesticus). Un dernier enclos, intégré au plus espace des chevaux est le lieu de vie de moutons d’Ouessant (Ovis aries domecticus). |
Enclos de la mini ferme - juin 2016 |
Volière des chouettes effraies - juin 2016 |
Nous revenons alors vers la
terrasse et démar- rons la visite du parc. Là, sur la droite de l’al- lée, une petite volière en bois, aux parois re- couvertes de planches, traversée par des bran- ches et du lierre. Cette installation est le lieu de vie de chouettes effraies (Tyto alba). Au bout de cette allée, nous arrivons au niveau d’un carrefour, point de départ des deux cir- cuits distincts proposés par le parc. On distin- guera donc le circuit bleu, traversant la zone européenne, du circuit jaune consacré à la faune exotique. |
Nous allons démarrer la visite par le parcours bleu et ainsi bifurquer sur la gauche, pour longer un enclos de faible largeur mais de grande lon- gueur dont la majeure partie est creusée d’un bassin entouré de plages en terre et en herbe. Diverses branches ressortent également de ce bassin, tout comme des nénuphars. Ce com- plexe constitue le centre de reproduction des cistudes d’Europe (Emys orbicularis). |
Enclos des cistudes - juin 2016 |
Enclos des chevaux de Przewalski - juin 2016 |
A l’extrémité de leur enclos principal, se dresse un enclos plus petit, également composé d’un bassin et recouvert d’un filet. Cet espace est consacré aux jeunes tortues cistudes d’Europe (Emys orbicularis), afin de les protéger des prédateurs. L’allée tourne alors sur la droite et longe, sur la gauche, une prairie de grande taille, qui est également le plus grand enclos du parc. Cette prairie agrémentée de quelques buissons, est le lieu de vie de chevaux de Przewalski (Equus przewalski). |
Un petit
amphithéâtre borde également cette prairie où un spectacle de rapaces en vol libre est proposé aux visiteurs les weekends et jours fériés. Sur la droite, une petite vitre perce le grillage d’une vaste volière, enfer- mant une parcelle de forêt, disposant d’un sol en terre, d’un petit bassin, d’un espace dégagé et de zones boisées. Cette volière européenne est occupée par des guêpiers d’Europe (Merops apiaster), des poules sultanes (Porphyrio porphyrio), des huitriers pies (Haemantopus ostrolagus), des rolliers d’Europe (Coracias garrulus) et quelques tortues grecques (Testudo graeca). |
Volière européenne - juin 2016 |
Prairie des outardes - juin 2016 |
Nous allons alors traverser une petite forêt de bambous, pour disposer d’un second point de vue sur la volière des rolliers, avant de la contourner en tournant sur la droite. Là, nous longeons cette vaste volière que l’on distingue au travers de la végétation, tandis que sur la gauche, se trouve une prairie où ont été disposées quelques ru- ches. Auparavant, cette espace hébergeait des grandes outardes (Otis tarda), espèce qui a aujourd’hui quitté le parc. |
L’allée prend encore un
virage sur la gauche, pour nous amener sous un tunnel fait de pail- lasses de branches. Sur la droite de ce tunnel, une vitre fumée offre un troisième point de vue sur la volière des rolliers, tandis que sur la gauche, on peut admirer une volière de taille plus modeste, traversée par un cours d’eau entourée de berges plantées de joncs. Des martins chasseurs d’Europe (Alcedo atthis) y cohabitent avec des mésanges à longue queue (Aegithalos caudatus) et des bécassines des marais (Gallinago gallinago). |
Volière des bécassines - juin 2016 |
Volière des avocettes - juin 2016 |
Le principe des vitres teintées largement utilisé dans tous l’Oasi, permet d’admirer les différents oiseaux sans les déranger. Nous quittons alors le tunnel et nous trouvons plongés dans une volière de contact composé d’une lagune et d’une petite ile en terre. Cet espace héberge une colonie d’avocettes élé- gantes (Recurvirostra avosetta), des sarcelles d’hiver (Anas crecca) et quelques cistudes d’Europe (Emys orbicularis). |
Le visiteur ressort alors de la
volière pour se retrouver au niveau d’un carrefour. En em- pruntant le sentier de droite, nous revenons vers la volière des chouettes effraies (Tyto alba) et le restaurant du parc. En bifurquant à gauche, nous plongeons dans une forêt épaisse pour arriver dans un second tunnel, fait de planches, intégré dans une forêt naturelle. Sur la gauche, on pourra observer une succession de plusieurs aquariums d’eau douce. Le premier bac présente des savettas (Chondrostoma soetta), le second, ombragé par les arbres alentours, est le lieu de vie de truites saumonées (Salmo trutta fario). |
Aquarium d'eau douce - juin 2016 |
Volière des martins chasseurs - juin 2016 |
Face aux truites, une vitre permet
d’admirer une volière relativement haute, agrémentée de jeunes arbres et intégrée à la grande forêt qui couvre la majeure partie du zoo. Des martins chasseurs d’Europe (Alcedo atthis) y évo- luent aux cotés de blongios nains (Ixobrychus minutus). Le troisième aquarium, situé sur la droite de l’allée était vide lors de ma visite. De retour sur la droite, un renflement dans le mur a été transformé en affut situé devant un grand point d’eau peu profond entouré de clairières et de forêts. |
Aucun filet n’enferme les
oiseaux présentés ici en liberté. On pourra, avec de la patience, y voir des cigognes blanches (Ciconia ciconia), des hérons bihoreaux (Nyctycorax nycticorax), des hérons cendrés (Ardea cinerea), des hérons crabiers chevelus (Ardeola ralloides), des hérons garde bœufs (Bubulcus ibis), des aigrettes garzettes (Egretta garzetta) et une colonie de flamants roses (Phoenicopterus roseus). Les jumelles ou les longues vues permettront de voir au mieux ces imposantes colonies semi sauvages. |
Complexe des flamants roses - juin 2016 |
Sur la droite, se
dresse un autre aquarium, dé- bouchant sur des berges en terre, plantées de quelques joncs. Ce complexe a été recouvert d’un filet et accueille des grèbes castagneux (Tachybaptus ruficollis). Le cinquième bac présente un banc d’ablettes (Alburnus alburnus). Le bassin suivant est le lieu de vie de grands brochets (Esox lucius) et de bouvières (Rhodeus sericeus). Sur la droite du tunnel, une parcelle de forêt visible au travers d’une vitre a été recouverte d’un filet et accueille des hiboux grands ducs (Bubo bubo). |
Enclos des grèbes - juin 2016 |
Enclos des chevreuils - juin 2016 |
Dans le prolongement de la volière des rapaces, on peut voir un autre bout de forêts agrémenté de bassin, vaste clairière occupée par des che- vreuils (Capreolus capreolus). La visite continue à l’abri du tunnel et sur la gauche, la série d’aquariums compte encore deux bacs. Le premier est consacré à des bar- beaux communs (Barbus barbus), tandis que le second était en réfection lors de ma visite. |
Exemple d'aquarium - juin 2016 |
Volière des grands ducs - juin 2016 |
Nous arrivons alors au bout du tunnel et le sentier bifurque sur la gauche, pour franchir une porte et nous conduire dans une vaste volière de contact, structure si vaste que l’on ne distingue aucunement le grillage ou le filet. Cette volière recrée un bras de rivière entouré de grands arbres et de saules. Cette structure est le lieu de vie d’un grand groupe de cigognes blanches (Ciconia ciconia) et d’un autre groupe de spatules d’Europe (Platalea leucorodia). |
Volière des cigognes blanches - juin 2016 |
Enclos des tortues - juin 2016 |
Nous quittons alors cette grande volière, pour nous retrouver au niveau de la partie plus ma- récageuse de ce parc très naturel. Sur la droite, se dresse deux enclos enherbés, garnis de quelques graminés. Ils présentent des tor- tues marginées (Testudo marginata). A l’arrière des reptiles, on peut observer ce qui formait la prairie des grandes outardes (Otis tarda). |
A ce niveau, le sentier bifurque sur la gauche, de sorte à traverser une zone boisée, à la sortie de laquelle une porte nous conduit dans une volière pénétrante enfermant un large point d’eau entouré de plages en terre, en herbe et plantées de buissons. Un groupe d’échasses blanches (Himantopus himantopus) y cohabite avec des œdicnèmes criards (Burrhinus oedicnemus), des sarcelles d’été (Anas querquedula) et des vanneaux huppés (Vanellus vanellus). |
Volière des échasses - juin 2016 |
Lac des grues - juin 2016 |
Le visiteur ressort alors de la volière pour se retrouver plongé dans la zone marécageuse du parc, avec sur la droite de l’allée, un vaste étang entouré de berges en partie enherbée, tandis que d’autres bords sont plantés de saules. Ce plan d’eau accueille des grues d’Europe (Grus grus) et des pélicans frisés (Pelecanus crispus). De nombreuses cigognes sauvages (Ciconia ciconia), et des hérons cendrés (Ardea cinerea) fréquentent également cette zone. |
Volière des vanneaux - juin 2016 |
Lac des pélicans - juin 2016 |
Sur la gauche,
dissimulé derrière une haie de feuillus, on entrevoit le pré des chevaux de Przewalski (Equus przewalskii). Le sentier tourne alors sur la droite, de sorte à contourner la large berge en terre et en herbe de l’étang des grues, berges qui composent également l’enclos secondaire des équidés. Plusieurs points de visions entourent aussi ce plan d’eau et cet enclos. La visite continue alors et le sentier nous re- plonge dans la forêt. Là, un autre tunnel fait de canisses, nous permet de découvrir, sur la droite, divers enclos. |
Plaine des chevaux - juin 2016 |
Enclos des chevreuils - juin 2016 |
Le premier d’entre eux, est celui consacré aux chevreuils (Capreolus capreolus) sur le- quel nous avions déjà un aperçu au début de cette visite. Plus loin, une vitre s’ouvre sur une volière de type forestière de taille moyenne, densément plantée, agrémentée de branches et de sou- ches, creusée d’un bassin et disposant de quelques rochers. Cette installation est le lieu de vie de martins pêcheurs d’Europe (Alcedo affinis), de loriots d’Europe (Oriolus oriolus) et de couleuvres à collier (Natrix natrix). |
Volière des martins pêcheurs - juin 2016 |
Enclos des chevreuils - juin 2016 |
Le visiteur continue alors sa
visite à l’ombre du tunnel, pour admirer, derrière une autre vitre, une seconde volière beaucoup plus volumineuse. Celle-ci dispose d’un fond agrémenté de pins et de feuillus, devancé par une zone en écorces formant une arène dégagée. Cette installation est occupée par des grands tétras (Tetrao urogallus). Des éperviers d’Europe (Accipiter nisus) étaient également présentés dans cette volière mais cette espèce a malheureu- sement quitté le parc. |
Volière des grands tétras - juin 2016 |
Enclos des loutres - juin 2016 |
Une dernière volière complète cette allée, mais celle-ci était en réfection lors de ma visite. Le visiteur quitte alors le tunnel pour se retrouver plongé dans la forêt. Sur la gauche de l’allée, en contrebas du sentier, le visiteur découvre un vaste en- clos naturel, agrémenté de nombreux ar- bres, d’un petit ruisseau et d’un profond bassin. Ce dernier est le lieu de vie de loutres d’Europe (Lutra lutra). |
Un réseau de galeries
passe sous le sen- tier de visite pour gagner la grotte des mustélidés, visible au travers d’une baie vitrée. En poursuivant sa découverte, nous arrivons devant une vaste volière où le lierre est om- niprésent. Cette installation est occupée par des chouettes de l’Oural (Strix uralensis). La visite continue alors dans une zone dé- pourvue de tout enclos, avant d’arriver devant une imposante volière bien plantée, séparée du sentier de visite par un bassin. |
Volière des chouettes - juin 2016 |
Volière des gypaètes - juin 2016 |
Cette volière traversée également par plu- sieurs troncs, est le lieu de vie d’un gypaète barbu (Gypaetus barbatus). Dans le prolongement des rapaces, on peut observer une autre volière du même type bien que plus basse et elle aussi densément plantée. Cette structure est le lieu de présen- tation de chats sauvages d’Europe (Felis sylvestris). Une grande baie vitrée permettra d’obser- ver ces animaux. |
Terrier des loutres - juin 2016 |
Enclos des chats sauvages - juin 2016 |
La visite continue alors au cœur de la
forêt et le visiteur avancera pour se retrouver devant un mur en béton percé d’une porte. En fran- chissant cette dernière, nous entrons dans une grande volière de contact, organisée autour d’un point d’eau entouré de saules. Un promontoir y a été installé et permet d’ob- server les animaux perchés à la cime des ar- bres. Cette installation est consacrée aux hé- rons, représentés par des hérons cendrés (Ardea cinerea), des aigrettes garzettes (Egretta garzetta), des hérons crabiers chevelus (Ardeola ralloides), des hérons garde bœufs (Bubulcus ibis), des hérons bihoreaux (Nycticorax nycticorax) et des hérons pourpres (Ardea purpurea). |
Volière des hérons - juin 2016 |
Allée des aquariums - juin 2016 |
Une
seconde porte nous permet de quitter la volière. Cette dernière nous amène dans un tunnel sous terrain bétonné. Là, de part et d’autre du couloir, se trouve plusieurs vitres. La première de gauche, s’ouvre sur un aqua- rium au sol tapissé de galets recouverts d’al- gues et accueille des crevettes grammares d’eau douce (Gammarus pulex). Le second bac de gauche dispose d’une partie en eau et de berges plantées. Un couple de grèbes castagneux (Tachybaptus ruficollis) s’y ébat. |
Dans le prolongement des grèbes casta- gneux, se trouve un autre aquarium du même type, lui aussi disposant d’une plage végétalisée, bac consacré à des grèbes huppés (Podiceps cristatus). Face à ces oiseaux, une vitre s’ouvre sur la partie basse de la grande volière péné- trante des hérons, au cœur de laquelle nous étions plongés un plus tôt. |
Enclos des grèbes - juin 2016 |
Exemple d'aquarium - juin 2016 |
Toujours sur la droite, une longue vitre s’ouvre sur un autre bassin de grande taille, peuplé de carpes (Cyprinus carpio) et de brochets (Esox lucius) de bouvières (Rhodeus sericeus) et d’esturgeons (Acipenser sturio). |
Sur la gauche, la rangée est encore com- plétée par un dernier aquarium d’eau douce, vide lors de ma visite. Mitoyen aux carpes, une dernière vitre s’ouvre sur un grand bas- sin entouré de plages en béton. Plusieurs points de vision vitrés permettent de découvrir cette installation qui accueille des loutres d’Europe (Lutra lutra). Un terrier agrémenté d’écorces a été amé- nagé dans l’un des coins de l’enclos. |
Enclos des loutres - juin 2016 |
Enclos des ibis - juin 2016 |
Le visiteur poursuit alors sa visite au sein d’un tunnel fait de canisses en bois percé de quelques ouvertures s’ouvrant sur une zone marécageuse laissée à l’état sauvage servant de refuge à quelques ibis falcinelles (Plegadis falcinellus). Ce tunnel nous conduit alors au niveau du carrefour situé à proximité des chouettes effraies (Tyto alba), marquant ainsi la fin de la découverte de la section européenne de l’Oasi di Sant Alessio. |
Là, sur la droite du sentier, un
petit enclos en sable, ombragé par quelques jeunes pousses, est le lieu de vie de tortues géantes (Geochelone gigantea). Au bout de l’allée, sur la droite, une porte nous permet de rejoindre une volière de contact, de grande taille, constituant le papiliorama du parc. Le sentier traverse cette volière densé- ment plantée, où les fuschias côtoient les rinces, bouteilles, arbres à caoutchouc, ficus et autres herbes aromatiques. |
Enclos des tortues - juin 2016 |
Volière des papillons - juin 2016 |
Parmi les papillons, présentés ici, on peut citer : agraulis nacré (Agraulis vanillae) ; flambeau argenté (Dione juno) ; papillon longues ailes à bandes (Dryadula phaetusa) ; flambeau julia (Dryas julia) ; papillon isabelle (Eueides isabella) ; héliconius zèbre (Heliconius charitonia) ; papillon zèbre doré (Heliconius hecale) ; papillon oeil de tigre (Heliconius ismenius) ; morpho bleu (Morpho peleides) ; ... |
...; voilier géant (Papilio thoas) ; grand porte queue (Papilio cresphontes) ; papillon hiboux (Caligo atreus) ; papillon chouette (Caligo eurilochus) et monarque (Danaus plexippus). Une amazilie de Lesson (Amazillia amazillia) évolue également dans cette volière. A l’extrémité de ce complexe, une petite volière vitrée également bien plantée, ac- cueille une autre amazilie de Lesson, per- mettant ainsi de séparer le couple de co- libris hors de la période de reproduction. |
Volière des papillons - juin 2016 |
Bassin des poissons à 4 yeux - juin 2016 |
Au bout de la volière des papillons, le visiteur emprunte un sentier parallèle au précédent, situé entre deux hauts murs. Au milieu de ce sentier, se trouve un bac d’eau douce, re- créant une mangrove et occupé par des pois- sons aux quatre yeux (Anableps anableps). Ce bac est complété par un ensemble de 3 aquariums en cascade formant le centre de reproduction des guppys sauvages (Poecilia wingei) et de daphnées (Daphnia pulex). |
Le visiteur
entre alors dans un autre bâtiment, en bois, qui abrite le vivarium du parc. Le couloir de visite est bordé de part et d’autre par divers enclos intérieurs. Le premier d’entre eux, qui nous fait face, est garni de mousses, de racines et de fougères et présente des dendrobates bleues (Dendrobates azureus), des dendrobates dendrobates à dos orange (Adelphobates galactonotus), des dendrobates jaunes (Dendrobates leucomelas) et des dendro- bates dorées (Dendrobates auratus). |
Vivarium de l'Oasi - juin 2016 |
Terrarium des dendrobates - juin 2016 |
Face aux amphibiens, se trouve un
aquarium sud-américain, au sol en sable, agrémenté de vallisnéries et de racines. Ce bac présente un banc de cardinalis (Paracheirodon axelrodi), de corydoras pandas (Corydoras panda) et des scalaires (Pterophyllium altum). De retour sur la droite, nous allons découvrir une succession de vivarium avec une partie basse en eau et une partie émergée plantée et agrémentée de rochers. Le premier d’entre eux est le lieu de vie de périophtahlmes géants (Periophthalmus schlosseri). |
Des boas constricteurs (Boa constrictor) évoluent sur la plage du second, tandis que la partie aquarium est consacrée à des écrevisses de Louisiane (Procambarus clarkii). La suite de la visite nous permet de dé- couvrir, sur la droite, un terrarium en sable, représentant un milieu sec avec ses roches et souches, occupé par des lézards ocellés (Timon lepidus). |
Exemple de vivarium - juin 2016 |
Exemple de vivarium - juin 2016 |
Dans le prolongement des lézards
se trouve une installation avec une partie en eau et une plage en écorces agrémentée de plantes ver- tes. Ce complexe héberge un caïman à lunettes (Caiman crocodilus). Sur la gauche, un premier aquarium était vide lors de ma visite. A la suite, on pouvait admirer 3 autres bacs, les deux premiers représentant les eaux douces, tandis que le dernier était en eau de mer. Au cœur du premier aquarium s’ébat une dipneuste d’Afrique (Protopterus annectens) qui nage au milieu de racines. |
Un banc de poissons hachettes (Carnegiella strigata) se meut au milieu des plantes aquatiques dans le second bac. L’aquarium marin, agrémenté de rochers est pour sa part consacré à des nautiles (Nautilus pompilius). Face à ces aquariums, on peut observer un vivarium dont la partie en eau présente des poissons éléphants (Campylomormyrus numenius) et des poissons papillons (Pantodon buccholzi). |
Exemple de vivarium - juin 2016 |
Exemple de vivarium - juin 2016 |
La berge, agrémentée de nombreux ficus est occupée par des caméléons du Yémen (Chamaeleo calyptratus). Un autre bac du même type, bien que la plage soit recouverte de sable et plantée de palmiers, est occupé par des poissons pier- res à deux ocelles (Antennarius biocellatus). C’est avec ces poissons que s’achève la rangée des aqua-vivariums de droite. |
Dans leur prolongement, on pourra encore voir 2 colonnes de 3 bacs superposés, en réaménagement lors de ma visite mais qui semblent être destinés, à la nursery des poissons et à la présentation d’hippocampes (Hippocampus abdominalis) ; de limules (Limulus polyphemus) ou encore de béni- tiers (Tridacna maxima). Sur la gauche, on pourra encore observer quelques terrariums. Le premier d’entre eux dispose d’un sol en terre et est agrémenté de racines et de ronces et héberge des phasmes de Madagascar (Achrioptera fallax) et des phasmes feuilles (Phyllium siccifolium). |
Colonne d'aquariums - juin 2016 |
Exemple d'aquarium - juin 2016 |
Le second insectarium dispose d’un sol recouvert de feuilles mortes et occupé par des phasmes robustes de Nouvelle Guinée (Eurycantha calcarata) et des scarabées atlas (Chalcosoma caucasus). Des escargots géants africains (Achatina fulica) évoluent dans le troisième terrarium, au milieu de sable et de racines. Une autre structure au sol recouvert de mousse est le lieu de vie de mygales du Costa Rica (Aphonopelma seemanni). |
Dans le prolongement des
invertébrés, se dresse un grand terrarium en sable, agré- menté de graminées séchées et de racines, occupé par des agames barbus (Pogona vitticeps). Cette rangée compte encore 2 vivariums. Le premier était vide lors de ma visite, tan- dis que le second entièrement en sable et en rochers est le lieu de vie de geckos aboyeurs d’Australie (Nephrurus milii). Une dernière loge en partie dissimulée, vide lors de ma visite, devait être consacrée à des organistes (Euphonia sp.). |
Enclos des mygales - juin 2016 |
Vivarium des scinques - juin 2016 |
C’est ainsi que s’achève la traversée du vivarium de l’Oasi. Le visiteur franchi alors une porte située sur la droite, pour se retrouver dans une anti- chambre plongée dans l’obscurité. Sur la gauche de cette salle, se trouve un terrarium parcouru de racines et de bran- ches mortes. Cet espace est le lieu de vie de scinques langue bleue (Tiliqua scincoides). |
Sur le pan de mur principal une vitre s’ouvre sur une table en eau, d’où ressortent 3 îles reliées entre elles par des branches et quel- ques feuilles de ronces. Une colonie de fourmis mangeuses de feuilles (Atta sexdens). Enfin, un dernier aquarium situé dans cette anti chambre, dispose d’un sol en sable et est agrémenté de quelques galets. Ce bac est le lieu de présentation de tétras aveugles (Astyanax fasciatus mexicanus). |
Enclos des fourmis - juin 2016 |
Le visiteur quitte alors cette anti chambre pour se retrouver au cœur d’une vaste ser- re tropicale, densément plantée, traversée par le sentier de visite. Sur la droite de l’en- trée, un vaste bac en vision subaquatique, se divise en 2 enclos composés du bassin et d’une plage en béton. Cette installation est le lieu de vie d’un groupe de caïmans nains de Cuvier (Paleosuchus palpebrosus) et de piran- has à ventre rouge (Serrasalmus nattereri). |
Bassin des caimans - juin 2016 |
Ambiance dans la serre - juin 2016 |
De
multiples plantes rampantes agrémentent cet ensemble. Le visiteur poursuit alors sa traversée au milieu de cette serre au sein de laquelle on pourra voir évoluer en liberté des cardinaux vermillons (Cardinalis phoeniceus) – une espèce qui n’est présen- tée au public qu’à l’Oasi di Sant Alessio, des calaos trompettes (Bycanistes bucinator) et des calaos à joues argentées (Bycanistes brevis). Au centre de la serre, on peut admirer un petit bassin percé d’une vitre, au sein duquel nage une tortue à taches jaunes d'Amazonie (Podocnemis unifilis). |
Nous traversons alors cet édifice
où ont en- core été installés deux aquariums et un vi- varium. Ce dernier est construit dans un mur de faux rochers et est agrémenté de branches et de nombreuses plantes. Des pythons verts (Morelia viridis) y évoluent. Le premier aquarium est plus petit et agré- menté de quelques cryptocorines. Il héber- ge des scalaires (Ptrophyllium altum). Enfin, le dernier bac est comparable à celui des piranhas et accueille une cohabitation entre des anacondas (Eunectes murinus) et des poissons spatules (Atractosteus spatula). |
Aquarium des scalaires - juin 2016 |
Loge du tamandua - juin 2016 |
Là, un mur percé d’une
porte que nous al- lons franchir nous conduit dans la seconde section de la serre tropicale. Là, sur la gauche du passage, encastré dans le mur se trouve un petit vivarium agrémenté de branches en hauteur. Quelques plantes vertes complètent les décors. Ce terrarium est le lieu de vie de boas canins (Corallus caninus). Face aux serpents, on peut observer une vaste loge intérieure, plantée de ficus, yucchas et autres palmiers et tra- versée par un réseau de branches mortes. Cette installation est occupée par des tamanduas (Tamandua tetradactyla). |
Une loge complémentaire permet
d’isoler un animal en cas de besoin. La visite con- tinue au cœur de cette seconde section pour longer une zone bien plantée et sur la droite, deux autres vivariums, tous deux représentant une forêt tropicale avec ses lianes, grands feuillus et quelques racines. Des iguanes à casque (Laemanctus serratus) évoluent dans le premier tandis que le second est le lieu de vie de basilics à crètes (Basiliscus plumifrons) et de geckos de Madagascar (Phelsuma madagascariensis). |
Vivarium des iguanes à crète - juin 2016 |
Ambiance dans la serre - juin 2016 |
Sur la gauche, face aux reptiles, une mangrove a été recréée. Un premier espace met en avant le développement et la naissance de ce type de milieu, tandis qu’à coté, un bac en eau est con- sacré à des poissons archers (Toxotes jaculatrix). Enfin, sur la droite, dans un coin, se dresse un dernier vivarium rocailleux, consacré à des pythons royaux (Python regius). |
Le visiteur quitte alors la serre
tropicale, pour se retrouver dans un autre sas ombragé, sur la gauche duquel, une grande vitre s’ouvre sur une volière intérieure aux murs tapissés de paille de coco. De nombreuses plantes et des lianes complètent les aménagements, de cette instal- lation qui présente un couple de paradisiers royaux (Cincinnus regius). Une autre femelle est visible en coulisse. La con- ception de leur volière dont seule une partie est visible du public, a été réalisée en vue de favoriser la reproduction de ces oiseaux du paradis très peu courant en captivité. |
Volière des paradisiers royaux - juin 2016 |
Volière des paradisiers petit émeraude - juin 2016 |
La visite continue à
l’extérieur et le visiteur longe les murs de la serre, pour arriver devant une baie vitrée s’ouvrant sur un grand espace intérieur naturel, au sol en terre, agrémenté de quelques arbres et de plusieurs arbustes. Cet espace dont le toit est amovible offrant la possibilité aux oiseaux de prendre des bains de soleil, présentait auparavant des paradisiers magnifiques (Dyphillodes magnificus). Ces oiseaux sont aujourd’hui maintenus en cou- lisses et la volière accueille un paradisier petit émeraude (Paradisaea minor). Là encore, la conception de la volière a été ré- fléchie pour favoriser la reproduction de ces oiseaux, la femelle étant maintenue dans une loge parallèle non visible du public. |
Sur la gauche, on pourra observer une
volière de taille moyenne, plantée de bambous, au cœur de laquelle s’ébattent des caracaras hup- pés (Polyborus placus). Mitoyenne aux rapaces se dresse une autre volière, plus dégagée, agrémentée de rochers, d’un sol en sable et entourée de bambous. Cette dernière accueille des tortues rayonnées (Geochelone radiata), des tortues léopards (Testudo pardalis) et des tragopans satyres (Tragopan satyra). |
Volière des tragopans et tortues - juin 2016 |
Nursery - juin 2016 |
Sur la droite, on pourra découvrir
la nursery des oiseaux du parc, remplie de rejetons, que ce soit des cigognes, des spatules ou encore des ibis, traduisant l’engagement du personnel de l’Oasi en faveur de leurs pen- sionnaires sauvages ou captifs. Le visiteur continue alors sa visite au sein d’un couloir, bordé sur la droite par les bâtiments techniques du parc (cuisine, nursery, …), dont une partie est visible au travers de baies vitrées, tandis que sur la gauche se succèdent 3 volières relati- vement hautes et profondes. |
La première est la moins large et dispose d’un sol en terre et d’un bassin. Elle est utilisée pour les oiseaux sortis de nursery. Lors de mon passage on pouvait y voir un groupe de jeunes spatules d’Europe (Platalae leucorodia). La seconde volière est aussi la plus grande, dispose d’un sol à l’herbe haute, creusée d’un bassin, agrémentée de massifs de bambous et de buissons. Quelques branches complètent les décors de la structure des aigles royaux (Aquila chrysaetos). |
Volière des aigles - juin 2016 |
Volière des pygargues - juin 2016 |
Enfin, la dernière volière est également en- herbée, dispose d’un grand bassin et de quelques arbres. Elle présente un pygargue vocifer (Haliaeetus vocifera). |
Nous quittons
alors ce couloir, pour nous retrouver sur une place ombragée par les arbres alentours. Sur la droite de l’allée, une vitre recouverte d’une planche de bois, devrait bientôt accueillir un nouvel espace consacré aux sous-bois sud- américains. Elle devrait être visible prochainement et sera occupée par des motmots houtocs (Momotus momata), une espèce arrivée en juin 2016 au zoo, en provenance du parc des oiseaux de Villars les Dombes. |
Coq de roche - juin 2016 |
Volière des coqs de roche - juin 2016 |
Une seconde baie vitrée, s’ouvre sur une vaste volière intérieure, dont le fond est tapissé de faux rochers agrémentés de mousses et de fougères. L’ensemble de cette volière est complété par une petite cascade, un bassin et de nombreux arbres. Cette structure, inau- gurée en 2016 dispose d’un toit qui peut s’ouvrir ou se fermer en fonction de la tem- pérature extérieur. |
Elle voit cohabiter un
couple de coqs de roche (Rupicola peruviana) arrivés de Cornelius ROELS et un couple de tangaras à diadème (Stephanophorus diadematus), une espèce qui n’est présentée au public qu’à l’Oasi di Sant Alessio. Dans le prolongement de cette second volière, le visiteur est invité à franchir une porte pour se retrouver dans la serre tro- picale, à l’arrière de la volière des taman- duas, dans un espace densément planté, au cœur duquel vivent des paresseux didactyles (Choloepus didactylus), des toucans à bec caréné (Ramphastos sulfuratus) et des caurales soleils (Eurypyga helias). |
Volière des toucans - juin 2016 |
Enclos des kinkajous - juin 2016 |
Sur la droite, une vitre s’ouvre sur une pièce sombre traversée de plusieurs branches et occupée par des kinkajous (Potos flavus). |
Le visiteur ressort alors
sur la place des tangaras à diadème, pour continuer sa découverte de l’Oasi. Sur la gauche de l’allée, on peut observer un grand bassin, une vitre offrant une vision sous-marine sur ce dernier. Ce bassin est doublé à l’arrière d’un large enclos en terre, planté de bambous et om- bragé de grands arbres. La partie aquatique présente des tortues aligatores (Chelydra serpentina) tandis que des tortues à éperons (Geochelone sulcata) vivent dans la zone terrestre. |
Enclos des tortues alligatores - juin 2016 |
Enclos des flamants de Cuba - juin 2016 |
L’allée contourne alors ce vaste enclos, pour plonger dans une forêt secondaire. Au détour d’un virage, sur la droite, un plan d’eau in- tégré à la forêt, est le lieu de vie d’une colonie de flamants rouges de Cuba (Phoenicopterus ruber). Sur la gauche, se dresse un haut mur, qui sépare l’allée de visite des volières des aigles. A la suite des flamants roses, le visiteur dé- couvre une haute volière entourant un grand arbre. |
Les différentes branches
de ce
dernier sont ac- cessibles aux animaux et sont doublées d’un réseau de structures d’escalade en bois. Cette installation est consacrée à des ocelots (Leopardus pardalis). La loge de nuit de ces félidés est également visible au travers d’une vitre et est agrémentée de branches. Le visiteur franchit alors une autre porte pour se retrouver dans un sas bétonné. Sur la gauche, une vitre s’ouvre sur une loge intérieure au sol recouvert d’écorces et agrémentée de quelques troncs et autres branches. |
Volière de l'ocelot - juin 2016 |
Volière des toucans - juin 2016 |
Cet espace est relié à une vaste volière ex- térieure, relativement haute, plantée de nom- breux arbres, bambous et arbustes et agrémen- tée de branches faisant office de perchoirs. Ce complexe est le lieu de vie de toucans tocos (Ramphastos toco). |
Nous franchissons
alors une seconde porte grillagée, pour nous retrouver plongé dans une vaste volière de contact, si volumineuse que les délimitations ne sont pas visibles. Cette vaste volière est divisée en une zone bien plantée, une section plus ouverte et un plan d’eau. Consacrée à l’Amérique du Sud, on pourra y admirer des ibis falcinelles (Plegadis falcinellus), des ibis sacrés (Geronticus eremita), des ibis rouges (Eudocimus ruber) et des kookaburas géants (Dacelo novaeguineae). |
Ambiance dans la volière des ibis - juin 2016 |
Volière des ouistitis - juin 2016 |
Le visiteur traverse alors cette volière puis en- tre sous un abri. Sur la gauche de l’allée se trouve une première vitre, s’ouvrant sur une loge intérieure parcourue de branche, loge consacrée aux tragopans satyres (Tragopan satyra). Mitoyen à cette loge, on peut admirer une volière de taille moyenne, agrémentée de nombreux bambous et doublée d’une loge intérieure traversée par des branches. Ce complexe est le lieu de vie de ouistitis pygmés (Cebuella pygmaeus). |
Nous poursuivons alors la
découverte de la volière des ibis, pour observer la partie marécageuse, avant de quitter cette volière pour entrer dans une parcelle forestière et une clairière, le tout étant recouvert d’un filet. Cet autre espace de contact accueille des cariamas huppés (Cariama cristata), des pilets d’Europe (Anas acuta), des harles bièvres (Mergus merganser), des den- drocygnes veufs (Dendocygna viduata) ou encore des ibis rouges (Eudocimus ruber). |
Volière des canards - juin 2016 |
Volière des canards - juin 2016 |
Le visiteur quitte alors la volière des canards, pour emprunter une allée sillonnant la forêt et revenir au niveau de l’enclos des tortues géantes (Geochelone gigantea), avant de repasser devant le restaurant, le plan d’eau des castors et de quitter le parc. |
En conclusion, l’Oasi di Sant Alessio est un parc qui mériterait d’être davantage reconnu pour son implication dans la con- servation de la faune locale. Son histoire et celle de ses propriétaires témoigne de leur engagement envers la nature. Les installations pour une grande partie relativement vaste bien que vieillissantes, offrant aux pensionnaires du parc un cadre de vie très naturel. |
Paradisier royal - juin 2016 |
Cistude d'Europe - juin 2016 |
La collection essentiellement européenne, s’est également diversifiée avec la pré- sence d’espèce que l’on ne rencontre que très peu en captivité en Europe, comme les tangaras à diadème ou encore les oiseaux du paradis. Une visite de l’ordre de 4 heures est à prévoir. |
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