Tierpark
Berlin Friedrichsfelde Am Tierpark 125 10319 Berlin Allemagne Tel : +49 30 51 53 10 Fax : +49 30 51 24 061 www.tierpark-berlin.de |
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![]() Plan du zoo de Berlin |
Mes visites : 14 septembre 2011; 30 mai 2016 ; 01 et 02 juin 2016 Mise en ligne : le 04 janvier 2012 Mise à jour : 02 janvier 2017 |
Vue aérienne du Tierpark Berlin |
![]() Aigle martial - septembre 2011 |
Novembre à Mars : 9h00 à 17h00 Mars, Septembre et Octobre : 9h00 à 18h00 Avril à Aout : 9h00 à 19h00 |
Ticket journalier : Adultes : 12,00 € Enfants (5 à 15 ans) : 6,00 € Etudiants : 9,00 € Cartes familiales : 1 Adultes + enfants jusqu'à 15 ans 20,00 € 2 Adultes + enfants jusqu'à 15 ans : 32,00 € |
![]() Protèle - septembre 2011 |
Le Tierpark de Berlin, se situe
légèrement à l'extérieur de la ville et a été construit dans le parc du château de Friedrichsefelde qui a été rénové en 2009 - 2010. Ce parc complète son grand frère le zoo de Berlin qui lui se trouve au coeur de la ville. Deux entrées permettent d'accéder au Tierpark, l'entrée du Chateau et l'entrée des Ours. C'est cette seconde porte que nous allon emp- runter et qui constitue l'entrée principale du zoo. Avant d'acquérir son droit d'entrée, le visiteur découvre, sur le même principe que le zoo de Heidelberg, un enclos situé sur le trottoir du boulevard. Cette installation en herbe, légèrement vallonée, et agré- mentée de structures en bois et de quelques rochers, héberge un groupe d'ours baribals (Ursus americanus). Après être entré dans le parc, le visiteur peut observer, face à lui, et sur sa gauche, 2 plaines en sable et en herbe, de très grande taille. |
![]() Enclos des baribals - septembre 2011 |
![]() Volière des aigles royaux - septembre 2011 |
La plaine de gauche au fond de
laquelle se trouve une dense forêt, est le lieu de présentation d'un groupe de rares bisons des forêts (Bison bison althabascae). La seconde plaine, de forme triangulaire, entourée par un fossé en eau est occupée par des bisons d'Europe (Bison bonasus). Sur la droite du sentier, en face des bisons d'Europe, se trouve une grande volière dont le fond représente une petite falaise roc- heuse, qui accueille des aigles royaux (Aquila chrysaetos). Nous pouvons alors emprunter le sentier situé sur la droite, en direction de 2 parcs à ours. Au bout de cette allée qui traverse un bout de forêt, une petite place s'ouvre alors. Sur la droite se trouve un enclos en herbe, entouré de parois rocheuses, enclos qui a été agrandi en 2011 et a été doté de baies vitrées. Une famille d'ours à lunettes (Tremarctos ornatus) y vit. A côté des ours à lunettes, une fosse qui se compose d'une plage rocheuse et d'un grand bassin, est consacré aux ours polaires (Ursus maritimus). |
![]() Enclos des ours à lunettes - septembre 2011 |
![]() Enclos des ours polaires - septembre 2011 |
Le visiteur repart alors sur la
gauche, pour traverser à nouveau la forêt et se diriger vers une arène où sont proposés des concerts. Cette arène a été érigée aux côtés d'un bâtiment dont la terrasse borde 4 volières situées de part et d'autre du restaurant. Ces volières disposent d'un sol en herbe et sont agrémentées de troncs d'arbre faisant office de perchoirs. La première volière, située sur la droite, est le lieu de vie de loris à collier jaune (Lorius chlorocercus) alors que des amazones de Cuba (Amazona leucocephala) vivent dans la seconde volière mitoyenne. Sur la gauche, la première structure présente une cohabitation entre des aras de Coulon (Ara couloni) et des amazones fari- neuses (Amazona farinosa). Des amazones de Dufresne (Amazona dufresniana) vivent en compagnie de rares amazones de Jamaïque (Amazona collaria) dans la seconde et dernière volière de cette terrasse. |
![]() Volières de la terrasse - septembre 2011 |
![]() Fosse des porc épics - septembre 2011 |
En face de la terrasse, diverses
allées conduisent au chateau du parc. Nous allons laisser ces allées de côté, pour nous diriger tout droit, en direction d'un carrefour. Sur la gauche de ce car- refour, se trouve une petite fosse en sable dans laquelle ont été disposés des rochers, installation qui héberge des porc épics in- diens (Hystrix indica). A l'arrière des porcs épics, une grande volière en herbe, agrémentée de quelques arbres, où évoluent des serpentaires (Sagittarius serpentarius) et des vautours charognards (Necrosyrtes monachus). Le chemin de gauche, bordé par une volière agrémentée de nom- breuses branches de sapins, se dirige vers le chateau. La volière est quant à elle occupée par des petits ducs des montagnes (Otus kennicotti), une espèce très peu courante en captivité. Le visiteur revient au niveau du carrefour, pour emprunter le sen- tier situé sur la droite de la volière. Un premier enclos en herbe, borde ce dernier et est occupé par des chèvres naines (Capra hircus) marquant l'entrée du "Kinderzoo" (zoo des enfants). |
![]() Volière des serpentaires - septembre 2011 |
![]() Plaine des bisons - septembre 2011 |
Mise à jour suite à ma visite de juin 2016 La volière des aigles royaux a été démoli et l’en- semble de son pourtour rasé, pour y installer un enclos tout en longueur, en travaux lors de ma visite. Ce futur enclos sera entièrement en sable, agrémentée de quelques rochers. Cette installation est le lieu de vie de chiens de prairie sociaux (Cynomis ludovicianus) et d’oursons coquaux (Erethizon dorsatus). |
Travaux de l'enclos des chiens de prairie - mai 2016 |
Volière des touracos - mai 2016 |
Au niveau des volières de la terrasse, les amazones de Dufresne (Amazona dufresniana) et les ama- zones de Jamaïque (Amazona collaria) ainsi que les amazones farineuses (Amazona farinosa) ne sont plus présentées au public. Leur volière a été transformée, dispose aujourd’hui d’un bassin, de plages en sable et en herbe et est plantée de nombreux arbustes. Des touracos à joues blanches (Tauraco leucotis) y évoluent. |
Le zoo des enfants se compose
d'un alignement de petits enclos et de volières présentant des espèces domestiques ou fréquentes dans les parcs zoologiques. Sur la gauche, une première volière au sol en grit, au sein de la- quelle ont été disposées des branches. Des inséparables (Agapornis sp.) l'occupent. En face de la volière, un double enclos en sable est consacré à des cochons (Sus scorfa domesticus) de race rustique. En face des cochons, se trouve un bassin entouré de séquoias, au sein duquel évolue des coureurs indiens (Anas domesticus), des canards de Pékin et des oies de Guinée (Anser domesticus). Sur la gauche des cochons, se trouve une volière dotée de quel- ques branches, rochers, buissons mais aussi d'un sol en sable. Un petit groupe de ratons laveurs (Procyon lotor) y évolue. Légèrement en retrait, sur un sentier secondaire conduisant vers les ours polaires, se trouve une installation forestière où vivent des zébus (Bos taurus). |
![]() Enclos des cochons - septembre 2011 |
![]() Enclos des dingos - septembre 2011 |
En revenant sur le sentier
principal, on découvre 3 volières disposées côte à côte. Chacune bénéficie d'un sol en sable et de branchages utilisés commer perchoirs. La première pré- sente des canaris (Serinus canaria), la seconde héberge des colombes diamants (Geopelia cuneata) et des man- darins (Taeniopygia guttata), alors que la troisième est consacrée à des perruches ondulées (Melopsittacus undulatus). Sur la gauche du sentier, un grand enclos en herbe, ombragé par quelques arbres est occupé par des dingos (Canis lupus f. dingo). Un petit enclos central est consacré à des cobayes domes- tiques (Cavia porcellus). En face des dingos et à proximité des cobayes vit un autre rongeur, le dègue (Octodon degus) et le cobaye sauvage (Cavia aparea) qui vivent dans une volière agrémentée de bois. |
La mini ferme s'étend
encore jusqu'à une grande place où ont été érigés des jeux en bois. Plusieurs enclos délimités par des clotures vertes, au sol en sable et doublés d'une maison en bois, sont occupés par différentes races domestiques. On peut ainsi y voir des cochons Meishang, des moutons Hissar, des cochons Vietnamiens et des moutons Skudde. Ces enclos se terminent par un petit poulailler où cohabitent des dindons (Meleagris gallopavo), des poules Brahmas (Gallus gallus) et des pigeons (Columba livia). Au bout de l'allée se trouve un vaste enclos de contact où vivent en toute quiétude, des moutons et des chèvres. Un ensemble de clapiers cloture la visite de la mini ferme et héberge plusieurs races de lapins (Oryctolagus cuniculus). |
![]() Clapiers de la mini ferme - septembre 2011 |
![]() Volière des ratons laveurs - septembre 2011 |
![]() Enclos typique de la mini ferme - septembre 2011 |
La suite de la visite nous
conduit sur la droite, pour traverser un bout de forêt et y découvrir 2 grandes volières situées de part et d'autre du sentier de visite. Chacune est aménagée de monticules rocheux, plantée de buissons et agrémentée de pieux en bois ser- vant de perchoirs aux chouettes qui y vivent. C'est ainsi que la volière de gauche héberge des grands ducs d'Amérique (Bubo virginianus) alors que des hiboux de Sibérie (Bubo bubo siberianus) bénéficient de quelques conifères dans la seconde structure. Le visiteur ressort de la zone forestière, pour faire face à un grand dôme. Avant de gagner cette structure, un cul de sac vers la droite longe 2 grandes cages qui peuvent être reliées entre elles, délimitées par des murs rocailleux. Des capucins à poitrine jaune (Cebus xanthosternos) y évoluent. En face des capucins se trouve une grande prairie au milieu de laquelle ont été disposés des pieux en bois. Couverte d'un filet, elle accueille des macaques à queue de cochon (Macaca nemestrina). |
![]() Volière des hiboux - septembre 2011 |
![]() Enclos typique pour les espèces domestiques - septembre 2011 |
En revenant vers le grand
dôme en travaux lors de ma visite, on peut observer un bassin qui hébergeait divers anatidés avant d'être vidé pour être rénové. Le dome était pour sa part consacré à des limicolles et autres oiseaux cotiers. Cette volière marque l'entrée de la zone des bovins et équins domes- tiques. Ce complexe se compose de plusieurs enclos successifs, en sable, séparés du visiteur par un fossé sec. Après 2 petits enclos com- parables à ceux de la mini ferme et consacrés respectivement à des cochons de Mangali (Sus scorfa domesticus) et à des chèvres (Capra hircus) qui cohabitent avec des moutons à nez noir (Ovis aries) qui bénéficient d'une petite prairie. Concernant les races de vaches, on peut citer les Highland cattle, les vaches suédoises, les vaches hongroises, présentées en compagnie de moutons hongrois, des baudets du Poitou et des chevaux de trait al- lemands. Le visiteur quitte la partie consacrée aux espèces domestiques. |
Au bout de l'allée des
espèces domestiques se trouve un second dome faisant office de volière représentant une savane africaine. Un sol en herbe au milieu duquel ont été disposés des piquets en bois. Parmis les espèces africaines que l'on peut y observer on y trouve des becs ouverts africains (Anastomus lamelligerus), des ombrettes africaines (Scopus umbretta), des cigognes d'Ab- dim (Ciconia abdimii), des pintades de Numibie (Numida meleagris), des ibis sacrés (Threskiornis aethiopicus), des tan- tales ibis (Mycteria ibis), des ibis hagedash (Bostrychia hagedash) et des jabirus du Sénégal (Ephippiorhynchus senegalensis). Les oiseaux ont accès à une zone d'hivernage visible par le biais de baies vitrées. Le sentier se dirige alors sur la gauche, en diretion d'une grande bâtisse. Sur la droite de ce sentier, un enclos sablonneux, planté de quelques arbres héberge un groupe de rennes (Rangifer tarandus). Le visiteur arrive alors au niveau du gigantesque bâtiment. |
![]() Volière des jabirus - septembre 2011 |
![]() Enclos des capucins - septembre 2011 |
![]() Enclos des rennes - septembre 2011 |
Mise à
jour suite à ma visite de juin 2016 La volière dôme en travaux lors de ma visite a été réouverte au public. Elle se compose d’un grand bassin central entouré de plages en sable. Au fond de cette volière, un mon- ticule rocheux voit jaillir de son sommet, une cascade qui se jette dans le bassin. Cette volière des bords de mer voit cohabiter des huitriers pies (Haematopus ostralegus), des harles piettes (Mergus albellus), des eiders à lunettes (Somateria fischeri) , des garrots albéoles (Bucephala albeola), des harles de Chine (Mergus squamatus), ... |
Volière des mouettes - juin 2016 |
Enclos des anatidés - juin 2016 |
..., des mouettes à
tête
grise (Larus cirrocephalus), des mouettes atricilles (Larus atricilla), des mouettes du Japon (Larus crassirostris) et des goélands modestes (Larus modestus). Sur la droite de cette imposante structure a été creusée un lac entouré de berges en terre plantées de conifères. Cet enclos est le lieu de vie d’oies de Ross (Anser rossi), d’oies naines (Anser erythropus), de bernaches à cou roux (Branta ruficollis), de bernaches du Canada naine (Branta canadensis minima), de harles huppées (Mergus merganser), de sarcelles à faucilles (Anas falcata), d’eider à duvet (Somateria mollissima) et de garrot d’Islande (Bucephala islandica). La volière africaine pour sa part s’est vue rejoindre par des canards de Meller (Anas melleri) et des nettes brunes d’Afrique (Netta erythrophthalma), tandis que les pintades ne sont plus présentées. |
L'Alfred Brehm Haus, ouverte en
1963 a conservé son aspect d'origine et reste le lieu de présentation des fauves du Tierpark. Sur la gauche de l'entrée se trouvent 2 grands vivariums visibles à travers des baies vitrées. Chacun présente des animaux des régions désertiques représentées par du sable, des rochers et quelques cactus. La première loge est le lieu de vie de chats léopards du Bengale (Prionailus bengalis bengalis) tandis que la seconde héberge des chats de Gordon (Felis silvestris gordoni). Le visiteur entre alors dans l'Alfred Brehm Haus, via un sas com- posé de 2 entrées entre lesquelles se trouve une troisième loge sableuse occupée par des géocoucous (Geococcyx californianus). La fauverie se compose de 2 couloirs où alternent les cages des félins et des volières vitrées présentant plusieurs espèces avi- aires. Au centre, une forêt tropicale (en travaux lors de ma visite) héberge diverses animaux en liberté. Les cages à fauves sont toutes conçues sur le même shéma à savoir des loges carrelées, disposant pour seuls aménagements, des souches d'arbres ainsi que des troncs d'arbre. |
![]() Cages extérieures de l'Alfred Brehm Haus - septembre 2011 |
![]() Volière typique pour la présentation d'oiseaux - septembre 2011 |
Les installations à
oiseaux disposent pour leur part d'un sol en sable et de quelques arbustes. La première structure est occupée par des bar- bicans à tête rouge (Trachyphonus erythrocephalus), la seconde hé- berge des calaos à bec jaune (Tockus flavirostris), alors que des bulbuls de l'Himalaya (Hypsipetes leucocephalus) sont présentés dans la troisième volière. La quatrième volière, de type plus sec, est consacrée aux passereaux australiens représentés par des diamants à gouttelettes (Emblema guttata), des diamants à longue queue (Poephila acuticauda), des diamants de Gould (Poephila gouldiae) et des diamants de Bichenov (Poephila bichenovii). Les 2 dernières volières à oiseaux présentent respectivement des jar- diniers à oreilles blanches (Ailuroedus buccoides) pour la première et une cohabitation entre des sporophiles petits chanteurs (Tiaris canora), des tyrans mélancoliques (Tyrannus melancholicus), des araguiras gris (Coryphospingus pileatus) et des cotingas de Cayenne (Cotinga cayana). Cinq cages à fauves sont situées entre les 6 volières. |
Au bout du couloir de la
fauverie, se trouve une grande loge semi ouverte composée de plusieurs terrasses rocheuses et séparée du couloir de visite par un bassin. Un couple de tigres de Sumatra (Panthera tigris sumatrae) y vit en alternance avec des tigres de Malaisie (Panthera tigris jaksotni). Leur loge intérieure est doublée d'un enclos extérieur que nous dé- couvrirons plus tard. Le visiteur peut soit sortir de la maison des fauves, soit emprun- ter le second couloir. En s'y rendant le sentier passe devant l'en- trée de la partie centrale, consacrée à la présentation d'espèces en vol libre à savoir des roussettes d'Inde (Pteropus giganteus), des sarcelles hottentotes (Anas hottentota), des étourneaux caronculés (Creatophora cinerea), des touracos violets (Musophaga violacea), des tourterelles de Madagascar (Streptopelia picturata picturata), des bulbuls des jardins (Pucnonotus barbatus), des colombines turverts (Chalcophaps indica), des étourneaux de Bali (Leucopsar rothschildi), des mainates religieux (Gracula religiosa), ... |
![]() Enclos intérieur des tigres - septembre 2011 |
![]() Zone de vol libre - septembre 2011 |
..., des colious rayés (Colius
striatus), des barbicans à tête rouge (Trachyphonus erythrocephalus), des trugons terrestres (Trugon terrestris), des pigeons de Nicobar (Caloenas nicobarica), des fourniers variables (Furnarius leucopus), des scissirostres des Célèbes (Scissirostrum dubium), des éperonniers de Germain (Polyplectron germaini), des léiothrix à joues argents (Leiothrix argentauris), des bulbuls noirs (Hypsipetes leucocephalus), des stictonettes tachetées (Stictonetta naevosa), des jacanas d'Af- rique (Actophilornis africanus), des touracos à joues blanches (Tauraco leucotis), des coqs de Sonnerat (Gallus sonneratii), des rufipennes morios (Onychognathus morio), des spréos su- perbes (Spreo superbus), des roulrouls couronnés (Rollulus roulroul), des arrengas bleuets (Myophonus glaucinus), des gouras couronnés (Goura cristata), des jacanas noirs (Jacana jacana), des râles ypecahas (Aramides ypecaha), des cos- syphes à calotte neigeuse (Cossypha niveicapilla), des spréos royals (Cosmopsarus regius), des colombines wongas (Leucosarcia melanoleuca), des éperonniers de Germain (Polyplectron germaini), des bulbuls de Finlayson (Pycnonotus bimaculatus), des canards à oreilles roses (Malacorhynchus membranaceus), des colombines lumachelles (Phaps chalcoptera) et des carpophages blancs (Ducula bicolor). |
Mise à
jour suite à ma visite de juin 2016 L’alfred Brehm Haus a été totalement réouverte au public avec un nouvel espace central où le visiteur peut entrer au contact direct de diverses espèces. Les différentes petites volières internes, consacrées aux oiseaux sont toujours présentent, mais la col- lection présentée tend à diminuer de façon consé- quente. Au niveau de l’aile droite, on pourra ainsi ob- server, dans l’ordre de visite : organiste violet (Euphonia violacea) ; écureuil de l’Himalaya (Tamiops macclellandi) – une espèce unique- ment visible à Berlin – iréné des fées (Irena puella) ; bulbul à ventre rouge (Pycnonotus cafer) puis bulbul de l'Himalaya (Hypsipetes leucocephalus). |
Volière des serins -juin 2016 |
Serre tropicale de l'Afred Brehm Haus - juin 2016 |
Au niveau de la zone centrale,
on pourra traverser un morceau de jungle doublé d’un grand bassin. Les es- pèces présentées ici sont : roussettes d'Inde (Pteropus giganteus), sarcelles hottentotes (Anas hottentota), étourneaux caronculés (Creatophora cinerea), étour- neaux de Bali (Leucopsar rothschildi), barbicans à tête rouge (Trachyphonus erythrocephalus), trugons ter- restres (Trugon terrestris), pigeons de Nicobar (Caloenas nicobarica), scissirostres des Célèbes (Scissirostrum dubium), stictonettes tachetées (Stictonetta naevosa), rufipennes morios (Onychognathus morio), des spréos superbes (Spreo superbus), gouras couronnés (Goura cristata), spréos royaux (Cosmopsarus regius), canards à oreilles roses (Malacorhynchus membranaceus), dendrocygnes de Java (Dendrocygna javanica), bulbul orhphée (Pycnonotus jocosus), colombines lumachelles (Phaps chalcoptera) et carpophages blancs (Ducula bicolor). |
Serre tropicale de l'Afred Brehm Haus - juin 2016 |
Serre tropicale de l'Afred Brehm Haus - juin 2016 |
Le visiteur revient alors dans
le second couloir où se trouve, à une extrémité, un enclos comparable à celui des tigres, mais consacré à un groupe de lions d'Asie (Panthera leo persica). Là encore, les cages intérieures des fauves alternent avec des voli- ères végétalisées. La première installation est le lieu de vie de bul- buls à ventre rouge (Pycnonotus cafer). Des irénés fées (Irena puella) occupent la seconde volière alors que la troisième pré- sente une cohabitation entre des colombes bleutées (Claravis pretiosa) -espèce hébergée dans 6 parcs européens-, des callistes rouverdains (Tangara gyrola) et de rares tangaras fourchus (Thraupis bonariensis) visibles dans 4 zoos en Europe. La suite de la visite nous permet de découvrir les timalies coiffés (Timalia pileata) qui vivent en compagnie de léiothrix jaunes (Leiothrix lutea). Les 2 dernières volières sont occupées respectivement par des bulbuls orphées (Pycnonotus jocosus) puis par des sucriers à oreilles bleues (Entomyzon cyanotis). |
![]() Cage intérieure typique pour fauves - septembre 2011 |
![]() Volières des caracals et des civettes - septembre 2011 |
Les fauves
présentés dans cette maison disposent tous d'une ins- tallation extérieure que l'on verra par après, sauf une espèce, le binturong (Arctictis binturong). Sur la droite du couloir, en face des volières et des cages, se trouve une grande baie vitrée qui permet d'observer la partie de vol libre. Le visiteur ressort alors de l'Alfred Brehm Haus pour se retrouver au niveau de l'enclos des géocoucous, et se diriger ensuite sur la gauche, en direction d'une série de 3 volières au bout de laquelle se trouve un enclos en sable. Les volières de type naturel, sont agrémentées de bois, de rochers et de quelques plantes sauvages. Des caracals (Caracal caracal caracal) vivent dans la première mais aussi la plus grande structure. Aux côtés des caracals est présenté un couple de civettes de Malaisie (Viverra tangalunga tangalunga). Enfin, la dernière volière devrait présenter un ratel (Mellivora capensis), arrivé du zoo de Prague en 2010 (selon le guide du zoo), mais hébergeati un caracal lors de ma visite. Enfin, la fosse sableuse est occupée par des mangoustes zébrées (Mungo mungo). |
Le visiteur revient sur le
sentier principal, pour longer la fauverie et découvrir une première série de 6 cages. Les cages accueillant les fauves sont toutes composées d'un sol en sable, l'arrière est car- relé et le tout est agrémenté de quelques structures en bois. La première volière est occupée par des jaguars (Panthera onca), la seconde est le lieu de vie de panthères longibandes (Neofelis nebulosa). Trois espèces de petits félins occupent les 3 volières qui suivent, on peut ainsi y observer des servals (Leptailurus serval), les chats pêcheurs (Felis viverrinus) et les manuls (Otocolobus manul). Enfin, la dernière volière est le lieu de vie de pumas du Montana (Puma concolor missoulensis). Au bout de cette série de volières se trouve une petite fosse en sab- le délimitée par un arrondi en béton et consacrée à une colonie de chiens de prairie (Cynomys ludovicianus). |
![]() Cages extérieures des fauves - septembre 2011 |
![]() Enclos des manchots - septembre 2011 |
Le visiteur poursuit sa visite
vers une zone moins artificielle bien que restant relativement ancienne. Sur la gauche, un grand enclos à l'herbe haute, dont le fond représen- te une falaise rocheuse, est le lieu de vie de guépards (Acinonyx jubatus). En face des guépards, 2 enclos distincts, délimités par des parois ro- cheuses, disposent chacun d'un grand bassin accolé à une plage en herbe. Le premier héberge des manchots du Cap (Spheniscus demersus) alors que le second présente une cohabitation entre des manchots de Humboldt (Spheniscus humboldti) et des canards vapeurs de Magellan (Tachyeres pteneres). La sentier contourne le vaste enclos des guépards pour déboucher à l'arrière de la fauverie. |
![]() Loges des lions - septembre 2011 |
![]() Enclos des guépards - septembre 2011 |
Mise à jour suite à ma visite de juin 2016 Là encore, les petites volières situées entre les cages des fauves ont été redécorées. La première accueille une cohabitation entre des sporophiles petits coqs (Loxigilla violacea), des serins de Haiti (Carduellis dominicensis) et des araguiras rougeâtres (Coryphospingus cucullatus). |
Sporophile petit coq - juin 2016 |
Serin de Haiti - juin 2016 |
La seconde volière est occupée par des jardiniers à oreilles blanches (Ailuroedus buccoides). La troisième volière est vide, tandis qu’une autre groupe de serins de Haiti (Carduellis dominicensis) évolue dans la quatrième structure. Il est à noter que ces oiseaux proviennent d’une saisie douanière. Enfin, la dernière volière est le lieu de vie de calaos à bec jaune (Tockus flavirostris). |
Accolé à toute la
longueur du bâtiment dont la façade a été
tapissée d'une falaise rocheuse, se trouve une large volière d'un grand volume, au sol en herbe et plantée de quelques arbres. Cette structure présente de nombreux rapaces dont certaines espèces sont peu fréquentes en parcs zoologiques. On peut ainsi y observer des aigles des steppes (Aquila nipalensis), des buses variables (Buteo buteo), des vautours à tête blanche (Trigonoceps occipitalis), des vautours fauves (Gyps fulvus), des urubus noirs (Coragyps atratus), des vautours auras (Cathartes aura), des vautours papes (Sarcorhamphus papa), de rares urubus à tête jaune (Cathartes burrovianus), des vautours de l'Himalaya (Gyps hymalayensis) et des gypaètes barbus (Gypaetus barbatus). Dans le prolongement de la volière des rapaces se trouve une grande cage, également située à flanc de rochers, occupée par des panthères des neiges (Panthera onca). Ces animaux grimpeurs bénéficient de quelques structures d'escalade en bois. Après l'installation des panthères, le visiteur bifurque sur la gauche pour se diriger en direction des fosses extérieures des lions d'Asie et des tigres. |
![]() Volière des vautours - septembre 2011 |
![]() Enclos extérieur des tigres - septembre 2011 |
Ces deux enclos sont rocailleux
et agrémentés de quelques arbres et buissons. Un fossé en eau permet de séparer les animaux du public tout en leur permettant la baignade. Le visiteur peut à nouveau entrer dans l'Alfred Brehm Haus, pour longer une nouvelle fois l'enclos des tigres et ressortir à l'opposé de la maison pour y découvrir la seconde rangée de cages à fauves consacrée à de rares léopards de Java (Panthera pardus melas), qui ne sont hébergés que dans les 2 zoos berlinois, des panthères de l'Amour (Panthera pardus orientalis), des panthères de Chine (Panthera pardus japonensis), des jaguars (Panthera onca) et des tigres de Sibérie (Panthera tigris altaica). Au bout de l'allée des fauves, à proximité de l'entrée des tigres, le sentier bifurque sur la droite, pour longer une rangée d'enclos en herbe agrémentés de quelques arbres. Ces installations sont oc- cupées par des chiens des buissons (Speothos venaticus) pour la plus petite et par des loups à crinières (Chrysocyon brachyurus). A noter que des chiens chanteurs de Guinée (Canis lupus hallstromi) étaient également présentés à ce niveau jusqu'en 2009. |
![]() Volière des vautours - septembre 2011 |
![]() Enclos des chiens des buissons - septembre 2011 |
Revenu devant la cage des
volières, le visiteur peut se diriger vers le panorama africain du zoo de Berlin. Ce complexe inauguré en mai 1996 et s'étend sur une surface globale de 26 000 m² pour les 4 enclos consacrés aux ondulés. Plusieurs enclos africains ont été construits côte à côte, composés d'un sol en sable et entourés de buissons. Les premiers sont consa- crés aux équidés. Un groupe reproducteur de zèbres de Chap- mann (Equus burchelli chapmani) est présenté dans le premier. Le second enclos héberge des zèbres de Hartmann (Equus zebra hartmannae) tandis que les 2 derniers sont occupés respective- ment par des zèbres de Grévy (Equus grevyi) et par des ânes de Somalie (Equus africanus somalicus). En face de ces deux dernières espèces d'équidés se trouve un grand plateau ensablé, agrémenté d'un bassin et garni de rochers. Ce plateau est doublé d'une structure plus petite qui permet d'isoler un mâle. Ce complexe est le lieu de présentation d'un grand groupe d'éléphants asiatiques (Elephas maximus) repré- senté par une quinzaines d'animaux. |
![]() Enclos des zèbres, typique de la zone africaine - septembre 2011 |
![]() Plaine des girafes - septembre 2011 |
En face des
éléphants un dernier enclos comparable à ceux des zèbres, si ce n'est que le sol est recouvert de gazon, est con- sacré à un groupe reproducteur d'autruches à cou bleu (Struthio camelus australis). En contournant le plateau des éléphants, le visiteur peut observer, sur la droite, une vaste plaine herbeuse séparée du sentier de vi- site par un fossé en eau. Cette plaine de 7 400 m² accueille un groupe reproducteur de girafes de Rotschild (Giraffa camelopardalis rotschildi). Quelques anatidés occupent le fossé en eau. On peut ainsi y observer des canards noiratres (Anas sparsa), des canards à bec jaune (Anas undulata), des canards à bec rouge (Anas erythrorhyncha), des ouettes d'Egypte (Alopochen aegyptiaca) et des oies armées de Gambie (Plectropterus gambensis). Le visiteur arrive alors sur une place bordée par le second vaste bâtiment du Tierpark, dans lequel le visiteur peut entrer, la "Maison des Pachydermes" (Dickhäuterhaus). |
![]() Plaine des ânes de Somalie - septembre 2011 |
![]() Plateau des éléphants d'Asie - septembre 2011 |
Avant d'y entrer, sur la droite,
se trouve un petit enclos vitré au sol en sable, dans lequel sont disposés quelques branches, est le lieu de vie de hutias de Cuba (Capromys pilorides). Une second loge du même type est le lieu de vie de roussettes des palmiers (Eidolon helvum). Le visiteur est alors invité dans cette vaste maison inaugurée en 1989 et d'une surface au sol de 6000 m². Une boutique est implantée dans le sas d'entrée. De part et d'autre de cette entrée, se trouvent deux enclos vitrés occupés par des petits singes à savoir des ouistitis argentés (Callithrix argentata) et des tamarins empereurs (Saguinus imperator subgricescens) pour la seconde. Ces petits singes bénéficient de vastes loges légèrement sur- élevées par rapport au sentier de visite et agrémentées de nom- breux arbres et bambous. Au centre du bâtiment, une zone est densément végétalisée de façon a représenter la forêt tropicale. Une grande volière y a été construite et héberge des paresseux (Choloepus didactylus). |
![]() Cage des paresseux - septembre 2011 |
![]() Bassin des lamantins - septembre 2011 |
Au sein de cette forêt
vierge, se trouve un bassin de conception ancienne et totalement bétonné. Cette structure héberge des lamantins (Trichechus manatus manatus) qui cohabitent avec des poissons chats noirs (Oxydoras niger), des porte épées (Xiphophorus helleri), des poissons chats à queue rouge (Phractocephalus hemioliopterus), des plécos (Pterygoplichthys sp.) et des guppys (Poecilia reticulata). Sur chaque côté de la maison se trouve des loges bétonnées, délimitées chacune par des barrières métalliques. Les six loges situées sur la droite de l'entrée sont consacrée à la présentation de rhinocéros indiens (Rhinoceros unicornis). Dans la continuité des boxes des rhinocéros se trouve une loge au sol en terre, agrémentée de souches d'arbre et de bambous, visible à travers de grandes baies vitrées. Un couple de pacas (Agouti paca) qui cohabitent avec une famille de tamarins à mains rousses (Saguinus midas midas). |
Mise à
jour suite à ma visite de juin 2016 Face aux loges intérieures des rhinocéros, une série de 5 terrariums ont été installés. Ces derniers sont consacrés à plusieurs rongeurs. Le premier d’entre eux dispose d’un sol en sciure et paille et est traversé par de petites branches. Une colonie de souris du Levant (Microtus guentheri) y évolue. Le second vivarium est comparable au précédent et héberge des souris épineuses de Crète (Acomys minous). |
Terrariums des rongeurs - juin 2016 |
Détail d'un vivarium pour rongeurs - juin 2016 |
Des macroscélides à oreilles courtes (Macroscelides probociger) évoluent dans le vivarium central agrémenté de sable et de nombreuses roches et souches mortes. Les deux derniers terrariums qui complètent cette rangée sont comparables aux deux premiers à savoir un sol alliant sciure et paille et branches. On pourra y observer respectivement des rats rayés (Lemniscomys barbarus) puis des rats de Neumanns (Arvicanthis neumanni). |
Une porte permet au visiteur de
ressortir de la maison des pachy- dermes, mais peut également poursuivre sa visite dans la bâtisse, pour découvrir des nombreux boxes comparables à ceux des rhi- nocéros consacrés à une famille d'éléphants (Loxodonta africana africana). En face des éléphants, une vitre percée dans un mur bétonné offre une vision sous marine sur le bassin des lamantins. Enfin, sur la partie gauche de la maison se trouvent les boxes des éléphants asiatiques. Le visiteur ressort de la maison des pachydermes, pour continuer sa visite sur la gauche et découvrir le reste du complexe des pac- chydermes, à savoir 4 plateaux en sable et en herbe, creusés cha- cun d'un bassin, sont occupés par les rhinocéros. Après avoir contourner les enclos des rhinocéros, le visiteur se dirige vers l'entrée située à proximité de l'installation des pacas. |
![]() Loges intérieures éléphants - septembre 2011 |
![]() Volière des damans - septembre 2011 |
Des cobayes bruns (Galea monasteriensis) occupent un
vivarium percé dans le mur du bâtiment. A côté de ce terrarium, une volière au sol en pente, enherbée et agrémentée de quelques rochers, est consacré à la présentation de damans de Bruce (Heterohyrax brucei). Enfin, a l'arrière de la volière des rongeurs, un grand plateau en sable qui dispose d'un bassin est consacré aux éléphants africains. Un petit enclos secondaire, permet de séparer les individus en cas de nécessité. En face des éléphants, le visiteur dispose d'un nouveau point de vue sur l'enclos des loups à crinière. Le visiteur revient sur ses pas, jusqu'au niveau de l'enclos des rhinocéros, pour longer plusieurs enclos consacrés à des carnivores. |
![]() Loge intérieure typique pour petits singes - septembre 2011 |
![]() Loges intérieures des rhinocéros - septembre 2011 |
![]() Plateau des éléphants asiatiques - septembre 2011 |
![]() Plateaux des rhinocéros - septembre 2011 |
Cette allée
présente, depuis 2011, les 4 espèces de la famille des hyènes. Le premier, un enclos partiellement boisé, au sol en herbe, séparé du visiteur par un fossé en eau, est le lieu de vie d'une troupe de hyènes tachetées (Crocuta crocuta), l'espèce la plus commune en captivité. Le second enclos, entouré de parois rocheuses, dispose également d'un fossé en eau et est planté de petits arbustes. Après la mort des chacals à chabraque qui y vivaient, le Tierpark a accueilli des protèles (Proteles cristatus septentrionalis), représentés par 2 mâles arrivés tout droit du Rare Species Conservation Center en Angleterre. A l'extrémité de cet enclos, un escalier conduit le visiteur vers un point d'observation rocailleux. Les 2 derniers plateaux, en herbe, agrémentés de rochers et de quelques arbres, sont le lieu de vie respectifs de hyènes brunes (Parahyaena brunnea) et de hyènes rayées (Hyaena hyaena). |
![]() Enclos des hyènes brunes - septembre 2011 |
![]() Enclos des grues - septembre 2011 |
Le plateau des hyènes
rayées se situe à l'angle de 2 sentiers. En face de cet enclos se trouve un îlot en herbe, ombragé par de grands ar- bres, divisé en 2 structures distinctes consacrées à la présentation de grues. Le premier enclos, à proximité des hyènes, héberge des grues demoiselles (Anthropoides virgo) et des bernaches à cou roux (Branta ruficollis)Le deuxième enclos est occupé par des grues du Canada (Grus canadensis). Le visiteur contourne le complexe des grues, pour se rendre vers un sentier se dirigeant vers la zone de la mini ferme. Ce chemin longe une vaste plaine enherbée au fond de laquelle pousse une forêt. Cette prairie est divisée en plusieurs plateaux consacrés à la famille des camélidés. Le premier enclos est occupé par des dromadaires (Camelus dromedarius), le second accueille des chameaux (Camelus bactrianus). En face de la plaine, le visiteur découvrira,au gré de sa promenade, 3 enclos. Le premier, en forme de huit, densément végétalisé, est con- sacré à des petits pandas (Ailurus fulgens). |
![]() Enclos des petits pandas - septembre 2011 |
![]() Plateau des chameaux - septembre 2011 |
Mise à jour suite à ma visite de juin 2016 Le complexe des grues a été démoli et fait place à une zone engazonnée. |
Ecureuil de l'Himalaya - juin 2016 |
Le second, qui dispose d'un
bassin
et d'une plage pavée, héberge des canards colverts (Anas platyrhynchos). Enfin, le dernier se caractérise par 2 volières, placées côte à côte, au sol en herbe, agrémentées de rochers et branchages et de quel- ques branches feuillues. Ces volières sont le lieu de vie de moufet- tes rayées (Mephitis mephitis). Le visiteur revient alors sur ses pas, et emprunte le second sentier situé sur la droite (le premier nous conduisant à l'enclos des grues). Ce sentier est bordé par 2 grandes volières, de type naturel, au sol en terre, dont le fond est agrémenté de feuillus et de quelques rochers. Ces 2 volières présentent des martres à gorge jaune (Martes flavigula). En face des martres, une seconde volière, du même type, présente des lynx roux (Lynx rufus). |
![]() Volière des moufettes - septembre 2011 |
![]() Volière des ninoxes - septembre 2011 |
De retour sur le sentier bordant
la plaine des camélidés, le visiteur découvre un enclos situé à l'ombre de grands arbres, séparé par un large fossé en eau et situé à l'arrière du complexe des hyènes. Une meute de loups gris d'Europe (Canis lupus lupus) y évolue. A l'éxtrémité de la prairie des chameaux se trouve une petite la- gune où vivent des flamants de Cuba (Phoenicopterus ruber ruber) et des flamants du Chili (Phoenicopterus chilensis). En face des flamants, 2 volières en L, couvertes d'un toit, dispo- sant, pour seuls aménagements, de quelques branchages. La pre- mière, qui est aussi la plus sombre, est occupée par des ninoxes boobooks (Ninox novaeseelandiae boobook), la seconde est le lieu de vie de Gris du Gabon (Psittacus erithacus erithacus). A coté de la volière des Gris du Gabon, un sentier se dirige vers le plateau des hyènes tachetées, tout en longeant un dernier en- clos forestier consacré à des carnivores : des dholes du Kiang (Cuon alpinus lepturus). |
![]() Enclos des loups - septembre 2011 |
![]() Volière des martres à gorge jaune - septembre 2011 |
Le visiteur, de retour sur le
sentier principal bordant la lagune des flamants, se dirige vers la zone australienne du Tierpark. Sur la gauche, dans le même esprit que les plaines des dromadaires, on retrouve 3 enclos en herbe, agrémentés d'herbes de la pampas, et délimité par des fossés en eau, sont consacrés, respectivement à des guanacos (Lama guanicoe), leurs cousins domestiques, les lamas (Lama glama), des alpagas (Lama paco) et leurs confrères sauvages, les vigognes (Vicugna vicugna). En face des petits camélidés se trouve le premier enclos australien, en herbe, et en pente douce vers le sentier de visite, dont il est sé- paré par une haie. Des casoars à casques (Casuarius casuarius) y sont présentés. A coté de l'enclos des casoars, le visiteur est in- vité à pénétrer au coeur d'une plaine australienne où alternent zones boisées, zones en terre, zones rocailleuses. Des wallabies de Bennett (Macropus rufogriseus) y cohabitent avec de rares wal- labies à pieds jaunes (Petrogale xanthopus xanthopus) et des oies semi palmées (Anseranas semipalmata). |
![]() Enclos des alpagas - septembre 2011 |
![]() Enclos typique pour petits cervidés - septembre 2011 |
Le sentier pénètre
alors dans une forêt et se sépare en une patte d'oie. En empruntant le chemin de gauche, le visiteur longe 3 en- clos en sable, organisés en arc de cercle et agrémentés de quel- ques grands arbres. Le premier est occupé par des daims de Mésopotamie (Dama dama mesopotamica), le second héber- ge des cerfs d'Eld (Cervus eldi thamin) et le troisième présente des cerfs cochons (Axis porcinus). En face de l'enclos des daims, au coeur d'un bosquet, se trouve une volière agrémentée de rochers et de structures en bois, qui était occupée, jusqu'à leur transfert vers la maison des fauves, par un couple de manuls (Otocolobus manul). La partie située en face des enclos des cerfs cochons se com- pose de trois plateaux en sable, délimités par des haies buisson- nantes, occupés par des espèces bovines domestiques. Le pre- mier est consacré à des zébus de Nellor (Bos primigenius indicus), le second est le lieu de vie de zébus nains (Bos primigenius) et le troisième présente des watusis (Bos primigenius). |
![]() Enclos des casoars - septembre 2011 |
![]() Enclos de contact des wallabies - septembre 2011 |
Entre ces deux plateaux a
été construite une grande volière, plantée de saules et agrémentée d'un grand bassin, volière reliée à un bâti- ment dont l'intérieur est visible à travers des baies vitrées, complexe consacré aux hérons. Le public pourra ainsi y observer des hérons garde boeufs (Bubulcus ibis), des hérons de Gray (Ardeola grayii), des hérons crabiers de Malaisie (Ardeola speciosa) (2 espèces présentées dans 5 parcs européens) , des hérons bihoreaux cannelle (Nycticorax caledonicus manillensis) et de rares canards de Har- tlaub (Pteronetta hartlaubi), hébergés dans 3 zoos européens dont les 2 institutions berlinoises. Le visiteur poursuit le sentier principal qui longe deux enclos en her- be, plantés de bambous, occupés par des grues couronnées noires (Balearica pavonina) pour le premier, et par des grues demoiselles (Anthropoides virgo) pour le second. Au bout de cette allée qui conduit au niveau des enclos des rhino- céros et des hyènes, le visiteur est invité à entrer dans un grand en- clos entourant une reconstitution de forêt dense. |
![]() Volière des hérons - septembre 2011 |
![]() Territoire des lémuriens - septembre 2011 |
Cette reconstitution a fait
appel à la plantation de grands arbres, de quelques zones de bambous. Des branches et autres troncs com- plètent ces aménagements. Ils constituent le territoire des lémuriens, ainsi que celui des makis varis rous (Varecia rubra) et des varis noirs et blancs (Varecia variegata). Après avoir traversé la zone malgache, le visiteur ressort de l'enclos de contact et découvre les loges intérieures vitrées de ces singes primitifs, mais également 2 îles reliées entre elles par des troncs d'arbre et consacrées à la présentation de lémurs à ventre roux (Lemur rubriventer). Des ca- nards de Meller (Anas melleri) profitent des fossés en eau. Ces îles, ainsi que la sortie du territoire des lémuriens, font face à l'enclos des hyènes tachetées. La visite nous amène alors à revenir au niveau de l'enclos des grues, en longeant l'installation des lé- muriens. Au niveau de l'enclos des grues, le sentier bifurque sur la droite, en direction de la maison des girafes. |
![]() Ancienne volière des manuls - septembre 2011 |
![]() Ile des varis bruns - septembre 2011 |
Mise à
jour suite à ma visite de juin 2016 Les casoars ont quittés le parc et leur enclos est aujourd’hui consacré à des kangourous gris de l’Ouest (Macropus fuliginosus) et à des wallabies des marais (Wallabia bicolor). Dans l’enclos de contact, les wallabies de Bennett et les pétrogales ont été rejoins par des kangourous robustes (Macropus robustus) et des wallabies agiles (Macropus agilis). Au niveau de la volière des hérons, divers changements sont à noter. Les canards de Hartlaub ne sont plus hébergés au parc et ont été transférés au zoo de Zlin en République Tchèque. |
Ancien enclos des casoars - mai 2016 |
Au bout de cette allée se
trouve le grand bâtiment en pierres rouges, accolé à la plaine des girafes. En y entrant, le visiteur peut observer, à hauteur d'homme, un terrarium en bois, agrémenté de rochers et de branchages, l'ensemble étant divisé en 2 parties. Un groupe de rats épineux de Crête (Acomys minous) occupe la partie de droite alors que celle de gauche présente des souris épineuses d'Egypte (Acomys cahirinus cahirinus). Séparé du couloir de visite par de grandes grilles, la maison des girafes se compose d'une partie centrale commune, et de boxes d'isolement placés de part et d'autre de la maison. Le visiteur ressort de la maison des girafes pour découvrir la suite du panorama africain. Bordant la maison des girafes, une plaine en herbe est consacrée à un groupe reproducteur de cobes à croissant (Kobus ellipsiprymnus ellipsiprymnus). |
![]() Terrarium des petits rongeurs - septembre 2011 |
![]() Enclos des réduncas - septembre 2011 |
En face des cobes, un enclos
forestier, à l'ombre de vieux arbres, accueille un petit groupe d'antilopes très peu fréquente en cap- tivité: des réduncas des montagnes (Redunca fulvorufula fulvorufula). Le visiteur poursuit sa visite pour découvrir une prairie de grande taille, au sein de laquelle vit un groupe d'oryx d'Arabie (Oryx leucoryx). En contournant leur enclos, le visiteur longe, sur sa droite, une haie derrière laquelle une fossé en eau fait office de cloture à un grand plateau artificiel, sur lequel ont été disposées des ruines. Un groupe de magots (Macaca sylvana) y habite. Dans la continuité de l'enclos des magots se dresse une volière octogonale, occupée par des ibis sacrés (Geronticus eremita). Le sentier borde à nouveau la plaine des oryxs. Un second enclos, situé sur la droite du sentier, est occupé par des addaxs (Addax nasomaculatus). Enfin, une dernière plaine en herbe, identique à celle des addax, est consacrée à des gazelles de Mhorr (Nanger dama mhorr). |
![]() Loges intérieures des girafes - septembre 2011 |
![]() Enclos des cobes - septembre 2011 |
![]() Enclos des oryx - septembre 2011 |
![]() Plateau des macaques - septembre 2011 |
Mise à jour suite à ma visite de juin 2016 Les petits rongeurs de la maison des girafes ont été transférés dans la maison des pachydermes, face aux loges des rhinocéros. En lieu et place de leurs anciennes installationsn un réseau de galeries a été construit et présente maintenant une colonie de rats taupes nus (Heterocephalus gaber). |
Enclos des rats taupes - mai 2016 |
Enclos des gérénuk - mai 2016 |
L’enclos des oryx d’Arabie (Oryx leucoryx) a été divisé en 2, avec un premier enclos en herbe dans lequel sont désormais installées les gazelles de Mhorr (Nanger dama mhorr), et une seconde partie en sable, consacrée aux addax (Addax nasomaculatus). Les oryx ont pour leur part rejoint l’ancien enclos des addax, tandis que le dernier plateau des an- tilopes, sur lequel évoluaient les gazelles, est au- jourd’hui occupé par un couple de gérénuks (Litocranius walleri). |
C'est ainsi que se termine la
zone des gazelles africaines. Deux pos- sibilités s'offrent alors aux visiteurs, bemprunter le chemin de droite, en direction d'un complexe de volières dont l'ouverture s'est étendue de 2001 à 2007. Sur la gauche, 7 grandes volières entourent une place de promenade. La première structure, située sur la gauche, se divise en trois enclos au sol en gravier et agrémentées de perchoirs en bois. Les 3 espèces présentées à ce niveau sont des chouettes driades également appelées chouettes du Brésil (Strix hylophila), herbergées dans 3 zoos en Europe, des phodiles calong (Phodilus badius) et des chouettes de Chaco (Strix rufipes chacoensis). L'ensemble des autres volières sont de grande taille, chacune étant consacrée à la présentation d'un couple de rapaces diurnes. Ces struc- tures, disposent d'un sol en herbe, dont la régularité est interrompue par un bassin, des rochers et des troncs d'arbre offrant des perchoirs. Un pan de la volière est bétonné et accueille le nid des oiseaux tout en leur offrant un espace couvert leur permettant de se mettre à l'abri des intempéries. |
![]() Volières des rapaces - septembre |
![]() Volière typique pour grand rapace - septembre 2011 |
Un couple de pygargues à
queue blanche (Haliaeetus albicilla)
évolue dans la première volière. La seconde installation est occupée par des aigles des steppes (Aquila nipalensis), à leurs cotés, dans la troisième volière, vivent des pygargues à tête blanche (Haliaeetus leucocephalus). Des aigles bleus du Chili (Geranoaetus melanoleucus) sont présentés dans l'installation suivante. Les 2 dernières volières sont occupée res- pectivement par des buses rouilleuses (Buteo regalis) et par des aigles impériaux (Aquila heliaca). Le visiteur quitte alors cette zone pour découvrir d'autres espèces à plumes. Un ensemble de volières a été construit autour d'un bâtiment central qui s'étend sur une grande longueur. La première volière, située à l'extrémité du bâtiment, est de grande taille et comparable à celles des grands rapaces, observées aupara- vant. Un couple d'aigles martiaux (Polemaetus bellicosus), une espèce qui n'est présentée que dans une poignée de zoos européens, vit à ce niveau. |
Les 3 volières qui
suivent sont consacrées aux becs crochus. Ces structures sont densément végétalisées, de forme octogonale et agrémentées de perchoirs en bois. Il est à noter que le Tierpark de Berlin ne présente au public que de jeunes perroquets ou des oiseaux ne se reproduisant plus. Les couples reproducteurs sont maintenus en coulisses. La première volière héberge des aras hyacinthes (Anadorhynchus hyacinthus), la seconde présente des aras à gorge bleue (Ara glaucogularis) et de aras de Buffon (Ara ambigua). La troisième structure était vide lors de ma visite. En face des perroquets se trouve un plateau en sable qui est le lieu de vie d'un important troupeau de gayals (Bos gaurus), considérés comme la forme domestique du gaur. Le bout de l'enclos des gaurs, marque également l'extrémité des volières à oiseaux. Le sentier se dirigeant sur la gauche revient au niveau de l'enclos des zébus et des cerfs cochons. Au niveau de ce carrefour, une petite volière présente des chevêches d'Athena (Athene noctua). |
![]() Volières des perroquets - septembre 2011 |
![]() Volière des harpies - septembre 2011 |
Sur la droite, à la
seconde extrémité du bâtiment, une petite
volière accolée à un bâtiment doté d'une vitre d'observation, est consacrée à un couple de faucons crécerelles d'Amérique (Falco sparverius). A côté des faucons, une vaste volière qui s'étend sur une partie de la longueur du bâtiment, est le lieu d'évolution du rapace le plus rare du Tierpark de Berlin, la harpie féroce (Harpia harpyja). Dans la continuité de cette volière se trouve le bâtiment de nuit de ces aigles, visibles à travers des baies vitrées. On peut observer au sein de ce logement, un grand nid. Les loges de nuit permettent de séparer le couple hébergé au parc. En face des harpies, une volière octogonale au sol en herbe héberge des grands ducs du Turkemen (Bubo bubo ornissus). En poursuivant sa visite le long du bâtiment des rapaces, le visiteur peut observer, sur la gauche, un enclos en terre, dans lequel pous- sent quelques arbres, et consacré à la présentation de takins dorés (Budorcas taxicolor bedfordi). Un trio de ces animaux est arrivé en 2010 en provenance du zoo de Liberec et s'est reproduit pour la première fois en 2011. |
Le reste du bâtiment des
oiseaux est bordé par 4 volières octogonales au sol en herbe, dans lequel se dressent des toncs d'arbre et où ont été disposées quelques souches d'arbre. Différentes espèces y sont présentées. On peut ainsi y observer des grands ducs gris (Bubo cinerascens), des grands ducs africains (Bubo africanus), des grands ducs du Kenya (Bubo capensis mackinderi) et des grands duc des Verreaux (Bubo lacteus). Une dernière volière intégrée entre celle des grands ducs des Ver- reaux et celle des aigles royaux, présente des caracaras austraux (Phalcoboenus australis). Sur la gauche du sentier, en face des hiboux des Verreaux, se dresse une grande volière disposant d'un bassin, d'un sol en terre et plantée de quelques saules pleureurs. Cette structure est consacrée aux oiseaux australiens, représentés à Berlin par des ibis à cou de paille (Threskiornis spinicollis), des ibis falcinelles (Plegadis falcinellus), de très rares hérons à face blanche (Egretta novaehollandiae), des cormorans pies (Phalacrocorax melanoleucos), des bernaches à crinière (Chenonetta jubata) et des huitriers pies (Haematopus ostralegus). |
![]() Volière australienne - septembre 2011 |
![]() Enclos des gayals - septembre 2011 |
![]() Volière des grands ducs - septembre 2011 |
Ce sentier, qui borde sur la
gauche la limite du Tierpark, longe également sur la droite 2 vastes prairies, au milieu desquelles poussent quelques ar- bres, protégés par des ballustrades en bois. La séparation du visiteur se fait par un fossé et par de grandes grilles métaliques. La première prairie est le lieu de présentation d'un groupe reproducteur de buffles d'Afrique (Syncerus caffer), alors que leurs cousins les buffles des forêts occupent le second enclos (Syncerus caffer nanus). Le sentier débouche alors sur un grand bâtiment entouré de vastes enc- los en herbe, complexe vers lequel nous reviendront plus tard. Le visiteur pour sa part, emprunte un sentier montant vers le point cul- minant du zoo. Cette colline est née d'un amas de terre de remblai ap- portée ici lors des constructions de l'après guerre. Ce terrain, longtemps resté inutilisé a été réaménagé et dont la première phase a ouvert au pub- lic le 25 novembre 2002, pour présenter les animaux originaires des montagnes asiatiques et européennes. En gagnant la colline, le visiteur découvre une première volière offrant un volume important, au sol en herbe et agrémentée de structures en bois, volière consacrée à un couple reproducteur de pygargues de Steller (Haliaeetus pelagicus). |
![]() Enclos des buffles nains - septembre 2011 |
![]() Volière des gypaètes barbus - septembre 2011 |
Le sentier se divise alors en
deux, une partie se dirigeant sur la droite per- mettent d'accéder à la zone européenne et une partie sur la gauche con- duisant au secteur asiatique. Entre ces chemins se dresse une vaste volière, comparable à celle des pygargues, dans laquelle ont été disposés des rochers et où évoluent des gypaètes barbus (Gypaetus barbatus). Nous allons commencer la visite par la partie Européenne ouverte au public le 26 mai 2004, pour découvrir un premier enclos en herbe, dégagé de toute végétation et légèrement en retrait su sentier, enclos oc- cupé par des grues cendrées (Grus grus grus). Dans le prolongement de l'enclos des grues, se trouve une vaste prairie en pente douce, où al- ternent zones boisées, zones en herbe et bacs de sable. Un troupeau de mouflons de Pallas (Ovis amon musimon) s'ébat à ce niveau. A côté des mouflons, une cage de taille moyenne, au fond en roche grise et agrémentée de structures en bois attachées à des buissons denses, est consacrée à la présentation de chats sauvages (Felis silvestris silvestris). |
Au bout de cette volière,
le sentier débute un arc de cercle de sorte à poursuivre son ascenssion tout en contournant le plus grand enclos de la zone qui s'étend sur 7 000 m² et accueille la plus grande espèce du secteur, à savoir une famille d'élans (Alces alces alces). Mitoyen à l'enclos des élans se trouve une autre prairie escarpée, aména- gée d'après le même esprit que l'installation des mouflons, occupée par un groupe de chamois (Rupicapra rupicapra). Un petit chemin remonte sur la gauche, pour longer une première vo- lière de grande taille, totalement enherbée et au sein de laquelle ont été disposés des rochers et des souches. Cette installation naturelle est le lieu de vie d'un couple de gloutons (Gulo gulo). Au sommet de la colline où débouche ce petit chemin, se trouve une volière de taille moyenne, qui a été érigée au point culminant du Tierpark. Cette installation au sol en herbe, agrémentée de quelques arbres héberge des corbeaux freux (Corvus corax). |
![]() Enclos des gloutons - septembre 2011 |
![]() Enclos des takins - septembre 2011 |
Le visiteur redescend au niveau
du croisement pour poursuivre sa visite sur le sentier principal et découvrir une volière comparable à celle des corbeaux, plantée de quelques conifères, dans laquelle se reproduisent des harfangs des neiges (Nyctea scandiaca). Enfin, conçu suivant le même principe que la plaine des mouflons, se trouve le dernier enclos européen consacré à la présentation de bouquetins des Alpes (Capra ibex ibex). Le visiteur arrive alors au niveau d'une patte d'oie. La bifurcation de gauche débouche sur la volière des gypaètes tandis que celui de droite nous amène vers la zone asiatique dont l'entrée est mar- quée par 2 enclos. Celui situé sur la droite du sentier est escarpée, dégagé et enherbé dans sa partie basse et de type forestier dans sa partie haute. Un important groupe reproducteur de bharals (Pseudois nayaur) y évolue. En face de ces "moutons bleus", se trouve une prairie boisée, agrémentée de quelques rochers, au sein de laquelle vivent et se reproduisent de rares takins du Sichuan (Budorcas taxicolor tibetana). |
![]() Enclos des mouflons - septembre 2011 |
![]() Volière des corbeaux - septembre 2011 |
Le sentier de visite longe
l'enclos des bharals au bout duquel se dresse une volière dont l'arrière est tapissée d'une paroi rocheuse. La volière en elle même dispose d'un sol en herbe et est agrémentée de rochers et de troncs d'arbre. Un couple de lynx de l'Altai (Lynx lynx wardi). Le visiteur revient au niveau de l'enclos des bharals et des takins, pour se diriger sur la gauche, de sorte à longer d'autres enclos montagnards. Le long de ces deux sentier, la première plaine en herbe et en sable au milieu de laquelle sont disséminés de gros blocs de pierre, est consac- rée à un groupe reproducteur de markhors (Capra falconeri heptneri). L'enclos suivant est de taille inférieure, mais constitué sur le même schéma que l'installation des markhors. Occupé initialement par un groupe de chèvres sauvages de Crète (Capra aegagrus cretica), il est depuis début 2011, le lieu de vie d'un trio de rares mouflons de Marco Polo (Ovis ammon polii) hébergés dans 2 zoos européens. Les chèv- res de Crète ont pour leur part été transférées dans le second établis- sement de la ville, le zoo de Berlin. |
![]() Volière des lynx - septembre 2011 |
![]() Enclos des cerfs à lèvres blanches - septembre 2011 |
Cet enclos marque le
début de notre descente, qui sillonne encore 2 enclos comparables à ceux des mouflons, et occupés par des urials (Ovis vignei cycloceros), hébergés au Tierpark et à la Ménagerie du Jardin des Plantes depuis 2010, pour l'enclos de droite situé en contrebas du sentier de visite. Sur la gauche, la seconde structure, agrémentée de quelques arbres, est le lieu de vie et de reproduction de gorals de Chine centrale (Naemorhedus griseus arnouxianus). Au bout de cette allée, en contrebas du sentier, une plaine qui sem- ble abandonnée, doublée d'un pré parc bétonné et d'un bâtiment, est consacrée à la présentation d'un important groupe de cerfs à lèvres blanches (Cervus albirostris). Enfin, avant d'arriver au sentier qui redescent vers les buffles nains, une dernière volière comparable à celle des corbeaux, est le lieu d'évolution d'un couple de chouettes de l'Oural (Strix uralensis). |
C'est ainsi que se termine la
visite de la seule colline et du point cul- minant du Tierpark de Berlin. A noter qu'à côté de la montagne européenne et de la montagne asiatique, un projet sur la montagne sud américaine est en cours de réflexion avancée. Ainsi, les espèces qui devraient trouver leur place dans ce complexe pourraient être les chèvres des rocheuses, les mouflons de Californie, les pumas, les castors et loutres du Canada, les chiens de prairie, les grands ducs américains ou en- core les pygargues à tête blanche. Ce projet, bien qu'avancé n'en est encore qu'à la phase de réf- lexion et la liste présentée ici n'est qu'une ébauche faite par le parc, mais n'est en aucun cas exhaustive. |
![]() Enclos des markhors - septembre 2011 |
La visite se poursuit au sein du
complexe que nous avions laissé de côté précemment. Cette zone se compose d'un grand bâti- ment ouvert au public et entouré de larges volières au sol en her- be et agrémentée de cordes et de rochers. Le visiteur se dirige alors vers le complexe des singes. La pre- mière volière, située sur la droite, est consacrée à des cercocèbes couronnés (Cercocebus torquatus). Sur la gauche de l'entrée, la seconde volière est occupée par un groupe de patas (Erythrocebus patas). Le visiteur entre alors dans la maison des singes, où de larges allées carrelées bordent de toutes aussi vastes loges carrelées visibles à travers des baies vitrées et tendues de cordages et de quelques structures en bois. Sur la droite, les 2 premières loges sont consacrées aux cercocèbes. Les 2 loges suivantes hébergent pour leur part des lémurs noirs (Lemur macaco macaco) pour la première et par des lémurs mongoz (Eulemur mongoz) pour la seconde. Ces sin- ges primitifs, bénéficient également d'un enclos extérieur en her- be, visible à travers une large baies vitrée. |
![]() Loge intérieure de la maison des singes - septembre 2011 |
![]() Ile des géladas - septembre 2011 |
En face de la loge des
lémurs se trouvent 2 volières intérieures, consacrées aux patas. La dernière salle de cette maison est bordée sur la droite par 3 installations intérieures typiques de celles des singes, oc- cupées par un grand groupe de géladas (Theropithecus gelada). Enfin, les 2 derniers boxes de nuit sont le lieu de vie de cercopithèques de Brazza (Cercopithecus neglectus). Le visiteur ressort alors de la maison des singes, pour décou- vrir, sur la gauche, la grande volière extérieure des cercopit- hèques et sur la droite, une volière qui s'ouvre sur une île où poussent de nombreuses graminées, nourriture favorite des géladas qui y évoluent. Des sarcelles du Cap (Anas capensis), des canards de Meller (Anas melleri) et des tadornes à tête grise (Tadorna cana) profitent du fossé en eau entourant l'île des primates. |
![]() Maison des singes - septembre 2011 |
![]() Volière extérieure des cercocèbes - septembre 2011 |
Mise à
jour suite à ma visite de juin 2016 Les patas (Erythrocebus patas) ne sont plus visibles au Tierpark et ont été remplacés par une cohabitation entre des singes hurleurs roux (Alouatta seniculus), des sakis à face blanche (Pithecia pithecia) et des capucins à poitrine jaune (Sapajus xanthosternos). La seconde loge intérieure des patas a été rénovée, dispose aujourd’hui d’un sol en terre, agrémenté de quelques plantes et autres structures en bois. Elle présente des tamarins empereurs (Saguinus imperator subgrisescens), des tamanduas jaunes (Tamandua tetradactyla nigra) et des agoutis d’Azara (Dasyprocta azarae). De même, les lémurs mongoz ont quittés le parc et on peut maintenant admirer, dans leur volière, de rares lémurs à collier (Eulemur collaris). |
Loge des tamanduas - mai 2016 |
En face des géladas, se
trouve un enclos intégré entre 2 sentiers de visite. Cet enclos en herbe et en sable, dont le fond est accolé à la structure qui accueille les takins dorés et dont le fond est planté de grands arbres, est le lieu de vie de la troisième sous espèce de ces caprinidés hébergés en parcs zoologiques, à savoir le takin du Mishmi (Budorcas taxicolor taxicolor). Le sentier qui longe l'en- clos des takins, nous conduit vers la zone des rapaces et des per- roquets. Le second chemin, situé entre l'enclos des takins et l'île des géladas, nous permet de poursuivre la découverte du Tierpark. Dans le prolongement de l'installation des takins, se trouve un en- clos légèrement valloné dont le premier plan est herbagé et dont le second plan en sable est parsemé de rochers. Un groupe rep- roducteur de boeufs musqués de l'Alaska (Ovibos moschatus moschatus). Sur la droite du sentier, une successions d'enclos placé sur les frontières du zoo, disposent chacun d'un sol en herbe, interrom- pu par un bassin et plantés de nombreux arbres. |
![]() Enclos des boeufs musqués - septembre 2011 |
![]() Enclos typique pour grues ou élaphodes - septembre 2011 |
Le premier enclos est
consacré à la présentation de grues du Paradis (Grus paradisea), le second enclos héberge des grues caronculées (Grus carunculata) et le troisième par des grues de Mandchourie (Grus japonicus). En face des grues, une plaine en sable délimitée par un fossé en eau, est le lieu d'évolution d'une harde de cerfs du Père David (Elaphurus davidianus). Un sentier perpendiculaire au principal, bifurque sur la droite de sorte à longer un second plateau en sable faisant l'angle et occupé par des kulans (Equus hemionus kulan). Séparé du plateau des kulans par une rangée d'arbres, un en- clos en herbe, agrémenté de rochers et de quelques arbres, est occupé par un groupe de chèvres des montagnes (Oreamnos americanus). En revenant au niveau de la bifurcation, on peut observer, en face des kulans, un enclos comparable à ceux des grues, oc- cupé par des élaphodes de Chine (Elaphodus cephalophus michianus). |
La visite se poursuit sur le
chemin secondaire situé entre les enclos des cerfs et des kulans, pour retrouver une troisième plaine en sab- le au sein de laquelle vivent des kiangs (Equus kiang holdereri). Des sarcelles d'hiver (Anas crecca), des sarcelles d'été (Anas querquedula) et des fuligules de Baer (Aythya baeri) évoluent sur l'étendue en eau qui sépare les animaux des visiteurs. En face des kiangs vit un autre équin, qui bénéficie d'une vaste in- stallation en sable. Il s'agit d'un groupe reproducteur de chevaux de Przewalski (Equus przewalskii). Au bout de cette allée, deux îles reliées entre elles ainsi qu'à une maison sur pilotis, sont occupées par des makis cattas (Lemur catta). Ces îles au sol en herbe et agrémentées de structures en bois. Le sens de visite nous conduit sur la gauche, pour découvrir les loges intérieures de ces singes, avant d'arriver vers un dernier enclos en sable, légèrement valloné et agrémenté d'un large fossé en eau, est le lieu de vie de buffles d'eau asiatiques (Bubalus arnee bubalis). |
![]() Enclos des chèvres des montagnes - septembre 2011 |
Mise à
jour suite à ma visite de juin 2016
|
Grande outarde - mai 2016 |
Le visiteur se dirige alors sur
la droite, en direction de la cafétéria centrale du Tierpark Berlin. Ce restaurant abrite également les aquariums du zoo, bacs d'eau douce et d'eau de mer qui ont été intégrés aux murs séparant les tables. En entrant dans la cafétaria, on découvre directement un grand aquarium d'eau de mer occupé par des chirurgiens jaunes (Zebrasoma flavescens), des chirurgiens bleus (Paracanthurus hepatus) et des demoiselles bleues (Chrysiptera hemicyanea). Ces poissons disposent d'un volume de 6 000 litres. Sur les murs de droite sont également présentés 4 aquariums, 3 de petite taille et un dernier de plusieurs milliers de litres. Le pre- mier, rempli d'eau douce, est consacré aux cichlidés du lac Tan- ganjika et est le lieu de vie de cypris (Cyprichromis leptosoma), de cichlidés zèbres (Pseudotropheus zebra) et des moris (Tropheus moorii). |
![]() Aquarium d'eau de mer - septembre 2011 |
![]() Rangée d'aquariums - septembre 2011 |
Le bac suivant est le lieu de
présentation d'hippocampes à gros ventre (Hippocampus abdominalis). Le dernier bac de taille moyenne, également en eau de mer, présente des poissons clown ocellés (Amphiprion ocellaris), des demoiselles bleues- vertes (Chromis viridis), des poissons anges empereurs (Pomacanthus imperator), des poissons porc-épics (Diodon holocanthus) et des poissons ballons à taches noires (Arothron nigropunctatus). La rangée d'aquariums est interrompue par la porte des toilettes, 2 aquariums cloturent cette structure. Le premier aquarium est le lieu de vie de lépisostés tachetés (Lepisosteus oculatus). Le dernier bac est consacré aux eaux amazoniennes, occupées par des raies à aiguillon (Potamotrygon motoro), des oscars (Astronotus ocellatus), des poissons dollars (Monodactylus argenteus), des arowanas noirs (Osteoglossum ferreirai) et des plécos (Pterygoplichthys gibbiceps). |
Le grand bac d'eau de mer est
pour sa part occupé par des de- moiselles bleues vertes (Chromis viridis) et par des chirurgiens bleus (Paracanthurus hepatus). Entre les tables se trouvent encore 2 rangées de 3 aquariums cha- cune. La première rangée se compose de 3 bacs, chacun spécifi- que à une espèce. On peut y observer des piranhas rouges (Serrasalmus natterei) pour le premier, des loches clown (Botia macracantha) et des épalzeo (Epalzeorhynchus kalopterus) pour le second alors que le troisième héberge des poissons aveu- gles (Astyanax fasciatus). La seconde rangée est le lieu de présentation d'espèces amazo- niennes pour le premier. Ces poissons sont représentés par des ramirezis (Papiliochromis ramirezi), des poissons hachettes (Gasteropelecus sternicla), des coeurs saignants (Hyphessobrycon erythrostigma) et des corydoras pandas (Corydoras metae). |
![]() Salle du restaurant - septembre 2011 |
![]() Volières des cacatoès - septembre 2011 |
Le second aquarium est occupé par des arc-en-ciel turquoises (Melanotaenia lacustris), des arc-en-ciel de Boesmann (Melanotaenia boesemani), des arc-en-ciel rouges (Glossolepis incisus), des arc-en-ciel du lac Eacham (Melanotaenia eachamensis) et des arc-en-ciel du lac Tabera (Melanotaenia herbertaxelrodi). Le dernier aquarium est occupé par des pollenis (Paratilapia polleni) et des poissons papillons (Pantodon buchholzi). Le visiteur ressort alors sur la terrasse du restaurant où il dé- couvre plusieurs volières. |
Sur la terrasse du restaurant
se dressent 4 volières placées côte à côte, consacrée à la présentation de cacatoès. Les oiseaux bénéficient de quelques arbres et de perchoirs en bois. On peut y admirer, dans l'ordre, des cacatoès corellas (Cacatua sanguinea), des cacatoès des Molluques (Cacatua moluccensis) et des cacatoès nasiques (Cacatua tenuirostris), la dernière étant vide (septembre 2011). Le visiteur revient au niveau des îles des makis cattas, tout en lon- geant la plaine des vigognes, pour se retrouver au niveau d'un rond point sur la gauche duquel un enclos discret, érigé dans un bos- quet, est le lieu de vie de cigognes à bec noir (Ciconia boycana). Encore plus à gauche, on peut découvrir un ensemble de petits îlots dont le sol est recouvert de buissons couvre sol et desquels émer- gent de hautes structures d'escalade en bambous. Cette zone d'évolution est le lieu de présentation de gibbons à mains blanches (Hylobates lar). |
![]() Ile des gibbons - septembre 2011 |
Mise à jour suite à ma visite de juin 2016 L’enclos forestier et discret des cigognes à bec noir (Ciconia boycana) présente aujourd’hui des jabirus du Sénégal (Ephippiorhynchus senegalensis). |
Enclos des jabirus - juin 2016 |
Le visiteur revient alors au
niveau du rond point, pour se diriger sur la gauche en direction du Kari Forster Garten, un petit jar- din de type chinois, dans lequel il est agréable de se promener Deux volières en herbe, agrémentées de quelques arbres et structures en bois sont disséminées dans ce jardin. La première, bordant une petite marre est occupée par des conures jandayas (Aratinga jandaya), la seconde est le lieu d'une cohabitation entre des étourneaux roselins (Sturnus roseus), des bouvreuils pivoines (Pyrrhula pyrrhula) et des faisans dorés (Chrysolophus pictus). Le visiteur revient sur le sentier situé sur la gauche du jardin et qui longe sur la droite, la plaine des chevaux de Przewalski, tout en gagnant l'enclos des chèvres des montagnes. Avant d'arriver au niveau de l'installation de ces caprinidés, le visiteur arrive sur une fourche se séparant devant un enclos rocailleux, dont le fond représentant une falaise rocheuse, cache le bâti- ment qui y est relié. |
![]() Volière du jardin chinois - septembre 2011 |
![]() Enclos des macaques - septembre 2011 |
Un groupe de macaques à
face rouge (Macaca fuscata) y
évolue et dispose d'un sol en herbe et de quelques structures en bois. En empruntant le sentier situé sur la gauche, le visiteur entre dans la faisanderie du Tierpark Berlin, faisanderie présentant une impor- tante collection aviaire. En empruntant le sentier le plus à gauche, le visiteur arrive au ni- veau des deux premières volières de la faisanderie. Ces cages, au sol en terre, sont plantées de quelques buissons et agrémentées de rochers et de perchoirs en bois. Des faisans argentés (Lophura nycthemera) y vivent en compagnie de garrulax de Berthémy (Dryonastes berthemyi). La seconde volière héberge de rares hokis bruns (Crossoptilon mantchuricum) - également appelés oreillards - et des garrulax à collier (Garrulax monileger), présentés dans 4 établissements. Au bout du sentier se trouve une troisième volière plantée de conifères, au sein de laquelle évoluent des faisans vénérés (Syrmaticus reevesi) et, depuis 2011, de rares arrengas siffleurs (Myophonus caeruleus). |
En se dirigeant sur la droite,
la visite se poursuit au coeur des oiseaux, par une volière plantée de conifères mais aussi de fougères, dans la- quelle vivent des garrulax à sourcils blancs (Pterorhinus sannio). Les volières qui se suivent, mais ne se touchent pas, sont moins végéta- lisées et sont recouvertes de gravier. Celle située sur la gauche du sen- tier, présente des lophophores resplendissants (Lophophorus impeyanus) et des pirolles à bec rouge (Urocissa erythrorhyncha). La seconde, située en retrait du sentier, sur la droite d'une petite place, accueille des paons spicifères de Java (Pavo muticus muticus) ou paons verts et des pies bleues (Cyanopica cyanus). La petite place est encore bordée par 2 autres volières situées côte à côte. La première plantée de nombreux conifères, est occupée par des tétraogalles de l'Himalaya (Tetraogallus himalayensis), une espèce peu courante en captivité qui vit à Berlin depuis 1991. Des garrulax d'Elliot (Garrulax ellioti) cohabitent avec les tétrao- galles. |
![]() Entrée de la faisanderie - septembre 2011 |
![]() Volière des perruches - septembre 2011 |
La seconde volière de
cette petite place est consacrée à des faisans de Lady Amherst (Chrysolophus amherstiae) et à des garrulax de l'Omei (Liocichla omeiensis). Le visiteur poursuit son voyage au coeur de la faisanderie, pour décou- vrir, sur la droite, une volière plantée de quelques conifères, lieu de vie de faisans d'Elliot (Syrmaticus ellioti) et de garrulax à ailes rouges (Liocichla phoenicea). Concues dans le même esprit que les précédentes, le visiteur va dé- couvrir deux autres longues volières. La première est occupée par des faisans mikados (Syrmaticus mikado), des verdiers de Chine (Carduelis sinica) et des grives de Sibérie (Zoothera sibirica). La seconde volière héberge des roselins du Lichtenstein (Rhodopechys obsoleta) et des faisans scintillants (Syrmaticus soemmerringii). |
Au bout de la volière des
faisans scintillants se trouve un alignement de 3 volières de faible largeur mais conçues en hauteur, et plantées de grands arbres. Ces installations sont occupées par 3 espèces dif- férentes à savoir, les garrulax ocellés (Garrulax ocellatus), les gar- rulax à tête blanche (Garrulax leucolophus) et les roselins du Lich- tenstein (Rhodopechys obsoleta). A l'extrémité de la rangée des garrulax se trouvent 2 prairies à l'her- be haute et agrémentées de quelques buissons. La prairie de droite est occupée par des grues à cou blanc (Grus vipio), alors que celle de gauche présente de rares grues à cou noir (Grus nigricollis). En face des grues, une volière comparable à celles consacrées aux phasianidés, est le lieu de cohabitation de faisans de Wallich (Catreus wallichii) et de babaxes lancéolés (Babax lanceolatus), uniques représentant de leur espèce en Europe. Dans le prolongement des enclos des grues, se trouve une vaste volière, légèrement surélevée, au sol en herbe et densément vé- gétalisée, volière consacrée à des tragopans Cabot (Tragopan caboti) et à des garrulax hoamy (Garrulax canorus). |
![]() Enclos des grues - septembre 2011 |
![]() Volière des tragopans de Cabot - septembre 2011 |
A côté des faisans
de
Wallich, deux autres volières au sol en graviers, plantées de quelques arbustes et agrémentées de troncs d'arbre et autres souches. La première est le lieu de vie de tragopans satyres (Tragopan satyra) et des garrulax de Chine (Garrulax chinensis), la seconde pour sa part héberge des garrulax de Courtois (Garrulax galbanus courtoisi) et des faisans koklass (Pucrasia macrolopha). Sur la gauche du sentier de visite se trouve la plus longue vo- lière de la faisanderie, qui est occupée par des hokis bleus (Crossoptilon aurilium), des gros becs migrateurs (Eophona migratoria) et des merles à poitrine noire (Turdus dissimilis). Un sentier bifurquant sur la gauche, en direction des volières des hokis bruns et de l'enclos des macaques à face rouge, se trouvent 2 volières plantées de conifères. |
Ces volières rappelant
les montagnes asiatiques sont les lieux de vie respectifs de rares bambusicoles de Fytch (Bambusicola fytchii) et de garrulax de l'Omei (Liocichla omeiensis) pour la première tandis que la troisième espèce de hokis, le hoki blanc (Crossoptilon crossoptilon) coha- bite avec des tourterelles de Chine (Streptopelia chinensis) et des gros becs migrateurs (Eophona migratoria) pour la seconde. En revenant au niveau de l'installation des hokis bleus, le visiteur poursuit sa visite sur la gauche pour quitter la fai- sanderie dont la fin est marquée par une dernière volière, occupée par des tragopans de Temminck (Tragopan temmincki) et par des garrulax à calotte rouge (Garrulax milnei). Le visiteur quitte la faisanderie, mais ne délaisse pas pour autant les oiseaux. |
![]() Volière pour faisans et garrulax - septembre 2011 |
![]() Volière des faisans vénérés - septembre 2011 |
Après avoir
traversé une prairie vierge de tout enclos, le visiteur découvre, sur la droite du sentier, deux groupes de 2 volières chacun, situés de part et d'autre d'un bâtiment vitré qui abrite les loges de nuit des animaux. Ce petit complexe est occupé par des becs crochus. Le premier bînome de volière, dispose d'un sol en herbe et est planté de quelques arbustes résistants. Des amazones de Bodinus (Amazona festiva bodini) sont présentés dans la volière située sur la droite du bâtiment, celle de gauche étant occupée par des aras araraunas (Ara ararauna). La première volière du second complexe, celle bordant le sen- tier principal, est nue de tout aménagement et consacrée à un couple d'aras de Lafresnaye (Ara rubrogenys). La seconde et dernière volière du complexe est densément végétalisée et dotée d'un bassin. Consacrée à la faune malgache, elle héberge des petits vasas (Coracopsis nigra), des inséparables à tête grise (Agapornis cana) et des sarcelles de Bernier (Anas bernieri). Les loges intérieures des oiseaux sont visibles à travers des vitres et disposent pour seuls aménagements, de quelques perchoirs en bois. |
Le visiteur arrive alors au
niveau du Chateau de Friedrichsfeld, entouré des jardins du chateau que l'on traverse pour gagner l'opposé du chateau et se diriger vers le secteur consacré aux reptiles. Un premier enclos en herbe, au milieu duquel a été creusé un bassin, et accolé à un bâtiment arrondi, marque l'entrée de cette zone. Un groupe de tortues géantes d'Aldabra (Geochelone gigantea) y vit en compagnie de tortues à épe- rons (Geochelone sulcata). Le visiteur contourne l'enclos des tortues, pour entrer dans leur bâtiment et y découvrir leur vaste loge intérieure, dont le sol est recouvert de divers substrats, une partie en écorces, une zone en sable et une partie bétonnée. A l'arrière du bâtiment des tortues, se trouve un autre bâti- ment au sein duquel se poursuit la visite. Cette installation se compose de 2 salles distinctes renfermant le vivarium du Tier- park de Berlin, où sont présentées diverses espèces. |
![]() Enclos des tortues géantes - septembre 2011 |
![]() Bassin extérieur des tortues à hieroglyphe - septembre 2011 |
Avant d'y entrer, le visiteur
traverse une partie forestière laissée à l'état naturel où les hautes herbes alternent avec les souches en bois. Un grand bassin a été ajouté à cette enclos qui héberge des tortues de Floride (Chrysemys scripta scripta) et par des tortues à hieroglyphes (Chrysemys concinna hieroglyphyca). Dans le sas d'entrée du vivarium, se trouve un premier bac dont la partie inférieure en eau se transforme en une zone de forêt dense dans sa partie supérieure. Des axolotls (Ambystoma mexicanum) y vivent. Le visiteur entre dans cette salle, qui est divisée en 2 couloirs, guidés de part et d'autre par de nombreux terrariums. Avant d'empunter ce couloir le visiteur entre dans la seconde salle par une porte située sur la droite. Cette seconde salle est tapissée de vivarium, 4 bacs sont éga- lement organisés en colonne au centre de la pièce. Un premier enclos, au sol en terre et agrémenté de quelques plantes tropicales, est consacré à des tortues dentelées (Chelonoidis denticulata) et à des tortues charbonnières (Chelonoidis carbonaria). |
Le visiteur découvre
alors les 8 terrariums situés à hauteur d'homme et installés sur le mur de gauche. Le premier est consacré à des es- pèces terrestres, dispose d'un sol en écorces au fond duquel ont été disposés des racines et des plantes artificielles.Il accueille des geckos muraux (Tarentola mauritanica), des tortues à soc d'Afrique du Sud (Chersina angulata), des tortues articulées africaines (Kinixys belliana) et des caméléons du Yémen (Chamaeleo calypratus). Des émydes à ventre rouge (Emydura australis subglobosa) vi- vent dans le second bac alors que des matamatas (Chelus fimbriatus) occupent le troisième terrarium. Des staurotypes de l'Atlantique (Staurotypus triporcatus) évoluent dans le quatrième vivarium. Les trois derniers bacs qui, comme les 3 précédents, diposent d'un bassin et d'une petite plage végétalisée sont le lieu de vie de tortues palustres. |
![]() Allée de la première salle du vivarium - septembre 2011 |
![]() Maison des tortues géantes - septembre 2011 |
On peut ainsi y observer, dans
l'ordre de visite, des tortues boite du Golfe (Terrapenne coahuila) et des tortues boites de Caroline (Terrapenne carolina) pour le premier, par des tortues de Klein- mann (Testudo kleinmanni) et des scinques à queue bleue (Mabuya quinquetaeniata) pour le second. Enfin, dans le troisième, on pourra observer des pyxides arachnides (Pyxis arachnoides) tandis que des geckos de Standing (Phelsuma standingi) vivent dans le dernier. Le visiteur se tourne alors vers le mur opposé où se trouve la deu- xième rangée de vivariums. Les vivariums de cette rangée sont majoritairement le lieu de pré- sentation de lézards et autres reptiles à pattes. C'est ainsi que des dragons d'Asgard (Egernia stokesii) vivent dans le premier ter- rarium. Le second vivarium de cette rangée est le lieu de vie de lézards bleus épineux (Sceloporus poinsetti). Le visiteur peut ensuite observer des grenouilles tomates du Sud (Dyscophus guineti). |
Le terrarium qui suit, le
quatrième de cette rangée, est consacré à
des caméléons du Yémen (Chamaeleo calypratus). Des rainettes de Guyane (Phrynohyas resinifictrix) sont présentées à côté des tor- tues tomates. Le vivarium qui suit, est le lieu de présentation d'ocadies de Chine (Ocadia sinensis). Les 4 terrariums qui suivent sont comparables aux précédents en terme de taille et d'aménagements à savoir un sol en terre, agrémen- té de plantes et de rochers et d'un bassin avec vision sous marine. Des platémydes de St Hilaire (Phrynops hilarii) vivent dans le pre- mier de ces 4 vivariums. Le second est occupé par des tortues boites à bords jaunes (Cuora flavomarginata). Les deux derniers enclos sont occupés respectivement par des tortues boites d'Am- boine (Cuora amboinensis) et par des tortues charbonnières (Chelonoidis carbonaria). |
![]() Allée du vivarium - septembre 2011 |
![]() Exemple de terrarium - septembre 2011 |
Le dernier
terrarium est de grande taille, densément
végétalisé, au sol en écorces. Quatre espèces évoluent dans cet enclos à savoir des tarentes de Mauritanie (Tarentola mauritanica), des tortues à soc d'Afrique (Chersina angulata), des tortues articulées africai- nes (Kinixys belliana) et des caméléons du Yémen (Chamaeleo calypratus). En face de l'enclos des tortues, en largeur du bâtiment se trouve un terrarium de grande taille occupé par des tortues marginées (Testudo marginata), des tortues de l'Arizona (Indotestuda elongata), des tortues grecques (Testudo graeca) et des gec- kos léopards (Gekko gecko). Une colone termine les installations de cette salle, colone qui dispose de 4 vivariums densément végétalisés. Chacun est oc- cupé par une espèce à savoir des mygales de Smith (Brachypelma smithi), des geckos de Slanding (Phelsuma slandingi), des scinques rayés (Dasia vittata) et des geckos gargouilles (Rhacodactylus auriculatus). |
La seconde salle est
également tapissée de vivariums imbriqués dans les murs latéraux et dans une allée centrale. Chaque terrarium est doté d'un sol en terre, de quelques plantes tropicales et d'un petit bassin, pour les espèces originaires des régions tropicales, ou est agrémenté de sable, de rochers et de cactées pour les espèces des régions désertiques. Le premier vivarium, situé sur le mur de droite érigé au centre de la pièce, est occupé par des boas d'Amazonie (Corallus hortulanus). Des boas arc en ciel (Epicrates cenchria) occupent le terrarium qui suit. Dans le même esprit que les installations précédentes, on découvre des pythons rois (Python regius) dans le troisième et dernier enclos de cette allée. Sur la rangée de gauche, on peut observer respectivement des cro- tales cascabelles (Crotalus durissus durissus), des vipères du Gabon (Bitis gabonica gabonica), des monstres de Gila (Heloderma suspectum) et des boas de Dumeril (Acrantophis dumerili). |
![]() Terrarium des milieux secs - septembre 2011 |
![]() Allée du vivarium - septembre 2011 |
Des panneaux pédagogiques
et informatifs sur les serpents, les bat- raciens et autres lézards alternent avec les 4 terrariums précédents. Au bout de la salle, sur le mur latéral ont été construits d'autres ter- rariums. Des serpents ratiers à queue rouge (Gonyosoma oxycephala) oc- cupent le vivarium situé à l'extême gauche. Le bac central présente des tortues galettes (Malacochersus tornieri) et des lézards fouette queue d'Afrique centrale (Uromastyx acanthinurus). En face de ce mur latéral se trouve un autre terrarium densément végétalisé, dans lequel sont présentés des pythons verts (Chondropython viridis), dont le terrarium marque l'extrémité du mur central. Le visiteur poursuit sa visite le long du dernier couloir du vivarium, pour y observer, comme précédemment, plusieurs terrariums héber- geant des serpents, dans des milieux désertiques ou tropicaux hu- mides. Commençons la visite par le mur de gauche. |
Le premier, recréant le
désert du Texas, représenté par un sol en sable et des rochers, est le lieu de vie de crotales diamantins (Crotalus atrox). Le second est le lieu de vie de crotales d'Uracoan (Crotalus vegrandis), tandis que des crotales des bois à queue noire (Crotalus horridus atricaudatus) occupent le troisième. De rares couleuvres à diadème (Spalerosophis diadema) sont présentées dans le quatrième vivarium de ce mur. Le vivarium qui suit héberge des serpents à long nez (Rhinocheilus lecontei lessellatus). Le sixième enclos est occupé par des beautés bleues (Elaphe taeniura), une espèce de couleuvre, à côté des quelles on pourra observer des couleuvres d'Esculape (Elaphe longissima). Ce mur est encore percé de 6 terrariums au sein desquels évoluent respectivement des serpents rois du chihuahuas (Lampropeltis pyromelana), ... |
![]() Exemple de terrarium - septembre 2011 |
![]() Enclos des tortues charbonnières - septembre 2011 |
..., des serpents laitiers de
Campbell (Lampropeltis triangulum campbelli), des varans à queue épineuse (Varanus acanthurus), des agames barbus (Pogona vitticeps), des lézards à queue épineuse de Tanzanie (Cordylus tropidosternum tropidosternum) et des scheltopusik (Pseudopus apodus). Le dernier mur du vivarium présente de nombreuses espèces de serpents vénimeux. Le visiteur va ainsi y découvrir des cobras des montagnes (Naja melanoleuca), des cobras égyptiens (Naja haje legionis), des pythons d'Iran (Morelia spilota variegata), des serpents ratiers rouges japonais (Elaphe climacophora), des serpents ratiers du Texas (Elaphe obsoleta lindheimeri), de rares mambas noirs (Dendroaspis polylepis), des cobras cracheurs rouges (Naja pallida), des cobras du Cap (Naja nivea) et des cobras indiens (Naja naja naja). Chaque espèce, pour la majorité vénimeuses et originaires des milieus secs, est présentée dans des vivariums au sable fin et agrémentés de rochers et de cactus. |
La visite se poursuit sur la
droite, vers un bâtiment devant lequel a été construite une volière au sol en herbe et agrémentée de quel- ques rochers et arbustes. Des perchoirs en bois complètent les aménagements. Le visiteur entre alors dans la serre à laquelle est reliée cette vo- lière. Un ponton en bois permet de silloner la forêt tropicale qui y a été recréée. Au sol, plusieurs enclos sont consacrés à des tortues. En contrebas du ponton, le sol en terre de la serre, est creusé de petits bassins, et est végétalisé par endroits. Des tortues d'Hermann (Testudo hermanni) y cohabitent avec des tortues feuilles asiatiques (Cyclemys dentata), des tortues des steppes (Agrionemys horsfieldii), des tortues forestières noires (Rhinoclemmys funerea) et des tortues bordées (Testudo marginata). Sur la gauche, un petit enclos séparé des autres est occupé par des tortues radiées (Testudo radiata). |
![]() Allée sillonnant la zone de vol libre - septembre 2011 |
![]() Zone de vol libre - septembre 2011 |
Au niveau de la canopée,
différentes espèces d'oiseaux évo- luent en liberté et ont accès à la volière extérieure via une trappe. On peut ainsi y découvrir des caurales soleil (Eurypyga helias), des colombes bleutées (Claravis pretiosa) - espèce que l'on peut voir dans 6 zoos européens - , des callistes rouverdins (Tangara gyrola), des tangaras à cou bleu (Tangara cyanicollis), des tangaras fourchus (Thraupis bonariensis), des tangaras du Mexique (Tangara mexicana), des tangaras du Brésil (Ramphocelus bresilius), des coqs de roche du Pérou (Rupicola peruvianus) et depuis 2008, des colibris rubis - topaze (Chrysolampis mosquitus) qui n'est visible du public qu'au Tier- park de Berlin. Le visiteur quitte cette première salle, pour arriver, toujours sur le ponton en bois, dans la seconde partie de la serre, de plus grande taille et consacrée aux crocodiliens. |
Sur la droite du sas, se trouve
un enclos rocailleux et pentu, au sein duquel évolue un varan à queue bleue (Varanus doreanus). Le ponton traverse alors des enclos situés de part et d'autre, les plus grands se localisant sur la droite. Chaque enclos se com- pose d'une plage en sable et d'un bassin peu profond. Le premier enclos de droite héberge des alligators du Mississippi (Alligator mississipiensis), le second accueille des alligators de Chine (Alligator sinensis) tandis que des faux gavials du Sudan (Tomistoma schlegelii). Le dernier enclos de droite est occupé par des crocodiles nains (Osteolaemus tetraspis). Sur la gauche, les enclos sont de taille inférieure mais aménagés selon le même principe. Le premier, au sein duquel ont été ajoutés des branchages et des plantes vertes est le lieu de vie d'iguanes verts (Iguana iguana). Le second et dernier présente pour sa part des crocodiles nains (Osteolaemus tetraspis). |
![]() Enclos des tortues - septembre 2011 |
![]() Enclos du varan - septembre 2011 |
Le visiteur ressort et contourne la Krokodilhaus, pour revenir devant la volière où sont également présentées des tortues brunes (Manouria emys), des tortues léopards (Geochelone pardalis babcocki) et des tortues à tête jaune (Indotestudo elongata). Il arrive alors au niveau du chateau de Friedrichsfeld, sur la droite duquel se trouve la seconde entrée du Tierpark. La visite le conduit légèrement sur la droite. |
![]() Enclos des faux gavials - septembre 2011 |
![]() Volière accolée à la maison des crocodiles - septembre 2011 |
A l'arrière d'une haie de
buissons se trouve une petite place en graviers. Sur la droite de la place, 3 petites prairies agrémentées de rochers, d'herbes hautes et d'un bassin, sont consacrés à des cigognes à bec noir (Ciconia boyciana) pour le premier et par des grues blanches de Sibérie (Grus leucogeranus) qui coha- bitent avec des bernaches du Canada (Branta canadensis maxima). Enfin, la dernière héberge des grues du Japon (Grus japonensis). Sur la gauche de la place se trouve 2 cages légèrement suréle- vées par rapport au sol. Chacune bénéficie d'un sol en terre et est dotée de quelques troncs d'arbre et de quelques petis ar- bustes. Des ours malais (Helarctos malayanus) vivent dans ces deux cages, accolée à un bâtiment recouvert de bois. Le visiteur entre dans ce bâtiment, et il peut observer les cages intérieures carrelées et agrémentées de bois. Bien que les aménagements soit récents, l'ensemble reste vieillot et ref- lette les origines de la maison datant des années 1960. |
![]() Enclos des grues - septembre 2011 |
![]() Bassin des pélicans - septembre 2011 |
En face des cages des
ursidés, se trouve de petits terrariums. Chacun dispose d'un sol recouvert de copeaux de bois et de quelques bran- ches. Le premier héberge des gerbilles de Mongolie (Meriones unguiculatus), le second accueille pour sa part des tamias de Sibérie (Tamias sibiricus). Le visiteur ressort de la maison des ours, pour continuer sa visite et découvrir, entre de grands rhododendrons, une petite batisse dont l'in- térieur est visible par de larges baies vitrées, maisonnette qui compose les loges d'hivernage des pélicans du Tierpark Berlin. Deux bassins y ont été creusés. Le sentier longe alors un des bassins faisant face au chateau du parc. C'est sur ce bassin que le Tierpark Berlin présente 7 des 9 espèces et sous espèces de pélicans visibles dans les zoos européens. Par- mis les espèces les plus communes, on peut citer les pélicans blancs (Pelecanus onocrotalus), des pélicans gris (Pelecanus rufescens), des pélicans frisés (Pelecanus crispus). Les 4 autres espèces sont moins fréquentes. On pourra ainsi y voir des pélicans d'Amérique (Pelecanus erythrorhynchos), des pélicans à lunettes (Pelecanus conspicillatus), des pélicans du Chili (Pelecanus thagus) et des pélicans à bec tacheté (Pelecanus philippensis). |
![]() Loge intérieure des ours - septembre 2011 |
![]() Cages des ours malais - septembre 2011 |
Des fuligules morillons (Aythya fuligula) et des fuligules
nycoras (Aythya nyroca) cohabitent également avec les pélicans. Le sentier borde le bassin du chateau, sans franchir le pont qui nous conduit vers une large allée forestière. Au bout du bassin, le visiteur retombe sur les plaines des lamas et vigognes, au niv- eau d'un carefour. Sur la gauche de cette intersection se trouve une petite prairie, plantée de quelques saules et reliée à un bâtiment vitré. Cette installation est le lieu de vie d'un couple de grus antigones (Grus antigone) et d'agamis trompettes (Psophia crepitans). En face des grues, bordées par le chemin qui rejoins l'île des gibbons, se trouve 2 volières dont le fond est rocailleux. Des perruches de Patagonie (Cyanoliseus patagonus) occupent la première volière, tandis que la seconde est consacrée à des perruches de Derby (Psittacula derbiana). A l'arrière de cette seconde volière le visiteur rejoins l'enclos forestier des cigognes à bec noir. |
![]() Volière des perruches de Patagonie - septembre 2011 |
![]() Enclos des grues antigones - septembre 2011 |
Après etre revenu vers le
croisement des vigognes, la visite se poursuit pour laisser sur notre gauche ces plateaux et sur la droite, une berge de terre entourant un lac de grande taille. Plusieurs anatidés évoluent dans cet enclos, parmis lesquels des cygnes chanteurs (Cygnus colombianus colombianus), des dendrocygnes d'Eyton (Dendrocygna eytoni), des oies naines (Anser erythropus), des oies à tête barrée (Anser indicus), des oies empereurs (Anser canagicus), des petits bernaches du Canada (Branta canadensis occidentalis), des bernaches d'Hawai (Branta sandvicensis), des tador- nes d'Australie (Tadorna tadornoides), des tadornes radjah (Tadorna radjah radjah), des oies des neiges (Anser rossi), des oies cygnoides (Anser cygnoides) et des den- drocygnes fauves (Dendrocygna bicolor). Le sentier traverse alors une clairière pour se diriger vers la forêt du chateau. |
Mise à
jour suite à ma visite de juin 2016 Les perruches de Derby (Psittacula derbiana) ne sont plus visible au Tierpark de Berlin et leur volière est désormais occupée par des chouettes de l’Oural (Strix uralensis). En continuant sur cette allée, nous revenons vers le grand restaurant-aquarium du parc, tout en longeant 2 autres enclos forestiers. Le premier héberge des grandes bernaches du Canada (Branta candensis maxima) tandis que le second est le lieu de vie de chaunas (Chauna torquata). |
Volière des caracaras - juin 2016 |
Loge des maras nains - juin 2016 |
Plus loin avant de revenir au restaurant, une volière relativement solide, agrémentée de pins et de troncs morts est occupée par des caracaras des montagnes (Phalcoboenus megalopterus). Le visiteur revient alors vers les gibbons. Dans le prolongement de l’enclos des grues, une cabane en bois, percée d’une grande vitre a été réaménagée. Elle dispose maintenant d’un sol en sable agrémenté de branches et de troncs morts et accueille des maras nains (Dolichotis salinicola). |
Après avoir laissé
la plaine des alpagas et le bassin des anatidés, le visiteur pénètre dans une clairière, pour découvrir, sur la droite, un premier enclos de grande taille, situé à l'ombre de grands arbres, dont le sol est retourné et donc boueux. Cet enclos est le lieu de vie d'un grand groupe de pécaris à collier (Tayassu tajacu). Dans le prolongement de l'enclos des pécaris se trouve une se- conde installation du même type, qui est occupée par des sangliers (Sus scrofa scrofa). En face du point d'observation sur l'enclos des sangliers a été érigée une volière plantée de quelques sapins et au sein de laquelle évoluent des petits duc de Grant (Ptilopsis granti), un petit rapace qui n'est présenté qu'en Allemagne (6 zoos) et en Angleterre (15 institutions). Sur la gauche de la volière, un sentier qui nous conduit au niveau de la volière des serpentaires longe sur la gauche la plaine des dromadaires et sur la droite, une plaine en herbe de taille assez importante. |
![]() Enclos des pécaris - septembre 2011 |
![]() Enclos pour cervidés - septembre 2011 |
Cette plaine accueille un groupe
reproducteur des nilgauts (Boselaphus tragocamelus). En se fiant aux installations qui res- tent à découvrir, nous allons emprunter le sentier situé entre la volière des petits ducs et l'enclos des sangliers, pour arriver au coeur de la forêt, sur les larges allées du chateau. Trois allées parallèles sillonnent entre 8 enclos. Tous ces enclos sont situés sous le couvert de grands arbres, disposent d'un sol en herbe et sont tous consacrés à des cervidés. Le premier que l'on découvre à partir de l'allée la plus à gauche, est occupé par des wapitis de l'Altai (Cervus elaphus sibiricus), Le second, situé sur la droite en direction du chateau, est le lieu de vie de cerfs de Bactriane (Cervus elaphus bactrianus). Cette allée arrive alors au niveau du bassin des pélicans. En face des cerfs, un petit cours d'eau est le lieu de vie de fuligules nycoras (Aythya nyroca), de nettes péposacas (Netta peposaca), de canards mandarins (Aix galericulata) et de canards carolins (Aix sponsa). |
Au niveau du bassin des
pélicans, nous allons bifurquer sur la gauche de sorte à emprunter l'allée centrale, longeant, les deux enclos déja vus. Sur la droite, deux autres enclos hébergent res- pectivement des wapitis nains (Cervus elaphus nannodes) pour le premier et des wapitis du Canada (Cervus elaphus canadensis) pour le second. Les allées sillonnent encore entre quatre enclos à cervidés, deux localisés sur la droite, accueillant des cerfs sika (Cervus nippon pseudaxis) et des cerfs de l'Atlas (Cervus elaphus barbarus). Des cerfs sambar de Malaisie (Cervus unicolor malaccensis), une espèce et sous espèce très peu courante en captivité, occu- pent le premier et des cerfs du Timor (Cervus timorensis), pré- sentés dans 7 zoos européens, le deuxième. L'allée débouche alors sur la terrasse du restaurant où sont présentés les perroquets. Le visiteur revient au niveau des plateaux des bisons pour quitter le Tierpark de Berlin. |
![]() Enclos pour cervidés - septembre 2011 |
![]() Enclos pour cervidés - septembre 2011 |
![]() Volière des petits ducs - septembre 2011 |
Mise à jour suite à ma visite de juin 2016 Suite au départ des pécaris à collier (Tayassu tajacu) et des sangliers (Sus scrofa scrofa), leurs deux enclos ont été mis en commun et forment désormais une vaste plaine consacrée à des pécaris du Chaco (Catagonus wagneri). |
Enclos des pécaris du Chaco - juin 2016 |
En conclusion, le Tierpark Friedrichfeld, situé légèrement à l'extérieur de la ville est un grand parc dont la visite nécessite une journée com- plète, deux jours étant l'idéal. La collection y est impressionnante et en l'ajoutant à celle du petit frère du Tierpark, le zoo de Berlin, reflète une grande partie des es- pèces visibles dans les zoos européens. Les installations d'accueil sont toutes de relative grande taille, bien qu'un point critique subsiste au niveau de la "Dicktierhaus". La diversité des espèces présentées au Tierpark raviera les novices et les passionnés d'animaux. De nombreux échanges notamment avec le zoo de Berlin ont lieu, ce qui fait évoluer la collection. Les projets restent peu nombreux mais visent à offrir de meilleures conditions de vie aux espèces déja pré- sentes, tout en développant la collection. |
![]() Colibri - septembre 2011 |
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