Zoo Wrocław Wróblewskiego 1-5, 51-618 Wrocław Pologne Tel : +48 71 348 30 24 www.zoo.wroclaw.pl |
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![]() Plan du zoo |
Mes visites : 26;27 et 28 mai 2016 Mise en ligne : 23 octobre 2016 |
![]() Vue aérienne du zoo |
D'avril à septembre en semaine : 9h00 à 18h00 D'avril à septembre les weekend : 9h00 à 19h00 D'octobre à mars en semaine : 9h00 à 18h00 les caisses ferment 1 heure avant le zoo. |
Garrulax à huppe blanche - mai 2016 |
Babouin jaune - mai 2016 |
Ticket individuel : Adulte : 40,00 PLN (9,33 €) Enfant (3 à 7 ans) : 30,00 PLN (7,00 €) Etudiant : 35,00 PLN (8,17 €) Tarifs réduits (personnes à mobilité réduite) : 30,00 PLN (7,00 €) Famille (2 adultes et 2-3 enfants) : 120,00 PLN (28,00 €) Tickets groupes : Adulte : 30,00 PLN (7,00 €) Enfant (3 à 7 ans) : 20,00 PLN (4,67 €) |
Le zoo de Wrocław fait partie des grands zoos polonais. De plus en plus renommé, il doit son développement à son nouveau Directeur arrivé en poste il y a une petite dizaine d’année, en 2007 exactement. Ce parc historique se compose d’une partie ancienne et d’une zone plus récente. Il s’étend sur une surface de l’ordre de cœur de la ville. La collection ne cesse de s’accroitre et l’ensemble des installations fait l’objet de rénovation en vue d’améliorer les structures existantes. |
Perruche de Derby - mai 2016 |
Couscous ours - mai 2016 |
Ces travaux ont permis de faire bondir la fré- quentation du parc de quelques 300 000 visiteurs annuels dans les années 2010 à plus de 2 millions aujourd’hui. |
Après avoir franchi l’entrée, le visiteur retrouve une succession de guichets où l’on peut ac- quérir les billets. Cette entrée, rénovée en 2015 permet une plus grande efficacité dans la vente des billets et raccourcit de ce fait les files d’at- tente qui atteignent certains week-end près de 20 000 personnes. Une fois l’entrée franchie, le visiteur trouve face à lui, une vaste étendue en herbe, légèrement vallonnée, agrémentée de zones en sable, de troncs morts et de quelques rochers. |
Plaine africaine - mai 2016 |
Plaine africaine - mai 2016 |
Cet espace compose la plaine africaine du zoo et accueille un groupe reproducteur de girafes réticulées (Giraffa camelopardalis reticulata), un groupe de zèbres de Chapmann (Equus burchelli chapmanii), des autruches (Struthio camelus) et le dernier bubale caama (Alcephalus caama), visible en Europe. Cette création africaine s’étend sur près d’1,6 hectare. |
L’allée de visite longe alors cette plaine pour épouser ses lignes et bifurquer sur la droite, toujours en la bordant. Sur cette seconde allée, nous pouvons toujours observer les mam- mifères africains sur la droite, tandis que sur la gauche, un enclos en herbe, ombragé par plu- sieurs bosquets, est agrémenté de quelques rochers et présente un groupe de lions d’Angola (Panthera leo bleyenberghi). Sur une des largeurs de leur enclos entouré de hauts grillages, une jeep offre un point de vision original sur ces félins. |
Enclos des lions - mai 2016 |
Au bout de l’allée, parallèle à la plaine africaine, se dresse l’imposante nouveauté 2014, qui a grandement contribué à la hausse de la fréquen- tation du parc, l’Afrykarium. Cette bâtisse austère de l’extérieur est devancée par un grand bassin. Alliant le noir et l’orange, son aspect massif ( de largeur et présager les trésors que ce bâtiment renferme. |
Afrykarium - mai 2016 |
Hall d'entrée de l'Afrykarium - mai 2016 |
Nous allons alors franchir l’entrée de cet édifice pour découvrir plusieurs écosystèmes consacrés à l’Afrique. La file d’attente atteint parfois 2 heures et il est conseillé de s’y rendre dès le dé- but de la journée pour en profiter tellement. Une fois entré dans ce bâtiment, le visiteur se retrouve dans un vaste hall au sol en marbre. Face à nous se trouve un carré noir qui accueille un restaurant. Au niveau du planché, une lagune en eau a été creusée, et plantée de quelques papyrus. |
Cette mangrove est le lieu de vie de tilapia du Cameroun (Tilipia camerunensis), des cichlidés de Deckert (Coptodon deckerti), des tilapias du Mossambique (Oreochromis mossambicus) et des dipneustes d’Afrique (Protopterus annectes). La visite démarre alors sur la droite, avec un premier enclos recouvert de graviers, agré- menté de quelques rochers et de lauriers roses. Un groupe de tortues à éperons (Geochelone sulcata) y évolue. |
Enclos des tortues sulcata - mai 2016 |
Bac de la Mer Rouge - mai 2016 |
Le couloir de visite descend alors un
étage, tout en longeant un grand bac de litres à recréer un récif corallien, consacré à la mer rouge. Ce bac est peuplé de fusiliers de Suez (Caesio suevica), des platax à nageoires jaunes (Platax pinnatus), des poissons anges demi-lune (Pomacanthus asfur), des poissons anges à anneaux (Pomacanthus annularis), des pois- sons anges à croissant (Pomacanthus maculosus), des poissons anges africains (Centropyge acanthops), des poisson anges lyre zébré (Genicanthus melanospilos), ... |
..., des diagrammes orientaux (Plectorhinchus orientalis), des poissons bagnards (Abudesfduf vaigiensis), des girelles pourpres (Halichoeres melanochir), des girelles reines (Coris formosa), des labres à bande noire (Bodianus speciosus), des chirurgiens jaunes (Zebrasoma flavescens), des labres oiseaux prince (Gomphosus caeruleus), des labres communs (Labroides dimidiatus), des chirurgiens à queue jaune (Zebrasoma xanthurum), des chirurgiens à voiles (Zebrasoma veliferum), des chirurgiens à palette (Paracanthurus hepatus), des nasons zébrés (Naso vlamingi), des nasons bruns (Naso unicornis), des balistes bleus (Odonus niger), ... |
Bac de la Mer Rouge - mai 2016 |
Bac de la mer Rouge - mai 2016 |
..., des balistes clown
(Ballistoides
conspicillum), des poissons ballons jaunes (Arothron nigropunctatus), des barbiers rouges (Anthias squamipinnis), des demoiselles à trois bandes (Dascyllus aruanus), des poissons cochers (Chaetodon auriga), des demoiselles soufres (Pomacentrus sulfureus), des poissons papil- lons à filet (Chaetodon xanthurus), des vivaneaux des mangroves (Lutjanus argentimaculatus) et des girelles paons à épaulettes jaunes (Thalassoma hebraicum). Plusieurs vitres s’ouvrent sur ce bac que l’on con- tourne pour gagner les fonds marins. |
Après avoir rejoint le pallier inférieur, le
visiteur se trouve plongé dans une grotte où quatre vitres en acrylique arrondies, qui s’ouvrent sur un bassin de Une plage bétonnée se trouve également dans cet enclos qui présente des hippopotames am- phibies (Hippopotamus amphibius), dont un jeune né en mai 2016. Ces mastodontes cohabitent avec des dendro- cygnes veufs (Dendrocygna viduata), des ca- nards à bec rouge (Anas erythrorhyncha), des sarcelles marbrées (Marmaronetta angustirostris), de carpes de l’Amour (Ctenopharyngodon idella) et des tilapias (Oreochromis niloticus). |
Bassin des hippopotames - mai 2016 |
Gallerie des rats taupes - mai 2016 |
La visite se poursuit alors dans le sous terrain, pour découvrir, sur la droite, encastré dans le mur, un tunnel vitré, rejoignant une cavité, for- mant le terrier d’oryctéropes du Cap (Orycteropus afer). Mitoyen aux oryctéropes, un réseau de tubes translucides recréer des galeries sous terraines, parcourues par une colonie de rats taupes nus (Heterocephalus glaber). |
Après un virage à angle droit, nous traversons un couloir bordé sur la droite, par deux impo- sants aquariums, chacun visible au travers de 2 vitres. Ces bacs de grande taille sont agré- mentés de rochers et de cailloux et recréent à la perfection, les fonds du lac Tanganika pour le premier et ceux du lac Malawi. Ces deux bacs accueillent près de 300 espèces dif- férentes. Chaque poisson provient d’importation, garan- tissant ainsi la pureté des spécimens. |
Aquariums des cichlidés - mai 2016 |
Aquarium du Tanganika - mai 2016 |
Pour le lac du Tanganyika, on peut citer les es- pèces suivantes cichlidé empereur (Aulonocara hansbaenschi) ; lamprologus orange (Neolamprologus leleupi) ; cichlidé transcri- ptus (Julidochromis transcriptus) ; cichlidé brevis (Neolamprologus brevis) ; frontosas (Cyphotilapia frontosa). Au bout du couloir, un escalier nous permet de gagner la terre ferme et de rejoindre une salle, consacrée au canal du Mozambique. |
Cette vaste salle est en fait une
serre, dont le toit peut être totalement ouvert. Sur la terrasse située en haut de l’escalier, on pourra admirer un premier enclos en sable, agrémenté de ter- mitières et de quelques branches mortes. Cet enclos est relié au tunnel des oryctéropes (Orycteropus afer) qui y cohabitent avec des mangoustes naines (Helogale parvula) et des écureuils du Cap (Xerus inauris). Dans le prolongement de cette section désertique, s’étend un second enclos en sable, agrémenté d’une zone enherbée et de plusieurs arbustes ap- portant de la verdure à l’ensemble. Un groupe de dik diks de Kirk (Madoqua kirki) y évolue aux cotés de francolins à nuque jaune (Francolinus leucoscepus). |
Enclos des oryctéropes - mai 2016 |
Enclos des hippopotames - mai 2016 |
Le sentier de visite retrouve alors la plage de l’enclos des hippopotames (Hippopotamus amphibius) et domine la surface du bassin de ces derniers. Enfin, plusieurs espèces d’oi- seaux évoluent en liberté dans la serre et ont accès à l’ensemble des enclos dont celui des hippopotames. |
Parmi ces oiseaux on peut citer : ombrette africaine (Scopus umbretta) ; héron garde bœuf (Bubulcus ibis) ; nette brune d’Afrique (Netta erythrophthalma brunnea) ; den- drocygne veuf (Dendrocygna viduata), canard à bec rouge (Anas erythrorhyncha), sarcelle marbrée (Marmaronetta angustirostris), ibis hagedash (Bostrychia hagedash) ; touraco masqué (Corythaixoides personatus) ; martin caronculé (Creatophora cinerea) et alecto à tête blanches (Dinemellia dinemelli). |
Enclos des hippopotames - mai 2016 |
Enclos des dik diks - mai 2016 |
Ambiance dans le delta africain - mai 2016 |
La suite de la visite nous amène alors une se- conde fois vers les fonds marins et un vaste aquarium totalisant mer, l’aquarium des requins. Ce bac que nous pouvons observer à travers plusieurs vites puis en traversant un tunnel de long, présente des perches à raies bleues (Lutjanus kasmira), des requins gris (Carcharhinus amblyrhynchos), des requins zébrés (Stegostoma fasciatum), des raies guitares (Rhinobatos cemiculus), des raies à mufles d’Oman (Rhynoptera jayakari), ... |
Tunnel des requins - mai 2016 |
Bassin des requins - mai 2016 |
..., des pompaneaux lunes (Trachinotus
blochii), des carangues mayoles (Caranx latus), des sars communs (Diplodus sargus), des carangues royales (Gnathanodon speciosus), des platax à nageoires jaunes (Platax pinnatus), des poissons napoléons (Cheilinus undulatus), des mérous malabars (Epinephelus malabaricus) et une tor- tue verte (Chelonia mydas). A la sortie du tunnel, nous bifurquons sur la droite, pour retourner à la lumière, à l’arrière du grand hall d’entrée. Là, face à nous, une petite pièce présente une collection de statues de manchots. Cette collection a été léguée par un des soigneurs du parc, aujourd’hui décédé, qui glanait tout type d’objet à l’effigie de ces oiseaux. |
Collection des manchots - mai 2016 |
Collection des manchots - mai 2016 |
Sur la gauche de cette pièce
musée, on retrouve l’enclos des tortues à éperons (Geochelone sulcata). Nous empruntons alors le couloir de visite situé sur la droite de la bâtisse. Longeant ce chemin, on retrouve, sur la gauche, la man- grove des cichlidés tandis que sur la droite, une vitre sur toute la hauteur du bâtiment s’ouvre sur un enclos extérieur de grande taille, composé d’un large bassin totalisant d’eau, entouré de plages de galets, le tout étant délimité par des falaises de faux rochers. Ce complexe est occupé par une colonie de 50 manchots du Cap (Spheniscus demersus) et des tadornes à tête grise (Tadorna cana). |
Bassin des manchots - mai 2016 |
Mangrove du hall - mai 2016 |
Le parc espère voir prospérer sa colonie de manchots pour peupler davantage ce grand bassin. A ce niveau, nous pouvons également voir une excroissance du bâtiment, représen- tant une proue de navire. En continuant la visite, un couloir bifurque sur la droite, et nous permet de gagner cette extension. Là, des escaliers nous permettent soit de descen- dre dans les sous-sols de l’Afrykarium ou au contraire de rejoindre l’étage supérieur. Nous allons dans un premier temps descendre un étage. |
Le couloir parcourant la proue, est bordé de lar- ges baies vitrées sur la droite, offrant une vision sous-marine sur le bassin des manchots (Spheniscus demersus) et permettant d’obser- ver leurs facéties. Sur la gauche, on peut ob- server une série de 3 aquariums de taille moy- enne. Le premier d’entre eux dispose d’un fond re- présentant un récif rocheux. Il est le lieu de vie de murènes géantes (Gymnothorax javanicus) et de murènes à taches jaunes (Gymnothorax flavimarginatus). |
Aquarium des murènes - mai 2016 |
Vue sous marine du bassin des manchots - mai 2016 |
Le second était vide lors de ma
visite tandis que le dernier aquarium, de forme circulaire, est dépourvu d’aménagements et présente une colo- nie de méduse aurélie (Aurelia aurita). Le couloir arrive au niveau de la pointe du navire et nous allons emprunter le second couloir de la proue, parallèle au précédent. Là, sur la droite, se dresse une autre longue paroi vitrée qui s’ouvre sur le bassin le plus volumineux du com- plexe Afrykarium puisqu’il totalise litres Ce bassin est également doublé d’une plage bétonnée et accueille un groupe d’otaries à four- rure du Cap (Arctocephalus pusillus pusillus). |
Là encore, sur la gauche, le mur
est percé de 2 bacs de grande taille, le premier étant consacré à des carangues lunes (Selene vomer) alors que le second est occupé par des rascasses volantes (Pterosis volitans), des langoustes (Panulirus sp.) et de jeunes requins dormeurs cornus (Heterodontus francisci). Il est à noter que l’ensemble de ces bacs sont utilisés comme bacs d’élevage pour les jeunes poissons qui après avoir grandi rejoignent les autres aquariums de ce complexe. |
Aquarium des carangues - mai 2016 |
Bassin des otaries - mai 2016 |
La découverte des sous-sols de la proue s’achève ainsi et nous allons emprunter les es- caliers, pour gagner le premier étage où se dresse un restaurant. Là, une passerelle en hauteur contourne la proue et permet aux visiteurs de découvrir la partie terrestre de l’enclos des otaries (Arctocephalus pusillus pusillus), dont le bassin est entouré de plages en galets. |
Au
milieu des décors, on pourra observer un squelette de baleine ainsi qu’une planche de surf. De l’autre côté de la proue, ce chemin en hauteur surplombe encore l’enclos des man- chots du Cap (Spheniscus demersus), avant de rentrer à nouveau dans le bâtiment pour revenir au niveau de la mangrove et continuer la visite dans le hall. Là plusieurs petits aqua- riums en sable accueillent les alevins des ci- chlidés. A l’extrémité du couloir, une porte nous con- duit dans la seconde serre. Cette dernière est consacrée aux forêts équatoriales d’Afrique de l’Ouest. |
Vue sour marine du bassin des otaries - mai 2016 |
Une fois entré dans
cette serre, nous longeons sur la gauche, plusieurs vitres qui s’ouvrent sur 2 enclos mitoyens, composés d’un grand bassin ( plantations denses et des troncs couches per- mettent de séparer ces enclos, qui peuvent également être mis en commun. Ces premiers enclos hébergent des crocodiles du Nil (Crocodylus niloticus) et divers cichlidés africains. A l’opposé un autre complexe composé de 2 grands bassins totalisant présente un groupe de lamantins (Trichechus manatus). Les animaux présentés ici sont néan- moins originaire d’Amérique du Sud. |
Bassin des crocodyles - mai 2016 |
Ambiance dans la partie équatoriale - mai 2016 |
Une importation de l’espèce africaine a été tentée, mais s’est avérée infructueuse. Là encore, ces mammifères marins cohabitent avec de nombreux cichlidés africains. Le visiteur emprunte alors un escalier pour ga- gner l’étage supérieur de la serre et la canopée africaine. Là, les plantations sont nombreuses récréant une véritable forêt tropicale. |
Le visiteur pourra y admirer
plusieurs oiseaux évoluant en totale liberté dans cette zone. Les oiseaux ont également accès aux plages des enclos des crocodiles et des lamantins. Les es- pèces évoluant ici sont : rollier à ventre bleu (Coracias cyanogaster), calao à bec noir (Tockus nasutus), touraco violet (Musophaga violacea), touraco pauline (Tauraco erythrolophus), touraco de Shallow (Tauraco schalowi), barbican à poitrine rouge (Pogonornis melanopterus), ... |
Ambiance dans la partie équatoriale - mai 2016 |
Bassin des crocodyles - mai 2016 |
..., spréo royal (Lamprotornis regius), bulbul des jardins (Pycnonotus barbatus), cossyphe de Rüppel (Cossypha semirufa), blongios nains (Ixobrychus minutus), dendrocygne fauve (Dendrocugna bicolor) et nette brune d’Afrique (Netta erythrophthalma brunnea). D’autres espèces, notamment insectivores comme des zostérops pourraient rejoindre cette serre afin de gérer le développement des insectes. |
Le visiteur traverse alors un pont suspendu entouré de végétation pour quitter la serre tropicale et traverser une boutique de souvenir avant de redes- cendre dans le hall d’entrée de l’Afrykarium. Le visiteur quitte alors l’Afrikarium. Ce zoo dans le zoo est donc une très belle réalisation qui conduit le visiteur le long des fleuves africains, partant de la mer Rouge pour rejoindre le delta du Nil, les lacs Tanganyika, Malawi, pour traverser le delta du Mozambique, gagner les côtes Namibiennes et ter- miner par la découverte du bassin du Congo. |
Bassin des lamantins - mai 2016 |
De retour à
l’extérieur, nous retournons vers le croisement de la plaine africaine et de l’enclos des lions d’Angola, pour bifurquer sur la droite. Là, l’allée centrale borde un premier enclos de grande taille, en sable et en herbe, agrémenté d’un arbre offrant un peu d’ombre à une partie de cette plaine occupée par des dromadaires (Camelus dromedarius). Sur la droite, on retrouve toujours l’enclos des lions d’Angola (Panthera leo bleyenberghi). A l’extrémité de l’installation des dromadaires se dresse un bâtiment de forme rectangulaire dans lequel nous sommes invité à entrer pour découvrir la maison du désert. |
Enclos des dromadaires - mai 2016 |
Loge intérieure des oryx - mai 2016 |
Face à l’entrée, une grande baie vitrée s’ouvre sur des loges intérieures au sol recouvert de paille. Ces boxes hébergent des oryx algazelles (Oryx dammah). Devançant cette baie vitrée, un réseau de ga- leries de terre, percé de vitres constitue le com- plexe des hérissons à grandes oreilles (Hemiechinus auritus). Sur la gauche de ce réseau, un terrarium de taille moyenne, au sol en sable agrémenté de racines, est le lieu de vie d’hérissons à ventre blanc (Atelerix albiventris). |
Sur la droite des loges des oryx
se
trouve une autre loge intérieure en sable, agrémentée bran- ches et souches mortes mais aussi de troncs et de rochers. Cette installation présente des fen- necs (Vulpes zerda). Le reste de la maison est agrémenté de ter- rariums plus petits, consacrés aux rongeurs. C’est ainsi que sur la droite, dans le prolon- gement des loges des antilopes, se dresse une vaste pièce aux murs formant une falaise ro- cheuse. |
Loge des fennecs - mai 2016 |
Loges des astrilds - mai 2016 |
Des
branchages complètent
les décors de cet enclos occupé par des cordons bleus (Uraeginthus cyanocephala), des amadines cou coupé (Amadina fasciata) et des ger- boises (Jaculus orientalis). Au fond du bâtiment, adossé au mur d’enceinte, se dresse un autre vivarium garni de falaises ro- cailleuses, consacré à des gundis de l’Atlas (Ctenodactylus gundi). Mitoyen à ces rongeurs, se dresse une seconde installation du même type, occupée par des tortues grecques (Testudo graeca) et des geckos à doigts palmés du Sinaï (Ptyodactylus guttatus). |
Nous arrivons
alors sur le dernier mur
de la maison du désert, qui fait face aux petits oiseaux. Ce mur se divise en 5 terrariums au sol en sable, agrémen- tés de rochers, de souches en bois sec et de quel- ques graminées. Dans l’ordre de visite on pourra y observer : criquets pèlerins (Schistocerca gregaria) en cohabitation avec des criquets migrateurs (Locusta migratoria) dans le premier. Des gerbilles à queue grasse (Pachyuromys duprasi) évoluent dans le second enclos. Le troisième est le lieu de vie de souris épineuses d’Arabie (Acomys dimidiatus), tandis que des gerbilles champêtres (Gerbillus campestris) puis des souris rayées de Barbarie (Lemniscomys barbarus) sont hébergées dans les 2 derniers bacs. |
Terrariums des rongeurs - mai 2016 |
Le
visiteur ressort alors de la maison du désert pour continuer sa visite sur la gauche et longer, sur la gauche, accolé au bâtiment du désert, une volière circulaire en sable, agrémentée de nombreuses plan- tes, offrant un accès extérieur aux fennecs (Vulpes zerda). A l’arrière des canidés s’étend une grande plaine en herbe, comparable à celle des dromadaires, au sein de laquelle sont présentés les oryx algazelles (Oryx dammah). Encastré dans l’enclos des oryx, on peut observer une volière de taille moyenne, au sol recouvert de terre, agrémentée de quelques conifères et tendue de branches. Cette structure accueille des pintades vulturines (Acryllium vilturinum). |
Volière extérieure des fennecs - mai 2016 |
Enclos des moufflons - mai 2016 |
A la suite de la volière nous retrouvons la plaine des oryx où quelques zones de sable ont été amé- nagées. Mitoyen aux antilopes, une autre prairie de grande taille, légèrement pentue, est occupée par un groupe de mouflons de Lybie (Ammotragus lervia fassini). Le sentier forme alors une courbe sur la droite, pour gagner la zone des herbivores. Cette section borde les limites du parc et se compose d’une suc- cession de plaines enherbées et en terre, toutes en pente, chacune étant reliée à un petit chalet. |
Volière des pintades - mai 2016 |
Enclos des oryx - mai 2016 |
La première
plaine qui est aussi la moins
verdoyante est le lieu de vie de gnous à barbe blanche (Connochaetes taurinus albojubatus). Un groupe reproducteur de nilgaus (Boselaphus tragocamelus) s’ébat dans la seconde plaine. Le troisième enclos de cette série voit cohabiter des sitatungas (Tragelaphus spekei gratus) et des cobes defassa (Kobus ellipsiprymnus defassa). Face aux antilopes des marécages, se dresse un dou- ble enclos datant des débuts du parc. Ce dernier, entouré d’un haut grillage, a été installé à l’ombre d’un bosquet. Il dispose de quelques buissons, de troncs morts et d’un sol en terre et héberge une meute de lycaons (Lycaon pictus). |
Enclos typique pour grands herbivores - mai 2016 |
Enclos des lycaons - mai 2016 |
Sur la gauche, la section des carnivores continue avec une dernière plaine en herbe, occupée à des watusis (Bos primigenius). Sur la droite, l’enclos des carnivores laisse place à un complexe con sacré à Madagascar. |
Ce complexe malgache se compose
d’un grand bâtiment entouré de plusieurs volières. La première d’entre elle, légèrement en retrait du sentier de visite, dispose d’un sol recouvert d’écorces est plantée de nombreux troncs reliés entre eux. Des lémurs à ventre roux (Eulemur rubriventer) y cohabitent avec des canards des Meller (Anas melleri) et des (Porphyrio porpphyrio). Perpendiculaire à cette dernière se dresse une se- conde volière, en herbe, creusée d’un bassin et agrémentée de troncs morts formant diverses stru- ctures d’escalade en bois, de cordes, ainsi que de conifères. |
Entrée dans la zone malgache - mai 2016 |
Volière des hapalémurs - mai 2016 |
Cette seconde volière malgache accueille des ha- palémurs d’Alaotra (Hapalemur alaotrensis) et des sarcidiornes (Sarkidiornis melanotos). Plusieurs points de vision vitrés entourent cette volière. Un sentier secondaire, nous conduit vers la porte d’entrée du bâtiment de Madagascar à l’intérieur duquel se poursuit la visite. Une fois entré dans la maison de Madagascar, nous pouvons observer, sur la gauche, une baie vitrée de grande taille, délimitant 3 vivariums successifs. |
Le
premier, agrémenté de faux rochers et de plan- tes artificielles, dispose d’un sol en écorces. Il hé- berge des boas de Dumerill (Acrantophis dumerili). Le second est comparable en termes d’aménagements, bien que la verdure soit plus nombreuse. Il présente une cohabitation entre des boas arbo- ricoles de Madagascar (Sanzinia madagascariensis) et des boas terrestres de Madagascar (Acrantophis madagascariensis). Enfin, le dernier terrarium est parcouru de nom- breuses cordes et autres branches et est occupé par des perroquets vasas (Coracopsis vasa) et des inséparables canas (Agapornis canus). |
Terrarium des boas - mai 2016 |
Loge intérieure des lémuriens - mai 2016 |
Face à ces loges, une
autre baie vitrée qui
délimite un espace traversé par des cordes et d’autres structures d’escalade en bois. Cet ensemble com- pose la loge de nuit des hapalémurs d’Alaotra (Hapalemur alaotrensis). Le visiteur franchit alors une porte pour se trouver dans une serre densément plantée d’uneforêt organisée autour d’un bassin. Plusieurs lianes servent également de perchoirs aux différentes espèces présentées en liberté dans cette serre à savoir : pigeon de Madagascar (Nesoenas picturatus) ; sarcelle de Bernier (Anas bernieri) ; sarcelle hottentote (Anas hottentota) ; perdrix de Madagascar (Margaroperdrix madagascariensis) ; chauve-souris de Lyle (Pteropus lylei). |
Le long du sentier sillonnant au travers de cette ser- re, on pourra observer plusieurs terrariums. Les deux premiers sont accolés au mur d’enceinte et sont densément plantés et agrémentés de quelques écorces. Le premier est occupé par des geckos géants de Madagascar (Phelsuma grandis) tandis que le second héberge des geckos rayés de Standing (Phelsuma standingi). Sur la gauche de ces vivariums une vitre s’ouvre sur une loge intérieure au sol en écorces, agrémen- tée de troncs. Cette loge permet de protéger les lémurs à ventre roux (Eulemur rubriventer). |
Ambiance dans la serre malgache - mai 2016 |
Pyrogue des insectes - mai 2016 |
La suite de la visite nous
amène vers un mur
sur lequel a été fixée une pirogue, percée de plusieurs terrariums. Ces derniers, au nombre de 6, sont agrémentés de terre et de souches en bois. Ils sont consacrés à des insectes. Dans l’ordre de visite on pourra ainsi y admirer des blattes souffleuses (Elliptorhina javanica) ; blatte de Madagascar (Gromphadorhina grandidieri) ; scorpion de Madagascar (Grosphus grandidieri) ; phasme à ailes roses (Sipyloidea sipylus) ; blatte princesse (Princisia vanwaerebeki) ; blatte géante de Madagascar (Gromphorhina portentosa). |
Plus loin, sur la gauche de
l’allée,
installés au cœur de la végétation de la zone en vol libre, se dressent deux vivariums colonnes. Ces derniers sont agrémentés de plantes rampantes. Le premier est le lieu de vie de grenouilles to- mates du Sud (Dyscophus guineti) et de lé- zards de Cuvier (Oplurus cuvieri), alors que le deuxième accueille des (Zonosaurus maximus). Le visiteur passe alors devant une cabane en paille. Une fois dans cette dernière, on peut observer une grande loge sur la gauche, visible à travers une large baie vitrée. Cette dernière agrémentée de troncs et de multiples cordes, marque la jonction entre la hutte et la serre malgache. |
Vivarium malgache - mai 2016 |
Loge des mangoustes à 10 bandes - mai 2016 |
Une famille de varis roux (Varecia
rubra) s’y ébat. Sur la droite de cette hutte, on peut ob- server deux autres loges, plongées dans le noir, formant le noctarium malgache. Ces loges sont plantées de branches et de végé- taux artificiels. Elles hébergent respectivement des micro- cèbes murins (Microcebus murinus) pour la première et des mangoustes à dix bandes (Mungotictis decemlineata). Le visiteur revient alors dans la serre, passe devant les loges des pythons pour revenir à l’extérieur et poursuivre sa visite du zoo de Wroclaw. |
De retour sur l’allée
principale, nous
décou- vrons sur la droite, une grande volière enher- bée, plantée de quelques arbres et agrémen- tée de nombreuses branches et de cordes. Un pont en bois parcourant cette volière ainsi que 2 portes laissent à penser que cette structure permettait aux visiteurs d’y entrer. Aujourd’hui inaccessible, elle héberge un groupe de varis noirs et blancs (Varecia variegata). A l’arrière de celle-ci, un carré enherbé a été clôturé à l’aide d’un filet électrique. Des cordes donnent accès à un grand arbre surplombant le sentier de visite. Ce com- plexe compose l’espace extérieur des varis roux (Varecia rubra). |
Enclos extérieur des varis - mai 2016 |
Le
visiteur arrive alors au niveau d’une patte d’oie. Cette dernière permet d’emprunter un sentier se dirigeant sur la droite, pour rejoin- dre l’ancienne section du zoo. La seconde allée, que nous allons emprunter, bifurque sur la gauche, pour gagner la section européenne du parc. Face à nous, se dresse une volière octogonale de grande taille, au sol en herbe, plantée de troncs de bouleaux et agrémentée de jeunes arbres. Cette installation est le lieu de vie de chouettes chevêches (Surnia ulula). |
Volière des chouettes - mai 2016 |
Enclos des bisons - mai 2016 |
A l’arrière de cette
volière, s’étend un vaste plateau en sable et en herbe, ombragé par de vieux arbres espaces. Cet espace que nous allons alors longer sur plusieurs dizaines de mètres est le lieu de vie de bisons d’Europe (Bison bonasus), qui se repro- duisent régulièrement. De nombreuses cor- neilles mantelées (Corvus cornix) animent également cette enceinte. Bordant l’espace des bisons, une terrasse of- frira un moment de détente aux visiteurs. Celle-ci est doublée d’un restaurant de style médiéval. Dans le prolongement de ce dernier a été érigée une grande aire de jeux pour enfants. |
Face à l’aire de jeux, sur la droite de l’allée et dans la continuité de la plaine des bisons, une étendue d’eau est dotée d’une île en herbe et entourée de plages enherbées. Cet étang ac- cueille un groupe de pélicans roses (Pelecanus onocrotalus). Au bout de l’étang, se dresse un enclos relati- vement récent et très naturel. Ce dernier, visible à travers plusieurs points de vision vitrés et d’une hutte à sol vallonné, en herbe, intégrant un grand bos- quet. |
Lac des pélicans - mai 2016 |
Enclos des lynx - mai 2016 |
Des troncs couchés, des cavernes de rochers et des arbustes complètent les aménagements. Il est à noter que l’ensemble des arbres de cet en- clos sont accessibles aux lynx (Lynx lynx) peuplant cet espace. Au niveau de la hutte, un bureau d’explorateur a été reconstitué. Devant l’enclos de ces félins, le sentier se divise en 2 voies passant chacune d’un côté de l’enclos. |
Nous allons emprunter celle de
gauche, pour gagner une passerelle qui permet de séparer deux vastes espaces. Ainsi, sur la droite de cette allée en hauteur, une vaste plaine en herbe, agrémentée de quel- ques rares feuillus, voit cohabiter un groupe de mouflons d’Europe (Ovis aries musimon) et des magots (Macaca sylvanus). Là encore, les singes peuvent utiliser l’ensemble des arbres. Sur la gauche en revanche, c’est un bout de forêt de plus d’un hectare qui a été dé- limité. Cet enclos se divise en zones dégagées enherbées, en zones boisées et en une colline rocheuse de laquelle jaillit une cascade se jetant dans un bassin. |
Enclos des magots - mai 2016 |
Enclos des ours - mai 2016 |
Ce complexe est le lieu de vie d’ours bruns (Ursus arctos). L’allée forme alors une boucle autour de la plaine des mouflons. Plus loin, ce chemin longe la fron- tière extérieure du zoo, qui se situe sur la gauche. Sur la droite, nous retrouvons une autre volière, de forme rectangulaire, au sol en herbe, plantée de quelques arbres et où des troncs s’enchevê- trent offrant diverses possibilités d’escalade aux chats sauvages d’Europe (Felis silvestris silvestris) qui y sont présentés. |
Le
sentier
revient alors devant l’enclos des lynx (Lynx lynx), au niveau de la séparation des chemins. Nous continuons alors sur cette allée, pour re- passer devant l’aire de jeux, le restaurant, les bisons d’Europe et la volière des chouettes épervières. Là, nous allons continuer tout droit, pour laisser sur notre droite, la bifurcation vers la zone mal- gache. Après quelques mètres, nous nous retrou- vons à l’arrière de l’Afrykarium, à proximité de la proue. |
Enclos des lynx - mai 2016 |
Bassin des otaries - mai 2016 |
Sur la droite de l’allée, derrière un petit mur de faux rochers, nous disposons de plusieurs points d’observation sur l’installation et la plage des otaries à fourrure du Cap (Arctocephalus pusillus pusillus). Sur la gauche, se dresse le bâtiment des bisons, non visible du public. Accolé à ce bâtiment une petite volière agrémen- tée de troncs et de fougères, était inoccupée lors de ma visite. Le visiteur continue alors de longer l’enclos des otaries sur la droite, tandis que sur la gauche s’ouvre un nouveau complexe consacré à la forêt équatoriale du Congo. |
Restaurant du parc - mai 2016 |
Plage des otaries - mai 2016 |
Ce complexe
inauguré en 2013, compte 4 enclos extérieurs dont 3 sont visibles des visiteurs, un bâtiment de nuit et une serre d’hivernation (non visible du public). Ainsi, les deux premiers enclos que nous pouvons observer sont mitoyens et peuvent être mis en commun. Ils disposent tous deux d’un sol en herbe, de plusieurs touffes de graminées, de bosquets de bambous et de grands arbres, recréant une forêt. Ces espaces sont oc- cupés par la girafe des forêts ou okapi (Okapia johnstoni), qui y cohabitent avec des céphalophes du Natal (Cephalophus natalensis). |
Enclos des okapis - mai 2016 |
Enclos des potamochères - mai 2016 |
A l’extrémité du
second enclos des
okapis, un ren- flement sur la gauche, permet de quitter l’allée prin- cipale pour se diriger vers le troisième enclos visible du public. Cet enclos ombragé par un bosquet, dispose d’un sol en terre, de plusieurs souches et d’une marre de boue. Il héberge un groupe de po- tamochères (Potamochoerus porcus). Au bout de ce cul de sac se dresse le bâtiment de nuit des okapis et des potamochères. Ce dernier est en partie visible au travers d’une baie vitrée qui s’ouvre sur un grand boxe au sol recouvert de mulch. A noter qu’à l’arrière de ce bâtiment, une serre non visible permet aux okapis de profiter de bains de lumière durant la saison froide. |
Batiment des okapis - mai 2016 |
Second enclos des okapis - mai 2016 |
Le visiteur revient
alors sur
l’allée principale, pas- se devant un stand de restauration rapide et peut admirer, sur la droite, la plage et le bassin de la colonie de manchots du Cap (Spheniscus demersus). Face aux manchots, sur la gauche, un autre chemin secondaire nous conduit vers une aire de jeux et un carrousel. A proximité de ces structures destinées au jeune public, se dresse une petite volière octogonale, agrémentée de quelques branches vertes. Cette structure est consacrée à des perruches de Pennant (Platycercus elegans), des perruches à joues jaunes (Platycercus icterotis) et des perruches callopsittes (Nymphicus hollandicus). |
Volière des perruches - mai 2016 |
Enclos des capybaras - mai 2016 |
De retour sur l’allée principal nous continuons la découverte du zoo de Wroclaw, en entrant dans la zone sud-américaine du parc. Cette dernière débute par un premier enclos en herbe, relative- ment long, planté de multiples arbres et agrémenté de quelques rochers. Des capybaras (Hydrochaeris hydrochaerus) y cohabitent avec des guanacos (Lama guanicoe) et des nandous américains (Rhea americana). |
Sur la droite, on peut observer, à l’ombre de grands arbres, une place sur laquelle se dresse un ancien bâtiment devancé par 4 petits enclos entourés de murets de pierre. Ce complexe con- stitue l’ancienne maison des crocodiles, aujour d’hui fermée au public. Aussi, les enclos extérieurs ont tous été remo- delés. Le premier, disposant d’un sol en terre, est agrémenté de branches et troncs morts et accueille des athérures d’Afrique (Atherurus africanus). |
Enclos des athérures - mai 2016 |
Enclos des suricates - mai 2016 |
Les
deux suivant
ombragés par des pins, sont agrémentés de monticules de terre et de hautes herbes. Un couloir grillagé met en commun ces deux enclos offrant davantage d’espace à la colonie de suricates (Suricata suricatta) qui y est présentée. Enfin, le dernier enclos était vide lors de ma visite. Au bout de la place, outre un stand de glaces, on peut encore observer une volière ovale, plantée de nombreux conifères et tra- versée par des structures d’escalade en bam- bous. Ce complexe est le lieu de vie d’écu- reuils de Prevost (Callosciurus prevosti rafflessii). |
Anciens enclos des alligatores - mai 2016 |
Volière des écureuils - mai 2016 |
Des tunnels grillagés relient les différents ar- bres extérieurs de la place, formant un véritable réseau en hauteur, accessible aux écureuils. Ce type de présentation très original a été dé- veloppé dans la majorité des enclos du parc permettant ainsi d’accroitre la surface allouée aux animaux. Nous revenons sur l’allée princi- pale pour longer la plaine des vigognes et lais- ser sur notre droite, un complexe de plusieurs granges, composant la mini ferme du zoo, stru- cture que nous découvrirons plus tard. |
Tunnel des écureuils - mai 2016 |
Enclos des petits pandas - mai 2016 |
Le visiteur arrive alors au niveau d’un carrefour où le sentier de visite rejoint l’artère technique du parc. Face à nous, un peut observer, derrière une palissade de canes des bambous percée de quelques vitres, un enclos en herbe, planté de buissons et de grands arbres. Ce dernier ac- cueille des petits pandas (Ailurus fulgens) et des cerfs élaphodes de Chine (Elaphodus cephalophus). |
Au niveau de ce carrefour, nous
allons nous diriger sur la gauche, de sorte à poursuivre la découverte du complexe sud-américain. Sur la gauche de cette route, on peut alors ob- server un enclos en terre situé à l’ombre de grands feuillus, enclos qui présente un trou- peau de lamas (Lama glama) et des agoutis dorés (Dasyprocta leporina). Enfin, un dernier enclos du même type que celui des lamas, disposant aussi d’une zone enherbé est le lieu de vie d’alpagas (Lama pacos), de maras communs (Dolichotis patagonum) et de kamichis à collier (Chauna torquata). |
Enclos des maras - mai 2016 |
Pergolas - mai 2016 |
Le visiteur tourne alors sur la droite, pour lon- ger une petite pergola protégeant un petit bas- sin qui pourrait à l’avenir présenter quelques batraciens. Nous arrivons alors au niveau d’un autre carrefour. Là plusieurs possibilités s’offrent à nous et nous conduisent toute dans l’ancienne partie du zoo de Wroclaw. En continuant tout droit, nous rejoignons une im- posante bâtisse historique qui abrite le vivarium du zoo. |
En bifurquant à droite, nous pouvons gagner une zone consacrée aux poissons des fleuves polonais. Enfin, entre ces deux sentiers, se trouve l’entrée de l’aquarium, du zoo, option que nous allons choisir. Cet aquarium se compose d’un couloir central bordé sur la droite, par une succession de bacs de diverses tailles. Ces derniers présentent soit des fonds marins, soit divers fleuves d’eau douce. |
Entrée de l'aquarium - mai 2016 |
Ile des lémuriens - mai 2016 |
Après avoir traversé l’aquarium, le visiteur revient à l’air libre et fait face à une grande île arborée, au sol en herbe, agrémentée de troncs, de grands ar- bres et de cordes. Il est à préciser que là encore, les grands arbres sont accessibles aux makis cattas (Lemur catta) hébergés ici. La visite continue alors sur la droite, pour traverser une zone boisée. |
Ambiance dans l'aquarium - mai 2016 |
Exemple d'aquarium - mai 2016 |
En
ressortant de ce bosquet, nous découvrons une rotonde composée d’un bâtiment central entouré de 6 volières extérieures. Cet ensemble constitue la maison des petits singes. La première volière, se situant sur la gauche du bâtiment, est reliée à un enclos extérieur en her- be, entouré de fils électriques. La volière en elle- même est plantée d’arbustes tandis que des en- chevêtrements de branches agrémentent l’enclos extérieur. Quelques cordes offrent un accès aux arbres environnants. Un groupe de capucins moines (Cebus capucinus) y est présenté. |
Rotonde des petits singes - mai 2016 |
Exemple de volière - mai 2016 |
A côté
de ces
primates sud -méricains, se trouve la seconde volière, densément plantée, traversée par plusieurs branches et des échelles de cordes. Des talapoins (Miopithecus ogouensis) y vivent. La troisième volière est aussi densément plantée, ne laissant que peu d’espace dégagé à la famille de gibbons à mains blanches (Hylobates lar) qui y évolue. La volière qui suit bénéficie de peu de végétation mais est agrémentée de multiples branches et de cordes, ainsi que de souches et autres racines. Cette installation est consacrée à des macaques à crête (Macaca nigra). |
Cette rotonde compte encore 2 volières dépour- vues de végétation. Des branches et des cordes composent les structures d’escalade en bois uti- lisées par le groupe de mangabeys noirs (Lophocebus aterrimus). Face aux volières des gibbons, macaques et cer- cocèbes, un petit enclos composé d’un bâtiment historique, entouré de barrières métalliques, dis- posant d’un sol en béton et d’un bassin, est le lieu de vie de ragondins (Myocastor coypus). |
Enclos des myocastors - mai 2016 |
Enclos des wallabies - mai 2016 |
A ce niveau, plusieurs possibilités s’offrent à nous. Nous allons alors nous diriger sur l’allée située la plus à droite, entre l’installation des mangabeys et celle des ragondins. Dans le prolongement de l’enclos des rongeurs, on peut admirer un enclos en terre, ombragé par plusieurs feuillus assez âgés. Cette plaine est consacrée plus spécifiquement à l’Australie et met à l’honneur des wallabies de Bennett (Macropus rufogriseus), des émeus (Dromaeus novaehollandiae) et des oies cé- réopses (Cereopsis novaehollandiae). |
Sur la gauche, on retrouve la partie arrière de l’enclos extérieur des capucins à épaules blan- ches (Cebus xanthopteris). Au bout du sentier, nous débouchons sur une grande allée au niveau de laquelle nous allons nous diriger sur la droite, de sorte à longer sur la droite, la plaine des wallabies tandis que sur la gauche, un plateau en sable, agrémenté de quelques troncs morts est consacré à des kangourous roux (Macropus rufus). |
Enclos des capucins - mai 2016 |
Enclos des bantengs - mai 2016 |
A l’extrémité de cette dernière se trouve l’in- stallation des pandas roux (Ailurus fulgens), devant lequel un sentier tourne sur la gauche. C’est sur ce dernier, quasiment parallèle au précédent que continue la découverte du zoo de Wroclaw. |
Là, sur la droite de l’allée, se dressent deux plateaux successifs. Ces derniers disposent d’un sol en sable, sont entourés d’un fossé sec, agrémenté de quelques arbres offrant un peu d’ombre et disposent de quelques troncs morts. Le premier accueille des ban- tengs (Bos javanicus), tandis que le second est occupé par un petit groupe reproducteur de zèbres de montagne (Equus zebra hartmannae). |
Enclos des zèbres des montagnes - mai 2016 |
Au milieu du
sentier poussent deux saules. En levant la tête, on peut observer un ensemble de tunnels grillagés faisant le tour des arbres à différentes hauteurs. Ces tunnels sont reliés à une grande volière extérieure, elle-même accolée à un imposant bâtiment aux formes arrondies, de couleur jaune. Ce complexe consacré à l’Asie se situe sur la gauche de l’allée. La volière de laquelle rayonnent les tunnels, est agrémentée de nom- breuses branches qui s’enchevêtrent. |
Porte du bâtiment asiatique - mai 2016 |
Volière des écureuils - mai 2016 |
Cette installation est le lieu d’une cohabitation entre des écureuils géants orientaux (Ratufa bicolor), une espèce très peu courante en cap- tivité en Europe, et des rats des nuages (Phloeomys pallidus). Le visiteur est alors invité à entrer dans le bâ- timent asiatique, en franchissant une imposante porte en bois. Une fois à l’intérieur, on peut observer, sur la droite du couloir de visite, une loge intérieure relativement haute, agrémentée de nombreuses branches, offrant un espace chauffé aux deux espèces de rongeurs. |
Sur la gauche en revanche,
s’étendent deux vastes boxes intérieurs au sol recouvert d’écorces humides, chaque boxe pouvant être mis en relation avec un bassin intérieur central, faisant office de séparation avec le couloir de visite. Plusieurs boxes individuels non visibles du pu- blic complètent ce bâtiment occupé par deux rhinocéros unicornes indiens (Rhinoceros unicornis). Le visiteur ressort alors du bâtiment des rhinocéros (Rhinoceros unicornis), pour retrouver face à lui, le plateau des zèbres (Equus zebra hartmannae). |
Loge des rhincéros indiens - mai 2016 |
Loge intérieure des rats des nuages - mai 2016 |
Sur la gauche, dans le prolongement de la maison asiatique on peut observer l’enclos extérieur des mastodontes. Ce dernier se compose de 2 se- ctions qui peuvent être mises en commun ou sé- parées. La séparation entre ces deux parties se fait par un mur de pierres et des bosquets, appor- tant un peu de verdure. |
Des rochers, des douches ainsi qu’un bassin com- plètent les décors. Par ailleurs, des cordes relient plusieurs troncs morts aux bosquets verdoyants. Au sein de cette plaine, les rhinocéros indiens (Rhinoceros unicornis) y évoluent aux cotés de gibbons à bonnet (Hylobates pyleatus) – qui ont accès aux différents arbres – de muntjacs de Chine (Muntiacus reevesi) et de marabouts afri- cains (Leptoptilos crumeniferus) – pourtant non asiatiques. |
Enclos extérieur des rhinocéros - mai 2016 |
Enclos extérieur des rhinocéros - mai 2016 |
Enclos extérieur des rhinocéros - mai 2016 |
Décor dans la section asiatique - mai 2016 |
Bassin intérieur des rhinocéros - mai 2016 |
Sur la droite, un sentier
bifurque et nous conduit vers l’Afrikarium. En continuant tout droit, nous longeons la plaine des rhinocéros, pour trouver, sur la droite, une succession d’anciennes fosses, délimitées par des fossés et des baies vitrées. Ces fosses datent des débuts du zoo. La pre- mière fosse a été aménagée d’un sol en herbe, de buissons et de quelques arbres. Elle héberge des oursons coquaux (Erethizon dorsatum) ou porc épics arboricoles. La seconde fosse, dispose elle aussi d’un sol en herbe et est ombragée par quelques arbres pro- tégés de fils électriques. Cet espace est le lieu de vie d’ours bruns (Ursus arctos). |
Enclos des oursons coquaux - mai 2016 |
Enclos des ours - mai 2016 |
La troisième fosse qui était vide lors de ma visite, se compose d’une plage en ardoise et d’un bassin et était auparavant occupée par des ours polaires (Ursus maritimus), es- pèce qui a aujourd’hui quitté le parc. Un projet consiste à réaménager ces fosses, les couvrir d’un filet et d’y présenter des pan- thères des neiges et des panthères nébuleuses. |
Suite aux fosses, on peut
observer
un grand bassin entouré de plages enherbées, ombra- gées par quelques grands arbres. Une fosse accessible aux visiteurs offre une vision sub- aquatique sur ce bassin au sein duquel na- gent des phoques veaux marins (Phoca vitulina). La visite se poursuit avec la découverte, sur la droite, d’un autre plateau, relativement profond, au sol en terre, creusé d’un bassin et sur lequel de nombreuses et imposantes structures d’escalade en bois ont été érigées. Cet enclos est le lieu de vie d’ours du Tibet (Ursus thibetanus). |
Enclos des phoques - mai 2016 |
Enclos des ours bruns - mai 2016 |
Enfin, un dernier plateau complète cette série. Celui-ci recréer une forêt européenne relativement dense et accueille un ours brun (Ursus arctos). L’allée tourne alors sur la gauche de sorte à s’enrouler autour de la plaine des rhinocéros de l’Inde (Rhinoceros unicornis) et de son bassin. Sur la droite, face aux mastodontes, se dressent deux enclos accolés, de grande taille, délimités par des murs de pierres per- cés de baies vitrées. Chaque enclos est re- couvert d’un filet. |
Le premier enclos, au sol en terre, est planté de conifères et de bouleaux. Des souches et des rochers complètent les aménagements du territoire des loups gris (Canis lupus). Le second enclos est pour sa part plus végé- talisé avec de nombreux massifs de bambous et un bassin. Un couple de tigres de Sumatra (Panthera tigris sumatranus) y évolue. |
Enclos des loups - mai 2016 |
Loge des gibbons - mai 2016 |
Le sentier débouche alors
sur un carrefour où nous allons continuer notre découverte sur la gauche. Là, nous longeons sur la gau- che, le second enclos des rhinocéros, tandis que sur la droite se trouvent plusieurs par- terres fleuris. A l’extrémité de la plaine des herbivores, un bâtiment jaune, rappelant la maison asiatique est percé de baies vitrées. Derrières ces fenêtres, on découvre une va- ste loge intérieure, relativement haute, au sol en écorces, agrémentée de troncs et au- tres branches. Plusieurs cordes pendent également et offrent diverses possibilités d’évolution aux gibbons à bonnet (Hylobates pileatus) qui ont leurs quartiers d’hiver ici. |
Ambiance dans la zone asiatique - mai 2016 |
Enclos des tigres - mai 2016 |
Face à la maison des gibbons, se dresse un autre bâtiment historique du zoo de Wroclaw, la Maison des singes. Ce bâtiment historique se compose d’une maison centrale entourée de 8 volières ex- térieures et d’une fosse. Sur chaque côté, se dressent 4 volières successives de for- me rectangulaire. Au bout de chaque allée on pourra observer une volière ronde, puis, sur la largeur du bâtiment se trouve la fosse. |
Maison des singes - mai 2016 |
Ambiance dans la maison des singes - mai 2016 |
Avant de
découvrir ces
différents enclos extérieurs, nous sommes invités à entrer dans le bâtiment pour y voir les loges de nuit des animaux. La découverte de ce bâtiment se fait sur deux sentiers au sol en écorces. De part et d’autre tombe une végétation dense. Sur la gauche du premier couloir s’alignent 3 loges intérieures relativement spacieuses. Toutes ces loges disposent d’un sol en ré- sine ou en écorces, de murs recouverts de pierres et sont traversée par de nom- breuses branches. |
Dans l’ordre de visite on pourra y observer des hocheurs blanc nez (Cercopithecus nictitans nictitans) dans la première, les seuls couscous ours (Ailurops ursinus) évoluent dans la seconde loge intérieure tandis que la troisième est le lieu de vie de mangabeys couronnés (Cercocebus torquatus). Le visiteur arrive alors au bout du bâtiment pour se retrouver sous un haut plafond, sur lequel ont été fixées plusieurs branches. Dans l’aile gauche de cet édifice, deux volières agrémentées de cordes et de bran- ches ont été construites et épouse la forme arrondie des murs, rappelant l’architecture Ottomane. |
Exemple de loges pour primates - mai 2016 |
Loge des macaques - mai 2016 |
Ces loges sont consacrées à des cercopithè- ques de l’Hoest (Cercopithecus hoesti). Sur toute la largeur de ce bâtiment, on pour- ra observer 3 autres loges intérieures, visi- bles au travers de grandes vitres. Ces gran- des loges bénéficient d’un sol recouvert d’écorces et sont aménagées de diverses structures en bois. La loge la plus à gauche accueille des singes hurleurs (Alouatta caraya), tandis que les deux autres sont consacrées à des macaques nègres (Macaca nigra). |
Enfin, au niveau de l’aile
droite, se dressent 2 autres loges intérieures, comparable à celles des cercopithèques de l’Hoest (Cercopithecus hoesti), dans lesquelles sont hébergés des colobes d’Angola (Colubus angolensis palliatus). Enfin, dans cette section de la maison des singes, le réseau de branches fixées au pla- fond, est consacré à des paresseux didactyles (Choloepus didactylus). |
Maison des singes - mai 2016 |
Loge des echidnés - mai 2016 |
Le visiteur revient alors sur
dans
la première partie du bâtiment et découvre, sur la gauche, un ensemble de 3 loges. La première, plon- gée dans la pénombre, au sol recouvert d’écorces, est agrémentée de troncs morts et de quelques feuilles fraiches. Des échidnés à nez court (Tachyglossus aculeatus) y co- habitent avec de rares pétauristes volants rouges et blancs (Petaurista alborufus), une espèce très peu courante en captivité si ce n’est dans les parcs asiatiques. |
La
seconde loge de
cette série est plus clas- sique et comparables aux premières que nous avons pu découvrir. Disposant de bran- ches et de quelques plantes en pot, elle est occupée par des cercopithèques dianes (Cercopithecus diana). Enfin, la dernière loge que nous pouvons observer, dispose d’un sol en terre et est plantée de multiples végétaux, recréant une forêt tropicale. Des sakis à face blan- che (Pithecia pithecia) y mettent de l’animation aux cotés de tamarins lions à tête dorée (Leontopithecus chrysomelas), de ouistitis à toupets blancs (Callithrix jacchus) et de singes hurleurs (Alouatta caraya). |
Volières extérieures de la maison des singes - mai 2016 |
Volière extérieure pour primates - mai 2016 |
Le visiteur ressort alors de la maison des sin- ges, pour revenir sur la droite et réemprunter l’allée jouxtant la maison des gibbons à bon- net. Là, sur la droite du sentier, face aux gibbons, se dresse la première volière extérieure ac- colée à la maison des singes. Cette dernière, consacrée aux hocheurs blancs nez (Cercopithecus nictitans nictitans), est dé- pourvue de végétation mais dispose d’une cascade et de quelques branches et autres rochers. |
La seconde volière qui
offre un accès
exté- rieur aux couscous ours (Ailurops ursinus), dispose d’un sol en herbe, et est agrémentée de jeunes arbres. Enfin, la troisième volière conçue selon ce schéma, est aménagée de troncs, d’écorces et de branches et présente les mangabeys couronnés (Cercocebus torquatus). Il est à noter que chaque volière extérieure est séparée de sa voisine par une haie de feuillus. Après une petite pause, dans les présentations animales, on découvre une autre volière re- ctangulaire, agrémentée de troncs horizontaux et de balançoire, structures consacrées aux cercopithèques de l’Hoest (Cercopithecus hoesti). |
Volière extérieure typique pour signes - mai 2016 |
Enclos des kangourous - mai 2016 |
Face à ces
singes, sur la gauche du chemin de visite, s’étend un plateau en sable, sur lequel poussent de nombreux buissons, offrant des cachettes naturelles aux pécaris du Chaco (Catagonus wagneri) qui y évoluent. Cette espèce tend à se développer en Europe, depuis une première importation, en 2013, par le Tierpark Berlin, d’individus arrivant du zoo de San Diego. Dans le prolongement de l’enclos des Taysuidés, on retrouve le plateau des kangourous roux (Macropus rufus). A ce niveau, le sentier se sépare en 2 directions, séparation au milieu de laquelle se dresse l’enclos extérieur, enherbé, des capucins moines (Cebus capucinus). |
A ce niveau, nous allons emprunter
le sentier
le plus à droite, pour continuer à longer la maison des singes et retrouver, sur la gauche, la rotonde des talapouins (Miopithecus ogouensis) et des gibbons à mains blanches (Hylobates lar). Là, sur la droite, on peut observer une grande volière ronde, adossée à la maison des singes, cette dernière est agrémentée de branches et de cordes. Cette volière est occupée par le groupe de singes hurleurs noirs (Alouatta caraya) du parc. Une ouverture en hauteur a été percée, ouverture à laquelle est fixée une échelle qui relie la volière aux arbres alentours, offrant ainsi un vaste territoire naturel à ces primates. |
Volière des gibbons - mai 2016 |
Fosse des macaques - mai 2016 |
Enfin, sur la largeur du bâtiment se trouve une ancienne fosse, au sol en herbe, agrémentée de quelques structures d’escalade en bois. Cette fosse, entourée de vitres, est occupée par les macaques nègres (Macaca nigra). Nous nous retrouvons alors sur la place où se trouve la rotonde des singes, l’enclos des ragondins. Là, nous allons emprunter l’allée située sur la gauche du bâtiment de sorte à découvrir les 4 dernières volières de la maison des singes. |
Là, une première volière ronde, reliée à la seconde volière de la rangée. Ces deux installations hébergent les colobes d’Angola (Colobus angolensis). Les trois autres volières, qui accueillent res- pectivement les pétauristes volants rouges et blancs (Petaurista alborufus) ; les cer- copithèques dianes (Cercopithecus diana) puis les petits singes sud-américains sont toutes aménagées selon le même plan à savoir, un sol en herbe, des souches, des branches s’enchevêtrant et de nombreux feuillus et autres arbustes. |
Volière des colobes - mai 2016 |
Fosse des babouins - mai 2016 |
Face aux petits
singes, le
visiteur pourra ob- server une large fosse de laquelle ressort un massif rocailleux. Cette structure au sol en sable, récréant une montagne africaine est également parsemée de troncs morts. Un imposant groupe de babouins jaunes (Papio cynocephalus) y évolue. Nous allons alors rebrousser chemin, pour revenir sur la place de la rotonde et nous diriger sur la droite, pour entrer dans un bâtiment recouvert de vignes vierges, la maison des chimpanzés. Ce bâtiment, très ancien, est traversé par le couloir de visite. Sur la droite, on peut observer une large baie vitrée, séparant plusieurs cages intérieures carrelées. |
Chaque loge est
agrémentée de quelques souches et de structures en tuyaux d’incendie. Comme le nom de la maison l’évoque, cette structure abrite les chimpanzés (Pan troglodytes) du parc. Nous ressortons alors à l’opposé de la maison, en passant devant la cuisine des chimpanzés, pour continuer la découverte du zoo de Wroclaw face à nous, sur un sentier en terre sillonnant au milieu de massifs de bambous. Ce sentier débouche sur un ponton en bois. Ce dernier domine un grand lac duquel ressortent deux iles. La plus à gauche est également la plus petite, enherbée et densément plantée. |
Maison des chimpanzés - mai 2016 |
Ile des saimiris - mai 2016 |
Cette île est lieu de vie d’un groupe de saïmiris à casque gris (Saimiri sciureus). La seconde île, qui nous fait face est plus gran- de et plus densément plantée, avec de hauts et vieux arbres. Elle recréé à la perfection un mor- ceau de forêt tropicale, quelques cordes com- plètent les aménagements de ce qui compose le territoire des gibbons à favoris blancs (Nomascus leucogenys). |
Sur la droite du ponton, se dresse
une pagode à l’aspect indonésien, percée de vitres qui permet- tent d’admirer une haute loge intérieure, au sol en terre, quelque peu végétalisée et traversée par de nombreuses cordes. Cette maison offre un refuge aux gibbons à favoris blancs. Sur la droite de la loge des gib- bons, une autre pièce plantée, plongée dans l’obscurité est reliée à un enclos extérieur re- couvert d’un filet. Des massifs de bambous or- nent cette structure qui accueille des chevrotains de Balabac (Tragulus nigricans), une espèce très peu courante en captivité et dont le statut sauvage est incertain. |
Enclos des chevrotains - mai 2016 |
Pagode asiatique - mai 2016 |
Le visiteur revient alors sur l’allée centrale et peut emprunter un escalier pour gagner une terrasse surplombant un grand plateau en her- be, planté de buissons et traversé par diver- ses structures d’escalade en bois ainsi que par des troncs. Cet enclos compose l’enclos extérieur des chimpanzés (Pan troglodytes). |
Enclos des chimpanzés - mai 2016 |
Ile des gibbons - mai 2016 |
De retour sur l’allée centrale, nous continuons la visite avec sur la gauche le lac où s’ébattent des oies empereurs (Anser canagicus), des casarcas roux (Tadorna ferrugina), des cy- gnes noirs (Cygnus atratus), des oies rieuses (Anser anser), des oies à tête barrée (Anser indicus) ou encore des bernaches du Canada (Branta canadensis) ; tandis que sur la droite, nous retrouvons la fosse des babouins jaunes (Papio cynocephalus). |
Sentier des gibbons - mai 2016 |
Face à la fosse des babouins,
le sentier nous conduit vers un plateau en sable, agrémenté de quelques troncs. Accolé à ce plateau, on peut voir un grand bâtiment en grès rose. Ce complexe est le lieu de vie d’éléphants d’Asie (Elephas maxima). Nous allons alors contourner ce plateau par la droite, pour former un cercle autour du bâti- ment de couleur rose. De ce dernier rayonnent divers enclos. Celui mitoyen aux éléphants, est un plateau en herbe qui s’organise autour d’un grand arbre. Cet enclos présente des tapirs terrestres (Tapirus terrestris). |
Plateau des éléphants - mai 2016 |
Enclos des tapirs - mai 2016 |
Un second enclos en herbe creusé d’un bassin complète l’installation des tapirs. Enfin, le visiteur peut encore admirer deux enclos, om- bragés par de grands arbres, délimités par d’anciennes grilles à gros barreaux. Chaque enclos se compose d’un grand bassin s’ou- vrant sur des plages en sable et en herbe. Ces enclos qui étaient auparavant occupés par les hippopotames amphibies (Hippopotamus amphibius) hébergent aujourd’hui des hippo- potames nains (Hexaprotodon liberiensis). |
Nous arrivons alors devant une intersection. Dans un premier temps, nous allons bifurquer sur la gauche, pour trouver la porte d’entrée vers le bâtiment des éléphants qui abrite les loges intérieures des pachydermes et des hip- popotames. Sur la gauche de la sortie se dresse un petit enclos puis l’on retrouve le plateau des éléphants. Nous revenons alors sur nos pas jusqu’au croi- sement devant l’enclos des hippopotames nains pour continuer sur l’allée principale. |
Maison des éléphants - mai 2016 |
Ancienne fauverie - mai 2016 |
Sur la droite, se dresse un imposant bâtiment devancé par de nombreuses cages, l’ensemble formant l’ancienne maison des fauves, datant des années 1950. La majorité des cages est aujourd’hui vide, bien que certaines d’entre elles aient été aménagées de branches et de pneus et accueillent quelques primates. On pourra ainsi y voir : mangabey couronné (Cercocebus torquatus) ; cercopithèque mone (Cercopithecus mona) ; macaque rhésus (Macaca mulata). |
Au bout de ce bâtiment, légèrement sur la gauche, a été érigé un autre complexe histo- rique. Cette maison, dont l’entrée est ornée de 2 colombes, est consacrée aux oiseaux. Nous allons alors entrer dans cette bâtisse et découvrir, dans le sas, une première volière intérieure, entièrement vitrée, agrémentée de diverses branches, consacrée à des goulins gris (Sarcops calvus). |
Entrée de la maison des oiseaux - mai 2016 |
Volière des goulins - mai 2016 |
Le visiteur débute alors sa découverte de la maison des oiseaux sur la droite. Là, après avoir traversé une zone végétalisée, on peut observer une première volière grillagée agré- mentée de branches de bouleaux. Celle-ci est le lieu de vie d’amazones vineuses (Amazona vinacea). Le couloir forme alors un angle droite et nous amène devant une série de 3 volières contiguës, au sol recouvert d’écorces, toutes creusées d’un petit bassin et aménagée de quelques branches de feuillus et de conifères. |
Au sein de la
première d’entre elle, on
verra cohabiter des roulrouls (Rollulus roulroul) et des étourneaux de Bali (Leucopsar rotschildi). La seconde volière, plus den- sément végétalisée, accueille des merles à poitrine noire (Turdus dissimulis) et des araçaris verts (Pteroglossus viridis). Enfin, cette volière est consacrée à l’Australie représentée ici par des colombes diamants (Geopelia cuneata), des diamants manda- rins (Taeniopygia guttata), des diamants à queue rousse (Neochmia ruficauda) et des gallicolombes poignardées (Gallicolumba criniger). |
Volière des amazones - mai 2016 |
Ambiance dans la maison des oiseaux - mai 2016 |
La maison dispose est alors
traversée par 2 couloirs de visites parallèles, s’étendant sur la longueur du bâtiment. De part et d’autre de ces allées, on pourra observer de nom- breuses volières relativement hautes. Nous allons démarrer la description de cette maison par les volières situées le plus à gauche. La première d’entre elle évoque un milieu sec avec de nombreuses graminées séchées. Elle est occupée par des blongios nains (Ixobrychus minutus). Accolée aux hérons, la seconde volière est plantée de nombreux ficus et le mur arrière est tapissé de faux rochers. Un micro- glosse (Probosciger aterrimus) y est présenté. |
La
troisième volière située
sur la droite du couloir de visite est comparable à celle des microglosses et dispose d’un fond tapissé de faux rochers et de nombreux ficus. Un groupe de martins tristes (Acridotheres tristis) l’occupe. Les volières végétalisées font alors place à des installations plus minérales. Ainsi, des toucans à bec rouge (Ramphastos tucanus) sont présen- tés au milieu de faux rochers et de troncs morts, même si quelques plantes vertes complètent les décors. |
Exemple de volière pour grands oiseaux - mai 2016 |
Allée des volières - mai 2016 |
La volière qui suit était vide lors de ma visite alors que celle terminant ce premier couloir, identique à celle des toucans, est le lieu de vie de calaos à casque rouge (Aceros corrugatus). Revenons au début de ce couloir pour admirer les volières de gauche. De ce côté, on pourra observer 2 volières accolées. La première est relativement longue, dispose d’un sol enherbé, d’une cascade, de fines branches, de cordes et de quelques troncs et autres graminées. |
Des foudis de Madagascar (Foudia madagascariensis) y évoluent aux côtés d’euplectes franciscains (Euplectes franciscanus), de colombes poignardées (Gallicolumba luzonica), de huppes fasciées (Upupa epops), d’euplectes vorabés (Euplectes afer), de serins du Mozambique (Serinus mozambicus) et de garrulax d’Omei (Liocichia omeiensis). La seconde volière de cette rangée, est den- sément plantée et agrémentée de quelques cordes. Cela rend difficile l’observation des animaux. On pourra y admirer des aras de Coulon (Ara couloni). |
Volière des tisserins - mai 2016 |
Exemple de volière pour oiseaux - mai 2016 |
Au bout de couloir, nous
bifurquons sur la gauche, pour gagner la seconde allée de la serre des oiseaux. Sur la gauche de ce sentier, on peut observer une grande loge intérieure, agrémenté de troncs et de plantes rampantes. Des kookaburas à ailes bleues (Dacelo leachii) y évoluent. Sur la droite, face aux kookaburas, se dresse une volière non acces- sible au public lors de ma visite, pour cause de reproduction. Cette dernière également densément plantée est consacrée à des caurales soleils (Eurypyga helias). |
Nous arrivons
alors dans le second couloir de la maison des oiseaux. Là, sur la droite, se dresse une série de hautes volières intérieures. La grande majorité de ces dernières dispose d’un arrière plan en faux rochers, divers ficus et autres troncs morts et souches d’arbres. Dans l’ordre de visite, on pourra y voir, à raison d’une espèce par volière, des calaos pies (Acathroceros marchei) ; des aras à gorge bleue (Ara glaucogularis) ; des gouras de Victoria (Goura victoria) ; des éclectus de Nouvelle Guinée (Eclectus roratus polychloros) ; des calaos charbonniers (Anthracoceros malayanus). |
Seconde rangée de volière - mai 2016 |
Volière des aras - mai 2016 |
Sur la gauche de l’allée, on pourra également observer une série de 3 volières. La première est agrémentée de nombreux feuillus et présente des podarges gris (Podargus strigoides). La seconde, est plus grande, dispose d’un bassin, d’un sol engazonné et de quelques bouleaux. On pourra y observer des perruches royales (Alisterus scapularis), des paddas de Java (Padda oryzivora) et des râles à bec jaune (Limnocorax flavirostris). |
Enfin, un groupe d’inséparables à masque noir (Agapornis nigrigenis) s’ébat dans la dernière volière au milieu de petit arbres. Le visiteur fait alors face à la volière des petits astrilds et con- tinue sa visite sur la droite. Là, une dernière volière complète la maison des oiseaux. Celle-ci dispose de branches et de quelques plantations et est consacrée à des touracos de Shallow (Tauraco shalowii). |
Exemple de volière - mai 2016 |
Zone de vol libre - mai 2016 |
A l’arrière de cette volière une autre zone plan- tée a été laissée vierge. Il est aussi à noter que diverses espèces sont présentées en liberté dans la maison des oiseaux à savoir : spréo pourpre (Lamprotornis purpureus) ; touraco à joues blanches (Tauraco leucotis) ; bulbul orphée (Pycnonotus jocosus) ; spréo superbe (Lamprotornis superbus) et scissirostre (Scissirostris dubium). Le sentier revient alors devant la volière des goulins gris (Sarcops calvus), pour nous ramener vers la sortie de la maison des oiseaux. |
Là, nous allons continuer notre découverte sur la droite, de sorte à longer la maison des oiseaux le long de laquelle ont été érigées plusieurs volières. Ces volières sont relativement anciennes, mais très spacieuses et très hautes. Les grands arbres alentours, se développant sur la place située en- tre la maison des oiseaux et celle des éléphants, offrent de l’ombre à ces structures et leurs rési- dents. |
Allée des volières extérieures - mai 2016 |
Exemple de volière - mai 2016 |
La première volière que l’on peut observer est en partie recouverte de lierre et agrémentée de grands troncs. Des branches relient les dif- férents troncs formant des perchoirs de la volière des calaos charbonniers (Anthracoceros malayanus). La seconde volière de cette allée dispose d’un sol en herbe et en écorces. Une petite fontaine et des branches complètent les décors de cette installation consacrée à des tragopans de Cabot (Tragopan caboti). |
Un couple de gouras de Victoria (Goura victoria) évolue dans la troisième volière agré- mentée de troncs, rochers et d’herbe. Les deux grandes volières qui complètent cette série sont comparables aux précédentes et ac- cueillent respectivement des kéas (Nestor notabilis) pour la première et des pintades huppées (Guttera pucherani) pour la seconde. L’allée des volières est complétée par une petite volière au sol en sable, vide lors de ma visite. |
Exemple de volière - mai 2016 |
Nous arrivons alors à
l’extrémité de la maison des oiseaux. Sur cette façade a été installée une imposante volière en forme de demi-cercle, of- frant un volume conséquent. Cette dernière dis- pose d’un sol en herbe, creusé d’un large bas- sin peu profond. Des saules et des bouleaux y poussent et ces décors sont complétés de troncs morts et d’une cabane en bois. Un couple de pygargues de Steller (Haliaeetus pelagicus) y cohabite avec des aigles royaux (Aquila chrysaetos). Là, plusieurs options s’of- frent à nous pour continuer la visite ; nous pou- vons tourner sur la gauche pour retrouver l’en- clos des éléphants puis celui des rhinocéros indiens ; en continuant tout droit nous rejoignons l’enclos des chimpanzés et la maison des gibbons et chevrotains. |
Volière des pygargues - mai 2016 |
Volière des grues - mai 2016 |
Nous allons pour notre part bifurquer sur la droite de sorte à contourner la volière des rapaces, face à laquelle a été installé un grand enclos visible au travers de vitres, ombragé par de grands pins. Cet enclos dispose d’un sol à l’herbe haute, est agrémenté d’un bassin, de rochers et de quelques souches. Un couple de grues du Japon (Grus japonensis) y vit. |
Au bout de cette allée, nous pouvons tourner légèrement sur la gauche de sorte à découvrir un enclos composé d’un grand bassin s’ou- vrant sur des berges en terre et en rocailles. Quelques sapins apportent un peu de verdure à cet ensemble occupé par des loutres d’Europe (Lutra lutra). |
Enclos des loutres - mai 2016 |
Lac des anatidés - mai 2016 |
En continuant sur cette allée, nous longeons un grand lac entouré de berges en terre, plantée de rhododendrons. Ce plan d’eau, qui rejoint l’île des gibbons et des saïmiris, est le lieu de vie de plusieurs anatidés comme les cygnes coscorobas (Coscoroba coscoroba), les oies des neiges (Anser caerulescens), les bernaches à cou roux (Branta ruficollis), les bernaches nonettes (Branta leucogenis) ou encore les tadornes de Belon (Tadorna tadorna). |
Nous allons pour notre part
revenir sur nos pas, pour revenir à la maison des oiseaux et longer la seconde façade de cette dernière. Là, on pourra observer une première volière de faible hauteur mais assez longue, dispo- sant d’un sol en sable, de quelques branches feuillues et de rochers. Elle est consacrée à des faisans de Prélat (Lophura diardi). Faisant suite aux gallinacés, on pourra ad- mirer, comme précédemment, une succes- sion de hautes volières. |
Volière des faisans - mai 2016 |
Exemple de volières - mai 2016 |
La première est
agrémentée
d’un sol en écorces et en béton et est traversée par de nombreux troncs et autres grosses branches. On pourra y voir les calaos à casque rouge (Aceros corrugatus), que l’on a pu obser- ver dans la maison des oiseaux. La seconde volière dispose d’un sol en her- be et est agrémentée de cordes et de bran- ches placées à différentes hauteurs. Elle est occupée par des toucans à bec rouge (Ramphastos tucanus). Des faisans dorés (Chrysolophus pictus) évoluent dans la troisième volière au milieu de nom- breuses branches et d’écorces. |
Mitoyens aux faisans, on
pourra observer des hokkis bruns (Crossoptilon mantchuricum) qui sont présentés dans les mêmes conditions que les faisans dorés. La dernière volière de cette rangée est agrémentée de multiples branches et autres cordes mais est dépourvue de végétation. Des faisans de prélat (Lophura diardi) cohabitent avec des pies bleues à calotte noire (Cyanopica cyanus). |
Volière des anatidés - mai 2016 |
Loge des anatidés - mai 2016 |
La section des oiseaux compte
encore une dernière volière, de taille moyenne, qui se compose d’un bassin de surface impor- tante, entouré de plages en gravier, et de nombreuses branches de bouleaux. Des canards mandarins (Aix galericulata) y évoluent aux cotés de canards carolins (Aix sponsa), de nettes rousses (Netta rufina), de bernaches du Canada (Branta canadensis), de siffleurs d’Europe (Anas penelope), de siffleur du Chili (Anas sibilatrix) et de canards huppés de Patagonie (Lophonetta specularioides). |
Le visiteur longe alors le point
d’eau pour arriver au niveau d’un restaurant, où l’on tournera sur la gauche, de sorte à longer le mur d’enceinte du zoo avant d’arriver dans la seconde partie du parc consacrée aux oiseaux. Là, sur la droite de l’allée, adossée au mur d’enceinte se dresse une volière de taille moyenne, au sol recouvert d’écorces et plantée de plusieurs massifs de bambous. Quelques branches font offices de per- choirs aux méliphages à oreillons bleus (Entomyzon cyanotis) qui y évoluent. |
Volière des garrulax - mai 2016 |
Volière des garrulax - mai 2016 |
Il est à noter que
d’anciennes fondations laissent à penser que cette volière était auparavant divisée en 2 structures distin- ctes. Plus loin, une seconde volière du même type est consacrée à des garrulax à huppe blanche (Garrulax leucolophus) et à des bambusicoles de Chine (Bambusicola thoracica). La rangée continue alors et nous pouvons observer 3 volières successives, relative- ment hautes. Au fond de chaque instal lation se dresse un mur de faux rochers formant une falaise. |
Des
branches
et troncs de taille diverse tra- versent ces volières tandis que des bambous, des arbres et autres buissons apportent de la verdure à l’ensemble. La première volière était en réfection lors de ma visite. La seconde accueille des ibis chauves (Geronticus eremita) tandis que la dernière était consacrée à des calaos terrestres (Bucorvus leadbeateri). L’allée forme alors un angle droit vers la gauche pour épouser le mur d’enceinte. Sur la gauche de l’allée, face aux calaos, se dresse une clôture en bois percée de vitres, permettant de voir deux enclos en herbe, le second disposant aussi de zones en sable, agrémentées de buissons et de grands arbres. |
Volière des calaos - mai 2016 |
Enclos des casoars - mai 2016 |
Ces enclos peuvent être mis en commun ou au contraire divisés, et présentent des casoars à casque (Casuarius casuarius). En continuant la visite, le visiteur longe, sur la droite, une série de volières relativement récentes. Ces dernières disposent toutes d’un sol en pente légère vers le visiteur. Ces pans en herbe sont parcourus par un ruisseau terminant sa course dans un bassin. Des bambous, rhododendrons ou des buissons complètent les décors. |
La première volière est occupée par des argus géants (Argusianus argus). La seconde est le lieu de vie de canards à ailes blanches (Asarcornis scutulata). La troisième voit cohabiter des éperon- niers de Germain (Polyplectron germaini), des sarcelles baïkals (Sibirionetta formosa) et des souchets d’Europe (Anas clypeata). Enfin, des lophophores resplendissants (Lophophorus impejanus) vivent dans la dernière volière de cette allée. |
Volière des canards - mai 2016 |
Enclos des tadornes - mai 2016 |
Face à
phasianidés,
mitoyen au complexe des casoars, se dresse un enclos en sable, ombragé par des platanes, est consacré à des émeus (Dromaius novaehollandiae). Un second enclos du même type bien que plus herbacé a été recouvert d’un filet et présente un couple de casarcas roux (Tadorna ferrugina) et leur dernière ni- chée. Mitoyen aux anatidés se dresse un autre enclos à l’herbe haute, laissé vide lors de ma visite. Enfin, une dernière installation complète cette rangée. |
Celle-ci dispose d’un sol en
herbe, planté de buissons, d’orties, de charmes et de boulots. Un couple de grues du Paradis (Anthropoides paradisae) y niche. Lors de ma visite, une palissade en bois mas- quait cet enclos laissant les oiseaux au calme. Face aux échassiers, sur la droite de l’allée, s’étend une grande volière agré- mentée de sapins et de troncs, qui pré- sente un groupe de paons bleus (Pavo cristatus). |
Volière des paons - mai 2016 |
Allée des volières - mai 2016 |
Volière pour faisans - mai 2016 |
A
l’extrémité de l’enclos
des grues, un sentier bifurque sur la gauche et permet de revenir vers l’entrée de la maison des oiseaux. Nous allons pour notre part con- tinuer face à nous, sur l’allée principale, pour longer, sur la gauche, un espace en- gazonné s’organisant autour d’un bassin central. Des saules pleureurs, des rhododendrons et de nombreuses plantations ornementales complètent les décors de la lagune des flamants roses (Phoenicopterus roseus). |
Aire des flamants roses - mai 2016 |
Ancienne fosse des porc épics - mai 2016 |
Face aux flamants on peut observer un an- cien enclos à l’abandon, qui présentait au- paravant des porcs-épics (Hystrix cristatus). Le visiteur arrive alors dans ce qui pourrait être qualifié de quartier des herbivores et plus spécifiquement des ongulés des régions froides et tempérées. Cette section relati- vement ancienne, se compose d’une suc- cession d’enclos en pente légère, entourés de grilles et disposant chacun d’une maison faite de pierres et de bois abritant les loges de nuit des animaux. |
Il
est à
noter que certains de ces enclos ont vu leur surface augmenter ces dernières an- nées, lors de leur rénovation. Le premier que l’on peut observer, dispose d’un sol en herbe, est planté de bambous et quelques troncs jonchent le sol. Il accueille des cerfs du Prince Alfred (Rusa alfredi), une espèce qui tend à se développer dans les parcs et qui fait l’objet d’un programme européen d’élevage. Un second enclos du même type est éga- lement consacré à ce petit cervidé originaire des Philippines. La visite se poursuit en re- trouvant, sur la gauche, le grand lac des ana- tidés. Un second pont permet de rejoindre la volière des pygargues de Steller (Haliaeetus pelagicus) et l’enclos des loutres d’Europe (Lutra lutra). |
Enclos typique pour herbivores - mai 2016 |
Enclos typique pour herbivores - mai 2016 |
Nous arrivons alors vers un
second com- plexe de deux enclos mitoyens, situés sur la droite de l’allée, ces derniers consistent en des prairies agrémentées de quelques troncs et occupés par des takins de Mishmi (Budorcas taxicolor taxicolor). Nous arrivons alors vers la série d’instal- lations rénovées récemment. Le premier en- clos est probablement le plus vaste de cette zone et se compose d’une zone enherbée, en pente, ombragée par de grands arbres. Plusieurs rochers rappellent les montagnes. Cet ensemble est le lieu de vie de bouquetins de Sibérie (Capra sibirica). |
Là, sur la gauche, on
peut observer un enclos forestier, au niveau duquel le sentier de visite se sépare en deux. L’allée bifurquant sur la gauche longe le lac duquel ressortent les îles des gibbons à favoris blancs (Nomascus leucogenys) et des saïmiris à casque gris (Saimiri sciureus), tandis que sur la droite s’étend cet enclos forestier, occupé par une harde de cerfs de Duvaucel (Rucervus duvaucelli). Nous allons pour notre part rester sur le chemin principal de sorte à longer l’enclos des cerfs sur la gauche et à border le se- cond enclos des herbivores, comparable à celui des bouquetins en termes d’aména- gements. Ce dernier héberge des chèvres de Crète (Capra aegagrus). |
Enclos des chèvres - mai 2016 |
Enclos des cerfs - mai 2016 |
Sur la droite, l’enclos qui suit
est moins ar- boré que les précédents et beaucoup plus minéral avec un sol totalement rocailleux. Un groupe de bharals (Pseudois nayaur) y évolue. Il semblerait que les individus présentés à Wroclaw appartiennent à la sous espèce du Nord. Face aux caprinidés, se dresse un grand en- clos de type forestier, ombragé par de nom- breux feuillus, au sol en terre, occupé par des cerfs du Père David (Elaphurus davidianus). |
Dans le prolongement de l’installation des cerfs du Père David se dresse un troisième enclos forestier, consacré à des cerfs de Dybowski (Cervus nippon hortulorum). C’est ainsi que s’achève la présentation des herbivores. |
Enclos des takins - mai 2016 |
Sur la droite,
épousant la courbe que forme l’allée de visite, on peut observer un imposant château de briques rouges, avec en façade, plusieurs voutes dont l’ouverture est barrée de grilles. Initialement consacrée à la présen- tation des ours, cette installation a été trans- formée en château des rapaces nocturnes. Toutes les loges disposent d’un sol en sable, sont agrémentées de conifères et de bran- ches de pins, et sont traversée par des bran- ches horizontales. |
Chateau des chouettes - mai 2016 |
Exemple de volière pour chouettes - mai 2016 |
Dans
l’ordre de
visite, on pourra y observer, à raison d’une espèce par loge : chouette lep- togramme (Strix leptogrammica) ; hibou grand duc (Bubo bubo) ; chouette effraie (Tyto alba) ; chouette lapone (Strix nebulosa) ; harfang des neiges (Nyctea scandiaca) ; chouette hulotte (Strix aluco) ou encore chouette de l’Oural (Strix uralensis). Le visiteur laisse alors l’enclos des cerfs de Dybowski et le château des chouettes, pour découvrir, sur la droite, un chalet en bois en- touré de deux volières. La première, qui est aussi la plus petite, est aménagée de nom- breux troncs morts, souches et autres bran- ches. |
Il présente une
cohabitation entre des écureuils de Swinhoe (Tamiops swinhoe) et des loirs gris (Glis glis). La seconde volière est beaucoup plus grande et plusieurs tunnels grillagés en partent pour sillonner au milieu des arbres alentours, com- me pour de nombreuses autres installations du parc. Cette volière est agrémentée de souches, de branches et de sapins et héberge des martres à gorge jaune (Martes flavigula). |
Volière des martres - mai 2016 |
Enclos des rennes - mai 2016 |
Le sentier se sépare alors à nouveau en deux. En prenant sur la gauche, nous longeons un en- clos en terre ombragé par des chênes, re- créant une forêt. Un chalet en bois complète les décors de cet enclos occupé par un trou- peau de rennes (Rangifer tarandus), faisant parti de l’îlot des cervidés. A l’arrière des rennes, on retrouve l’enclos secondaire puis l’enclos principal des cerfs de Duvaucel (Cervus duvauceli). Cette allée nous reconduit alors vers l’en- clos des bouquetins. |
Nous allons revenir vers la bifurcation des martres, pour observer, au centre d’une petite place un dôme grillagé agrémenté de branches et de cordes. Longtemps consacré à la présen- tation de primates, cette volière accueille aujourd’hui des kéas (Nestor notabilis). Sur la gauche de la place, un autre chemin se- condaire se diriger vers un bâtiment de nuit agrémenté de cordes et de structures en bois, permettant d’abriter le groupe de saimiris (Saimiri sciureus). |
Volière des kéas - mai 2016 |
Enclos des daims - mai 2016 |
Cette maison est reliée à l’île de ces petits sin- ges. Si l’on poursuit la visite sur ce sentier secondaire, nous revenons vers la maison des gibbons et des chevrotains de Balabac. Nous allons alors revenir sur l’allée principale et continuer sur cette dernière, pour border, sur la droite, le mur d’enceinte du zoo, tandis que sur la gauche se trouve une prairie, plan- tée de nombreux arbres occupée par un groupe reproducteur de daims de Mésopotamie (Dama mesopotamica). |
A
l’extrémité de cette allée, se trouve
l’entrée secondaire du zoo ainsi que les bâtiments de l’administration. Là, nous allons contourner l’enclos des cervidés puis admirer, sur la droite, un imposant bâtiment de couleur jaune. Ce dernier est consacré au vivarium du parc. L’un des ailes en cours de finition lors de ma visite, a ouvert ses portes fin juin et se com- pose de 2 vastes terrariums au sol en sable, tous deux creusés d’un bassin et agrémenté de troncs et de quelques plantes vertes. |
Entrée du vivarium des varans - mai 2016 |
Future loge des varans - mai 2016 |
Ce nouvel espace est
consacré aux
varans in- donésiens et, présente des varans de Komodo (Varanus komodoensis) et des varans de Salvadori (Varanus salvadorus). Laissons ce bâtiment de côté pour poursuivre la visite face à nous et retrouver la vaste île des lémurs cattas (Lemur catta). Sur la droite de cette dernière, un filet électrifié permet de délimiter un second enclos en herbe, planté de hauts arbres accessibles via des cor- des formant complexe très naturel consacré à des varis noirs et blancs (Varecia variegata). |
Sur la gauche de
l’allée, dissimulé par des massifs de buissons, se trouve le complexe des psittacidés. Ce dernier se compose d’une succession de petits bâtiments vitrés en façade, au sol recouvert d’écorce et de sable, densément plantés et tra- versés de branche. Une partie extérieure permet aux oiseaux de prendre des bains de soleil tandis qu’une partie couverte permet de les abriter des intempéries. Le premier bâtiment héberge ainsi des perruches grand Alexandre (Psittacula eupatria) en coha- bitation avec des perruches de Derby (Psittacula derbianna). Le second est le lieu de vie de co- nures de Patagonie (Cyanoliseus patagonus). |
Volière typique pour bec crochu - mai 2016 |
Volière typique pour bec crochu - mai 2016 |
Des conures de Nenday (Nandayus nenday) évoluent aux cotés de conures veuves (Myiopsitta monachus) dans le troisième complexe. La quatrième installation est con- sacrée à des inséparables à face rose (Agapornis roseicollis). Le cinquième bâtiment était en réfection lors de ma visite, tandis que les deux derniers étaient occupés respectivement par des chouettes hulottes (Strix aluco) puis des chouettes effraies (Tyto alba). |
Le sentier
débouche alors au
niveau de la maison des chimpanzés et du complexe des singes. Nous allons revenir sur nos pas jusqu’au vivarium où nous bifurquons sur la gauche de sorte à longer l’île des lémurs cattas puis à entrer dans le vivarium historique qui s’élève sur 3 étages, tous agrémentés de terrariums. Une impressionnante collection de lézards ; varans ; tortues ; serpents ; amphibiens mais également de papillons, ravira les passionnés de ces animaux à sang froid. |
Vivarium du zoo - mai 2016 |
Ambiance dans le vivarium - mai 2016 |
Nous allons alors longer cet imposant édifice pour revenir à proximité de l’aquarium du parc, sur la façade duquel on peut admirer un bac . Nous allons nous diriger sur la droite, pour entrer dans un espace relativement récent, consacré aux fonds des rivières polonaises. |
Ambiance dans le vivarium - mai 2016 |
Ambiance dans le vivarium - mai 2016 |
Ambiance dans le vivarium - mai 2016 |
Ambiance dans le vivarium - mai 2016 |
Ambiance dans le vivarium - mai 2016 |
Ambiance dans le vivarium - mai 2016 |
Ce complexe s’organise autour de
chalets en bois typique des maisons de pêcheurs en- tourées de 4 grands aquariums à ciel ouvert. Le premier que nous pouvons observer, se situe sur la droite de l’allée, et est bordé par l’escalier nous amenant vers le fonds sableux. De ce fait, le visiteur dispose d’un point de vue sur la surface de cet espace et d’une vision sous-marine un peu plus bas. Ce bac d’eau douce présente des ombres communs (Thymallus thymallus), des truites saumonées (Salmo trutta), des saumons du Danube (Hucho hucho), des barbeaux communs (Barbus barbus), des lottes (Lota lota) et des hotus (Chondrostoma nasus). |
Section des poissons - mai 2016 |
Section des poissons - mai 2016 |
Nous arrivons alors sur une
petite place
in- férieure au niveau du sol, bordée par les chalets en bois abritant le système de filtration de tous ces bassins. Cet aquarium dispose d’un sol recouvert de gravier et agrémenté de nombreux troncs morts. Plus loin, nous nous dirigeons dans un tunnel sous terrain. Sur la droite, une large vitre s’ouvre sur un grand bac au sol en graviers, agrémenté de plusieurs plantes aquatiques et de branchages. Des bouvières (Rhodeus sericeus) y cohabitent avec des ables de Heckel (Leucaspuis delineatus), des ides mélanotes (Leuciscus idus), des carassins communs (Carassius carassius), des che- vesnes (Squalius cephalus), ... |
..., des brèmes bordelières (Blicca bjoerkna), des gardons (Rutilus rutilus), des brèmes bleus (Ballerus ballerus), des ablettes (Alburnus alburnus), des tanches (Tinca tinca), des moules de rivières (Anodonta anatina) et des mulettes enflées (Unio tumidus). |
Section des poissons - mai 2016 |
Section des poissons - mai 2016 |
Sur la droite, se dresse un autre bac visible au travers de 3 baies vitrées d’ont l’une circulaire, bac qui héberge des bouvières (Rhodeus sericeus), des loches de rivières (Cobitis taenia), des rotengles (Scardinius erythrophtalmus), des grands brochets (Esox lucius), des brèmes communes (Abramis brama), des perches communes (Perca fluviatilis), des tanches (Tinca tinca), des silures glanes (Silurus glanis), des sandres (Sander lucioperca), des aspes (Aspius aspius), ... |
..., des carpes communes (Cyprinus carpio), des perches communes (Perca fluviatilis), des épinoches (Gasterosteus aculeatus), des moules renflées (Unio tumidus) et des moules des rivières (Arodonta anatina). |
Section des poissons - mai 2016 |
Une dernière vitre
s’ouvre sur un autre aquarium au sol en gravier, dépourvu de vé- gétation. Ce bac accueille des turbots (Scophthalmus maximus), des pélèques rasoirs (Pelecus cultratus), des gobies à taches noires (Neogobius melanostomus), des gobies tachetés (Pomatoschistus microps), des corégone Lavaret (Coregonus lavaretus), des flet d'Europe (Platichthys flesus), des grémilles (Gymnocephalus cernua) et des esturgeons noirs (Acipenser oxyrhinchus). |
Section des poissons - mai 2016 |
Volière des cistudes - mai 2016 |
Le visiteur emprunte alors un
second escalier, pour revenir au niveau du sol et observer la surface des bassins des brochets sur la gauche. Ce dernier est entouré de plages bien végéta- lisées et agrémentées de troncs, branches et plantes. Cet ensemble est recouvert d’un filet et héber- ge encore des cistudes d’Europe (Emys orbicularis). Sur la gauche, le bassin des esturgeons est en cours de finalisation, et a également été recou- vert d’un filet. Le projet est de faire cohabiter ces poissons avec des garrots à œil d’or (Bucephala clangula). |
Nous arrivons alors au niveau de l’enclos des petits pandas (Ailurus fulgens). A ce niveau nous pouvons soit tourner sur la gauche pour retrouver la section des kangourous, tourner sur la droite de sorte à longer la plaine des lamas puis des okapis. Nous allons continuer face à nous sur l’allée de service, et découvrir, sur la droite de l’allée, une grange en bois, devancée par une expo- sition de calèche et autres matériels agricoles anciens. Cet espace représente la mini ferme du zoo. |
Exposition de matériels - mai 2016 |
Grange des chevaux - mai 2016 |
Nous allons entrer dans la première grange pour y découvrir plusieurs boxes intérieurs, situés sur la gauche, tandis que sur la droite s’étend une stabulation commune. Ces deux espaces intérieurs sont doublés d’un pad- dock extérieur en sable, que l’on peut ob- server en continuant la visite. L’enclos de droite héberge un troupeau de poneys shetlans (Equus caballus domesticus), tandis que des poneys haflinger (Equus caballus domesticus). |
A l’extrémité de l’installation des poneys, on peut observer un autre enclos en sable, ac- colé à une seconde grange, qui accueille des baudets du Poitou (Equus asinus domesticus). Face à cet enclos nous pouvons nous diriger sur la gauche, pour retrouver l’allée de service sur la gauche de laquelle se dresse une petite volière au sol en écorces et en herbe, légère- ment surélevée. Diverses branches, des ro- chers et des graminées complètent les décors de cette jungle occupée par des coqs bankiva (Gallus gallus). |
Volière des coqs - mai 2016 |
Entrée de la mini ferme - mai 2016 |
Nous revenons alors vers les ânes et le croi- sement des équidés, pour poursuivre notre visite face à nous et entre dans la cour d’un corps de ferme. Cette cours pavée est entou- rée de bâtiments agricoles ouverts en façade et divisés en plusieurs boxes. Chaque boxe accueille une espèce domestique. Il est à noter que les animaux sont lachés dans la cours, au contact des visiteurs, à tour de rôle. Parmis les races de chèvres (Capra hircus domesticus) et de moutons (Ovis aries domesticus) présentées ici. |
On pourra citer :
chèvre de Syrie, mouton de Jacob, chèvre naine, chèvre du Cameroun, mouton Wrzosowka, mouton Raca, mouton du Cameroun, vache Highland cattle, chèvre blanche et mouton commun. Deux autres boxes sont occupés par des pigeons (Columba livia domesticus) et des lapins nains (Oryctolagus cuniculus). Sur la droite de la cour, un petit enclos en sable, parsemé de petites maisons, est le lieu de vie de cobayes domestiques (Cavia porcellus domesticus). |
Mini ferme - mai 2016 |
Mini ferme - mai 2016 |
Grange des poneys - mai 2016 |
Enfin, à l’arrière de la barrière délimitant la cours, une petite prairie séparant la mini ferme de l’Afrykarium, sert de garde manger à plusieurs ruches. Le visiteur traverse alors la partie agricole du zoo, pour se retrouver devant le bâtiment de la plaine africaine des girafes. Là, nous allons tourner sur la gauche pour rejoindre une allée qui borde la largeur de cette étendue, avant d’arriver devant un bâtiment de couleur blanche entouré de statuts de manchots décorées. |
Entrée du pavillon du climat - mai 2016 |
Pavillon du climat - mai 2016 |
La visite
continue alors à l’intérieur
de cette bâtisse « Le pavillon climatique ». Cette expo- sition met en relation l’impact de l’homme sur la modification du climat, et les conséquences qu’entrainent ces modifications sur la planète et sa faune. Ce pavillon pédagogique conduira le visiteur au travers de mises en scènes et d’ateliers ludiques, de la banquise à la cuisine et aux dif- férentes consommations énergétiques. Le visiteur quitte alors cette maison, pour conti- nuer sa visite sur la gauche de sorte à longer la plaine africaine des girafes et retrouver la sortie du zoo. C’est ainsi que s’achève la découverte du zoo de Wroclaw, grand parc polonais. |
Pavillon du climat - mai 2016 |
Pavillon du climat - mai 2016 |
En conclusion le zoo de Wroclaw est proba- blement le plus grand parc de Pologne. Les in- stallations allient constructions anciennes mais intelligemment rénovées, offrant des espaces relativement larges, vastes et naturels aux dif- férents pensionnaires du zoo. |
Petauriste - mai 2016 |
Microglosse - mai 2016 |
Certains enclos comme ceux des écureuils ou des animaux arboricoles sont doublés de réseaux grillagés en hauteur, très originaux. Enfin, la collection y est impressionnante et variée. Une journée complète est nécessaire pour dé- couvrir le parc. Il est également à noter que les jours d’affluence, l’entrée dans l’Afrykarium peut nécessiter d’attendre quelques heures. |
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