Heimattiergarten "Bierer Berg" Bierer Berg 1 39218 Schönebeck (Elbe) Allemagne Tel : +49 3928 81129 www.bierer-berg.de |
![]() |
Viscache des montagnes - septembre 2017 |
En été du 01 mai au 30 septembre de 9h00 à 19h00 En hiver du 01 octobre au 30 avril de 9h00 à 17h00 L'entrée est libre et gratuite |
Le parc de Schönebeck est un petit établis- sement situé au cœur d’une colline à l’ex- térieur de la ville dont il porte le nom. L’histoire du parc commence en 1888, lors- qu’une association crée un espace arboré sur la colline de la Bière. Le but de ce jardin est de rendre la région plus touristique et d’attirer davantage de touristes. |
Polatouche de Sibérie - septembre 2017 |
Ecureuil du Yucatan - septembre 2017 |
En 1985, à l’occasion des 750 ans de la ville, le parc est transformé pour accueillir ses premiers animaux. Les transformations se poursuivent et en 2003, ce petit zoo présente environ 140 espèces es- sentiellement des rongeurs, sur un terrain de 2,4 hectares |
Après avoir stationné sa voiture sur le par- king, le visiteur se dirige vers le portail d’entrée de ce parc gratuit, pour em- prunter une allée nous conduisant dans la forêt de feuillus. Sur la gauche, un premier point de vision s’ouvre sur un double en- clos au sol en terre avec des zones re- couvertes d’écorces. Cet enclos est jonché d’amas de branches offrant diverses possibilités de cachettes à la famille de sangliers des Visayas (Sus cebifrons negrinus) qui évolue à ce niveau. |
Enclos des sangliers des Visayas - septembre 2017 |
Enclos des sangliers des Visayas - septembre 2017 |
Le second enclos consacré à cette espèce est plus verdoyant et laissé vide le temps que la végétation se régénère. Le sentier tombe alors sur un carrefour. Sur la droite se dresse une hutte en bois que nous retrouverons plus tard. Face à nous, on peut observer quelques volières. Nous allons néanmoins opter pour la troisième option et bifurquer sur la gauche, de sorte à longer le second enclos des sangliers. |
Nous allons continuer la visite sur ce sentier, pour traverser la forêt et tourner sur la droite. Là, un autre carrefour s’offre à nous. En poursuivant tout droit, nous longeons un es- pace pédagogique consacré aux ruches, aux abeilles et aux différents types de nids pour les oiseaux. Au bout de ce sentier se dresse un amphi- théâtre à ciel ouvert, lieu de manifestations musicales. |
Ambiance dans les allées du parc - septembre 2017 |
Enclos des daims de Mésopotamie - septembre 2017 |
Nous n’allons pas emprunter ce sentier mais bifurquer sur la droite, de sorte à observer un enclos de bonne taille, au sol en terre et en herbe, ombragé par de grands arbres et traversé de quelques branches. Cette plaine est consacrée à des daims de Mésopotamie (Dama mesopotamica). |
Face aux daims se
dresse une imposante volière, recréant un morceau de forêt de feuillus et de conifères. Les décors sont complétés d’un bassin, de gros rochers et de quelques troncs. Une vieille femelle chat sauvage (Felis sylvestris) vit dans cette volière. La découverte du parc continue alors en direction d’une autre volière de taille cor- recte, située sur la droite de l’allée. Cette dernière dénudée de végétation est agré- mentée de nombreuses branches et autres rochers. |
Volière des chats sauvages - septembre 2017 |
Volière des oies de Guinée - septembre 2017 |
Des troncs creux offrent des logis aux martres (Martes martes) qui évoluent ici. A la suite de la volière des mustélidés, nous arrivons au niveau d’un carrefour. En tour- nant sur la droite, nous rejoignons l’enclos des sangliers. En continuant tout droit, nous gagnons le restaurant du parc tout en pas- sant devant une volière au sol en sable, traversée par des étendoirs à linge et des bassines, recréant un décor de lavoir. Cette volière héberge un couple d’oies de Guinée (Anser cygnoides domesticus). |
Volière des chats sauvages - septembre 2017 |
Volière des martres - septembre 2017 |
Devançant la
volière des oies nous
sommes invités à emprunter un sentier situé sur la gauche, nous conduisant vers une cour de ferme. Cette allée est bordée de part et d’autre de deux volières. La volière de droite dispose d’un sol en sable agrémenté de rondins en bois, de brouettes, recréant un atelier. Cette volière est occupée par des poules naines (Gallus gallus domesticus), des dindons (Meleagris gallopavo) de la race Cröllwizer et des tourterelles turques (Streptopelia decaocto). |
Volière des dindons - septembre 2017 |
Volière des sebrights - septembre 2017 |
Face aux dindons, se dresse une volière « plus classique » au sol en sable, creusée d’un bassin et plantée de quelques bambous. Des poules Sebright dorées (Gallus gallus domesticus), des canards coureurs indiens (Anas anas domesticus) et des pigeons queue de paon (Columba livia domesticus). |
Nous arrivons alors au pied d’une grange agricole face à laquelle se dresse un en- clos de taille moyenne, au sol naturel, décoré de souches et d’un campement. Cet espace est le lieu de vie de moutons Röhn (Ovis aries domesticus). Un auvent permet à ces animaux de s’abriter des intempéries. Jouxtant l’abri des moutons, on trouve une loge intérieure visible au travers de vitre. Cette maison de nuit au sol recouvert de paille accueille un important groupe de cochons d’Inde (Cavia porcellus domesticus). |
Enclos des moutons - septembre 2017 |
Volière des perruches et cobayes - septembre 2017 |
Accolé à la maison des
cobayes, se
dresse une vaste volière, au sol en sable, agré- mentée de rondins et de souches. Un bras d’eau doublé d’un grillage bas sépare la partie terrestre en deux. La zone de gauche, offre un espace ex- térieur aux cochons d’Inde tandis que celle de droite présente leurs cousins sauvages, les grands cobayes (Cavia magna). Des perruches ondulées (Melopsittacus undulatus), des perruches calopsittes (Nymphicus hollandicus) et des canaris (Serinus canarius domesticus) s’ébattent dans la partie aérienne. |
Face aux oiseaux, se
dresse la grange qui abrite le stockage de foin de cette mini ferme. Sur la droite de celle-ci, se trouve un petit enclos en sable, agrémenté de ron- dins et consacré aux lapins domestiques (Oryctolagus caniculus). Au centre de la grange, une porte grillagée s’ouvre sur un espace intérieur décoré de bassines, moulins, ustensiles de cuisines et autres balances. Des lérots communs (Eliomys quercinus) y évoluent. Ces animaux nocturnes sont cependant difficiles à observer. |
Enclos des lapins - septembre 2017 |
Enclos des chèvres - septembre 2017 |
A l’extrémité de la grange on trouve un box relativement grand, doublé d’un enclos ex- térieur en terre et en herbe, aménagé de bois et d’outils agricoles, consacré à un troupeau de chèvres Girgentanas (Capra hircus domesticus). Face aux chèvres, on peut encore admirer un enclos en sable, dénudé de végétation et de décors, occupé par des cochons de Göttingen (Sus scrofa domesticus). |
Enclos des lérots - septembre 2017 |
Enclos des cochons - septembre 2017 |
A l’extrémité de l’enclos
des chèvres et des cochons, s’étend une aire de jeux pour en- fants. A ce niveau, nous allons bifurquer sur la gauche, de sorte à contourner l’enclos des cochons, pour découvrir un autre plateau en sable, consacré à des ânes nains (Equus asinus domesticus). Sur la droite de cette allée, s’alignent plusieurs volières. La première, au sol en sable, est agré- menté de monticoles de faux rochers, d’un terrier et de quelques branches mortes. Un groupe reproducteur de viscaches des plaines (Lagostomus maximus) également appelé lièvre des pampas. |
Enclos des viscaches - septembre 2017 |
Volière des lièvres - septembre 2017 |
A noter que
ces rongeurs cohabitaient avec
des cobayes à dents jaunes (Galea monasteriensis). Cette cohabitation n’ayant pas fonctionnée elle a été arrêtée et cette seconde espèce est désormais maintenue en coulisses. Plus loin sur l’allée, on pourra observer une autre grande volière au sol en sable, au milieu de laquelle se dressent des murets de pierres offrant des zones de refuge aux habitants de la volière. De nombreux troncs verticaux com- plètent ces décors au milieu desquels évoluent des lièvres variables (Lepus timidus) et de rares polatouches de Sibérie (Pteromys volans) également appelé écureuils volants. |
Enclos des ânes - septembre 2017 |
Volière des lièvres - septembre 2017 |
La suite de la découverte du parc de Schönebeck nous amène sous un auvent au sein duquel a été installé un vivarium de taille moyenne. Ce dernier est garni d’écorces, de branches, de saules et de graminées. Cette installation présente des mulots rayés (Apodemus agrarius). |
Vivarium des mulots rayés - septembre 2017 |
Volière des vanneaux - septembre 2017 |
Nous continuons alors notre randonnée sur l’allée principale, pour arriver devant une autre volière en sable, au centre de laquelle a été disposé un amas de branches et de rochers. Quelques plantes apportent un peu de verdure à cette volière où cohabitent des vanneaux huppés (Vanellus vanellus), des huppes fasciées (Upupa epops), des bruants jaunes (Emberiza citrinella) et des grives musiciennes (Turdus philomelos). |
Mitoyen aux oiseaux
européens, le sentier de visite nous amène vers une hutte sombre au sein de laquelle ont été installés plusieurs ter- rariums. Face à l’entrée se trouvent deux vivariums composés de galeries sous-terraines visibles aux travers de vitres, remontant chacune vers un espace aérien, en sable, planté de quelques graminées. Des fausses fleurs des champs entourent ces vivariums. L’installation de droite présente des grands hamsters (Cricetus cricetus), tandis que celle de gauche est consacrée à des cam- pagnols terrestres (Arvicola amphibius). |
Terrarium des hamsters - septembre 2017 |
Terrarium des rats des moissons - septembre 2017 |
En partie haute, on pourra également ob- server de discrets lézards ocellés (Lepidus viridis). A noter que le parc participe à un programme d’élevage et de réintroduction du grand hamster et héberge en coulisses, une phase noire typique de la région de Thüringen. Face à ces rongeurs, un autre box doublé de galeries, héberge d’autres grands hamsters (Cricetus cricetus). |
Avant de ressortir de
la grotte, on peut en- core admirer une colonie de rats des mois- sons (Micromys minutus) qui évolue dans un environnement de graminées et de bran- ches fines. Nous sortons alors de la hutte pour arriver vers une patte d’oie. En empruntant le sentier le plus à gauche, on revient vers l’amphithéâtre et le sentier des ruches. Nous allons opter pour la seconde option et tourner sur la droite en direction d’un chalet en bois, percé d’une vitre derrière laquelle un amas de copeaux constitue le nid de campagnols du Levant (Microtus socialis). |
Vivarium des campagnols du Levant - septembre 2017 |
Volière des grives - septembre 2017 |
Adossée au chalet se dresse une volière de taille moyenne, au sol en terre, sur lequel poussent de nombreux conifères et autres charmes. Des branches placées à différen- tes hauteurs et des rochers complètent les décors. Cette volière abrite des grives musiciennes (Turdus philomelos), des perdrix grises (Perdrix perdrix) et des tourterelles des bois (Streptopelia turtur). |
Face à la volière des bois, sur la droite de l’allée et adossée au terrier des hamsters, se dresse une autre volière relativement grande, disposant d’une zone abritée re- lativement sombre, d’un espace dégagé en sable et d’une partie en terre, plantée de conifères et de charmes. Cette volière présente une cohabitation originale entre des chouettes effraies (Tyto alba), des faucons crécerelles (Falco tinnunculus) et des faisans de Colchide (Phasianus colchicus). |
Volière des faisans - septembre 2017 |
Volières typique du Tierpark - septembre 2017 |
A noter que malgré la présence de rapa- ces et de faisans dans la même volière, les trois espèces se reproduisent chaque année. La visite continue alors au milieu des bois pour tomber sur une volière en travaux sur la droite. Face à cette zone totalement démolie, s’étend un enclos relativement long, entouré d’un sentier bétonné, tandis qu’au centre, des amas de feuilles mortes, de jeunes arbres et de rochers complète les décors. |
Un terrier abrité par une cabane complète les aménagements du territoire des renards roux (Vulpes vulpes). |
Enclos des renards - septembre 2017 |
Nous
continuons alors la découverte de ce petit zoo, pour gagner le restaurant et l’aire de jeux pour enfants en contrebas de laquelle se trouve l’enclos des chèvres. A ce niveau nous allons continuer vers la frontière du parc le long de laquelle on pourra emprunter une autre allée. Un bloc de 2 volières contiguës se pré- sente à nous. La première structure dis- pose d’un sol en terre, sur lequel pous- sent des charmilles et au sein de laquelle ont été disposées plusieurs branches s’enchevêtrant. |
Volière des sousliks - septembre 2017 |
Volière des cobayes des rochers - septembre 2017 |
Des sousliks d’Europe (Spermophillus citellus) y évoluent aux cotés de rares écureuils de Smith (Paraxerus cepapi). La seconde volière, est organisée en ter- rasses de sable, et traversée de souches. Cette installation en relief est le lieu de vie de cobayes des rochers (Kerodon rupestris). Leur volière est reliée à un bâtiment à l’intérieur duquel se poursuit la visite. Nous allons alors entrer dans cette maison pour observer, sur la gauche, la loge inté- rieure des cobayes des rochers. |
Cette dernière relativement grande est agrémentée de plateformes en bois pla- cées à différentes hauteurs. Face à nous, le mur est percé de 4 terrariums intérieurs. Sur la gauche, le terrarium du haut est agrémenté d’amas de pierres offrant différentes possibilité de cachettes à la famille de souris épineuses de Palestine (Acomys dimidiatus dimidiatus). |
Maison des rongeurs - septembre 2017 |
Enclos intérieur des cobayes des rochers - septembre 2017 |
Le terrarium du bas est agrémenté de copeaux de sciure, de branches de saules et de foin. Une gerbille à queue grasse (Pachyuromys duprasi) y est hébergée. Sur la droite, le terrarium du haut est le plus vaste et agrémenté de pierres, de souches de saules et de rochers. Il pré- sente une colonie de rats rayées de Barbarie (Lemniscomys barbarus). |
Celui du bas, est comparable à l’instal- lation de la gerbille à queue grasse et présente des gerbilles de Mongolie (Meriones unguiculatus). Enfin, au sein de cette maison, on pourra encore admirer deux loges mises en com- munication. Ces dernières relativement sombres et garnies de faux rochers, sont occupées par des pacas (Caniculus paca). |
Vivarium des gerbilles - septembre 2017 |
Nous ressortons alors de la maison des rongeurs, pour découvrir une autre volière au sol en sable, au sein de laquelle ont été suspendues de nombreuses branches. Cette installation est consacrée à des maras nains (Dolichotis salinicola) et à des écureuils du Yucatan (Sciurus yucatanensis), une espèce peu courante en captivité. Face aux maras, une maison faite de bri- ques rouges, est divisée en 3 loges pail- lées destinées à des ragondins (Myocastor coypus). |
Volière des maras nains - septembre 2017 |
Enclos des porcs épics - septembre 2017 |
Ces
rongeurs disposent également d’un enclos extérieur de grande taille, que l’on pourra observer ensuite. Cet enclos au sol en herbe et en terre est creusé d’un large bassin et agrémenté de plusieurs branches. En longeant l’enclos des ragondins, nous découvrons également sur la gauche, un premier dénudé de végétation, au sol en sable et agrémenté de nombreuses souches. Cette installation est le lieu de présentation de porcs épics à queue blanche (Hystrix leucura). |
Accolé à la fosse des porcs épics, on trouve un autre enclos en terre, légèrement pentu et entouré d’un haut grillage. Ce dernier agrémenté de troncs placés à des hauteurs différentes, accueille des hutias de Cuba (Capromys pilorides) et des agoutis d’Azara (Dasyprocta azarae). |
Enclos des cobayes - septembre 2017 |
Enclos des cobayes - septembre 2017 |
A l’arrière-plan, une vitre permet de jeter un œil dans la loge de nuit de ces deux espèces sud-américaines. Intégrée dans un renflement de l’enclos des hutias, se trouve une autre fosse en terre, légèrement vallonnée, garnie d’un petit bassin et d’écorces. Cet enclos présente une colonie de cobayes sauvages (Cavia magna). |
Enfin, cette allée se termine par un petit ap- pentis en pierres percé de 2 vitres. La vitre du bas s’ouvre sur la loge des cobayes, agrémentée d’un sol en sciure et de quel- ques rondins. La vitre supérieure permet d’admirer un terrarium en pierre, sable et bois, offrant diverses possibilités d’évolution en hauteur aux rares viscaches des montagnes (Lagidium peruanum) qui y vivent. |
Maison des viscaches - septembre 2017 |
Terrarium des cobayes - septembre 2017 |
La visite de cette partie du parc s’achève par une cabane en bois à l’intérieur de laquelle ont été installés plusieurs panneaux pédago- giques sur les fleuves européens, ainsi qu’une reconstitution d’un terrier de castor au sein duquel ont été installés des animaux natura- lisés. En ressortant de la hutte des castors, nous retombons face à l’enclos des sangliers des Visayas (Sus cebifrons) au niveau duquel nous allons bifurquer sur la gauche pour quitter le parc. |
Outre les espèces présentées au public, le parc participe également, en coulisses, à l’élevage de plusieurs autres espèces com- me les athérures d’Afrique (Atherurus africanus), les musaraignes pies (Diplomesodon pulchellum) ou encore les lérotins communs (Dryomys nitedula). |
Musaraigne pie - septembre 2017 |
En conclusion, le Heimattiergarten de La
collection se compose essentiellement de profiter de l’ensemble du zoo. |
Rat rayé - septembre 2017 |
Copyright © - 2007-2022 - J. Bordonné - Tous droits réservés |