Dierenpark Emmen Hoofdstraat 18 7811 EP Emmen Pays Bas Tel : +31 591 850 855 |
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Octobre à Mars : 10h00 à 16h30 Avril à Septembre : 10h00 à 17h00 |
Souchet d'Argentine - décembre 2015 |
Crevette bleue du Gabon - décembre 2015 |
Adulte : 23,00 € Enfant (3 à 9 ans) : 20,50 € Séniors (+65 ans) : 21,00 € |
Le zoo d’Emmen est un parc
urbain
situé en plein cœur du centre piéton de la ville. Ce zoo a ouvert ses portes en 1935 et a fêté ses 80 ans en 2015. Cette année sera une année charnière pour ce site puisqu’en plus de son anniversaire, il s’agit de la dernière année d’ouverture du zoo. En effet, du fait de sa situation les possibilités de développement étaient devenues nulles. La ville a donc entrepris la construction d’un tout nouveau parc à quelques centaines de mètres, mais permettant d'élargir sa surface. C’est ainsi que le zoo d’Emmen vit ses dernières heures avant sa fermeture définitive au 31 décembre 2015. |
Cohabitation africaine - décembre 20015 |
Après avoir franchi l’entrée et s’être acquitté de son ticket, le visiteur se trouve au sein d’un vaste bâtiment bétonné, abritant une véritable exposition sur l’histoire de notre planète. Cette dernière présente ainsi les différentes structures géologiques que l’on peut trouver, mais également les étapes charnières de l’évo- lution des dinosaures à nos jours. Toutes ces explications sont doublées de panneaux péda- gogiques, de reproduction de squelettes de dinosaures et de sites archéologiques recréés. |
Ambiance dans la zone archeologique - décembre 2015 |
Bassin des limules - décembre 2015 |
Au détour d’une des salles, le visiteur pourra observer un premier enclos fait de sable et de faux rochers, au cœur duquel évolue une colo- nie de mangoustes naines (Helogale parvula). Le sens de visite nous amène alors vers les sous- sols de ce bâtiment où a été installé un aquarium. Un premier bassin, peu profond, faisant le lien entre les dinosaures et les poissons, est consacré à un groupe de limules (Limulus polyphemus). |
Le couloir
s’enfonce alors dans les océans et le visiteur pourra observer 9 aquariums d’eau de mer et 3 bacs d’eau douce. Chacun est consacré à une thématique particulière (récifs coralliens, côtes atlantiques, bassin d’Amazonie) ou à un groupe d’espèce spécifique comme le bassin des requins ou le bac des cichlidés oreochromes (Oreochromis tanganiene). Le visiteur remonte alors dans la zone des dino- saures, pour y découvrir un tableau mettant en parallèle un squelette d’autruche et celui de leurs ancêtres. La suite de la visite nous conduit dans une vaste serre végétalisée, agrémentée de quel- ques cascades, consacrée aux papillons. |
Exemple d'aquarium - décembre 2015 |
Serre des papillons - décembre 2015 |
Parmi les espèces présentées ici, on pourra citer les plus communes comme le morpho bleu (Morpho menelaus), le postier zébré (Heliconius melpomene) ou encore le papillon tigre (Papilio volites). Des amazilies de Lesson (Amazilia amazilia) et des cailles de Chine (Coturnix chinensis) coha- bitent en liberté avec les lépidoptères. Le visiteur quitte alors cet édifice pour traverser le dernier couloir du complexe de l’évolution, con- sacré plus spécifiquement aux humains et à la do- mestication des animaux. |
Loge des mangoustes naines - décembre 2015 |
Serre des papillons - décembre 2015 |
Aquarium des arapaimas - décembre 2015 |
Aquarium des cichlidés - décembre 2015 |
De retour à l’air libre, le
visiteur emprunte l’allée principale du zoo, et peut observer, sur la gauche un ensemble de 3 îles sur lesquelles poussent de hauts arbres. Ces îles sont reliées entre elles par un réseau de cordages. Des gibbons à mains blanches (Hylobates lar) y sont présentés tandis que les fossés en eau hébergent des carpes (Cyprinus carpio). En face des singes, se trouve un autre bâtiment relativement imposant. Sur la gauche de son en- trée, se dresse une volière en sable, agrémentée de quelques arbres et de rochers. Cette dernière est occupée par une colonie de tisserins gendarmes (Ploceus cuculatus). |
Ile des gibbons - décembre 2015 |
Loge intérieure des tortues - décembre 2015 |
Une terrasse de
restauration a été installée sur la gauche de l’entrée et en bordure d’un enclos en sable, de petite taille, jouxtant la bâtisse. Cet es- pace est consacré à des tortues à éperons (Geochelone sulcata). Le visiteur entre alors dans ce bâtiment et découvre, sur la droite, installé derrière une vitre, l’enclos in- térieur des reptiles, composé d’une vaste salle au sol en sable, agrémentée de quelques plantes grasses et autres rochers. Les sous-sols de cet édifice ont été transformés en un labyrinthe ludique que le visiteur parcourt muni de lunettes 3D, le plongeant dans une jungle aux couleurs fluorescentes. |
Enclos extérieur des tortues - décembre 2015 |
Volière des tisserins - décembre 2015 |
De retour au niveau du sas de l’entrée, le visiteur est invité à poursuivre sa découverte dans le pavillon afri- cain du zoo d’Emmen. Là, le visiteur se retrouve au cœur d’une serre de taille moyenne, densément plan- tée. Sur la droite, dissimulée derrière de hautes plantes, se dresse une vaste volière intérieure, plantée de palmiers, fougères et autres imposants ficus. Un couple de calaos à joues argentées (Bycanistes brevis) y évolue. |
Volière des calaos - décembre 2015 |
Bassin des tortues d'Hamilton - décembre 2015 |
Perpendiculaire à la volière des calaos se trouve un petit enclos, organisé autour d’un point d’eau, se ter- minant par une petite plage en terre. Le bassin avec vision sous-marine est occupé par des gouramis em- brasseurs (Helostoma temminkii) qui cohabitent avec des géoclémydes d’Hamilton (Geoclemys hamiltoni), une tortue peu courante en Europe. Face aux oiseaux et reptiles, se dresse un petit aqua- rium dénudé de tous aménagements hormis quelques plantes, occupé par des crapauds pipras (Xenopus pipra). |
Un autre terrarium bien plus grand en
termes de taille, est composé de murs de faux rochers, d’une cascade, de racines et de quelques graminées. Ce dernier ac- cueille des pythons royaux (Python regius). Entre ces deux bacs vitrés, un escalier amène le visiteur dans une salle située en sous sol, pièce au sein de la- quelle on pourra admirer, derrière une vitre, un réseau de tubes PVC translucides, lieu de vie d’une colonie de rats taupes nus (Heterocephalus glaber). Le visiteur revient alors au niveau du vivarium des py- thons, pour plonger dans la jungle africaine et franchir un pont surplombant deux enclos. Ces derniers sont tous deux, composés d’un vaste bassin, s’ouvrant sur des plages en sable entourées de hauts arbres et de lianes. L’enclos de droite, qui est aussi le plus large, est consacré à des faux gavials africains (Crocodylus cataphractus). |
Réseau des rats taupes - décembre 2015 |
Enclos pour crocodiliens - décembre 2015 |
Celui de gauche est le lieu de vie
de crocodiles nains (Osteolaemus tetraspis). En patientant, le visiteur pourra également voir évoluer plusieurs espèces d’oiseaux présentées en liberté à savoir des spréos superbes (Lamprotornis superbus), des spréos à longue queue (Lamprotornis caudatus) et des râles à bec jaune (Amaurornis flavirostris). La visite continue dans le pavillon africain pour découvrir un ensemble de 3 aquariums d’eau douce. Le premier, agrémenté de galets et de vallisnéris est consacré à des cichlidés jaunes (Labidochromis caeruleus). |
Le second, rempli d’eau à
moitié, est agrémenté de nombreuses plantes aquatiques et terrestres. Il accueille des poissons cap (Aphyosernian garneri). Le dernier, enfin est le lieu de vie de crevettes bleues du Gabon (Atya gabonensis). Face aux aquariums, a été installée une succession de 4 vivariums. Des geckos diurnes de Madagascar (Phelsuma madagascariensis) évoluent dans le premier d’entre eux, au milieu d’un sol en terre, agrémenté de racines et d’un palmier. Les 3 autres terrariums sont agrémentés de stru- ctures en faux rochers et de quelques branches de bois. Ils sont occupés respectivement par des cor- dyles nains (Cordylus tropidosternum) puis par des serpents faux corails (Lampropeltis triangulum). |
Aquarium des crevettes bleues - décembre 2015 |
Vivarium des mangoustes naines - décembre 2015 |
Face aux reptiles, se dresse une vaste loge inté- rieure au sol en sable, agrémentée de nombreux faux rochers, de cactus et de quelques souches. Une colonie de mangoustes naines (Helogale parvula) évolue à ce niveau. Avant de quitter le pavillon africain, le visiteur tra- verse un dernier couloir dont les murs sont percés de hublots s’ouvrant chacun sur un petit terrarium garni d’écorce. Cet ensemble constitue l’insec- tarium du zoo. |
On pourra y observer, dans l’ordre de visite, des blattes de Madagascar (Gromphadorhina portentosa), des réduves à deux taches (Platymeris biguttatus), des scorpions empereurs (Pandinus imperator), des milles pattes géants africains (Archispirostreptus gigas), des escargots géants africains (Achatina fulica) puis des cétoines mar- ginées du Kenya (Pachnoda marginata). |
Exemple de terrarium pour insectes - décembre 2015 |
Géoclémydes d’Hamilton - décembre 2015 |
Spréo à longue queue - décembre 2015 |
Le visiteur ressort alors du pavillon africain et peut observer, sur sa droite, un autre restaurant du zoo tandis que sur la gauche, entouré d’une haie dissi- mulant un profond fossé sec, s’étend un plateau en sable agrémenté de rochers. Laissons cet espace de coté pour nous diriger sur la droite, de sorte à longer un plan d’eau de grande taille, au centre duquel a été créé un large plateau en terre sur le- quel s’amassent quelques rochers, le tout étant ombragé par de multiples feuillus. Un groupe de chameaux (Camelus bactrianus) y évoluent. |
Plateau des chameaux - décembre 2015 |
Ambiance dans le noctarium - décembre 2015 |
Une passerelle en bois, fermée
lors
de ma visite, permet aux visiteurs de traverser le territoire des camélidés en hauteur. Enfin, le lac accueille pour sa part de nombreux anatidés à savoir des ber- naches naines du Canada (Branta canadensis minima), des oies de Ross (Anser rossi) et des canards colverts (Anas platyrhynchos). L’allée de visite contourne alors ce point d’eau pour arriver au niveau d’une immense aire de jeux. Jouxtant cet espace réservé aux enfants, un couloir nous amène vers les souterrains du parc. Là, un décor d’égout a été recréé et plu- sieurs pièces vitrées délimitent des loges présen- tant des rats communs (Rattus rattus), des rats surmulots (Rattus norvegicus), des souris grises (Mus musculus) et des furets (Mustela putoroides). |
Le visiteur quitte alors les
catacombes pour arriver au cœur d’un bâtiment en colom- bages, et faire face à un petit enclos intérieur paillé, consacré à des cobayes domestiques (Cavia porcellus). La visite se poursuit alors dans un couloir, sur la droite de l’installation des cochons d’Inde, pour longer ce qui semble être d’anciennes porcheries. Ces stalles délimitées par de gros barreaux re- couverts d’un grillage plus fin, disposent d’un sol recouvert de terre et sont agrémentées de nombreuses souches et autres racines. Un groupe de lapins domestiques (Oryctolagus cuniculus) y est présenté. |
Stalles de la mini ferme - décembre 2015 |
Enclos de la mini ferme - décembre 2015 |
Le visiteur arrive alors dans une grande
salle de la grange, divisée en plusieurs boxes paillés consacrés aux espèces domestiques. Après avoir traversé cette salle aux multiples pan- neaux pédagogiques, le visiteur ressort de la grange formant un « U » dans le renflement duquel a été installé l’enclos extérieur de la mini ferme. Ce der- nier se compose d’un parcours accessible aux vi- siteurs et de zones de retrait destinées aux animaux, au sol en écorces. Au sein de cette structure, on pourra observer des pigeons queue de paon blancs (Columba livia domestica), des poules Wyandottes (Gallus gallus domesticus), des ânes nains (Equus asinus domesticus), des cochons Kune Kune (Sus scofra domesticus) puis des chèvres naines et de Nubie (Capra hircus domesticus). |
Le visiteur
quitte alors l’espace des animaux do- mestiques, pour retrouver, sur la gauche, le pla- teau des chameaux devancé par un enclos en her- be, légèrement vallonné. Ce dernier, est relié via un passage sous un pont, à un espace rocailleu creusé d’un grand bassin. Ce complexe est con- sacré à une colonie de manchots de Humboldt (Spheniscus humboldti). Sur la droite du sentier, accolée à la grange agricole, se trouve une baie vitrée qui s’ouvre sur un espace intérieur densément planté. Des branches et des cordages s’enchevêtrent également dans cette loge accueillant une colonie de saïmiris (Saimiri sciureus). |
Loges intérieures des saimiris - décembre 2015 |
Ile des atèles - décembre 2015 |
Des cheminées, desquelles prennent naissance des cordes, sont reliées aux arbres alentours, offrant diverses possibilités d’évolution en extérieur à ces singes espiègles. Face à la baie des saïmiris, se dresse une île par- courue de structures en bois, cordes et tuyaux. Quelques arbustes tapissent le sol de cette instal- lation sur laquelle évoluent des atèles robustes (Ateles fusciceps robustus) et des chaunas (Chauna torquata). Les saïmiris ont également accès à cette ile. |
Enclos des manchots - décembre 2015 |
Enclos des manchots - décembre 2015 |
A l’autre extrémité de cet enclos, se trouve la maison des atèles, visible au travers de baies vitrées. Un sol en terre, des bambous et un réseau de cordes agrémentent cette maison. Le visiteur peut alors soit bifurquer totalement sur la gauche de sorte à emprunter le petit pont séparant la prairie et le bassin des manchots, auquel cas on longera l’installation de ces oi- seaux aquatiques, soit franchir une porte joux- tant la loge intérieure des atèles. Nous allons opter pour cette seconde solution. |
Loge intérieure des atèles - décembre 2015 |
Volière sud américaine - décembre 2015 |
Une fois la porte franchie, le visiteur se trouve plongé dans une immense volière consacrée à l’Amérique du Sud. Cette structure est très haute et permet de dissimuler le grillage dans la végétation. Un parcours en bois traverse cette volière, se divisant en zones forestières, zones ouvertes et lagunes peu profondes. Au sein de cette installation cohabitent une colo- nie de flamants rouges de Cuba (Phoenicopterus ruber), ... |
... , des harles couronnées (Lophodytes cucullatus), des sarcelles à collier (Callonetta leucophrys), des souchets d’Amérique (Anas platalea) et des sarcelles versicolores (Anas versicolor). Au détour d’un virage, intégré à la grande volière mais séparé de la lagune des flamants par le pon- ton, s’étend un autre bassin au centre duquel res- sort une île plantée. Cet ensemble est le lieu de vie de cygnes à cou noir (Cygnus melanocoryphus). |
Volière sud américaine - décembre 2015 |
Le visiteur après avoir traversé cette volière la quit- te et se retrouve au cœur d’un bâtiment où l’on traverse un couloir, bordé sur la droite de scéno- graphies mettant en avant des oiseaux naturalisés et présentant les différents types de nid. La suite de la visite nous conduit alors dans une salle sombre, bordée par un grand aquarium d’eau douce occupé par des scalaires (Pterophyllum scalare), des veuves noires (Gymnocorymbus ternetzi), des néons noirs (Paracheirodon palmeri), des anci- strus (Ancistrus dolichopterus) et des tétras car- dinalis (Paracheirodon axelrodi). |
Zone des nichoirs - décembre 2015 |
Enclos des paresseux - décembre 2015 |
Le visiteur peut alors soit emprunter un
escalier de sorte à se rendre dans une serre, soit franchir une porte automatique pour se retrouver dans un noc- tarium. Nous allons opter pour cette seconde solu- tion. Là, le couloir de visite longe un espace où ont été plantés plusieurs troncs artificiels doublés de plan- tes artificielles. Ce réseau de branches est con- sacré à des paresseux didactyles (Choloepus didactylus). Au fond du couloir, on pourra observer un aquarium installé dans une caverne, abritant des poissons aveugles (Astyanax mexicanus). |
Le
visiteur quitte alors le noctarium pour se ret- rouver au sein de la serre tropicale du zoo. Cette structure vitrée, est légèrement vallonée et traversée par plusieurs cascades et rivières se jettant dans un grand bassin situé au bas de l’édifice. La végétation y est relativement dense et naturelle. Une colonie de conures soleil (Aratinga solstitialis) y évolue en totale liberté. Au niveau de la terrasse supérieure, une baie vitrée doublée d’un mur de faux rochers délimite un enclos au sol recouvert d’écor- ces. Des rochers et des souches complètent les amé- nagements de cet enclos qui accueille des tatous velus (Chaetophractus villosus). |
Enclos des tatous - décembre 2015 |
Ambiance dans la serre tropicale - décembre 2015 |
Un escalier nous amène alors dans
la partie basse de la serre. Avant d’y arriver, un palier permet de dé- couvrir un enclos en terre entouré de plantes tropi- cales, consacré à des tortues à pattes jaunes (Geochelone carbonaria), enclos face au quel se trouve un vivarium en terre, agrémenté de branches, occupé par une mygale de Smith (Brachypelma smithi). Le visiteur poursuit alors sa descente pour arriver au niveau des vastes bassins. Ces derniers ont été peu- plés de poissons oscars (Astronotus ocellatus), de pacus noirs (Colossoma macropomum), de raies à points bleus (Potamotrygon motoro), de tortues à tempes rouges (Trachemys scripta elegans), de tor- tues de Floride (Trachemys scripta) et de tortues à taches jaunes d'Amazonie (Podocnemis unifilis). |
Ambiance dans la serre tropicale - décembre 2015 |
Ambiance dans la serre tropicale - décembre 2015 |
Le visiteur quitte alors la serre tropicale pour entrer dans un couloir pédagogique consacré à l’Amérique du Sud. Plusieurs parures en plumes représentent et décrivent les ornements des chefs des tribus indigè- nes. Des oiseaux empaillés (toucans ; tangara ; …) té- moignent de la biodiversité de cette partie du monde. Plus loin, un vaste aquarium, dont la surface est visible au niveau de la serre, offre une vision sous marine sur des plécos léopards (Glyptoperichthys gibbiceps) et des arapaimas (Arapaima gigas). |
Zone pédagogique - décembre 2015 |
Bassin des otaries - septembre 2015 |
Le visiteur peut alors quitter la serre
amazonienne pour se retrouver à l’air libre et border un vaste bassin à l’arrière duquel on aperçoit l’enclos des manchots de Humboldt. Ce bassin, que l’on peut contourner, se compose de quelques plages et rochers bétonnés. Il est le lieu de vie d’otaries à fourrure australes (Arctocephalus australis). La découverte du zoo d’Emmen continue alors sur notre droite, pour longer le plan d’eau jouxtant le plateau des chameaux, puis découvrir, face à l’étang, un enclos accolé à une falaise recrée. Ces falaises en herbe, sont plantées de quelques conifères et traversées par une rivière qui finit sa course dans un large et profond fossé en eau. Cette installation est le lieu de vie d’ours polaires (Ursus maritimus). |
Aquarium des arapaimas - décembre 2015 |
Enclos des ours blancs - décembre 2015 |
Sur la gauche de l’allée, on pourra observer un en- semble de deux petits enclos en sable reliés entre eux par un tunnel. Ces derniers étaient vides lors de ma visite puisque leurs occupants avaient déjà rejoint leur future demeure, il s’agissait d’un groupe de chiens de prairie (Cynnomys ludovicianus). L’allée contourne alors l’enclos des ours polaires, pour se diriger vers un autre petit enclos en sable, légèrement valloné, agrémenté de quelques buis- sons, de souches et de rochers. Ce dernier est le lieu de vie de suricates (Suricatta suricatta). |
Complexe des chiens de prairie - décembre 2015 |
Enclos des porcs épics - décembre 2015 |
A l’extrémité de l’enclos
des ours polaires,
dans un recoin bordant la grande serre tropicale, se trouve un espace pédagogique sur le thème de l’ours. La visite se poursuit alors sur la gauche, pour faire face à un bâtiment relativement imposant, devancé par 2 enclos en sable, agrémentés de rochers, sé- parés l’un de l’autre par un auvent. L’installation de droite recréer une petite falaise et est occupé par des porcs-épics à crête (Hystrix cristata), tandis que la section de gauche, est le lieu de vie d’un second groupe de suricates (Suricatta suricatta). |
Sur la droite de ce complexe,
un sentier secon- daire nous conduit vers un ancien bâtiment, lais- sant penser à une grange. C’est au cœur de cet édifice que se poursuit la visite. Le visiteur y découvre une succession de boxes intérieurs en bois. Sur la droite, ces boxes sont de grande taille consacrés aux girafes de Rotschild (Giraffa camelopardalis rotschildi), tandis que sur la gauche, les boxes sont plus petits et occupés par des zèbres (Equus burchelli) et autres antilopes. |
Maison des antilopes - décembre 2015 |
Maison des antilopes - décembre 2015 |
Le visiteur ressort alors du bâtiment africain et emprunte un petit couloir étriqué, longeant un pré-parc pavé. Ce dernier, marque le dé- but de la vaste plaine africaine du zoo d’Em- men. Cette dernière occupe près d’1/4 de la surface du parc. Le pré-enclos que nous longeons est utilisé par l’ensemble des mammifères coha- bitant sur cette plaine légèrement vallonée, en herbe, agrémentée d’une zone forestière ro- cheuse et d’un bassin. |
On pourra y observer les girafes de Rotschild (Giraffa camelopardalis rotschildi), des zè- bres de Grant (Equus burchelli boehmi), des gnous bleus (Connochaetes taurinus), des impalas (Aepyceros melampus), des cobes à éllipse (Kobus ellipsiprymnus), des potamo- chères (Potamochoerus porcus), des rhino- céros blancs (Ceratotherium simum simum), des autruches (Struthio camelus) et des grues couronnées (Balearica pavonina). |
Plaine africaine - décembre 2015 |
Plaine africaine - décembre 2015 |
Là, le visiteur peut soit se diriger sur la gauche, pour revenir vers les ours polaires et les suri- cates, soit tourner sur la droite de sorte à con- tinuer la découverte du zoo d’Emmen. En op- tant pour cette seconde solution, nous bordons la plaine africaine que le sentier va longer sur plusieurs centaines de mètres. |
Sur la droite de l’allée, dans le
prolongement du pré-parc des rhinocéros, se dresse une volière, installée sur un dénivelé, agrémentée de rochers et de nombreux buissons. Cette volière qui sem- ble avoir été conçue à l’origine pour abriter des carnivores est aujourd’hui le lieu de vie de din- dons bronzés (Meleagris gallopavo). Le sentier s’insinue alors entre la volière des gal- linacés et une autre volière, pour entrer dans un tunnel installé sous cet édifice, permettant de découvrir un volume conséquent, au sol en herbe, agrémenté d’une pente, de buissons, d’arbres et de rochers. Cette installation est le lieu de vie de jaguars noirs (Panthera onca). |
Volière des dindons - décembre 2015 |
Ilot des marabouts - décembre 2015 |
Sous le tunnel traversant la
volière des grands fauves, a été installée une exposition pédagogique sur les carnivores, leurs squelettes, adaptations ou encore mode de nourrissage. Le visiteur ressort alors de cet espace, pour re- venir à l’air libre, et découvrir, face à lui, une île ombragée par de grands arbres, et agrémentée de rochers. Cette dernière est le lieu de présen- tation de marabouts africains (Leptoptilos crumeniferus). A la suite de l’île des marabouts, on pourra ob- server une seconde structure du même type, gar- nie d’agrès en bois et de conifères buissonnants. |
Pédagogie chez les jaguars - décembre 2015 |
Volière des jaguars - décembre 2015 |
Cette île aux nombreux
agrès est consacrée à un groupe de colobes guérézas (Colobus guereza) tandis que les fossés en eau accueillent des pé- licans blancs (Pelecanus onocrotalus). Le sentier bifurque alors sur la droite, de sorte à contourner l’installation des colobes, pour longer une autre île, plantée d’arbres, relativement longue, qui est le lieu de vie de makis cattas (Lemur catta). Le sentier entoure cette île, dont la partie gauche jouxte la plaine africaine, tandis que sur la droite a été installée une cascade. |
Ile des colobes - décembre 2015 |
Fosse des babouins - décembre 2015 |
Face à nous, à l’extrémité du sentier, se dresse un enclos délimité par un muret de briques rouges doublé d’un large fossé en eau. Cette île essentiel- lement minérale, est dépourvue de végétation si ce n’est 3 grands arbres, mais des amas de rochers offrent un peu de relief à cet ensemble qui accueille une imposante troupe de babouins hamadryas (Papio hamadryas). |
Sur la droite de
l’allée, on peut admirer un enclos en- gazonné en pente, ombragé par quelques arbres. Cette installation a longtemps été occupée par des kangourous roux (Macropus rufus) qui ont été tran- sférés au zoo de Barcelone. Suite à cet échange, le parc a accueilli à cet endroit, des wallabies de Benett (Macriopus rufogriseus) et des émeus (Dromaius novaehollandiae). |
Enclos du zébu - décembre 2015 |
Ile des lémurs cattas - décembre 2015 |
Ces deux espèces ont déménagé vers le nouveau Wildlands d’Emmen et lors de ma visite, ce parc était le lieu de vie de mini zébus (Bos primigenius). |
Accolé à la prairie des bovidés, le visiteur peut ob- server un imposant bâtiment en béton à l’intérieur duquel se poursuit la visite. Une fois entré dans « l’Aziehuis » (Maison de l’Asie), le visiteur se trouve plongé dans un environnement à la lumière tamisée. La visite démarre dans l’aile droite, où ont été installés de nombreux terrariums épousant les lignes des murs. Au centre de la salle, plusieurs colonnes vitrées pré- sentent des squelettes de serpents et des spécimens naturalisés. |
Ambiance dans la maison asiatique - décembre 2015 |
Exemple de vivarium - décembre 2015 |
Le premier terrarium que l’on découvre dispose d’un sol en écorces, est agrémenté de multiples branches et de plantes artificielles. Il était vide lors de ma visite. Mitoyen à celui-ci, on peut observer un autre vivarium en demi cercle, agrémenté de multiples faux rochers. Il est le lieu de vie de pythons à lèvres blanches (Liasis albertisii). Dans le prolongement de ce dernier, terminant le demi-cercle, se trouve un troisième bac garni de faux rochers et occupé par des serpents ratiers de Taïwan (Elaphe taeniura friesei). |
Des serpents ratiers à tête
cuivrée
(Elaphe radiata) évoluent dans le quatrième vivarium de cette pièce. Perpendiculaire à cette installation, se dresse un ter- rarium de taille moyenne, agrémenté de ronces et de végétaux naturels, consacrés à des phasmes à tiare (Extatosoma tiaratum). Enfin, cette série se termine par un vaste vivarium de plusieurs mètres de longueur, où les branches alter- nent avec les faux rochers et les bassins, le tout com- posant le lieu de vie de pythons réticulés (Python reticulatus). |
Exemple de vivarium - décembre 2015 |
Exposition sur les éléphants - décembre 2015 |
Le visiteur
revient alors au niveau de l’entrée face à laquelle un escalier nous conduit dans les sous sols de cette maison. Ces derniers abritent une importante exposition sur les éléphants d’Asie, leur physionomie, leur utilisation comme animaux de trait et les menaces qui pèsent sur eux et leur habitat. Au milieu de cette exposition de tableau, scéno- graphies et autres statues, une vitre s’ouvre sur une vaste salle composée de plusieurs boxes individuels et d’une section commune disposant d’un bac à sable. Ce complexe constitue la maison des éléphants d’Asie (Elephas maxima) hébergés au zoo d’Emmen. |
Maison des éléphants - décembre 2015 |
Exposition sur les éléphants - décembre 2015 |
Le visiteur remonte
alors au niveau du vivarium, pour franchir une porte vitrée et entrer dans l’aile gauche de cette bâtisse. La pièce dans laquelle nous nous trouvons alors plongé est traversée par le sentier de visite. Sur la gauche se dresse un grand arbre, tandis que sur la gauche, on peut observer une importante sur- face en terre, plantée de nombreux arbres, parse- mée de branches, troncs et autres rochers et doublée d’un bassin avec vision sous marine. Ce bassin pré- sente des alligatores de Chine (Alligator chinensis), tandis que des paddas de Java (Padda oryzivora) évoluent en liberté dans cette serre. |
Enclos des alligatores - décembre 2015 |
Enclos des tigres - décembre 2015 |
Le visiteur continue alors
sa visite dans la maison asiatique pour arpenter un couloir à la couleur jaune criante. Plusieurs panneaux pédagogiques présentant les tigres et les causes qui les déciment y ont été dis- posés. Au bout de ce couloir, le visiteur entre dans un tunnel de verre, qui traverse deux enclos distincts. Celui de gauche, au sol naturel, s’articule autour d’un bassin dont la surface est recouverte de lentilles d’eau. Une zone densément végétalisée où les bambous se mêlent aux grands arbres s’étend à l’arrière de cet enclos. Enfin, des rochers et des souches complètent les décors de cet enclos occupé par des tigres de Sibérie (Panthera tigris altaica). |
L’enclos de
gauche pour sa part est du même type, recouvert d’un filet et légèrement plus haut. Ce der- nier est le lieu de vie de jaguars (Panthera onca). Le visiteur est alors de retour à l’air libre pendant un court instant, avant d’être invité dans une autre serre à l’ambiance tropicale. La végétation qui semble avoir été très dense a été raccourcie, pour laisser place à des zones de terre labourée. En parallèle, certaines sections sont encore relaitvement denses et des bassins ont été creusés en différents en- droits de la serre. Cette structure hébergeait des rous- settes de l’île Rodrigues (Rossetus rodricensis), des loriquets arc en ciel (Trichoglossus haematodus), des léiothrix jaunes (Leiothrix luteus) et des perdrix roulrouls (Rollulus roulroul). |
Volière des jaguars - décembre 2015 |
Enclos des loutres naines - décembre 2015 |
Après avoir parcouru cet espace, et juste avant de quitter la serre, le visiteur peut observer une fosse entourée de murs de faux rochers et dotée d’un bas- sin de surface moyenne. Cet espace est dévolu à une famille de loutres naines (Aonyx cinerea). Le visiteur revient alors à l’air libre et le sentier sil- lonne entre les faux rochers délimitant deux enclos composés d’un bassin et de plages en sable plantées de bambous et de rochers. Ces enclos sont consacrés aux mustélidés. Nous nous retrouvons alors au niveau d’un croisement. |
Ambiance dans la serre des loris - décembre 2015 |
Ambiance dans la serre des loris - décembre 2015 |
En optant pour l’allée de gauche, nous nous dirigeons vers un second point de vue sur l’enclos des tigres puis vers la fosse des babouins hamadryas et la plaine afri- caine. Pour notre part, nous allons bifurquer sur la droite, de sorte à longer, sur la gauche, une vaste étendue en sable formée de plusieurs terrasses aux dénivelés limités. Un grand bassin complète ce plateau sur lequel évolue la troupe d’éléphants d’Asie (Elephas maximus) du zoo. |
Plateau des éléphants - décembre 2015 |
Lagune des flamants - décembre 2015 |
C’est cette installation que nous avions entre-aperçu au début de la visite. Face aux éléphants, une hutte sur pilotis permet de dominer un enclos de taille moyenne, fait d’herbe et de rochers, tentant de représenter une steppe asiatique. Cet espace est occupé par une famille de lions (Panthera leo). La visite continue le long de l’installation des éléphants. Le sentier avance sur plusieurs mètres et nous pouvons alors observer, au détour d’un virage, une lagune en- tourée de bambous, consacrée à une colonie de flamants du Chili (Phoenicopterus chilensis). |
Enclos des lions - décembre 2015 |
Pagode asiatique - décembre 2015 |
Dans le
prolongement de la lagune des flamants, le visiteur retrouve l’ensemble d’îles relativement bien plantées, au milieu duquel évoluent les gibbons à mains blanches (Hylobates lar). Nous retrouvons alors un autre sentier. En empruntant l’allée de droite, nous rejoignons la sortie. Sur la gauche, le chemin nous conduit vers le plateau des chameaux, devant lequel nous allons bifurquer légèrement sur la gauche, de sorte à observer un petit enclos dont la ma- jeure partie de la surface est représentée par un bassin. En arrière plan de ce bassin se trouve une plage en béton ainsi qu’un bâtiment dans lequel nous pouvons entrer. |
Ile des gibbons - décembre 2015 |
Bassin des hippopotames - décembre 2015 |
En entrant dans la
maison, le visiteur se trouve sur un couloir de service que les animaux empruntent pour se rendre de leurs loges de nuit à leur enclos extérieur (Ce lieu n’est accessible au public que lorsque la sortie des animaux n’est pas possible). Au bout de ce couloir, nous arrivons dans un sous sol divisé en 6 boxes intérieurs et un bassin intérieur. Ce complexe est consacré à un important troupeau d’hip- popotames amphibies (Hippopotamus amphibius). Lors de ma visite on pouvait compter 8 individus. Le visiteur ressort alors de la maison des pachydermes pour soit tourner sur la droite et rejoindre la savane africaine puis l’enclos des tigres, flamants, soit revenir sur ses pas jusqu’à l’entrée du zoo. C’est ainsi que se termine la visite du zoo « intramuros » d’Emmen. |
Maison des hippopotames - décembre 2015 |
Plateau des éléphants - décembre 2015 |
En conclusion, le zoo d’Emmen est un parc de taille moyenne qui présente la particularité d’être installé au cœur du centre ville et de la zone piétonne d’Emmen. La collection du parc bien que classique présente toutefois des espèces imposantes comme les hippo- potames, les éléphants ou encore les ours polaires. |
Python à lèvres blanches - décembre 2015 |
Tisserin gendarme - décembre 2015 |
Sa situation géographique empêchait le dévelop- pement de ce parc relativement ancien et les rénova- tions ne semblent pas avoir été très nombreuses au cours des dernières années. C’est ainsi que ce parc a fermé définitvement ses portes le 31/12/2015. Son grand frère devrait ouvrir courant mars 2016, à quelques pas, mais à l’extérieur de la ville, facilitant les futures extensions ainsi que l’accès. |
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