Zoo
Leipzig Pfaffendorfer Strasse 29 04105 Leipzig Allemagne Tel : +49 (0)341 59 33 500 Fax : +49 (0)341 59 33 303 www.zoo-leipzig.de |
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Plan du zoo |
Mes visites : 07 et 08 août 2011; 09 et 10 septembre 2013; 06 et 07 mai 2018 Mise en ligne : 07 décembre 2011 Mise à jour : 28 septembre 2013; 3 juin 2018 |
Vue aérienne du zoo de Leipzig |
Novembre à mars : 9h00 à 17h00 Avril et octobre : 9h00 à 18h00 Mai à Septembre : 9h00 à 19h00 |
Calao à cimier - août 2011 |
Macaque ouandérou - août 2011 |
Tarifs individuels en saison (01/07 au 30/10) Adultes : 21,00 € Enfants (4 à 14 ans) : 13,00 € Tarifs réduits : 17,00 € Famille (adultes + enfants) : 51,00 € Tarifs individuels en morte saison (01/01 au 01/07 et après le 30/10) Adultes : 17,00 € Enfants (4 à 14 ans) : 10,00 € Tarifs réduits : 14,00 € Famille (adultes + enfants) : 41,00 € Le parc propose également des tarifs réduits 1h avant la fermeture ainsi que des tarifs de groupe à partir de 20 personnes. |
Le zoo de Leipzig a
été fondé en 1878 par Ernst Pinckert et a officiellement ouvert ses portes le 9 juin de la même année. Initiallement M. Pinckert, un restaurateur, a voulu monter cette ménagerie en vue d'offrir une attraction supplémentaire à son affaire. Ce défi fou a su se développer notamment grace au restaurant et trois ans après l'ouverture du parc, de nombreuses espèces exotiques étaient présentées à Leipzig. La collection privé de la famille Pinckert a ensuite été déve- loppée pour s'étendre sur 3 hectares en 1883 puis sur 7 ha en 1907. Le début des années 1900 marque également la construction des bâtiments hitsoriques encore visibles aujourd'hui comme l'aquarium (1910) ou la "Raubtierhaus" (maison des carnivores) datant de 1901. |
Sangliers des Visayas - août 2011 |
Orang outan - août 2011 |
La ville de Leipzig se rend
acquéreur du zoo en 1920 et poursuit l'agrandissement de cette institution avec notamment l'accueil des premiers éléphants en 1926. En 1976, le parc s'étend sur 22,5 hectares et a été doté de la maison des oiseaux (1969) et d'une école au zoo, d'une maison des singes (1934). A partir des années 1990, de nombreuses rénovations ont amené le zoo à se restructurer et à s'organiser en biozones. Le zoo de Leipzig poursuit sa transformation depuis 2000, date du début du Masterplan. Ce dernier va s'étendre jusqu'en 2022. Depuis 2016, c'est la troisième phase de ce masterplan qui est en phase de réalisation avec notamment la section Sud américaine. A ce jour, le parc s'étend sur 26 hectares et compte près de 800 espèces animales différentes. |
Après avoir franchit le
porche historique du zoo de Leipzig, le visiteur peut acquérir son droit d'entrée auprès de caisses plon- gées dans la végétation et dans le bois. Les tourniquets mar- quent le début de ce tour du monde. Après l'entrée, le "Safari Büro" abrite une boutique qui vend, outre les souvenirs classiques, des pieds de plantes exotiques comme des caféiés ou encore des eucalyptus. Derrière la boutique, le premier enclos se compose d'un bas- sin peu profond, légèrement dissimulé derrière une petite haie et accolé à une plage en terre. Une colonie de flamants rouges (Phoenicopterus ruber) y cohabite avec des flamants du Chili (Phoenicopterus chilensis). En face des oiseaux, une prairie en herbe de taille moyenne constitue l'enclos estival du lama "Horst" (Lama glama) et de "Harry" l'alpaga (Lama paco). |
Enclos des flamants roses - août 2011 |
![]() Enclos du phoque - août 2011 |
A côté de la lagune des flamants, une installation dotée d'un grand bassin bordé d'une plage en galets où ont été disposés quelques rochers et plantées diverses essences, est occupé par une des es- pèces les plus rares du parc, le phoque baïkal (Pusa sibirica). La vieille femelle présentée à Leipzig est la dernière de son espèce en Europe. Le visiteur entre alors dans l'aquarium et vivarium du zoo, édifice datant de 1910 et rénové en 1992. Si l'on se place face à la batisse, l'aile droite est consacrée au viva- rium et l'aile gauche, tout comme la partie centrale, compose l'aqua- rium. |
La visite débute donc par
le vivarium. Le mur situé sur la gauche du couloir menant au vivarium, est percé d'un terrarium. Ce dernier est densément végétalisé et dispose d'une partie en eau. Des dragons d'Asgard (Shinisaurus crocodilurus) y cohabitent avec des faux néons (Tanichthys albonubes), des macropodes à dos rouge (Macropodus erythropterus) et des macropodes de Chine (Macropodus chinensis). L'aile droite où le visiteur entre, est entourée de terrariums. Au cen- tre de la pièce, se trouve un jardin tropical aménagé, composé d'une plage en sable et d'un bassin où évoluent des caïmans nains de Cuvier (Paleosuchus palpebrosus) et des tortues fluviales à joues jaunes (Podocnemis unifilis). Le premier vivarium situé sur la droite encastré dans le mur, dis- pose d'une partie en vision sous marine et héberge des tortues alligator (Macroclemys temminckii). |
![]() Place du vivarium - août 2011 |
Exemple d'aménagement d'un vivarium - août 2011 |
Le second terrarium est
comparable à celui de la tortue alligator en termes d'aménagements et accueille des tortues molles de Floride (Apalone ferox). Des espèces terrestres sont présentées dans un terrarium recréant un milieu aride caractérisé par des rochers et quelques plantes gras- ses. Concernant les espèces qui y sont présentées, il s'agit de tor- tues crèpes (Malacochersus tornieri), de tortues articulées de Bell (Kinixys belliana), des scinques à queue bleue (Mabuya quinquetaeniata) et des cordyles communs (Cordylus cordylus). Un vivarium semi ouvert avec un sol en terre sur lequel poussent quelques plantes à lianes, cette installation présente les reptiles de Madagascar avec ses tortues radiées (Geochelone radiata), des lézards à collier de Cuvier (Oplurus cuvieri) et des caméléons du Yémen (Chamaeleo calyptratus). |
Cette rangée
possède encore 5 terrariums, tous consacrés à des
ser- pents. Chacun est agrémenté d'un sol en terre et de plantes tropicales. On peut y observer respectivement des vipères du Gabon (Bitis gabonica), des serpents mocassins à tête cuivrée (Agkistrodon contortrix), des couleuvres tigres (Spilotes pullatus), des cobras cracheurs du Mozambique (Naja mossambica), et des ringhals ou cobras cracheurs (Hemachatus haemachatus). Au fond de la salle, sur le mur latéral, se trouve un grand vivarium délimité par des baies vitrées, terrarium naturel disposant de 2 bassins avec vision sous marine. La plage en terre se poursuit en une forêt tropicale. Des alligators du Mississippi (Alligator mississippiensis), des tortues à tempes jaunes (Pseudemys concinna) et des tortues du Mississippi (Graptemys kohni) l'occupent. Le premier terrarium de la rangée située sur la gauche du bâtiment, dispose d'une plage en terre plantée de quelques végétaux tro- picaux et est doublé d'un bassin, dans lequel évolue des anacondas jaunes (Eunectes notaeus). |
Installation des alligators - août 2011 |
Vivarium des juveniles - août 2011 |
Le second terrarium, occupé par des pythons des canins (Corallus caninus), est densément végétalisé et des branchages ont été installés en hauteur. A côté des pythons canins, vivent des pythons des arbres (Chodropython viridis), dans un terrarium identique au précédent. Sur la gauche de l'allée, dans une incursion de l'enclos des caimans, un vivarium présente les jeunes reptiles nés au parc. Des serpents ratiers à queue rouge (Gonyosoma oxycephalum) com- plètent cette collection de serpents. |
La partie centrale, en forme de U, est occupée par divers aquariums d'eau douce et d'eau de mer, tandis que la troisième salle accessible par un couloir vitré offrant une large vision sur l'enclos du phoque, est consacrée aux eaux douces. Un second étage présente une salle ronde entourée d'un grand aquarium circulaire rempli d'eau salée. Le visiteur ressort alors de l'aquarium pour regagner la place bor- dant l'enclos des phoques et celui des alpagas. La visite se poursuit face au vivarium, en direction d'un second bâtiment historique du zoo, la maison des singes. |
Exemple de terrarium - août 2011 |
![]() Allée du vivarium - août 2011 |
![]() Aquarium des pacus - août 2011 |
![]() Aquarium récifal - août 2011 |
![]() Aquarium circulaire des requins - août 2011 |
La maison des singes est
entourée de cages extérieures voutées, mais de taille réduite disposant pour seuls aménagements de quelques branches. L'ensemble des cages est bétonné et arqué. Le nombre d'espèces présentées dans cette maison a été considérablement réduit afin d'offrir aux animaux des espaces plus grands. Le visiteur entre alors dans cette maison pour évoluer dans un couloir carrelé, bordé de part et d'autre par les cages intérieures des primates, également bétonnées et dotées de structures en bois. Les loges latérales sont occupées, pour celles de gauche, par un groupe de cercopithèques brazza (Cercopithecus neglectus), alors que des cercopithèques à tête de hiboux (Cercopithecus hamlyni) sont présentés dans les cages de droite. Au bout du couloir se trouve un enclos vitré, dans lequel ont été ins- tallés, outre des morceaux de bois, des rochers et des céréales ger- mées, qui est consacré à des tamarins pinchés (Saguinus oedipus) et à des grands cobayes (Cavia magna). |
![]() Maison des singes - août 2011 |
Ancienne maison des fauves - août 2011 |
Le visiteur ressort de la maison
des singes, en face de laquelle, une place accueille différentes statues en bois. La suite de la visite nous conduit sur la droite en direction de l'ancienne maison des fauve qui a aujourd'hui été réaménagée et transformée en salle d'exposition. Face de à ce monument, une série de clapiers, présente divers races de lapins domestiques (Oryctolagus cuniculus). Au sein de la salle d'exposition, anciennement maison des fauves, on découvre les différentes façon de vivre des tribus sud américaines, africaines ou encore asiatiques. Une cage à fauve a également été conservée et permet aux visiteurs de se faire une idée des conditions de présentation des animaux dans les ménageries du début du siècle. Dans la partie sud américaine, se trouve également 2 vivariums humides et densément végétalisés. Le premier est le lieu de vie de dendrobates bleues (Dendrobates azureus) alors que le second présente des gre- nouilles lichens (Theloderma corticale). |
Enclos des tamarins - août 2011 |
Maison des singes - août 2011 (cages des cercopithèques) |
Mise à jour suite à mes visites de septembre 2013 : La maison des singes n'est plus accessible aux visiteurs. L'ensemble de la zone est en travaux en vue de rénover le palais des congrès. Les barrières délimitant le chantier, sont ornées de banderoles décrivant les projets futurs du zoo. |
Frise reprenant les évènements du zoo - septembre 2013 |
Maison des koalas - mai 2016 |
Mise à
jour suite à ma visite de mai 2018 Suite aux travaux de la maison des petits singes, la bâtisse historique a été transformée en maison Australienne. Les anciennes volières extérieures accueillent désormais le sentier de visite. Le visiteur franchit alors une porte pour se retrouver à l'intérieur de la maison où s'étend une longue baie vitrée. Cette dernière délimite un espace garni de troncs verticaux doublés de branches. Au fond, une forêt d'Eucalyptus a été peinte en arrière plan. Cette loge intérieure est le lieu de vie d'un mâle koala (Phascolarctos cinereus) arrivé en 2016 du parc Plackendael. En sortant de la maison des koalas, le visiteur gagne l'ancienne maison des fauves transformée en centre pédagogique. |
Maison des koalas - mai 2016 |
Maison des koalas - mai 2016 |
Le visiteur ressort alors de la
maison des fauves, pour revenir au niveau de la place située devant l'aquarium. Au niveau de cette place, le visiteur arrive dans la partie du zoo qui a été rénovée au cours de ces dernières années. Au milieu d'une forêt de bam- bous, le visiteur peut découvrir un premier enclos délimité par des parois rocheuses. Ce plateau en herbe, traversé par quelques rivières et agré- menté de structures en bois est le lieu d'une cohabitation originale entre des ours lippus (Melursus ursinus) et des macaques rhésus (Macaca mulatta). Un complexe de 2 enclos permet de séparer le mâle ours de sa femelle en cas de besoin. Après être sorti de la petite forêt de bambous et de retour sur le sentier principal, le visiteur est amené à franchir un pont en bois pour faire face à une série de volières consacrées à plusieurs espèces de becs crochus. La première volière, faisant un angle, dispose d'un sol en herbe et est agrémentée de nombreuses structures en bois et autres rochers. Un groupe de kéas (Nestor notabilis) y est présenté. |
Enclos des ours lippus - août 2011 |
Volières typiques pour perroquets - août 2011 |
Sur la droite, le visiteur longe
une série de volières et sur la gauche, un petit ruisseau traversant le zoo. L'ensemble des volières, de conception ancienne, dispose d'un sol en herbe, la végétation se développe anarchiquement. Des branches com- plètent les aménagements et offrent des possibilités de perchoirs aux oiseaux. Dans l'ordre de visite, on peut y observer des amazones de Cuba (Amazona leucocephala), des microglosses (Probosciger aterrimus), des aras sévères (Ara severa), un second couple d'amazones de Cuba (Amazona leucocephala), des cacatoès à huppe orange (Cacatua sulphurea), des aras hyaciynthes (Anodorhynchus hyacinthinus), des aras militaires (Ara militaris mexicanus), des calaos de Van den Decken (Tockus deckeni) dont des jeunes sont nés en juillet 2011, et des aras macaos. Cette série se compose de plusieurs complexes successifs regroupant 2 volières chacun. Une dernière volière arrondie, de grande taille, qu sein de laquelle poussent des saules pleureus sous lesquels a été creusé un bassin. Une colonie d'ibis rouge (Eudocimus ruber) vit à ce niveau. |
Salle d'exposition de l'ancienne maison des fauves - août 2011 |
Volière des ibis rouges - août 2011 |
En face de la volière des
aras macaos se trouve un petit jardin sauvage au milieu duquel un cabanon en bois présente une ruche. Au bout de l'allée des volière, un bâtiment vitré constitué d'une plage rocheuse et d'un bassin, est relié à un enclos extérieur en sable, relativement escarpé dans sa partie arrière et disposant d'un bassin séparant le visiteur du public. Cette installation hé- berge un important groupe de manchots du Cap (Spheniscus demersus) et d'eiders à duvet (Somateria mollissima mollissima). En face des manchots se trouve un bâtiment en briques rouges qui correspond à la maison des oiseaux, où se poursuit la visite. |
Enclos des manchots - août 2011 |
Maison des oiseaux - août 2011 |
En entrant dans cette maison, le
sas d'entrée vitré, présente dif- férentes espèces d'oiseaux. Cette installation est composée d'une partie relativement dégagée en terre et d'une zone densément vé- gétalisée. Des guit guit saïs (Cyanerpes cyaneus), des tangaras du Mexique (Tangara mexicana brasilius), des organistes à bec épais (Euphonia laniirostris) et des colombes versicolores (Geotrygon versicolor) s'y trouvent. La première pièce relativement sombre accueille divers enclos vitrés présentant soit des oiseaux, soit de petits mammifères. En face de la volière des colombes versicolores, se trouve une grande loge densément végétalisée au sein de laquelle évoluent des toucans tocos (Ramphastos toco). Sur la droite de cette salle se trouve un autre terrarium tout en longueur, agrémenté de lianes at autres structures d'escalade, loge occupée par une famille de ouistitis pygmés à ventre blanc (Callithrix pygmaea niveiventris). |
Entre les loges des ouistitis et
des toucans, une porte s'ouvre sur une serre au sein de laquel plusieurs espèces d'oiseaux évoluent en liberté dans un espace densément végétalisé. Parmis les es- pèces présentées, on peut citer les irénés fées (Irena puella), les bulbuls orphés (Pycnonotus jocosus), les shamas dayals (Copsychus saularis), les léiothrix jaunes (Leiothrix lutea), les bulbuls noirs (Hypsipetes leucocephalus), les sarcelles à ailes bleues (Anas discors), les perdrix roulrouls (Rollulus roulroul), les pigeons de Nicobar (Caloenas nicobarica), les bulbuls à ventre rouge (Pycnonotus cafer), les pigeons nobles (Otidiphaps nobilis), les gouras de Sheepmacker (Goura sheepmakeri), les touracos paulines (Tauraco erythrolophus), les colombes poignardées (Gallicolumba luzonica), les stour- nes bronzés (Aplonis panayensis), les verdins de Hardwick (Chloropsis hardwickii), les grèbes castagneux (Tachybaptus ruficollis) et les chauves souris du Vietnam (Pteropus hypomelanus condorensis), un mammifère peu courant en captivité. |
Zone de vol libre - août 2011 |
Terrarium des ouistitis - août 2011 |
Avant de ressortir de la zone de
vol libre, on peut observer une volière où s'enchevêtrent plusieurs branchages, installation oc- cupée par de rares rats de Cuming (Phloeomys cumingi), présentés dans 6 parcs européens. Le visiteur revient alors dans la première salle pour y découvrir un terrarium en réfection. Un second enclos vitré est le lieu d'une cohabitation entre des verdins de Hardwick (Chloropsis hardwickii) et des zosté- rops du Japon (Zosterops japonicus). Sur la droite de la sortie, se trouvent 4 derniers terrariums, con- sacré chacun à une espèce de mygales. Le premier est le lieu de vie de mygales du Vénézuela (Psalmopoeus irminia), le second héberge des mygales à croupe rouge (Brachypelma vagans). Des mygales à poils blancs (Brachypelma albopilosa) vivent dans le troisième vivarium tandis que le dernier est le lieu de vie de mygales de Cuba (Phormictops spec). |
Bordant la maison des oiseaux,
un grand bassin qui se prolonge en une plage rocheuse héberge un groupe d'otaries à fourrure (Arctocephalus pusillus pusillus). Ce groupe, qui bénéficie d'une installation relativement ancienne s'est reproduit en mai 2011. Sur la droite des otaries, se trouve une plaine en sable au fond de laquelle se trouve un bâtiment en bois. Cette plaine, séparée du visiteur par un fossé en eau, est le lieu de présentation de rhinocéros noirs (Diceros bicornis), qui se reproduisent parfois à Leipzig et dont la femelle a fait la une de l'actualité zoologique en juin 2011, après avoir blessé le vétérinaire du parc. Le visiteur revient alors au niveau du bassin des manchots et d'une grande place où se trouve des points de restauration ra- pide. En face de cette place une grande allée débouche sur un large temple. La visite se poursuit sur la droite de la place, en direction de la grande nouveauté 2011 du zoo de Leipzig, la serre "Gondwanaland". |
Loge des pigeons de Jamaique - août 2011 |
Bassin des otaries - août 2011 |
Enclos des rhinocéros - août 2011 |
Mise à jour suite à mes visites de septembre 2013 : Les anciennes volières des oiseaux ont été réaménagées. Sur la droite, des tangaras du Brésil (Ramphocelus brasiliensis) ont remplacés les ouistitis pygmés (Callithrix pygmaea niveiventris) qui eux, ont été transférés dans la serre Gondwanaland. Des araçaris grigris (Pteroglossus aracari) et des tatous à trois bandes (Pteroglossus aracari) remplacent désormais les toucans. Dans la volière du sas, les colombes versicolores partagent désor- mais leur enclos avec des tangaras fourchus (Thraupis bonariensis). |
Volière des tangaras du Brésil - septembre 2013 |
Volière des araçaris - septembre 2013 |
Enfin, la volière en travaux en 2011 est occupée par des diamants psittaculaires (Erythrura psittacea), tandis que les tangaras du Mexique (Tangara mexicana brasilius) cohabitent avec des turnix combattants (Turnix suscitator) en lieu et place des zostérops et des verdins. |
Sur la gauche de cette salle, le
visiteur découvre les deux loges occupées res- pectivement par des gui-guits céruléens (Cyanerpes caeruleus) pour la première. Des astrilds queue de vinaigre (Estrilda caerulescens) évoluent aux cotés de cailles de Chine (Coturnix chinensis). Le visiteur entre alors dans la zone de vol libre. La volière qui présentait des rats de Cuming a été transformée et de nombreux troncs y ont été plantés. |
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Elle héberge désormais de
rares écureuils géants de Ceylan (Ratufa macroura) - les seuls représentants de leur espèce en Europe. Dans le reste de la serre, le visiteur pourra observer en liberté : irénés fées (Irena puella), léiothrix jaunes (Leiothrix lutea), bulbuls noirs (Hypsipetes leucocephalus), perdrix roulrouls (Rollulus roulroul), gouras de Sclater (Goura sclaterii), touracos paulines (Tauraco erythrolophus), colombes poignardées (Gallicolumba luzonica), les stour- nes bronzés (Aplonis panayensis), ... |
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..., dendrocygnes de Java (Dendrocygna javanica), éperonnier de Napoléon (Polyplectron napoleonis), euplectes vorabé (Euplectes afer), tangara évêque (Thraupis episcopus), calliste diable en- rhumé (Tangara mexicana brasiliensis), tangara du Brésil (Ramphocelus brasiliensis), étourneau améthyste (Cinnyricinclus leucogaster), garrulax du Père Courtois (Garrulax courtoisi) et chauves souris du Vietnam (Pteropus hypomelanus condorensis). |
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Les rhinocéros noirs (Diceros bicornis) ont déménagé laissant leur plateau sableux libre pour la présentation des chevaux de Przewalski (Equus przawalski) du parc. |
Gondwanaland, une serre
gigantesque dont la réflexion concernant sa conception date de 1998 et dont les travaux, débutés le 28 no- vembre 2007 se sont achevés en 2011. Cette structure qui s'étend sur 2,7 hectares (27 000 m²), aura coûté 66,7 millions d'euros. Elle recrée les forêts tropicales de 3 continents, l'Afrique, l'Asie et l'Amérique du Sud. Pour reconstituer ces biotopes, ce ne sont pas moins de 500 essences végétales différentes qui y ont été appor- tées. Les animaux sont représentés pour leur part par près de 40 espèces. Une passerelle en bois conduit le visiteur vers cette serre bordée par de grands faux rochers. Après avoir passé l'entrée, le visiteur est plongé dans les eaux troubles, représentées par plusieurs aquariums imbriqués dans les murs. Un premier aquarium planté de quelques algues, est le lieu d'une cohabitation entre des perches soleils (Lepomis gibbosus), des perches paons (Centrachus macropterus) et des lépisostés tac- hetés (Lepisosteus oculatus). |
Entrée de la serre Gondwanaland - août 2011 |
Vivarium des limules - août 2011 |
Les rochers en arc de cercle
sont également percés de trois aqua- riums. Des poissons arc en ciel de Macculloch (Melanotaenia maccullochi), des poissons arc en ciel de Duboulay (Melanotaenia duboulayi), des dipneuses d'Australie (Neoceratodus forsteri) et des tortues à long cou (Chelodina longicollis) occupent le premier aquarium. Le second bac est le lieu de vie de dipneuses sud américains (Lepidosiren paradoxa), tandis que le troisième aquarium de cette rangée, agrémenté de rochers uniquement, est le lieu de vie d'une autre espèce de dipneuse, la dipneuse d'Afrique de l'Ouest (Protopterus annectes). La visite nous conduit vers une mine recréée. Sur la droite du couloir encore illuminé, se trouve un vivarium dont la partie basse, en eau, représente une mangrove où évoluent des limules des mangroves (Carcinoscorpius rotundicauda). La partie lumineuse de cette grotte se termine par un dernier enclos en terre, agrémenté de quelques graminé, dans lequel vivent des tinamous élégants (Eudromia elegans). |
Le visiteur entre alors à
proprement parler dans la mine, après avoir sinué au milieu des rochers. Il peut découvrir le noctarium du zoo qui compte 4 enclos vitrés. Le premier, agrémenté de structures en bois, de bambous et de graminés, est le lieu de vie d'une espèce unique en Europe, qui s'est reproduite en 2011, le chat marsupial moucheté (Dasyurus viverrinus). Les 3 couples sont arrivés en provenance du zoo de Melbourne en Australie. Le second enclos densément végétalisé, offre de nombreuses possibilité d'escalade aux loris pygmés (Nycticebus pygmaeus) qui y sont présentés, tandis que le troisième terrarium est oc- cupé par des kowaris (Dasycercus byrnei), un animal héber- gé dans 5 zoos européens. |
![]() Enclos des chats marsupiaux - août 2011 |
Terrasse du restaurant de la serre - août 2011 |
Enfin, au détour d'un
virage se trouve le dernier vivarium du couloir, mais aussi le plus grand. Des rochers et du sable com- posent les aménagements. Cette structure, devant laquelle s'aglutinent les visiteurs, hébergeait jusqu'en octobre 2011, la star du zoo de Leipzig, "Heidi", l'opposum de Virginie (Didelphis virginiana). Le visiteur arrive alors dans la forêt tropicale recréée. Une grande place nue de végétation borde un grand bâtiment en bois exotique qui abrite le restaurant de la serre ainsi qu'une terrasse panoramique qui offre une vue d'ensemble sur cette vaste végétation. A côté du restaurant, des bambous forment un couloir d'at- tente pour l'accès vers un embarcadaire faisant le tour des canaux de la serre. A noter que cette balade en barque est payante. Des tubes transparents passent au dessus de la file d'attente et sont reliés à une souche percée d'une vitre. Une colonie de fourmis (Atta spec.) y évolue. |
Aquarium des dipneuses - août 2011 |
Tunnel de la mine menant au noctarium - août 2011 |
Mise à jour suite à mes visites de septembre 2013 : Le terrarium des tinamous a été transformé suite au départ des oiseaux vers les volières extérieures. Des varans de Komodo (Varanus komodensis) y ont pris place. Les opposums de Virginie ne sont plus présentés à Leipzig et leur enclos est aujourd'hui occupée par une partie du groupe de chat marsupial moucheté (Dasyurus viverrinus). |
Terrarium des varans - septembre 2013 |
Avant d'emprunter le bateau,
nous allons suivre la traversée pédes- tre de la serre. La visite de Gondwanaland débute par la partie sud américaine. Après avoir pénétré au coeur d'une végétation luxu- riante, le visiteur traverse un pont éléctrifié, pour entrer sur le terri- toire des saïmiris (Saimiri sciureus). Une fois revenu sur le sentier principal, le visiteur traverse un pont passant au dessus de la rivière, bras d'eau qui entoure une île en herbe, agrémentée de quelques structures en bois. Cette installation présente une cohabitation entre des tamanduas (Tamandua tetradactyla), des paresseux à deux doigts (Choloepus didactylus) et des agoutis d'Azara (Dasyprocta azarae). Leur habitation tendue d'arbres morts et de lianes est également densément végétalisée. Le sentier contourne cette île et bifurque sur la gauche, en direction d'une grotte. Un cercle formé par les faux rochers, est recouvert d'un filet. Cette structre où la végétation est importante est consacrée à des ocelots (Leopardus pardalis). |
Partie de l'enclos des saimiris - août 2011 |
Enclos des loutres géantes - août 2011 |
Au centre de la grotte, un
enclos doté dont la partie arrière est agré- mentée de palmier et se poursuit sur une plage en sable où a été in- stallé un tronc d'arbre, plage qui débouche sur un grand bassin. Des iguanes verts (Iguana iguana) occupent la partie terrestre, tandis que le bassin, visible dans la grotte, est le lieu de vie de tortues tartarugas (Podocnemis expansa), d'arapaimas (Arapaima gigas), de poissons chats à queue rouge (Phractocephalus hemioliopterus), de plécos noirs (Pseudodoras niger), de pacus (Colossoma macropomum) et de poissons chats tigres (Pseudoplatystoma fasciatum). Différents panneaux pédagogiques ont été installés à ce niveau. La suite de la visite nous conduit vers une large vitre s'ouvrant sur un grand bassin recréant un bras de l'amazone. Ce bassin se transforme ensuite en une plage densément végétalisée. Un couple de loutres géantes (Pteronura brasiliensis). A l'instar du zoo de Dortmund, un aquarium séparé a été construit dans le bassin des loutres et accueille des piranhas rouges (Pygocentrus nattereri). |
C'est par cette vue sur le
bassin des loutres que se termine la grotte, laissant place à une terrasse bordant l'île des tamanduas . Le sentier de visite monte alors vers la canopée, passant au dessus de l'enclos des loutres et longeant l'installation des iguanes. Le sentier de visite traverse alors une zone densément végétalisée, vierge de tout enclos où évoluent en liberté, des sakis à face blan- che (Pithecia pithecia) et des ouistitis argentés (Callithrix argentata). Des rochers bas offrent une vue globale sur la serre et marquent la fin de la partie sud américaine. C'est en Afrique que se poursuit notre incursion dans la jungle. Un porche rocailleux marque l'ar- rivée sur le continent noir. Sur la droite, une première volière bien plantée est consacrée à des servals (Leptailurus serval). |
Ile des tamanduas - août 2011 |
Enclos des hippopotames - août 2011 |
En face des petits
félidés, un pont suspendu conduit le visiteur vers un tronc d'arbre placé au milieu de la serre et entouré de terrasse, offrant une vision à 360° de la serre. La fin de ce parcours en hauteur débouche sur une petite incursion rocheuse, transformée en point dobservation sur 2 enclos. Le pre- mier, sur la droite, une volière plantée de bambous et d'autres pa- pyrus, abrite une cohabitation entre des dik-diks de Kirk (Madoqua kirkii) et des cercopithèques à tête de hiboux (Cercopithecus hamlyni). Le second enclos, une grande volière, est densément végétalisé dans la partie bordant la vitre. L'arrière de l'enclos peu visible à ce niveau est entièrement bétonné. Des hippopotames pygmés (Hexaprotodon liberiensis) occupent la partie non végétalisée alors que des cercopithèques dianes (Cercopithecus diana) ont accès à l'ensemble de la structure. Un peu plus loin sur le sentier, on peut observer le bassin des hippopotames, ainsi qu'une partie de l'enclos bétonné. |
Embarcadaire de la serre - août 2011 |
Enclos des dik diks - août 2011 |
Après l'Afrique, c'est au
tour du dernier continent, l'Asie, d'offrir ses richesses. L'entrée dans cette zone est marquée par une grande chute d'eau. Le sentier surplombe et longe ensuite le plus grand enclos de la serre, en herbe, au milieu duquel ont été plantés quelques bos- quets non accessibles aux animaux. Un couple de tapirs malais (Tapirus indicus) y évolue. Sous la cascade, une vitre marque un espace dans les parois rocheuses, vitre qui délimite un vivarium densément végétalisé où vivent des grenouilles aux yeux rouges (Agalychnis callidryas). En face des tapirs, dans une partie bien plantée, se trouve un alignement de trois enclos dont une volière. L'ensemble de ces structures sont fortement plantées et agrémentées de bois, roc- hers et d'un bassin. |
Enclos des tapirs - août 2011 |
Enclos des loutres naines - août 2011 |
Le premier enclos est
occupé par des chats pêcheurs (Prionailurus viverrinus). Le second enclos dont le bassin est doté d'une vision sous marine est le lieu d'une cohabitation entre des loutres naines (Aonyx cinereus) et des tortues fluviales de Bornéo (Orlitia borneensis). Enfin, une volière bien plantée présente un couple de calaos à cas- que rouge (Aceros corrugatus) et des tortues forestières brunes (Manouria emys emys). Le sentier borde un jardin indonésien, et commence à redescendre vers la place du restaurant. Au détour d'un virage, un grand enclos en pente, au sol en sable et en terre, agrémenté de plantes, dont la partie basse est en eau, est le lieu de vie de varans de Komodo (Varanus komodoensis). |
Sur la dernière partie
longiligne du sentier se trouve 2 enclos chacun composé d'un grand bassin et d'une plage en sable. Des faux gavials de Malaisie (Tomistoma schlegelii) coha- bitent avec des tortues à tête jaune (Hieremys annandalii) dans le premier tandis que le second héberge des faux gavials (Tomistoma schlegelii) en compagnie d'ophiocép- hales (Channa micropeltes), de barbus diamants (Puntius pierrei), de labéos noirs (Labeo chrysophekadion) et de poissons chats thailandais géants (Pangasius sanitwongsei). Le visiteur poursuit sa descente vers la place du restaurant, la sortie se trouve sur le côté droit de la visite et marque la fin de Gondwanaland. Avant de sortir, le visiteur peut également faire un tour en bateau, tour qui débute dans l'ombre, avec des projections sur écran d'eau, retraçant les différentes phases de l'évolution, des dinausaures à aujourd'hui. Les bateaux sillonent ensuite entre les enclos des varans, tapirs, saimiris et tamanduas. |
Enclos des faux gavials - août 2011 |
Mise à
jour suite à mes visites de septembre 2013 : Les servals ont quittés le parc et ont été remplacé par des otocyons (Otocyon megalotis). Plusieurs espèces ont également été introduites dans la serre et y vivent en totale libertée. On peut ainsi citer : les dragons d'eau verts (Physignatus cocincinus), les iguanes verts (Iguana iguana),anolis de Cuba (Anolis sagrei), les geckos diurnes (Phelsuma madagascariensis grandis), les dendrobates rayées (Phyllobates vittatus), les grenouilles de Cuba (Eleutherodactylus planirostris), les dendrobates jaunes et bleues (Dendrobates tinctorius), les rainettes de White (Litoria caerulea), les dendrocygnes bicolores (Dendrocygna bicolor), les amazonettes du Brésil (Amazonetta brasiliensis brasiliensis), ... |
Enclos des tapirs - septembre 2013 |
Vue générale sur Gondwanaland - septembre 2013 |
..., les jacarinis noirs(Volatinia jacarina), les foudis de Madagascar (Foudia madagascariensis), les vanneaux soldats (Vanellus miles), les caurales soleil (Eurypyga helias), les pigeons de Nicobar (Caloenas nicobarica), les perdrix roulrouls (Rollulus roulroul), les étourneaux des pagodes (Sturnus pagodarum), les bulbuls orphés (Pycnonotus jocosus), les touracos de Hartlaub (Tauraco hartlaubi), les merles shamas (Copsychus malabaricus), les sporophiles petit-chanteurs (Tiaris canorus) et les carpophages bicolores (Ducula bicolor). |
Après avoir quitté
cette gigantesque serre, le visiteur se retrouve sur la place devant laquelle se situe l'enclos des otaries. La visite le conduit sur la droite, vers des enclos en arc de cercle. Ces deux anciennes fosses, qui auraient pu accueillir des fauves, ont aujourd'hui été comblées et plantées de quelques arbres et bambous. La première est le lieu de vie de chiens de prairie (Cynomys ludovicianus) alors que des coatis roux (Nasua nasua) sont présentés dans le second enclos. Au bout du sentier se dresse une grande volière, en herbe, ac- colée à une paroie rocheuse, plantée de quelques arbes. Des vautours fauves (Gyps fulvus fulvus) y cohabitent avec des tantales ibis (Mycteria ibis), des ibis chauves (Geronticus eremita) et des vautours papes (Sarcoramphus papa). Le visiteur se trouve alors à l'extrémité de l'allée menant au temple indien. |
Enclos des coatis - août 2011 |
Enclos central des anatidés - août 2011 |
Au centre de cette allée,
un bassin tout en longueur bordé de bri- ques rouges, est conçu selon les codes des jardins à l'Italienne. De petites cabanes en bois ont été disposées au niveau de cette éten- due d'eau reliée de part et d'autre à des berges enherbées. Plu- sieurs espèces d'anatidés évoluent sur cette marre. On peut ainsi y observer des canards mandarins (Aix galericulata), des sar- celles du Cap (Anas capensis), des sarcelles d'hiver (Anas crecca crecca), des canards des Philippines (Anas luzonica), des dendrocygnes d'Eyton (Dendrocygna eytoni), des fuligules de Baer (Aythya baeri), espèce non présentée en France, et des harles piettes (Mergus albellus). Sur la gauche de cette allée, en face de la volière des vautours, se trouve une second volière au sein de laquelle le visiteur est invité à entrer... |
... Cette structure,
densément végétalisée est le lieu de vie de
hérons de Gray (Ardeola grayii), d'aigrettes garzettes (Egretta garzetta), de vanneaux soldats (Vanellus miles), d'ibis falcinelles (Plegadis falcinellus), de bihoraux (Nycticorax nycticorax), de faisans du Népal (Lophura leucomelanus harmiltoni) et de ca- nards aux ailes blanches (Cairina scutulata). Sur la gauche de la volière, une zone naturelle et humide, se pro- longe jusqu'au fossé en eau des rhinocéros. Cette zone naturelle est le lieu de vie d'autres anatidés parmi lesquels on peut obser- ver des oies armées de Gambie (Plectropterus gambiensis gambiensis), des nettes brunes (Netta erythroophthalma), des sarcidiornes (Sarkiodrnis melanotus), des erismatures à tête blanche (Oxyura leucocephala), des canards à bec jaune (Anas undulata), des dendrocygnes veufs (Dendrocygna viduata), des canards à bec rouge (Anas erythrorhyncha), des cygnes de Bewick (Cygnus columbianus bewickii), des nettes rousses (Netta rufina), des tadornes de Belon (Tadorna tadorna), des sarcelles à faucilles (Anas falcata) et des sarcelles du Cap (Anas capensis). |
Zone naturelle des anatidés - août 2011 |
Volières des aigrettes et ibis - août 2011 |
Volières des vautours - août 2011 |
Après être revenu
entre les deux volières des ibis et des vautours, la visite nous conduit à emprunter un escalier de grande largeur, nous amenant en Inde. Un vaste bâtiment à l'architecture typique de cette région du monde, est devancé par un enclos de grande taille en terre et en sable. Ce complexe est consacré à un des plus gros animaux du zoo, l'éléphant d'Asie (Elephas maxima). Leur complexe extérieur se compose de 3 enclos dont un, situé à l'extrémité droite, est consacré au mâle reproducteur. Les 2 autres enclos, de grande taille, peuvent être séparés ou reliés entre eux. Chacun bénéficie d'un bassin en eau, dont le plus grand est bordé par une pagode aux couleurs chatoyantes, faisant office de point d'observation. Au détour d'un virage, un passage sous terrain, traverse l'enclos des éléphants, pour déboucher dans le Temple de Ganesh. |
Temple des éléphants - août 2011 |
Enclos des pangolins - août 2011 |
Une fois dans la partie basse du
temple, zone sombre, le visiteur dé- couvre, sur la doite, une vaste vitre bleue, qui permet de voir en vision sous marine, le bassin intérieur des éléphants, où a lieu 2 fois par jour, une animation. Cette vue originale est très peu courante en parc zoologique pour ne pas dire unique. En face du bassin des éléphants se trouvent deux enclos délimités par des baies vitrées. Des copeaux d'écorces recouvrent le sol dans le- quel ont été plantés des arbres morts et quelques bambous ont été ajoutés à l'ensemble. Cette installation présente, pour chacune, un individu d'une espèce unique en Europe, le pangolin à queue courte (Manis pentadactyla pentadactyla), arrivés en 2007 du zoo de Taipeh. |
Bassin éxtérieur des éléphants - août 2011 |
Enclos de l'éléphant mâle - août 2011 |
Au bout de l'allée, se
trouve une volière relativement haute, également agrémentée de branchages et de quelques hauts arbres. Cette volière accueille des diamants psittaculaires (Erythrura psittacea), des galli- colombes à poitrine d'or (Gallicolumba rufigula), des tourterelles à tête grise (Streptopelia tranquebarica) et de rares colombars giouannes, hebergés dans seulement 5 zoos européens. Un escalier remonte le long de la volière vers la partie haute et éclairée du temple. A ce niveau, le visiteur bénéfiie d'une vision sur la zone supérieure de la volière, en face de laquelle s'ouvre l'enclos intérieur en sable des éléphants. Avant de quitter le temple des éléphants, le visiteur découvre une der- nière volière intérieure reliée à un petit enclos extérieur, volière qui était en travaux lors de ma visite. Le sentier traverse alors une forêt de bambous, pour revenir sur une des rives du lac principal dont une partie était visible au niveau de l'en- clos des rhinocéros. |
Volière intérieure des oiseaux - août 2011 |
Taiga des tigres - août 2011 |
Des panneaux pédagogique
ont été disposés tout au long de cette traversée alors qu'une zone dégagée offre une dernière vision sur l'enclos des éléphants. Sur la droite, une terrasse bordant le lac, permet d'observer la colonie de pélicans frisés (Pelecanus crispus) du zoo. En face des pélicans, une bifurcation nous conduit vers un enclos en retrait et vers une maison en bois. Cette maison marque le point d'observation sur la taiga des tigres de Sibérie (Panthera tigris altaica), qui se compose de 2 enclos disctincts placés côte à côte. Le grenier de la maison où se trouve les visiteurs, a été complété d'un terrarium, dans lequel vivent des rats des moissons (Micromys minutus). Un dernier enclos complète ce complexe, cage dans laquelle étaient disposés de nombreux arbres. Des plaques opaques cachaient cet enclos. |
Grenier de la maison des tigres - août 2011 |
Intérieur du temple des éléphants - août 2011 |
Le visiteur regagne alors le
sentier principal pour découvrir une bâtisse en bois entourée de 3 enclos. Le premier, situé le long de la façade, dispose d'un sol en terre agrémenté de quelques souches d'arbre et de troncs. Un petit groupe de sangliers des Visaya (Sus cebifrons) y est présenté. Dans les 2 autres en- clos, qui disposent chacun d'une partie enherbée, vivent des anoas des plaines (Bubalus depressicornis). Cette es- pèce, dont le zoo gère le programme d'élevage européen (EEP), est représenté par 7 individus à Leipzig. Au bout de l'enclos des anoas se trouve un carrefour. Sur la gauche, le visiteur se dirigera vers le second enclos des anoas à côté duquel se trouve l'installation des rhinocéros noirs. Le sentier de face nous conduit vers un ancien cirque, const- ruit en pierres rouges. Organisé en arc de cercle, on trouve quelques 5 enclos composés de terrasses. Ces installations qui peuvent comuniquer entre elles sont consacrée aux ours à lunettes (Tremarctos ornatus). |
Enclos des sangliers des Visayas - août 2011 |
Enclos australien - août 2011 |
Le visiteur revient alors au
niveau du sentier principal pour emprunter la dernière possibilité, une bifurcation sur la droite, en direction d'un des plus grand complexe du zoo. Avant de se diriger vers ce secteur, un sentier bifurque sur la gauche vers un enclos de contact qui alterne zones en sable rouge, parties enherbées et zones plantées. Cette installation est consacrée à l'Australie et présente des kangourous roux (Macropus rufus), des wallabies de Bennett (Macropus rufogriseus), des émeus (Dromaius novaehollandiae) et des oies semi palmées (Anseranas semipalmata). Le visiteur ressort de la plaine australienne, pour se diriger vers le grand complexe inauguré en 2001 qui s'étend sur 30 000 m² soit 3 hectares. |
Enclos des anoas - août 2011 |
Enclos des ours à lunettes - août 2011 |
Mise à jour suite à mes visites de septembre 2013 : Les fosses des ours ne sont plus accessibles et les ours ont quittés le zoo. Un panneaux indique aux visiteurs que cette partie du parc va être transformée en aire de jeux. En face de l'enclos australien, une zone de travaux composera la nouveauté qui consiste en un nouveau complexe 500 m² environ destiné aux panthères de l'Amour. |
Futur complexe des panthères de l'Amour - septembre 2013 |
La zone "Pongoland"
présente les 4 espèces de grands singes. Avant d'entrer à proprement parler dans leur territoire, le visiteur traverse une forêt de bambous. Un camion a été construit à ce niveau et pro- pose, moyennant 1 €, un cinéma dynamique aux visiteurs. Au détour d'un virage se trouve la première île du complexe. Cette île, de grande taille, entièrement enherbée et plantée de quelques grands arbres et de rochers, est visible grace à un point d'observation en hauteur. Cette île est consacrée aux gorilles (Gorilla gorilla gorilla). Un peu plus loin, une seconde structure en herbe, tendue de nomb- reux cordages, est le lieu de vie d'un premier groupe de chimpanzés (Pan troglodytes verus). Un ponton en bois sillonnant entre ces 2 îles nous amène tout droit vers le bâtiment des singes, d'une surface de 3 250 m². Au coeur de la maison, se trouvent plusieurs essences d'abres tro- picaux. Les enclos intérieurs des singes disposent d'un sol en terre et en herbe. |
Entrée de Pongoland - août 2011 |
Ile des chimpanzés - août 2011 |
Des troncs d'arbre morts ont
été érigés dans chaque enclos et sont reliés entre eux par des cordes, des cages individuelles non visibles du public permettent de séparer les animaux la nuit. La loge intérieure des gorilles est la première située sur la gauche. En face des gorilles se trouve l'installation des chimpanzés. Une volière vitrée est consacrée à la présentation de la famille des bonobos (Pan paniscus). Les deux dernières loges sont occupées par les orangs outans (Pongo pygmaeus abelii) pour celui de gauche et par un second groupe de chimpanzés pour celui de droite. Différentes espèces d'oiseaux évoluent en liberté dans la serre. On peut ainsi citer les alectos à tête blanche (Dinemellia dinemellia), les bulbuls des jardins (Pycnonotus barbatus layardi), les rares zostérops du Sénégal (Zosterops senegalensis), les sénégalis sanguins (Spermophaga haematina), ... |
Plan de Pongoland - août 2011 |
Safari truck Cinéma Dynamique - août 2011 |
..., les spréos superbes (Lamprotornis superbus), les touracos violets (Musophaga violacea), les étourneaux caronculés (Creatophora cinerea), les coulious rayés (Colius striatus) et les euplectes monseigneurs (Euplectes hardeaceus). Le visiteur ressort alors de la maison des singes, pour découvrir, sur la droite, un enclos doublé de quelques structures en bois et de divers buissons, consacré au second groupe de chimpanzés. Sur la gauche, une autre île de grande taille et fortement boisée est consacrée aux orangs outans qui y cohabitent avec des gib- bons à favoris roux (Nomascus gabriellae). Au bout du ponton, se trouve la mini ferme gastronomique du zoo. Il s'agit en fait d'un vollage africain recréé où sont vendu divers plats de restauration rapide. Sur la droite, un petit enclos de contact délimité par des ron- dins de bois présente des chèvres de Damara (Capra hircus). |
Loge intérieur pour grands singes - août 2011 |
Ile typique pour grands singes - août 2011 |
Ile des orang-outans - août 2011 |
Les
grands singes de Leipzig en 2012 Chimpanzés (groupe 1) Robert, mâle né à Rijswijk (NL) le 01/12/1975 Corry, femelle née à Rijswijk (NL) le 09/12/1976 Fraukje, femelle née à Rijswijk (NL) le 06/04/1976 Ulla, femelle née à Rijswijk (NL) le 08/06/1977 Riet, femelle née à Rijswijk (NL) le 11/11/1977 Natascha, femelle née à Rijswijk (NL) le 28/03/1980 Dorien, femelle née à Rijswijk (NL) le 22/10/1980 Sandra, femelle née à Rijswijk (NL) le 09/06/1993 Patrick, mâlé né à Rijswijk (NL) le 08/06/1997 Frodo, mâle né à Rijswijk (NL) le 28/11/1993 Pia, femelle née à Rijswijk (NL) le 16/09/1999 Swela, femelle née à Bâle (CH) le 19/10/1995 Lome, mâle né à Leipzig le 11/08/2001 Tai, femelle née à Leipzig le 12/08/2002 Lobo, mâle né à Leipzig le 24/04/2004 Kara, femelle née à Leipzig le 23/06/2005 Kofi, mâle né à Leipzig le 07/07/2005 Bangolo, mâle né à Leipzig le 05/07/2009 |
Gorilles Gorgo, mâle né à Krefeld (D) le 28/06/1981 Bébé, femelle née en Afrique en 1979 Viringika, femelle née à Zurich (CH) le 23/03/1995 Kibara, femelle née à Leipzig le 13/01/2004 Zola, femelle née à Leipzig le 15/04/2008 |
Bonobo Joey, mâle né à Anvers (B) le 13/12/1982 Ulindi, femelle née à Frankfort (D) le 10/10/1993 Kuno, mâle né à Stuttgart (D) le 26/11/1996 Yasa, femelle née à Twycross (GB) le 27/08/1997 Luiza, femelle née à Leipzig le 27/01/2005 Fimi, femelle née à Leipzig le 28/07/2008 Loto, mâle né à Leipzig le 02/09/2009 Bokela, femelle née à Twycross (GB) le 14/10/2003 Jasongo, mâle né à Twycross (GB) le 02/08/1990 |
Orang-outans de Sumatra Bimbo, mâle né à Duisburg (D) le 20/09/1980 Pini, femelle née à Leipzig le 30/06/1988 Dokana, femelle née à Desden (D) le 31/01/1989 Padana, femelle née à Leipzig le 18/11/1997 Kila, femelle née à Leipzig le 02/06/2000 Raja, mâle né à Leipzig le 26/09/2003 Maia, femelle née à Leipzig le 07/12/2007 Suaq, mâle né à Leipzig le 14/05/2009 Thana, femelle née à Leipzig le 16/06/2009 Batak, mâle né à Leipzig le 30/10/2009 |
Chimpanzés (groupe 2) Jahaga, femelle née à Rijswijk (NL) le 06/01/1993 Fifi, femelle née à Leipzig le 12/05/1993 Gertruida, femelle née à Rijswijk (NL) le 20/05/1993 Annet, femelle née à Rijswijk (NL) le 28/08/1999 Alexandra, femelle née à Rijswijk (NL) le 30/08/1999 |
Loge typique pour grands singes - août 2011 |
Les
grands singes de Leipzig en 2018 Chimpanzés (groupe 1) Robert, mâle né à Rijswijk (NL) le 01/12/1975 Corry, femelle née à Rijswijk (NL) le 09/12/1976 Fraukje, femelle née à Rijswijk (NL) le 06/04/1976 Maja, femelle née à Hannovre (DE) le 01/05/1986 Riet, femelle née à Rijswijk (NL) le 11/11/1977 Natascha, femelle née à Rijswijk (NL) le 28/03/1980 Dorien, femelle née à Rijswijk (NL) le 22/10/1980 Sandra, femelle née à Rijswijk (NL) le 09/06/1993 Frodo, mâle né à Rijswijk (NL) le 28/11/1993 Swela, femelle née à Bâle (CH) le 19/10/1995 Lome, mâle né à Leipzig le 11/08/2001 Tai, femelle née à Leipzig le 12/08/2002 Lobo, mâle né à Leipzig le 24/04/2004 Bambari, mâle né à Ostrava le 08/12/2000 Kisha, femelle née à Osnabrück le 04/03/2003 Azibo, mâle né à Leipzig le 14/04/2015 Ohini, mâle né à Leipzig le 25/03/2016 |
Gorilles Abeeku, mâle né à Rotterdam (NL) le 05/05/1999 Kumili, femelle née à Chessington (UK) le 23/01/2004 Kibara, femelle née à Leipzig le 13/01/2004 Diara, femelle née à Leipzig le 11/03/2014 Kianga, femelle née à Leipzig le 04/12/2016 Kumilis, mâle né à Leipzig le 06/12/2017 |
Bonobo Joey, mâle né à Anvers (B) le 13/12/1982 Kuno, mâle né à Stuttgart (D) le 26/11/1996 Yasa, femelle née à Twycross (GB) le 27/08/1997 Lexi, femelle née à Jacksonville (USA) le 13/09/1999 Luiza, femelle née à Leipzig le 27/01/2005 Gemena, femelle née le 07/11/2005 Jasongo, mâle né à Wuppertal (DE) le 02/08/1990 Kasai, mâle né à Leipzig le 09/01/2013 Yaro, mâle né à Leipzig le 18/04/2013 Tayo, mâle né à Leipzig le 22/07/2016 Amira, femelle née à Leipzig le 15/05/2017 |
Orang-outans de Sumatra Bimbo, mâle né à Duisburg (D) le 20/09/1980 Pini, femelle née à Leipzig le 30/06/1988 Dokana, femelle née à Desden (D) le 31/01/1989 Padana, femelle née à Leipzig le 18/11/1997 Raja, mâle né à Leipzig le 26/09/2003 Suaq, mâle né à Leipzig le 14/05/2009 Martok, mâle né à Leipzig le 25/03/2017 Sari, femelle née à Leipzig le 05/08/2017 |
Chimpanzés
(groupe 2) Jeudi, mâle né en Afrique en 1966 Frederike, femelle née en Afrique en 1974 Daza, femelle née en Afrique en 1986 Hope, femelle née à Jérusalem le 14/12/1990 Zira, femelle née à Ostrava (CZ) le 03/07/1997 Alex, mâle né à Plaisance du Touch (FR) le 10/03/2001 |
En quittant le village africain,
le visiteur emprunte un sentier au coeur d'une forêt. Sur la gauche, en arrière plan on peut encore observer l'île des orangs outans. Sur la droite, plusieurs enclos alignés, de type forestiers, présentent différentes espèces. Le premier est ainsi oc- cupé par des grues de Mandchourie (Grus japonicus) et par des portes musc (Moschus moschiferus), une espèce qui reste peu cou- rante en captivité, puisque présentée dans 6 espaces zoologiques en Europe. Le zoo de Leipzig héberge la plus grande population et rep- roduit chaque année ces individus. L'enclos central est pour sa part consacré à une petite harde de cerfs d'Eld (Cervus eldi thamin), tandis qu'une seconde cohabitation existe entre des portes musc (Moschus moschiferus) et des grues à cou blanc (Grus vipio). En face de ces 2 derniers enclos, se trouve une installation forestière au sein de laquelle la végétation naturelle se développe anarchique- ment. |
Enclos des grues et portes muscs - août 2011 |
Enclos forestier des okapis - août 2011 |
Des barrières en bois
délimitent cette structure dont le seul amé- nagement "humain" consiste en une hutte. Cet enclos est le lieu de vie d'un okapi (Okapia johnstoni). Le visiteur se dirige alors sur la gauche, sur un sentier, bordant d'un côté l'enclos des okapis et sur l'autre, lîle des orang-outans. La suite de la visite nous amène à découvrir 2 autres enclos de type forestier, consacrés aux okapis, mais également à des cé- phalophes de Natal (Cephalophus natalensis). En face du complexe des okapis se trouve une petite île au cen- tre de laquelle se dresse un grand arbre et où évoluent des makis cattas (Lemur katta). Le long de ce sentier, le visiteur bénéficie encore de 3 points de vision sur l'île des bonobos puis sur celle des gorilles. La visite se poursuit en Afrique, plus spécifiquement dans la sa- vane africaine. |
La zone "Savane Africaine" de
Leipzig se compose d'une vaste plaine enherbée entourée de fossés en eau, plantés de joncs. En arrivant devant la plaine, le visiteur découvre une petite lagune où est présen- té une grande colonie de flamants nains (Phoenicopterus minor). Le sentier bifurque sur la droite, longeant cette lagune en direction d'un bâtiment précédé de la loge d'hiver des flamants, loge vitrée. Le bâtiment, au sein duquel se poursuit la visite, constitue le bâtiment des girafes de Rotschild (Giraffa camelopardalis rotschildi), ces animaux disposent d'une grande loge et de 3 boxes d'isolement. Sur la droite du couloir de visite, un terrarium en sable, agrémenté de rochers et de plantes grasses, est occupée par des macroscélides (Macroscelides proboscideus). Des rats obèses (Psammomys obesus) vivent dans un vivarium en sable où des rochers forment des terrasses. Un dernier enclos vitré, situé au centre de la pièce, est le lieu de vie de rats taupes d'Ansell (Cryptomys anselli). |
Lagune des flamants nains - août 2011 |
Plaine africaine - août 2011 |
Le visiteur revient alors au
niveau de la lagune des flamants et pour- suit sa visite sur la gauche de l'entrée empruntée auparavant, en direction du lodge qui abrite un restaurant où sont proposés des plats typiques du continent noir. Ce lodge et sa terrasse bordent la plaine africaine au coeur de laquelle les girafes cohabitent avec des gazelles de Thomson (Gazella thomsoni), des oryx algazelles (Oryx dammah), des zèbres de Grévy (Equus grevyi) et des au- truches (Struthio camelus). Le visiteur traverse la terrasse du restaurant bordant la plaine afri- caine pour découvrir cette vaste étendue d'herbe au fond de la- quelle se trouve un grand bassin. Sur la gauche du restaurant se trouve un aquarium d'intérieur, oc- cupé par des cichlidés africains, à savoir des duboisis (Tropheus duboisi), des cypris (Cyprichromis leptosoma) et des cichlidés noirs (Tropheus karamba). |
Terrarium pour petits mammifères - août 2011 |
Loges intérieures des girafes - août 2011 |
Mise à jour suite à mes visites de septembre 2013 : Des cobes de Mrs Gray (Kobus megaceors) ont rejoint les autres herbivores de la plaine. |
Rat taupe d'Ansell - septembre 2013 |
Le visiteur redescend alors de
la terrasse du restaurant, pour con- tinuer son périple africain. Au détour d'une allée, un enclos légè- rement en pente, en herbe, parsemé de rochers et de quelques buissons. Cette installation, visible à partir de plusieurs points de vision différents est occupée par des lions d'Angola (Panthera leo bleyenberghi). Les lions disposent d'une grande loge intérieure, visible à partir d'une grotte de faux rochers. La grotte abrite également un se- cond vivarium aménagé de nombreuses branches, lieu de vie d'une multitude de souris épineuses du Nil (Acomys cahirinus cahirinus). En face de la grotte, le sentier débouche sur une petite place au centre de laquelle se trouve un enclos en sable, délimité par des faux rochers interrompus par des vitres. Cette structure en sable au sein de laquelle poussent quelques plantes grasses est consa- crée à la présentation de suricates (Suricata suricatta). |
Enclos des lions - août 2011 |
Enclos des hyènes - août 2011 |
Sur la gauche de la place, on
peut observer, en arrière plan, une partie de la plaine africaine. Au premier plan se trouve un enclos en terre, parsemé de buissons, où vivent des hyènes tachetées (Crocuta crocuta). L'absence de barrière et de clotures electriques visibles, lai- sse penser que les hyènes ont accès à l'ensemble de la plaine. Le visiteur se situe alors à l'arrière du complexe en briques rouges des ours à lunettes, où se trouvent plusieurs enclos. Le premier, fait de faux rochers, est le lieu de vie de chèvres naines (Capra hircus). A côté des chèvres, 3 enclos grillagés, au sol naturel, agrémentés de buissons, sont consacrés à de rares wallabies d'Eu- génie (Macropus eugenii) pour le premier et par des anoas de plaines (Bubalus depressicornis) pour les deux autres. Une zone de forêt, au milieu de laquelle a été installé un petit train éléc- trique marque une pause dans la présentation des animaux. |
Loge intérieure des lions - août 2011 |
Enclos des suricates - août 2011 |
La présentation reprend
ensuite par un enclos en terre au fond duquel une bâtisse a été peinte de couleur vive. Le premier en- clos qui est aussi le plus grand, est consacré à des vaches af- ricaines (Bos primgenius), alors que le second héberge des chèvres de Damara (Capra hircus). Un grand temple en briques rouges se dresse alors, et se com- pose de 2 enclos. Le premier, agrémenté de faux rochers, est consacré à une famille de babouins hamadryas (Papio hamadryas). Le second enclos agrémenté de branches est pour sa part le lieu de vie de macaques ouandérous (Macaca silenus). La visite se poursuit dans la partie la plus ancienne du zoo de Leipzig, pour y découvrir, dans un premier temps, une série de volières. |
Enclos des chèvres naines - août 2011 |
Mise
à
jour suite à ma visite de mai 2018 Au coeur de la maison des lions, une autre loge a été creusée. Cette loge dispose d'un sol en écorces et plusieurs arbres morts y ont été in- stallés offrant des perchoirs aux calaos cafres (Bucorvus leadbeateri). Les babouins hamadryas (Papio hamadryas) ont quittés le zoo. Les enclos des wallabies de Parme, des portes muscs et des anoas qui entouré la zone des ours malais ont été détruits. En lieu et place ont été construites plusieurs huttes africaines dont cer- taines sont entourées de barrières en bois. Le plus grand enclos est un enclos de contact et présente des chèvres de Nubie (Capra hircus nubicus). |
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Un second
enclos au sol en herbe héberge des poules naines Bielefeld (Gallus gallus). La savane des girafes a été prolongé, par 3 plaines en herbes. Chaque plaine dispose d'un bassin et est om- bragée par quelques arbres. Ce complexe d'enclos est consacré aux rhinocéros noirs du parc (Diceros bicornis). La première plaine des mastodontes est séparée de celle des girafes par des rondins entre lequels des inter- stices permettent aux gazelles de Thomson (Gazella thomsoni) et aux cobes de Mrs Gray (Kobus megaceros) de cohabiter avec les rhinocéros. |
La seconde plaine en herbe est
entourée de faux rochers. Elle est le lieu de vie de la femelle reproductrice rhinocéros noir (Diceros bicornis) et de grues royales (Balearica regulorum). Enfin, de hauts murs de faux rochers percés de vitres entourent le troisième enclos de ce complexe. Des bosquets d'arbres accessibles via des cordages et de hauts rochers ont été disposés dans l'ensemble du parc offrant des refuges aux guépards (Acinonyx jubatus) et aux patas (Erythrocebus patas) qui évoluent aux cotés d'un autre rhinocéros noir (Diceros bicornis). |
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Plus loin, le sentier longe, sur la
droite des faux rochers percés de vitres s'ouvrant sur une volière en herbe, agrémentée de buis- sons et de branches. Elle permet d'isoler les patas (Erythrocebus patas) en cas de besoin. Sur la gauche, le visiteur bifurque légèrement pour évoluer aux milieux de la roche représen- tant les Kopjes. Des palissades vitrées entou- rent un vaste enclos au sol en sable et enroché. Une colonie de mangoustes naines (Helogale parcula) y vit aux cotés de porcs épics africains (Hystrix africaeustralis). Le visityeur contourne alors la presqu'ile des rhinocéros pour découvrir quelques cabanes pédagogiques et gagner la future extension du zoo. |
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Enclos des petits pandas - août 2011 |
Les 2 premières
volières, au sol en terre et en herbe, disposent de perchoirs en bois et accueillent, pour la première, des loris arc en ciel (Trichoglossus haematodus moluccanus) alors que la se- conde héberge des amazones à front rouge (Amazona autumnalis). Un peu plus loin sur le sentier, une autre série de 2 volières à oiseaux, présente des perroquets de Meyer (Poicephalus meyeri) pour la première et des rolliers à ventre bleu (Coracias cyanogaster). En face des oiseaux, se trouve un enclos circulaire densément végé- talisé, où poussent de grands arbres, enclos consacré à des petits pandas (Ailurus fulgens). A l'arrière des petits pandas, se trouvent encore 2 volières. L'une de structure métallique, agrémentée de résineux est le lieu de vie de chouettes lapones (Strix nébulosa), la seconde, de grande taille, en bois, est occupée par des tragopans de Temminck (Tragopan temminckii) et par des conures veuves (Myiopsitta manochus). |
Volières des chouettes - août 2011 |
Volière des perruches moines - août 2011 |
Mise à jour suite à mes visites de septembre 2013 : Les lamas (Lama paco) ont rejoint un enclos herbe situé à l'extrémité de la plaine africaine. |
Enclos des lamas - septembre 2013 |
La visite se poursuit sur une
large allée, bordée sur la droite, par la faisanderie du zoo et sur la gauche, par les cages à félins. Les cages à fauves, de taille réduite, sont agrémentées d'un sol en sable et de quelques rochers et troncs d'arbre. Des coni- fères composent pour leur part la végétation. Des couloirs grillagés relient l'ensemble des 6 cages entre elles. Deux espèces de grands félins sont présentées dans ce com- plexe, les panthères des neiges (Uncia uncia) et les panthères de l'Amour (Panthera pardus orientalis). Les volières de la faisanderie de taille correcte, disposent également d'un sol en sable, agrémenté de quelques petits ar- bres. Des faisans de Swinhoe (Lophura swinhoii) vivent dans la première installation. La seconde héberge pour sa part des tragopans de Temminck (Tragopan temminckii) qui co- habitent avec des chevêches d'Athéna (Athene noctua). |
Volière des panthères - août 2011 |
Enclos des chevaux de Przewalski - août 2011 |
La troisième
volière est le lieu de vie de chouetes épervières (Surnia ulula), tandis que la dernière volière de la faisanderie est le lieu de présentation entre des pirolles à bec rouge (Urocissa erythrorhyncha). Le chemin de visite contourne alors un plateau en sable dans lequel évoluent des chevaux de Przewalski (Equus przewalskii). En face des chevaux de Przewalski, se trouve 3 anciens enclos dé- limités par de grosses grilles. Les 2 premiers sont aménagés d'amas de branches de conifères. Des chevreuils (Capreolus capreolus) sont présentés dans le premier alors que le second héberge des muntjacs de Chine (Muntiacus reevesi). Le dernier enclos au sol en sable, au fond duquel se dresse un monticule rocheux est le lieu de vie de rares mouflons de Dall (Ovis dalli). |
Volières des conures - août 2011 |
Enclos des macaques ouandérous - août 2011 |
Volière typique de la faisanderie - août 2011 |
Enclos des mouflons de Dall - août 2011 |
Mise
à
jour suite à ma visite de mai 2018 Toute la zone décrite ci dessus à partir des petits pandas a été totalement démolie. Après avoir contourné l'enclos des guépards, le visiteur gagne la zone sud américaine. Sur la gauche, un enclos en terre est consacré à des lamas (Lama glama). Sur la droite, se dresse le grand restaurant qui faisait face à la fosse des petits pandas. Face au restaurant a été inaugurée, le 17 mai 2018, la première phase de la section sud américaine. |
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Cette première phase compte 3 enclos. Le visiteur franchit cet espace en empruntant une passerelle en bois qui traverse le Pantanal, la Pampa puis la Patagonie. Ce dernier lieu devrait ouvrir d'ici à 2020 et sera consacré à des manchots de Humboldt (Spheniscus humboldti), à des nandous de Darwin (Rhea pennata) et à des guanacos. Pour l'heure, le visiteur découvre un vaste enclos en herbe, entouré d'un fossé en eau, de rochers et de bosquets de bambous. Des arbres morts sont reliés au sol par des échelles en cordes. |
Cette plaine du Panatanal est consacrée à des maras (Dolichotis patagonum), des cabiais (Hydrochaerus hydrochaeris), des guanacos (Lama guanicoe) et des nandous de Darwin (Rhea pennata). Le second enclos, agrémenté de quelques souches et d'abres morts est le lieu de vie de pécaris du Chaco (Catagonus wagneri) et de coatis bruns (Nasua nasua). Cette dernière espèce peut également se rendre sur la plaine des cabiais. |
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Enfin, cette première phase compte encore un enclos en herbe, agrémenté de quelques buissons, souches, branches et massifs de bambous. Cet espace est le lieu d'une cohabitation originale entre des fourmiliers géants (Myrmecophaga tetradactyla) et des renards à crinière (Chrysocyon brachyurus). La suite de la visite conduit le visiteur vers la secon- de phase du projet sud américain avant de gagner la mini ferme du zoo. |
A côté des mouflons
se
trouve la mini ferme du zoo, marquée par de nombreuses cabanes en bois aux couleurs chatoyantes. Chaque maison abrite des boxes paillés consacrés à un type d'espèce et est doublé d'un petit enclos en sable. La première cabane a été transformée en poulailler ou le visiteur peut découvrir des poules naines (Gallus gallus domesticus), les couveuses et les poussins, des dindons (Meleagris gallopavo). Les cabanes qui suivent hébergent des moutons (Ovis aries) "Skudde", pour le premier, des moutons de Somalie (Ovis aries orientalis) pour le second. Les cabanes d'en face abritent respectivement des cochons nains (Sus scorfa domesticus), des ânes nains (Equus asinus), des oies grises (Anser anser domesticus) et des chèvres naines (Capra hircus). Avant de quitter la mini ferme, le visiteur peut encore admirer un clapier où vivent des lapins (Oryctolagus cuniculus) et des co- bayes (Cavia porcellus). |
Mini ferme - août 2011 |
Loge d'hiver des canards - août 2011 |
Un second clapier
présente des souris blanches (Mus
musculus). En face des rongeurs se trouvent une grande volière au sein de laquelle s'ébattent des perruches ondulées (Melopsittacus undulatus). Le visiteur ressort de la mini ferme en passant devant l'enclos de contact des chèvres. En revenant sur le sentier principal, le visiteur fait face à une piste ronde où des ballades à dos de poneys sont proposées. Au fond de cette piste se trouve le bâtiment d'hivernage des anatidés doté de 3 loges ayant chacune un bassin propre. Seule la première loge était occupée par des sarcelles marbrées (Marmaronetta angustrirostris), des sarcelles hottentotes (Anas hottentota) et des sarcelles de Laysan (Anas laysanensis). Sur la gauche du sentier, un dernier enclos enherbé, situé à l'om- bre de nombreux arbres, où vit une famille de loups à crinière (Chrysocyon brachyurus). Un petit pont ramène le visiteur au niveau de l'enclos des flamants et de la boutique qui marque la fin de la visite du zoo de Leipzig. |
Enclos des loups à crinière - août 2011 |
Poulailler de la mini ferme - août 2011 |
Mise à jour suite à mes visites de septembre 2013 : Les bâtiments d'hivernage des canards ainsi que la piste des chameaux, ont été démolis et sont aujourd'hui en chantier. A partir de 2014, une nouvelle volière pénétrante, représen- tant une lagune accueillera la colonie de flamants du zoo. Une nouvelle sortie sera également construite à cet endroit. |
![]() Plan de la volière des flamants - septembre 2013 |
En conclusion, le zoo de Leipzig
a depuis quelques années, subit de nombreuses transformations et modernisations, qui l'ont conduit à s'organiser en biozones. La dernière phase de cette restructuration devrait se terminer en 2014 avec la création du secteur sud améri- cain. La serre Gondwanaland, inaugurée en 2011, reste une installation surprenante de part sa taille gigantesque. Les installations sont relativement correcte et les espèces présen- tées composent un plan de collection original où alternent les es- pèces courantes et les animaux peu représentés en captivité. Une journée complète est nécessaire à la découverte de ce parc qui a su allier bien être de ses pensionnaires et décors transpor- tant le visiteur dans les pays lointains. |
Pangolin - aoît 2011 |
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