Weltvogelpark Walsrode Am Vogelpark 29664 Walsrode Allemagne Tel : + 49 (0)5 16 16 04 40 Fax : + 49 (0)516 160 4440 www.weltvogelpark.de |
![]() |
Le parc est ouvet du 17 mars au 04 novembre de 9h00 à 19h00 (le parc ferme à la tombée de la nuit). |
![]() Pénélope à front noir - octobre 2010 |
![]() Hocco nocturne - octobre 2010 |
Ticket
individuel Adulte : 17,00 € Enfant (4 à 17 ans) : 12,00 € Carte famille 2 adultes et 2 enfants ou plus : 52,00 € 1 adulte et 2 enfants ou plus : 35,00 € Carte 2 jours Adulte : 28,00 € Enfant (4 à 17 ans) : 21,00 € Tarifs groupes (20 personnes) Adulte : 14,00 € Enfant (4 à 17 ans) : 10,00 € Carte annuelle Adulte : 42,50 € Enfant (4 à 17 ans) : 30,00 € |
Mise à jour suite à mes visites de mars 2012 : Entre mes visites de 2010 et celles de 2012, beaucoup d'oiseaux ont changé de volière et sont présentés dans d'autres secteurs du parc. Aussi, les mises à jour de cettepage ne traite- ront que des nouveautés réelles et ne mention- neront que rarement les transfert des oiseaux au sein du parc. |
Grues de Sibérie - avril 2015 |
Macreuse noire - avril 2015 |
Mise à jour suite à mes visites d'avril 2015 : Tout comme lors de mes précédentes visites, la collection de Walsrode a beaucoup évoluée et de nombreuses espèces ont changé de volières. Aussi, pour cette mise à jour, nous allons lister les espèces phares nouvellement présentées au parc. |
Après avoir franchi
l'entrée et la boutique du zoo, le visiteur est plongé dans un jardin botanique et peut observer, en face d'un massif de rhododendrons, la première volière du parc. Cette installation de gran- de taille au sol en terre et planté de quelques arbres est le lieu de vie d'une colonie d'ibis chauves (Geronticus eremita) qui cohabitent avec des faisans de Colchide (Phasianus colchicus colchicus). La première espèce fait l'objet d'un plan de sauvegarde et de laché en milieu naturel auquel le parc participe activement. Le visiteur poursuit sa visite et descend une légère pente, sur la gauche de laquelle se trouve une petite prairie où s'ébattent des grues demoiselles (Anthropoides virgo) qui cohabitent avec des oies à tête barrée (Anser indicus). Le visiteur arrive alors au niveau de deux volières. La première, densément végétalisée et au sol en écorces, est occupée par des dindons ocellés (Meleagris ocellata) et des grands géocoucous (Geococcyx californianus). La seconde volière, dans laquelle poussent encore quel- ques conifères est consacrée à la présentation de kéas (Nestor notabilis), espèce de cacatoès très destructrice. |
![]() Volière des ibis chauves - octobre 2010 |
![]() Volières des corneilles et des geais - octobre 2010 |
A côté des
kéas,
une autre plaine en herbe est le lieu de présentation d'un trio de bernaches de Magellan (Chloephaga picta leucoptera). En face des bernaches, un alignement de quatre volières accueille dif- férentes espèces de corbeaux et de rapaces. La première, plantée de conifères et agrémentée de rochers, est occupée par des corneilles noires (Corvus corone corone) dont un individu albinos. La seconde volière, avec un aménagement comparable à celui de la volière précé- dente et est le lieu de vie de geais des chênes (Garrulus glandarius) et de faisans de Hume (Syrmaticus humiae). La troisième installation est le lieu de présentation de geais à face blanche (Calocitta formosa) et de colins écaillés (Callipepla squamata). La quatrième volière dont la longueuer atteint celle des trois précédentes, dispose d'un sol rocail- leux et de quelques branches pour aménagement. Un important groupe de faucons crécerellettes (Falco naumanni) et de perdrix rouges (Alectoris rufa). Le visiteur arrive alors au niveau d'un petit jardin, au milieu duquel une allée située sur la droite le conduit vers une nouvelle volière en bois. |
![]() Paterre le long des allées - octobre 2010 |
![]() Enclos des grues demoiselles - octobre 2010 |
Mise à jour suite à mes visites d'avril 2015 : Longtemps maintenus en coulisse, un couple de marabout de Java (Leptoptilos javanicus) a rejoint la volière des ibis sacrés (Geronticus eremita) située à l’entrée du zoo, tout comme un second groupe d’ibis de Madagascar (Threskiornis bernieri). |
Volière des ibis - avril 2015 |
Cette volière de grande
taille, reconstitue une forêt de conifères et de feuillus et est donc densément végétalisée. Elle est occupée par un trio de coqs de bruyères ou grands tétras (Tetrao urogallus) et de pirolles à bec rouge (Urocissa erythrorhyncha). Le visiteur fait alors face à un enclos en herbe légèrement pentu, au bas duquel a été creusé un bassin. Cette installation, plantée de quel- ques arbres et rappelant un jardin, est le lieu de vie de tantales ibis (Mycteria ibis) et d'oies naines (Anser erythropus). Le visiteur re- monte le sentier en longeant sur la gauche, l'enclos des tantales et sur la droite, une autre plaine en herbe dans laquelle vivent des grues caronculées (Bugeranus carunculatus). En face de l'extré- mité haute de l'enclos des tantales, on découvre deux volières tout en longueur, plantées de nombreux arbres et au sols en sable. La première est le lieu d'une cohabitation entre des huppes fasciées (Upupa epops), des perdrix grises (Perdix perdix) et des blon- gios nains (Ixobrychus minutus minutus). |
![]() Volière des tétras - octobre 2010 |
![]() Volière des oiseaux d'eau - octobre 2010 |
La seconde volière,
comparable à la première, est le lieu de vie de vanneaux huppés (Vanellus vanellus), de pluviers grands-gravelots (Charadrius hiaticula), de bruants jaunes (Emberiza citrinella), de chardonnerets élé- gants (Carduelis carduelis) et de pics épeichettes (Dendrocopos minor). Ces espèces, souvent de petites tailles, sont originaires d'Europe. Le visiteur arrive alors au niveau d'une vaste volière escarpée. La partie basse est traversée par un ruisseau qui se jette dans un bassin. Les berges en sable se poursuivent par une partie enherbée et une zone en hauteur plantée de grands arbres. Cette installation est consacrée à des arlequins plongeurs (Histrionicus histrionicus), à des combattants variés (Philomachus pugnax), des courlis cendrés (Numenius arquata), des barges rousses (Limosa lapponica), des vanneaux huppés (Vanellus vanellus), des avocettes élégantes (Recurvirostra avosetta), des oedic- nèmes criards (Burhinus oedicnemus) et des étourneaux roselins (Pastor roseus). |
![]() Enclos des tantales - octobre 2010 |
![]() Volières des oiseaux européens - octobre 2010 |
Mise à jour suite à mes visites d'avril 2015 : Des barges à queue noire (Limosa limosa) ont rejoint la grande volière des limicoles et autres courlis. |
Volière des limicoles - avril 2015 |
Barge à queue noire - avril 2015 |
Combattant varié - avril 2015 |
Le visiteur arrive alors dans une zone forestière du parc et découvre une dernière volière à l'abri des arbres. Cette installation relativement sombre, plantée de nombreux conifères est occupée par des pies bleues (Cyanopica cyanus), des rolliers d'Europe (Coracias garrulus), des étourneaux sansonnets (Sturnus vulgaris) et des telèves sultans (Porphyrio porphyrio). Le visiteur poursuit alors sa descente, en contournant l'enclos des tantales, pour découvrir sur la droite, une autre plaine en herbe, pentue, aménagée de quelques buissons et d'un bassin naturel, en- clos dans lequel est présentée une colonie de cigognes blanches (Ciconia ciconia), des tadornes de Belon (Tadorna tadorna) et des fuligules morillons (Aythya fuligula). |
![]() Enclos des cigognes blanches - octobre 2010 |
![]() Allée du parc - octobre 2010 |
En face des cigognes, une autre plaine identique à celle des échas- siers est occupée par des jabirus d'Afrique (Ephippiorhynchus senegalensis), des ibis sacrés (Threskiornis aethiopicus), des oies de Ross (Anser rossii), des dendrocygnes fauves (Dendrocygna bicolor), des canards à bec tacheté (Anas sparsa), des fuligules à dos blanc (Aythya valisneria) et des canards pilets (Anas acuta). Le visiteur franchit alors un petit pont pour se rendre dans une autre zone du parc, plus plate en terme de relief. |
Le premier enclos de cette zone
se compose d'un vaste étang, au milieu duquel se trouvent des troncs d'arbre. Une plaine en herbe y est accolée et une maison à colombages et en briques rouges constitue les loges de nuit du groupe de pélicans du Chili (Pelecanus thagus), de garrots d'Islande (Bucephala islandica), de siffleurs du Chili (Anas sibilatrix) et de harles couronnées (Mergus cucullatus). En face des pélicans, de l'autre coté du sentier de visite, un en- clos de taille moyenne, en herbe avec en son centre un petit étang, ombragé par un grand saule pleureur est occupé par un couple de cygnes à col noir (Cygnus melanocoryphus). Au bout de l'enclos des cygnes, le sentier de visite fait une avan- cée sur la droite pour conduire le visiteur vers un enclos forestier où s'ébat une des plus grandes colonie captive de grues de Sibérie (Grus leucogeranus). Ce sentier longe également un petit enclos comparable à celui des cygnes, dans lequel vit un couple de ber- naches des Andes (Chloephaga melanoptera). |
![]() Enclos des pélicans du Chili - octobre 2010 |
![]() Enclos des manchots - octobre 2010 |
Le visiteur arrive alors au
niveau d'une place au centre de laquelle se trouve un enclos contourné par le chemin de visite. Cet enclos se compose d'un bassin et d'une plage rocailleuse plantée de quelques arbres. Un groupe de manchots de Humboldt (Spheniscus humboldti) y est présenté en compagnie de fous de Bassan (Morus bassanus). De l'autre coté du bassin, le visiteur découvre une rangée de volières consacrées aux rapaces nocturnes. Toutes les volières sont plantées de conifères et de feuillus, garnies de perchoirs en bois et agrémentées de cailloux. Les espèces présen- tées sont, dans l'ordre de visite, des hiboux grands ducs des Verreaux (Bubo lacteus) dans la première, des petits ducs à face blanche (Ptilopsis granti) pour la seconde. La troisième est occupée par des chouettes leptogrammes (Strix leptogrammica), la quatrième ac- cueille des effraies d'Hispaniola (Tyto glaucops). |
Mise à jour suite à mes visites des 20 et 21 mars 2012 : Les manchots de Humboldt et les fous de Bassan ont été rejoinds par un couple de brassemers de Magellan (Tachyeres pteneres). |
![]() Brassemer de Magellan - mars 2012 |
La cinquième
volière est le lieu de vie de chouettes à lunettes (Pulsastrix perspicillata). Un espace entre la première série de volières, pour ra- paces, et la seconde marque aussi la fin de l'enclos des manchots. La première volière de la seconde rangée est consacrée à des kétupas malais (Ketupa ketupu javanensis). Des podargues gris (Podargus strigoides) vivent dans la seconde vo- lière tandis que la suivante et la dernière est occupée par des phodiles calongs (Phodilus badius), espèce présentée dans 4 parcs européens. Le visiteur longe alors l'autre extrémité de l'enclos des pélicans du Chili, pour rejoindre un enclos de grande taille composé d'une plage en herbe en arrière plan et d'un vaste plan d'eau bordant le sentier de visite. Cette installation est consacrée à la présentation de pélicans blancs (Pelecanus onocrotalus), qui cohabitent avec des pélicans frisés (Pelecanus crispus), des cormorans (Phalacrocorax carbo), des grues demoiselles (Anthropoides virgo), des nettes rousses (Netta rufina), des harles (Mergus merganser) et des bernaches à cou roux (Branta ruficollis). |
![]() Volières des rapaces nocturnes - octobre 2010 |
![]() Enclos des flamants rouges - octobre 2010 |
Le visiteur contourne alors une
haie pour arriver vers un autre étang accolé à une plage en terre et en herbe. Cette installation est consacrée à une colonie de flamants du Chili (Phoenicopterus chilensis) qui la partagent avec des flamants rouges (Phoenicopterus ruber ruber), des nettes peposacas (Netta peposaca), des sarcelles à collier noir (Callonetta leucophrys) et des eris- matures rousses (Oxyura jamaicensis). Le visiteur longe et contourne l'enclos des flamants roses, pour arriver au niveau d'un troisième étang également bordé d'une plage en herbe et avec, en son centre, un amas de bois. Cette installation est occupée par la quatrième es- pèce de pélicans du zoo de Walsrode, les pélicans à lunettes (Pelecanus conspicillatus), qui cohabitent avec des cygnes coscorobas (Coscoroba coscoroba), des kamichis à collier (Chauna torquata) et des oies empereurs (Anser canagicus). La suite de la visite nous conduit à franchir un pont traversant un petit ruisseau qui constitue l'enclos des cygnes noirs (Cygnus atratus). Le visiteur arrive alors sur une grande place où se trouve le premier point de restauration du parc. |
![]() Enclos des grues de Sibérie - octobre 2010 |
![]() Volière des chouettes à lunettes - octobre 2010 |
![]() Enclos des pélicans frisés - octobre 2010 |
![]() Enclos des pélicans à lunettes - octobre 2010 |
![]() Pélican du Chili - octobre 2010 |
![]() Pélican à lunettes - octobre 2010 |
![]() Kétupas malais - octobre 2010 |
![]() Phodile - octobre 2010 |
Mise à jour suite à mes visites d'avril 2015 : Des chouettes boobook (Ninox boobook) ont remplacées les podargues gris. A l’arrière de l’enclos des flamants, de vastes volières d’isolement ont été érigées permettant d’enfermer les oiseaux lors de la période hiver- nale ou lors de période de confinement. |
Chouette boobook - avril 2015 |
Nouvelle volière des flamants - avril 2015 |
Nouvelle volière des flamants - avril 2015 |
Sur la droite de cette place,
une aire de jeux permet aux enfants d'étudier l'eau et son cheminement au travers de barrages, ecluses, etc... A l'arrière de cette aire, un enclos en herbe est occupé par un groupe de nandous de Darwin (Rhea pennata), espèce qui, de par son emplacement, n'at- tire pas le public. A côté de l'aire de jeux, une maison en bois est reliée à une volière dans laquelle cohabitent poules naines (Gallus gallus), pigeons domestiques (Columbia livia domesticus), des perruches on- dulées (Melopsittacus undulatus) et des euplectes franciscins (Euplectes franciscanus). Sur la gauche de la place, des ruines recon- stiuant un monastère fortifié abritent diverses volières. Sur la droite de l'entrée, on découvre une grande volière qui accueille des hibous grands ducs (Bubo bubo), alors que sur la gauche, une autre volière est le lieu de vie d'un couple de pygargues à queue blanche (Haliaaetus albicilla) qui cohabitent avec des corneilles noires (Corvus corone corone). |
![]() Volière des volailles domestiques - octobre 2010 |
![]() Volière de contact des faucons - octobre 2010 |
Le visiteur entre alors dans une
cour rappelant celle des chateaux forts du Moyen-Age et peut pénétrer, sur sa droite, dans une volière en contact direct. Cette volière recréant une forêt, dispose pour aménagement d'une cabane en bois qui fait office de moulin à eau. Cette installation est occupée par des chouettes effraies (Tyto alba), des chouettes hulottes (Strix aluco), des petits ducs (Otus scops) et des faucons crécerelles (Falco tinnunculus). Le visiteur ressort de la volière de contact et emprunte le sentier en terre battue situé sur sa droite pour se diriger vers une petite cour dans la- quelle ont été construites 4 volières. Chacune recréé une zone de forêt plantée de quelques arbres et agrémentée de rochers. La première, située sur la droite est consacrée à la présentation de chouettes épervières (Surnia ulula). Sur la gauche, une grande volière est le lieu de vie de chouettes lapones (Strix nebulosa) alors que la volière située à l'extrémité de la cour est occupée par des harfangs des neiges (Nyctea scandiaca). |
Sur le côté droit
de la
cour se dressent également deux grandes volières au sol en herbe, plantée de saules et agrémentées d'un bassin. La pre- mière est le lieu d'une cohabitation entre de rares becs ouverts asiatiques (Anastomus oscitans), espèce reproduite à Walsrode et visible dans 2 zoos européens, des ibis de Madagascar (Threskiornis bernieri), des sarcidiornes (Sarkidiornis sylvicola), des crabiers blancs (Ardeola idae), des dendrocygnes à ventre noir (Dendrocygna autumnalis) et des sarcelles de Bernier (Anas bernieri). Le visiteur longe la volière des becs ouverts et découvre sur la gauche, une petite volière qui est le lieu de vie de chevêttes d'Athéna (Athene noctua). Il arrive au niveau des écuries du chateau. Sur la droite,séparé de la volière des becs ouverts par un enclos en herbe au bas duquel coule le ruisseau, un enclos est occupé par des cigognes noires (Ciconia nigra), on trouve une autre volière. |
![]() Volière des ibis - octobre 2010 |
![]() Enclos des flamants roses - octobre 2010 |
Cette seconde grande
volière est identique à celle des ibis de Madagascar en terme de taille et d'aménagement. Elle est pour sa part le lieu de vie des spatules blanches (Platalea leucorodia), des ibis falcinelles (Plegadis falcinellus), des bihoreaux gris (Nycticorax nycticorax) et des dendrocyg- nes tachetés (Dendrocygna guttata). Le visiteur traverse à nouveau la partie en ruine, où des escaliers permettent d'observer la partie haute des volières des hiboux et des pygargues. Le visiteur regagne alors la place et l'aire de jeux, à partir de laquelle la visite se poursuit sur la gauche, en direction d'un enclos composé d'un bassin et d'une petite plage. Cet enclos est consacré à une colonie de 193 flamants roses (Phoenicopterus ruber roseus), ce qui en fait la plus grande colonie captive d'Europe, et de petite fuligules. La visite continue dans un écrin de verdure, jusqu'à arriver à un enclos sab- leux qui constitue la plaine africaine du parc. Cette plaine de taille moyenne est le lieu de vie d'un couple d'autruches (Struthio camelus australis), des calaos terrestres d'Abyssinie (Bucorvus abyssinicus) et des marabouts africains (Leptoptilos crumeniferus). |
![]() Château des hiboux - octobre 2010 |
![]() Plaine africaine - octobre 2010 |
![]() Chouette epervière - octobre 2010 |
![]() Bec ouvert d'Asie - octobre 2010 |
Mise à
jour suite à mes visites d'avril 2015 : Avant d’arriver à l’enclos des flamants roses (Phoenicopterus roseus), un sentier nous con- duit vers la grande nouveauté 2015 du Welt- vogelpark. Ce complexe, situé à l’arrière de la lagune des flamants, se compose d’un bâtiment arrière non visible du public, devancé par une succes- sion de 5 volières. Ces dernières de faible largeur sont relativement profondes. Elles disposent toutes d’un éco-sol en écorces, sont agrémentées de souches et d’arbustes de taille moyenne ou de massifs de bambous. |
Zone des paradisiers - avril 2015 |
Volières des paradisiers - avril 2015 |
Ce complexe est consacré aux oiseaux du Paradis. Lors de ma visite les oiseaux n’étaient pas visibles. A l’extrémité de cette allée, deux écrans télévisés diffusent pour le premier un film sur ces oiseaux extraodrinaires, le second offre une vue sur la loge intérieure des paradisiers royaux (Cicinnurus regius). Les paradisiers multifils (Seleucidis melanoleuca) seront également visible dans ce nouveau complexe. |
Panneaux des paradisiers - avril 2015 |
Volières des paradisiers - avril 2015 |
Mitoyen à la plaine
africaine, une installation herbacée, plantée d'herbe de la pampa et séparée du visiteur par un fossé en eau, est le lieu de vie d'un bec en sabot (Balaeniceps rex). Un enclos secondaire non visible du public permet de séparer le couple de ces grands oiseaux hébergé à Wal- srode. En face des bec en sabot, se trouve une grande volière dans laquelle se poursuit la visite. Cette volière, la plus grande du parc est densément vé- gétalisée, les zones plantées et ouvertes alternent avec des bassins et de petits ruisseaux. Des vers de farine sont proposés à la vente à l'entée de la volière et permettent d'attirer les oiseaux au plus près des visiteurs. Les espèces hébergées dans cette installation sont des ibis rouges (Eudocimus ruber), des spatules roses (Platalea ajaja), des ibis hagedash (Bostrychia hagedash), des ombrettes d'Afrique (Scopus umbretta), des outadres koris (Ardeolis kori), des sagittaires (Sagittarius serpentarius), des cigognes d'Abdim (Ciconia abdimi), des tantales ibis (Mycteria ibis), des vanneaux armés (Vanellus armatus), des cassiques du Montezuma (Gymnostinops montezuma), ... |
![]() Enclos des becs en sabot - octobre 2010 |
![]() Volière des bords de mer - octobre 2010 |
..., des faisans de Lady Amherst
(Chrysolophus amherstiae), des
pigeons rous- sards (Columba guinea), des dendrocygnes veufs (Dendrocygna viduata), des perdrix rouges (Alectoris rufa), des pintades huppées (Guttera pucherani) et des pintades vilturines (Acryllium vulturinum). Des endroits en retrait, camouflés par la végétation, permettent aux oiseaux de se soustraire aux visiteurs, ce qui rend leur observation difficile. Le visiteur quitte alors la grande volière pour entrer dans une seconde volière de contact également, consacrée aux bords de mer. Cette instal- lation héberge des pélicans bruns (Pelecanus occidentalis), des ibis blancs (Eudocimus albus), des sternes incas (Larosterna inca), des cor- morans pies (Halietor melanoleucus), des cormorans de Bougainville (Leucocarbo bougainvillii), des huitriers pies (Haematopus ostralegus), des avocettes élégantes (Recurvirostra avosetta), des échasses blanches et des dendrocygnes de Java (Dendrocygna javanicus). Le visiteur ressort des volières de contact et arrive au niveau d'un grand lac au bord duquel se trouve le restaurant du parc, bâtisse en briques rouges, typique de la région. |
![]() Grande volière de contact - octobre 2010 |
![]() Grande volière de contact - octobre 2010 |
La visite nous conduit à
contourner le lac sur lequel s'ébattent de nom- breux cygnes à col noir (Cygnus melanocoryphus). Sur la droite du sentier se trouve différents enclos consacrés aux grues. Chaque enclos se compose d'une zone en herbe et d'un fossé en eau qui fait office de séparation du public. Le premier enclos est le lieu d"une cohabitation de grues de Paradis (Anthropoides paradisea) et d'eiders à lunettes (Somateria fischeri). Le second enclos est le lieu de vie de grues à cou noir (Grus nigricollis), de harles piettes (Mergus albellus), de sarcelles marbrées (Marmaronetta angustirostris) et de bernaches du Canada (Branta canadensis leucopareia). Un couple reproducteur de grues de Sibérie (Grus leucogeranus) partage leur enclos avec des bernaches cravant (Branta bernicla nigricans) et des fuligules nyrocas (Aythya nyroca). Le dernier en- clos de cette première rangé accueille des grues antigones (Grus antigone antigone), des fuligules de Nouvelle Zélande (Aythya novaeseelandiae), des canards bridés (Anas rhynchotis variegata) et des canards musqués (Cairina moschata). |
![]() Enclos typique pour grues - octobre 2010 |
![]() Volière des becs ouverts africains - octobre 2010 |
Au bout de cette allée,
une grande volière au sol en herbe agrémentée de nombreux arbres, de rochers et d'un bassin est consacrée à la présentation de becs ouverts africains (Anastomus lamelligerus), des grues caronculées (Bugeranus carunculatus), des ibis d'Australie (Threskironis spinicollis), des dendrocygnes à ventre noir (Dendrocygna autumnalis), des faisans vénérés (Syrmaticus reevesi) et des sarcelles du Cap (Anas capensis). Le visiteur traverse alors un jardin chinois tout en longeant le lac des cygnes noirs, avant d'arriver vers une volière comparable à celle des becs ouverts africains, bien que plus végétalisée. Cette autre volière est le lieu de vie des grues moines (Grus monacha), des ibis du Cap (Geronticus calvus), des aigrettes garzettes (Egretta garzetta), des petites spatules (Platalea minor), des hokkis bleus (Crossoptilon auritum), des mouettes à tête grise (Larus cirrocephalus), des mouettes à tête noire (Larus melanocephalus) et des dendrocygnes d'Eyton (Dendrocygna eytonii). |
Mise à jour suite à mes visites des 20 et 21 mars 2012 : La volière des grues moines et des mouettes a été démolie, les oiseaux sont maintenus en coulisses. A la place de cette volière se dresse aujourd'hui une cabane d'observation en bois offrant une vue sur l'enclos des grues à cou blanc qui a été agrandi. |
![]() Ancien emplacement de la volière des mouettes - mars 2012 |
Le visiteur arrive alors vers
une nouvelle rangée d'enclos pour grues. Le premier enclos situé sur la droite est occupé par de rares grues brolga (Grus rubicunda), des sarcelles canelles (Anas cyanoptera), des fuli- gules milouinan (Aythya marila), des sarcelles à faucilles (Anas falcata), des sarcelles d'hiver (Anas crecca) et des canards mandarins (Aix galericulata). Le second enclos est consacré aux grues à cou banc (Grus vipio) qui partagent leur domaine avec des oies cygnoides (Anser cygnoides), des sarcelles baïkal (Anas formosa) et des garrots à oeil d'or (Bucephala clangula). Le dernier enclos de cette rangée est le lieu de vie de grues de Mand- chourie (Grus japonensis), de bernaches nonnettes (Branta leucopsis), de canards siffleurs (Anas penelope), de souchets (Anas clypeata), d'eider à duvet (Somateria mollissima mollissima) et de sarcelles d'hiver (Anas crecca). |
![]() Enclos des grues brolgas - octobre 2010 |
![]() Jardin potager - octobre 2010 |
Le visiteur arrive alors au
niveau du restaurant en brique rouge, construit à l'emplacement d'une ancienne ferme, bordée par un enclos où vivent des canards de Barbarie (Cairina moschata domesticus). En face de l'enclos des canards, on trouve un jardin potager. Le visiteur poursuit sa visite et tombe alors sur une grande étendue en- gazonnée au milieu de laquelle ont été plantés plusieurs massifs de rosiers et où se trouve une fontaine. Cette aire engazonnée est le lieu du spec- tacle quotidien de rapaces et de perroquets présentés en vol libre. Sur la droite, une petite grange est également le lieu d'un spectacle pré- sentant les aptitudes des animaux oiseaux et mammifères. Au sein de cette grange, de part et d'autre de l'entrée, se trouve éga- lement deux terrariums. Celui de droite est occupé par des pythons tigres (Python molurus), tandis que celui de gauche est consacré à de rares kiwis du Nord (Apteryx mantelli). En ressortant de la maison, le visiteur peut voir une cabane en bois construite dans le haut des arbres, avant d'arriver vers une nouvelle allée contournant un jardin à l'anglaise. |
![]() Enclos des kiwis - octobre 2010 |
![]() Lac des cygnes à col noir - octobre 2010 |
Cette allée est
consacrée aux ratites et aux rapaces diurnes. Sur la droite du sentier, on peut observer deux enclos en terre, sé- parés du visiteur par un fossé en eau et agrémentés de saules pleu- reurs. Le premier enclos est le lieu de vie de nandous (Rhea americana) qui cohabitent avec des sarcelles versicolores (Anas versicolor), alors que le second enclos est occupé par des émeus (Dromaius novaehollandiae), des bernaches nénés (Branta sandvichensis), des sarcelles rousses (Anas castanea) et des stictonette tachetée (Stictonetta naevosa). Le visiteur arrive alors au niveau d'une rangée de volières en bois, de grande taille et relativement hautes. Ces volières accueillent les rapaces. Celle de droite est occupée par des gypaètes barbus (Gypaetus barbatus) et des corbeaux à collier blanc (Corvus albicollaris). La seconde volière est le lieu de vie de corneilles noires (Corvus corone corone) et de vautours papes (Sarcoramphus papa). |
![]() Enclos typique pour ratites - octobre 2010 |
![]() Volières des rapaces diurnes - octobre 2010 |
La troisième
volière abrite une cohabitation entre des condors des Andes (Vultur gryphus) et des caracaras huppés (Polyborus plancus). Un groupe de vautours fauves (Gyps fulvus) occupent la quatrième volière. Les trois suivantes sont consacrées respec- tivement à un couple de pygargues de Steller (Haliaaetus pelagicus), à une femelle harpie féroce (Harpia harpyja) arrivée du zoo de Nurnberg fin 2009 et d'un mâle harpie féroce. Enfin, une dernière volière clot cette rangée et accueille des aigles bateleurs (Terathopius eucaudatus) et des aigles vocifères (Haliaeetus vocifer). Le visiteur emprunte alors la dernière allée longeant le jardin an- glais, parallèle à celle longeant les enclos des nandous. Cette dernière allée longe encore deux enclos, au sol en herbe, plantés de saules et séparés du visiteur par un fossé en eau. Chaque enclos dispose d'une cabane en briques rouges. |
Le premier enclos est occupé par un mâle casoar unicaronculé (Casuarius unappendiculatus), arrivé en 2010 d'un éleveur privé espagnol. Des sarcelles d'été (Anas querquedula) oc- cupent les fossés en eau. le second enclos est le lieu de vie de la femelle casoar qui cohabitent avec des canards à dos blancs (Thalassornis leuconotus). Le visiteur arrive alors sur une nouvelle zone engazonnée au milieu de laquelle a été planté un moulin à aubes. Le visiteur se dirige alors sur sa droite pour gagner la serre tropicale du zoo. |
![]() Moulin du parc - octobre 2010 |
![]() Enclos des casoars - octobre 2010 |
![]() Volière des condors - octobre 2010 |
![]() Harpie féroce - octobre 2010 |
![]() Casaor unicaronculé - octobre 2010 |
Mise à
jour suite à mes visites des 20 et 21 mars 2012 : Les nandous ont été transférés à l'arrière de la mini ferme et de l'aire des jeux d'eau. Leur enclos a entièrement été transformé le bassin de séparation a été rénové et le plateau agrémenté de sable, de troncs et de rochers. Un ruisseau le parcour. Cette installation devrait très prochainement accueillir les canards marins du parc à savoir plusieurs espèces d'eiders comme les eiders à duvet, à tête grise, mais également des harldes. De même, une grande volière a été érigée en lieu et place de l'ancien enclos des émeus. Cette volière en herbe, agrémentée de quelques arbres et de squelettes de buffles, est le lieu de vie de vautours à tête blanche (Trigonoceps occipitalis). |
![]() Enclos des canards marins - mars 2012 |
Casoar de Bennett - avril 2015 |
Mise à
jour suite à mes visites d'avril 2015 : L’enclos des canards marins a été recouvert d’un filet pour accueillir de nouvelles espèces non rémigées. On pourra ainsi y observer une cohabitation entre des échasses du Mexique (Himantopus mexicanus), des harelde de Miquelon boréale (Clangula hyemalis), des eiders à lunettes (Somateria fischeri), des eiders à tête grise (Somateria spectabilis) et des macreuses brunes (Melanitta fusca). Au niveau des enclos des casoars, l’un des enclos est toujours consacré au casoar unicaronculé (Casuarius unappendiculatus), le second hébergeant une espèce tout aussi rare, le casoar de Bennett (Casuarius bennetti). |
Volière des oiseaux marins - avril 2015 |
![]() Volière des vautours - avril 2015 |
Mise à jour suite à mes visites des 20 et 21 mars 2012 : La principale nouveauté de l'année 2012 est l'ouverture au public d'un espace de présentation des colibris. Cette dernière dont l'extérieur est fait de briques rouges se com- pose de 4 loges visibles du public. Trois sont visibles sur la droite à travers de larges vitres, tandis que la plus grande, située sur la gauche est délimitée par un grillage. Les loges disposent d'un sol en terre et sont densément végétalisées. Des faux rochers complètent ces aménage- ments. |
![]() Maison des colibris - mars 2012 |
![]() Volières des colibris - mars 2012 |
La première loge est
occupée par des amazilies de Lesson (Amazilia amazilia), l'espèce la plus courante en captivité. Les deux loge qui suivent herbergent respectivement un mâle porte traine nuna (Lesbia nuna) pour la première et une femelle de la même espèce pour la dernière. Des colibris rubis topaze (Chrysolampis mosquitus) sont également attendus prochainement. A l'étage a été installé un centre d'élevage composé de plusieurs volières permettant de séparer mâles et femelles. Il est à noter que le parc de Walsrode travaille en collabo- ration avec des scientifiques sud américain pour l'élevage de ces petits oiseaux. |
![]() Porte traine nuna - mars 2012 |
![]() Porte traine nuna - mars 2012 |
Mise à jour suite à mes visites d'avril 2015 : Dans la serre des colibris, 3 espèces sont visibles sur la droite du bâtiment à savoir : colibri anais (Colibri coruscans) ; amazilie de Lesson (Amazilia amazilia) et porte traine nuna (Lesbia nuna). Sur la gauche, la grande volière a été recouverte de planches en bois de sorte à créer un noctarium où ont été installés les kiwis (Apteryx mantelli). |
Colibri anais - avril 2015 |
Cette serre se compose d'une
grande partie végétalisée traversée par le visiteur et dans laquelle s'ébattent de nombreuses espèces en vol libre. Quelques volières bordent également le chemin. La première volière, densément végétalisée est occupée par un couple de calaos à cimier (Aceros cassidix). La seconde volière abritée par de nom- breux arbres est consacrée aux calaos rhinocéros (Buceros rhinoceros). Au détour d'une allée, on trouve trois volières côte à côte, volières qui sont relativement dégagées en terme d'aménagements. La première est le lieu de vie de kookaburas à ailes bleues (Dacelo leachii), la secon- de héberge une cohabitation entre des torquéoles de Java (Arborophila javanica) et des étourneaux de Bali (Leucospar rotschildi). Enfin la dernière volière est occupée par un couple de phodiles calongs (Phodilus badius). Le visiteur poursuit sa traversée de la forêt tropicale pour découvrir une nouvelle volière densément végétalisée et occupée par des calaos bicornes (Buceros bicornis). Le visiteur se dirige alors vers une volière accolée à une falaise reconstitutée. Cette volière au sol en sable et agrémentée de quelques branchages est occupée par des carpophages de Müller (Ducula mullerii mullerii), des minos d'Anaïs (Mino anais anais) et des coqs de Bankiva (Gallus gallus). |
![]() Volières des kookaburas et des phodiles - octobre 2010 |
![]() Allée de la grande serre - octobre 2010 |
A ce niveau de la serre, on peut
observer une grande cascade qui se jette dans un bassin. Bordant la cascade, une autre volière agrémentée de lianes est consacrée à la présentation de faisans nobles de Bornéo (Lophura ignita macartneyi) et de sucriers à oreillons bleus (Entomyzon cyanotis griseogularis). A côté des faisans, une autre volière accueille depuis quelques mois, un vieux couple de paradisiers multifils (Seleucidis melanoleuca). Ce couple était maintenu en coulisses, mais du fait de leur âge et de leur non repro- duction ils sont aujourd'hui présentés au public. Une autre volière située au milieu des arbres est le lieu d'une cohabitation entre de rares trogons de Sumatra (Apalharpactes mackloti), des ptilo- pes perlées (Ptilmopus perlatus perlatus), des loriots à ventre noir (Oriolus xanthonotus), des grives de Doherty (Zoothera dohertyi) et des éperonniers napoléons (Polyplectron napoleonis). Le visiteur arrive alors du grand bassin de la serre au milieu duquel se dresse une île. En face du lac, une volière en sable est le lieu de vie d'un groupe d'eclectus (Eclectus roratus polychloros) et de psittacules de Desmarest (Psittaculirostris desmarestii). |
Enfin, une dernière
volière insérée dans un écrin de
végétation dense est occupée par des ptilopes magnifiques (Ptilinopus magnificus puella), des scissirostres des Célèbes (Scissirostrum dubium), des gallicolombes à poitrine d'or (Gallicolumba rufigula) et des éperonniers Malais (Polyplectron malacense). Au sein de la serre, on trouve également différentes mangeoires et autres points d'observation des espèces visibles en liberté dans la serre. On peut ainsi y observer des bulbuls Cap (Pycnonotus atriceps atriceps), des irénés vierges (Irena puella), des paddas de Java (Padda oryzivora), des polochions casqués (Philemon buceroides neglectus), des jardiniers à joues blanches (Ailuroedus buccoides), des gallicolombes de Jobi (Gallicolumba jobiensis jobiensis), des brèves à capuchon (Pitta sordida mulleri), des brèves géantes (Pitta caerulea), des brèves azurines (Pitta guajana), des trugons terrestres (Trugon terrestris), des otidiphaps nobles (Otidiphaps nobilis aruensis), des vanneaux soldats (Vannelus miles miles), des loris papous (Charmosyna papou), ... |
![]() Volière des paradisiers - octobre 2010 |
![]() Bassin de la serre tropicale - octobre 2010 |
..., des verdins à front
d'or (Chloropsis aurifrons mornata),
des loriots des Célèbes (Oriolus ehinensis celebetus), des roulrouls couronnées (Rollulus roulroul), des basilornes des Célèbes (Basilornis celebensis), des gallicolombes à poitrine d'or (Gallicolumba rufigula), des gallico- lombes tristigmates (Gallicolumba tristigmatta bimaculata), de rares talégalles de Misol (Aepypodius arfakianus misoliensis), des gouras de Scheepmaker (Goura scheepmakeri selateri), des gouras Victoria (Goura victoria), des étourneaux à queue courte (Aplonis minor), des langrayens à ventre blanc (Artamus leucorynchus), des martins chas- seurs à collier blanc (Todiramphus chloris chloris), des grèbes casta- gneux (Tachybaptus ruficollis), des dendrocygnes de Java (Dendrocygna javanica) et de rares anserelles élégantes (Nettapus pulchellus). Le visiteur ressort alors de la serre tropicale et découvre encore sur la droite, une petite volière octogonale occupée par des kookaburas géants (Dacelo novaeguineae). |
![]() Entrée de la serre tropicale - octobre 2010 |
![]() Allée de la serre tropicale - octobre 2010 |
![]() Paradisier multifils - octobre 2010 |
![]() Talégalle de Misol - octobre 2010 |
Mise à jour suite à mes visites des 20 et 21 mars 2012 : Les calaos qui étaient présentés dans la serre tropicales ont été transférés dans les volières extérieures de la faisanderie et ont été remplacés par plusieurs espèces de hoccos et de pénélopes qui étaient pour leur part présentées dans la faisanderie en 2010. A noter également la présentation au public de pénélopes panachées (Penelope purpurascens), une espèce présentée dans 2 zoos européens. |
![]() Pénélope panachée - mars 2012 |
Phasianelle de Reinwardt - avril 2015 |
Mise à
jour suite à mes visites d'avril 2015 : Le visiteur se dirige alors dans la grande serre tropicale du zoo. Là, les anserelles ont été remplacées par des grèbes à cou noir (Podiceps nigricollis). Les touracos géants (Corythaeola cristata) ainsi que des phasianelles de Reinwardt (Reinwardtoena reinwardtii) sont maintenant présentés en liberté dans cette vaste serre. Dans les petites volières, les espèces remarquables qui ont rejoint la collection sont : coracines casquées (Cephalopterus penduliger) ; pigeons à gorge blanche (Columba vitiensis halmahera) ; coracine chauve (Perissocephalus tricolor) ; coq de roche du Pérou (Rupicola rupicola) ; coq de roche des Andes (Rupicola peruvianus) ; cigogne de Storm (Ciconia stormi). |
Coq de roche du Pérou - avril 2015 |
Grèbe à cou noir - avril 2015 |
Le visiteur passe alors à
nouveau devant le grand parterre en herbe et l'aire de spectacle. Sur la droite, un bâtiment en pierres, dont l'interieur est visible à travers de grands baies vitrées, bâtiment qui accueille la nursery du parc. La suite de la visite l'amène à traverser la terrasse du troisième restaurant du zoo, également en pierres rouges et à se diriger vers un autre bâtiment à l'architecture typique, avec une volière const- ruite en façade. Cette installation est le lieu de vie d'un couple d'araçaris verts (Pteroglossus viridis). Le visiteur entre alors dans le bâtiment nommé "la cité des loris". Le bâtiment abrite des rangées de volières, chacune consacrée à une espèce ou sous espèce de loris ou loriquets. Les volières restent de taille moyenne, au sol en cailloux, agrémen- tées de nombreux branchages. Une zone en retrait permet aux oiseaux de s'isoler du visiteur. Dans l'ordre de visite, on peut ainsi observer dans cette maison : des psittacules de Desmarest (Psittaculirostris desmarestii), des loris noiras (Lorius garrulus), des psittacules à poitrine orange (Cyclopsitta gulielmi), des perruches tricolores de Buru (Alistertus amboinensis buruensis), ... |
![]() Volière des aracaris - octobre 2010 |
![]() Première partie de l'Atrium - octobre 2010 |
... , des loris à ventre
violet (Lorius hypoinochrous),
des psittacules à double oeil (Cyclopsitta diophtalma), des loris des dames (Lorius domicellus), des loris papous (Charmosyna papou), des loris de Jo- séphine (Charmosyna josefinae), des loris à collier jaune (Lorius chlorocercus), des loriquets de Edwards (Trichoglossus haematodus capistratus), des loriquets à tête bleue (Trichoglossus haematodus deplanchii), des loriquets à col rouge (Trichoglossus rubritorquis), des loriquets jaunes et verts (Trichoglossus flavoviridis flavoviridis), des loriquets de Johnstone (Trichoglossus johnstoniae), des loris fé- ériques (Charmosyna pulchella), des loris émeraudes (Neopsittacus pullicauda), des loris nonettes (Vini peruviana), des loris bridés (Oreopsittacus arfaki), des loris masqués (Eos semilarvata), des loris coquets (Charmosyna placentis), des loris fringillaires (Vini australis), des loriquets de Goldie (Psitteuteles goldiei), des loris sombres (Pseudeos fuscata), des perruches tricolores de Salawati (Alisterus amboinensis dorsalis), des palettes de Buru (Prioniturus mada), des perruches à ailes vertes (Alisterus chloropterus moszkowskii), des loris écarlates (Eos boruea), des loris à bandeau rouge (Glossopsitta concinna) et des loris de Fidji (Phygis solitarius). |
Au centre de l'Atrium des loris,
une autre volière est occupée par un couple de perruches de Luçon (Tanygnathus lucionensis). Le visiteur sort alors de la maison des loris et découvre sur la droite, une dernière volière au sol rocailleux, plantée de quelques touffes de graminées et agrémentée de branchages. Cette installation est consa- crée à la présentation d'araçaris grigris (Pteroglossus aracari). Le visiteur se dirige alors vers un alignement de volières bordant la place centrale du parc en herbe et la zone de spectacle. Une pre- mière volière de grande taille, aux mailles rigides, au sol en sable et agrémentée de quelques branchages est occupée par des aras macaos (Ara macao), des aras hyacynthes (Anodorhynchus hyacinthinus), des amazones à front bleu (Amazona aestiva aestiva) et des cacatoès nasiques (Cacatua tenuirostris). La rangée de volière suivante se compose d'installation au sol en écorces, plantées de nombreux buissons et agrémentées de rochers et de branchages. La première est le lieu d'une cohabitation entre de rares pénélopes à front noir (Pipile jacutinga), des araçaris grigris (Pteroglossus aracari) et des tinamous solitaires (Tinamus solitaris). |
![]() Seconde partie de l'Atrium - octobre 2010 |
![]() Volière des hoccos - octobre 2010 |
La volière suivante est
consacrée à un couple de hoccos de Blumenbach (Crax blumenbachii), à la caroncule orange, espèce qui n'est présentée que dans 3 parcs européens. Les hoccos cohabitent avec des toucans ariels (Ramphastos vitellinus). Des toucans à bec rouge (Ramphastos tucanus) cohabitent avec des kagous huppés (Rhynochetos jubatus) dans la troisième volière. La quatrième installation de taille inférieure est pour sa part consacrée à un groupe de rares perruches cornues (Eunymphicus cornutus cornutus). Enfin, une cinquième volière termine ce premier alignement. Elle est oc- cupée par des toucans toco (Ramphastos toco) et des pénéléopes à poitrine rousse (Penelope pileata), espèce très peu courante en captivité. Le visiteur arrive ensuite dans une zone consacrée plus spécifiquement aux becs crochus représentée majoritairement par diverses espèces de per- roquets. |
![]() Volière des aras et des amazones - octobre 2010 |
![]() Volière des hoccos - octobre 2010 |
Mise à jour suite à mes visites d'avril 2015 : Le Lori Atrium ou maison des loris, perd de sa splendeur et accueille désormais plusieurs espèces de becs droits dont les mot-mots (Momotus momota). |
Mot mot houtoc - avril 2015 |
Les volières pour becs
crochus sont également alignées, disposent d'un sol en sable et sont agrémentées de branchages et autres jeux plastiques. La première volière de petite taille héberge un couple de cacatoès aux yeux bleus (Cacatua ophthalmica), un grand groupe de cacatoès rosalbins (Eolophus roseicapillus) cohabitent avec des cacatoès de Leadbeater (Cacatua leadbeateri) dans la volière suivante, qui est de grande taille. Le troisième volière de cet ensemble, identique à celle des cacatoès à oeil bleu est le lieu de vie d'un rare cacatoès à casque rouge (Callocephalon fimbriatum). Le visiteur rejoint alors une autre rangée de volières. La première installation est occupée par des gallicolombes de Barlett (Gallicolomba criniger) et de rares calaos tarictiques de Mindanao (Penelopides affinis samarensis). Des dinemellis à tête blanche (Dinemellia dinemelli), des sp- réos superbes (Lamprotornis superbus), des francolins noirs (Francolinus francolinus) et des inséparables à joues noires (Agapornis nigrigensis) vivent dans la seconde volière de ce complexe. |
![]() Volières des perroquets - octobre 2010 |
![]() Volières des perroquets - octobre 2010 |
Une troisième
volière, toujours accolée aux précédents
est le lieu de vie d'un couple d'amazones à diadème (Amazona autumnalis autumnalis), d'amazones d'Hispaniola (Amazona ventralis) et d'un important groupe de gris du Gabon (Psittacus erithacus erithacus). Un petit groupe de conures soleil (Aratinga solstitialis) occupe la quat- rième volière en compagnie de perruches d'Alexandre (Psittacula alexandri), de perruches de Pennant (Platycercus elegans) et de rares conures à ventre rouge (Pyrrhura perlata perlata). La cinquième volière est le lieu de vie d'amazones de Cuba (Amazona leucocephala) et d'un groupe reproducteur de aras de Coulon (Ara couloni). Les deux dernières installations sont occupées respectivement par des amazones à tête jaune (Amazona oratrix oratrix) et par des araçaris verts (Pteroglossus viridis). Le visiteur arrive alors face à un grand bâtiment octogonal, autour du- quel ont été construites des volières à grandes mailles, toutes couvertes et agrémentées de troncs d'arbre. Ces installations sont consacrées aux grands perroquets. |
La première
volière est occupée par des aras de Lafresnaye (Ara rubrogenys). Des aras à ailes vertes (Ara chloroptera) sont pré- sentés dans la seconde volière tandis que la troisième est con- sacrée aux aras bleus (Ara ararauna). Une autre volière, à côté de la porte d'entrée de la maison est le lieu de vie d'un couple de aras hyacynthes (Anodorhynchus hyacinthinus). Le visiteur entre alors dans la maison des perroquets. Cette in- stallation octogonale est organisée autour d'un pilier central for- mé de trois grandes volières bien plantées. Le tour de la maison est également entouréede volières plus petites. La première volière sur la gauche est le lieu de présentation de perruches à tête prune (Psittacula cyanocephala). La seconde est consacrée à des amazones à sourcils rouges (Amazona rhodocorytha) qui cohabitent avec de rares inséparables de Madagascar (Agapornis canus). |
![]() Volières de la maison des perroquets - octobre 2010 |
![]() Volière des cacatoès - octobre 2010 |
La troisième
volière comparable aux deux premières, c'est à
dire au sol de sable et agrémentée de perchoirs en bois et plastique, est occupée par des amazones vineuses (Amazona vinacea) et des conures à front rouge (Aratinga canicularis eburnirostrum). Des aras nobles (Ara nobilis nobilis), une des plus petites espèces de ara vit en cohabitation avec des conures tiribas (Pyrrhura cruentata). En face des amazones, la première grande volière est consacrée à un couple de perroquets grands vasas (Coracopsis vasa) et de rares ca- catoès de Banks (Calyptorhynchus magnificus). La volière mitoyenne à celle des aras nobles est consacrée à des ama- zones lilacines (Amazona autumnalis lilacina). Des piones noires (Pionus chalcopterus) vivent dans la volière suivante. Les piones ont pour voisins des caïques à tête noire (Pionites melanocephala). La volière suivante est le lieu de présentation de piones à tête blanche Pionus senelis). En face des piones, dans la seconde grande volière, on peut observer de rares perroquets de Pesquet (Psittrichas fulgidus), à coté desquels, vit un couple de microglosses (Probosciger aterrimus) dans la der- nière grande volière. |
Sur la côté gauche
du
sentier, les dernières volières sont occupées respectivement par des conures dorées (Gouaruba gouaruba), par des amazones à nuque d'or (Amazona auropalliata), par des caïques à ventre blanc (Pionites leucogaster), par des per- ruches de Derby (Psittacula derbiana), par des perroquets mail- lés (Deroptyus accipitrinus), par des touis de Deville (Brotogeris cyanoptera cyanoptera) qui cohabitent avec des amazones de Finsch (Amazona finschi), enfin, la dernière petite volière de la maison des perroquets est le lieu de vie de touis tiricas (Brotogeris tirica) et de crick à ventre bleu (Triclaria malachitacea). Le visiteur ressort alors de la volière et découvre, sur la droite, dans un cul de sac, deux dernières volières comaparables à celle des rara ararauna. La première est le lieu de vie de 4 aras à gor- ge bleue (Ara glaucogularis). La seconde est consacrée à des kéas (Nestor notabilis) qui cohabitent avec des cacatoès des Molluques (Cacatua moluccensis). |
![]() Volière typique pour perroquets - octobre 2010 |
![]() Cacatoès à casque rouge - octobre 2010 |
![]() Conure à ventre rouge - octobre 2010 |
La faisanderie du Weltvogelpark
se compose de trois rangées où s'alignent les volières. Chacune est aménagée en fonction de l'ori- gine des oiseaux qui y sont présentés. Les premières volières, aux sols en écorces, plantées de bambous, de conifères et agrémen- tées de rochers et de racines, sont consacrées à la faune malgache. La première est le lieu d'une cohabitation entre des couas couron- nés (Coua cristata), de rares couas géants (Coua gigas), espèce présentée uniquement à Walsrode, des foudis de Madagascar (Foudia madagascariensis) et des kagous huppés (Rhynochetos jubatus). La seconde volière est occupée par des foudis de Madagascar (Foudia madagascariensis), des falculies mantellée (Falculea palliata), par des founingos bleus (Alectroenas madagascariensis) et des brachyptérolles à longue queue (Uratelornis chimaera). La troisième volière présente des ibis huppés (Lophotibis cristata), des couas bleus (Coua caerulea) et des irrisors moqueurs (Phoeniculus purpureus). |
![]() Volières de la faisanderie - octobre 2010 |
![]() Volière typique de la faisanderie - octobre 2010 |
Un couple de calaos à
casque plat (Buceros hydrocorax)
occupe une volière au sol en sable relativement dégagée et plantée de quelques ar- bustes. Des abris en pierre, au fond des volières, abritent les loges de nuit des espèces présentées. La cinquième volière, densément végétalisée, recréant une forêt dense, est le lieu de vie d'araçaris grigris (Pteroglossus aracari), des troupials à tête rouge (Amblyramphus holosericeus) et des hoccos mitus ou hoccos à bec de rasoir (Mitu tuberosa). Cette dernière espèce est re- lativement peu courante en captivité. Le parc de Walsrode possèdent plusieurs couples reproducteurs, mais seul un mâle est visible du public, comme pour toutes les autres espèces de hoccos. La volière suivante agrémentée de perchoirs en bois et de quelques buissons feuillus est le lieu de vie et de reproduction de calaos de Vieillot (Aceros leucocephalus). Une autre volière comparable à celle du hocco mitu, est le lieu de vie d'une autre espèce peu courante en captivité, à savoir un oréophase cornu (Oreophasis derbianus) qui cohabite avec des toucans tocos (Ramphastus toco). |
Une grande volière, dont
la largeur est le double des précédentes, se compose d'une zone dégagée, d'une zone en sable et d'une zone plantée d'arbustes. Cette installation est le lieu d'une cohabi- tation entre des loriots de Chine (Oriolus chinensis), des merles à poitrine noire (Turdus dissimilis), de rares garrulax d'Omei (Liocichla omeiensis), des sibias de Desgodins (Heterophasia desgodinsi desgodinsi), des pigeons olives (Columba arquatrix), des ptilopes perlées (Ptilinopus perlatus), des minlas à ailes bleues (Spermophaga haematina), des minlas à queue rousse (Minla ignotincta) et des argus géants (Argusianus argus). La volière suivante est également plantée de nombreux buissons et dispose d'un sol en écorces. Un couple de grands hoccos (Crax rubra) y cohabite avec des calaos trompette (Ceratogymna bucinator). La dernière volière de cette première rangée est agrémentée de branchages mais n'est pas végétalisée. Elle accueille des hoccos à pierre (Pauxi pauxi) et des geais acahés (Cyanocorax chrysops). |
![]() Volière typique de la faisanderie - octobre 2010 |
![]() Coua couronné - octobre 2010 |
![]() Coua géant - octobre 2010 |
![]() Oréophase cornue - octobre 2010 |
![]() Hocco de Blumenbach - octobre 2010 |
Le visiteur arrive alors au
niveau de la seconde rangée de volière. La première volière, au sol en sable, plantée de buissons bas et de petits arbres, et agrémentée de rochers, est occupée par un couple de faisans nobles de Bornéo (Lophura ignita ignita) et des toucans ariels (Ramphastos vitellinus). La volière suivante, du même type, est le lieu de vie de toucans à bec rouge (Ramphastos tucanus) et d'agamis trompette (Psophia crepitans). Des calaos à cimier de Sulawesi (Aceros cassidix), espèce peu courante en captivité, est présentée dans la volière qui suit. Mitoyenne aux calaos, une nouvelle installation est consacrée à la présentation d'étourneaux mandarins (Sturnia sinensis), de pics dominicains (Melanerpes candidus) et de tinamous élégants (Eudromia elegans). Une autre volière densément végétalisée est le lieu de présen- tation d'un couple de tragopans de Temminck (Tragopan temmincki). |
![]() Volière de la faisanderie - octobre 2010 |
![]() Volière des faisans - octobre 2010 |
Des carpophages d'Albertis (Gymnophaps albertisii), sont
présentés en compagnie de grives à tête orange (Zoothera citrina melli), de martins couronnés (Ampeliceps coronatus), des léiothrix jaunes (Leiothrix lutea) et de rares épéronniers malais (Polyplectron malacense). On arrive alors vers la dernière rangée de volières. La première est densément végétalisée, plantée de conifères. Des faisans d'Elliot (Syrmaticus ellioti) et des courols vouroudrious (Leptosomus discolor), espèce qui n'est présentée qu'à Walsrode en Europe. La volière suivante tout aussi végétalisée est le lieu de présentation d'étourneaux des pagodes (Temenuchus pagodarum), des toura- cos à oreilles blanches (Tauraco leucotis) et des faisans de Swin- hoe (Lophura swinhoii). Des faisans de Lady Amherst (Chrysolophus amherstiae) coha- bitent avec des calaos à joues argentées (Bycanistes brevis) sont présentés dans la volière qui suit, tandis qu'une autre volière bien végétalisée accueille des paons du Congo (Afropavo congensis) et des corvinelles noir et blanc (Corvinella melanoleuca). |
![]() Courol vouroudriou - octobre 2010 |
![]() Eperonnier malais - octobre 2010 |
Le visiteur arrive alors
près d'une
volière dont la partie arrière est dégagée, alors que la partie avant est plantée de nombreux buissons. Cetteinstallation est le lieu de vie d'un couple de calaos à casque noir (Ceratogymna atrata). La volière suivante lui permet de découvrir une nouvelle espèce de hocco, le hocco de Sclater ou hocco à face nue (Crax fasciolata), présenté en cohabitation avec des martins de Rots- child (Leucopsar rothschildi) et des touracos violets (Musophaga violacea). Il est dommage que, dans la nature, ces trois espèces vivent sur trois continents différents. A côté des hoccos, une installation plantée de conifères et recréant un paysage de montagne, est le lieu de présentation de lophophores resplendissant (Lophophorus impejanus), de touracos de Hart- laub (Tauraco hartlaubi) et de mainates religieux (Gracula religiosa intermedia). La volière suivante recréé une petite forêt et est occupée par des cassiques du Montezuma (Gymnostinops montezuma), des martins huppés (Acridotheres cristatellus) et des hokkis blancs (Crossoptilon crossoptilon). |
![]() Volière typique de la faisanderie - octobre 2010 |
![]() Volière typique de la faisanderie - octobre 2010 |
Un trio de faisans
argentés (Lophura nycthemera
jonesi) vit en com- pagnie de choucadors à longue queue (Lamprotornis caudatus) et de calaos à bec noir (Tackus nasutus) dans une volière moyenement plan- tée et agrémentée de sable et de rochers. Le visiteur arrive alors au niveau d'une volière en terre, au milieu de la- quelle a été érigé un tas de compost et de terre. Cette installation est dénuée de tout aménagement hormis quelques branchages morts. Elle est occupée par de rares talégalles d'Australie (Alectura lathamis), des martins tristes (Acridotheres tristis), des étourneaux à cou noir (Gracupica nigricollis), des garrulax à huppe blanche (Garrulax leucolophus diardi) et des garrulax à plastron (Garrulax pectoralis). A côté des talégalles, une grande volière (regroupant 2 volières simples) recrée une zone de savane composé d'une partie rocheuse, d'une partie sableuse, d'une zone dégagée en herbe et de quelques plantations. Cette installation est consacrée à la présentation de rolliers à ventre bleu (Coracias cyanogaster), de touracos paulines (Tauraco erythrolophus), de barbicans à poitrine rouge (Lybius dubius), de gouras couronnés (Goura cristata), de choucadors iris (Coccycolius iris), de bulbuls des jardins (Pycnonotus barbatus inornatus), de tragopans satyres (Tragopan satyra) et de colins des montagnes (Oreortyx pictus). |
Une autre volière,
plantée de conifères, relativement sombre, est le lieu de vie d'un quatuor de faisans à huppe blanche (Lophura leucomelanos hamiltonii), des grives à tête orange (Zoothera citrina melli), des touracos à huppe blanche (Tauraco leucolophus) et des cardinals rouges (Cardinalis cardinalis). Enfin, une dernière volière, parcourue par un petit torrent, est agrémentée de quelques arbres et de rochers. Des choucadors pourprés (Lamprotornis purpureus), des alectos à bec blanc (Bubalornis albirostris), des vanneaux du Sénégal (Vanellus senegallus), des échasses blanches (Himantopus himantopus), des blongios nains (Ixobrychus minutus minutus), des tou- racos violets (Musophaga violacea), des piapiacs africains (Ptilostomus afer), des rolliers variés (Coracias naevius) et des choucadors à oreillons bleus (Lamprotornis chalybaeus) sont présentés dans cette installation. |
![]() Volière typique de la faisanderie - octobre 2010 |
![]() Calao à casque noir - octobre 2010 |
![]() Calao à cimier de Sulawesi - octobre 2010 |
Mise à
jour suite à mes visites des 20 et 21 mars 2012 : Suite à la mort du cacatoès gang gang, cette espèce n'est plus présentée à Walsrode. Au niveau de la faisanderie, une nouvelle espèce est présentée au public à savoir le hocco d'Albert (Crax alberti). Mise à jour suite à mes visites d'avril 2015 : Au niveau de la faisanderie, plusieurs espèces et non des moin- dres ont fait leur apparition tel l’agami à ailes blanches (Psophia leucoptera), le faisan de Salvadori (Lophura inornata) qui cohabite avec des araçaris à oreilles noisettes (Pteroglossus castanotis) ou encore le tinamou brun (Crypturellus obsoletus). On notera également le retour en présentation du courols vouroudrious (Leptosomus discolor) et du calobate d'Annam (Carpococcyx renauldi). |
![]() Hocco d'Albert - mars 2012 |
En entrant dans cette nouvelle maison, le
visiteur découvre une première salle, qui est le lieu d'une exposition photo sur les oiseaux du parc. La seconde salle est disposée tout en longueur. Sur la gauche, de grandes volières à même le sol présentent de nombreuses espèces alors que sur la droite, on peut observer de petites volières surélevées. La première volière de gauche, est agrémentée d'un sol en écorces, d'un mur de pierre, d'une cascade et de nombreux hibiscus. Elle est le lieu d'une cohabitation originale entre des hoccos nocturnes (Nothocrax urumutum) et des quetzals dorés (Pharomachrus auriceps). En face des quetzals, la première petite volière recrée une zone sèche en sable. Sur la droite, une autre volière au milieu de laquelle coule une petite cascade est occupée par des euplectes vorabés (Euplectes vorabe), des diamants à longue queue (Poephila acuticauda) et des poulettes de roche (Ptilopachus petrosus). |
![]() Volière des tisserins - octobre 2010 |
![]() Volières de la maison tropicale - octobre 2010 |
A côté des
poulettes de
roches, on trouve deux autres petites volières densément végétalisées. La première est le lieu de vie de ptilopes mig- nons (Ptilinopus pulchellus), de callistes à cou bleu (Tangara cyanicollis) et de cailles arlequins (Coturnix delegorguei), tandis que la suivante est consacrée à des trogons à queue blanche (Trogon viridis), des tangaras masqués (Ramphocelus nigrogularis), des galli- colombes à poitrine d'or (Gallicolumba rufigula) et des ptilopes à ventre orange (Ptilinopus iozonus humeralis). Dans le prolongement de la volière des hoccos nocturnes, on décou- vre une seconde grande volière au milieu de laquelle a été creusé un bassin. Un sol de terre, des rochers et des arbres tropicaux complètent les aménagements. Cette installation est occupée par des orioles de Montserrat (Icterus oberi), des rolliers à ventre bleu (Coracias cyanogaster), des gonoleks de Barbarie (Laniarius barbarus), des caurales soleil (Eurypyga helias), des tangaras fourchus (Thraupis bonariensis), des choucadors iris (Coccycolius iris), des tourterelles à tête grise (Sterpoptelia tranquebarica), des pluvians fluviatiles (Pluvianus aegyptius) et des échasses d'Amérique (Himantopus himantopus mexicanus). |
En face des échasses,
trois petites volières alternent les amé- nagements des régions sèches et des régions humides. La première volière, de type désertique est occupée par des tis- serins gendarmes (Ploceus cucullatus) et des colins huppés (Colinus cristatus). La seconde est le lieu de vie de ptilopes mignons (Ptilinopus pulchellus), de spréos améthystes (Cinnyricinclus leucogaster) et de turnix combattant (Turnix suscitator), alors que des araçaris verts (Pteroglossus viridis) vivent dans la dernière petite volière. Sur la gauche, les grandes volières sont interrompues par un ensemble de trois petites volières consacrées à des estrilidés. Ces volières au sol en sable, sont agrémentées de quelques graminées et de branchages. La première volière est consa- crée à des diamants à queue rousse (Neochmia ruficaudata ruficaudata) et à des turnix combattant (Turnix suscitator). |
![]() Volières des estrilidés - octobre 2010 |
![]() Volière des toucans - octobre 2010 |
La seconde est le lieu de vie
d'astrilds à joues oranges (Estrilda
melpoda), d'amarants foncés (Lagnosticta rubricata) et de cail- les de Chine (Coturnix chinensis). La dernière présente des diamants azuverts (Erythrura tricolor), des capucins noirs (Lonchura stygia) et des perdicules à gorge rousse (Perdicula asiatica). En face des estrilidés, d'autres petites volières surélevées, den- sément végétalisées. La première est le lieu de vie d'araçaris grig- ris (Pteroglossus aracari), la seconde est occupée par des poma- torhins à dos marron (Pomatorhinus montanus) et des cailles ar- lequins (Coturnix delegorguei). La troisième volière est consacrée à des cordon-bleus violacée (Uraeginthus ianthinogaster), des barbicans funèbres (Tricholaema lacrymosa), des pluviers pâtres (Charadrius pecuarius) et des colins huppés (Colinus cristatus). |
Mitoyenne aux colins huppés, une autre volière peu végétalisée est le lieu de vie de tisserins à cou noir (Ploceus nigricollis), de cos- syphes à calotte neigeuse (Cossypha niveicapilla), de spréos royaux (Lamprotornis regius) et de ptilopes porphyres (Ptilinopus pophyreus). Sur le côté gauche, la troisième volière, de grande taille également, au sol en écorces et plantée de nombreux végétaux est occupée par des ptilopes superbes (Ptilopinus surperbus), des caurales soleil (Eurypyga helias), des cotingas de Cayenne (Cotinga cayana), des tangaras à bec d'argent (Ramphocelus carbo), des colombes revioulettes (Geotrygon montana). |
![]() Volière de la maison tropicale - octobre 2010 |
![]() Volières de la maison tropicale - octobre 2010 |
La grande volière suivante est consacrée à des toucans ariels (Ramphastos vitellinus) et à des agamis trompettes (Psophia crepitans). La dernière grande volière de gauche est le lieu de vie de toucans tocos (Ramphastos toco) et de tinamous solitaires (Tinamus solitarius). Enfin, sur la droite, se trouve une volière relativement longue, au fond de laquelle a été recréée une falaise en pierre, et est le lieu de vie de caurales soleil (Eurypyga helias), de guêpiers carmins (Merops nubicus) et d'hirondelles rustiques (Hirundo rustica). |
Mise à jour suite à mes visites d'avril 2015 : Comme dans toutes les autres sections du parc, de grands chamboulements ont eu lieu dans la serre du Paradis. Parmi les nouvelles espèces visibles à ce niveau, on citera les callistes à tête rouge (Tangara parzudakii) ou encore les colombines marquetées (Geophaps scripta). |
Calliste à tête rouge - avril 2015 |
Le visiteur entre alors dans la
seconde partie de la serre, qui s'étend sur l'ensemble de la longueur du bâtiment. Cette zone est consacrée à la présentation en vol libre de plusieurs espèces. Cette partie se compose d'une zone densément végétalisée, d'une zone plus dégagée, d'un bassin, et d'une allée cheminant au milieu de la forêt vierge. Les espèces présentées dans cette partie sont : des synallaxes guioutis (Synallaxis cinnamomea), des caurales soleil (Eurypyga helias), des rolliers à longs brins (Coracias caudatus), des coulious à cou bleu (Urocolius macrourus), des cossyphes à calotte neigeuse (Cossypha niveicapilla), des éperonniers malais (Polyplectron malacense), des pigeons nobles (Otidiphaps nobilis), des grouas couronés (Goura cristata), des irénés vierges (Irena puella), des échasses blanches (Himantopus himantopus), des touracos pauline (Tauraco erythrolophus), des touracos géants (Corythaeola cristata), des spréos royaux (Cosmopsarus regius), ... |
![]() Zone de vol libre - octobre 2010 |
![]() Bassin de la zone de vol libre - octobre 2010 |
..., des tangaras du Brésil (Ramphocelus bresilius), des tinamous à petit bec (Crypturellus parvirostris), des spréos améthystes (Cinnyricinclus leucogaster), des huppes fasciées (Upupa epops), des veuves dominicaines (Vidua macroura), des founingos bleus (Alectroenas madagascariensis), des vanneaux du Chili (Vanellus chilensis), des colombes versicolores (Geotrygon versicolor), des barbicans à diadème (Tricholaema diademata) et des anserelles naines (Nettapus auritus). Le visiteur revient alors au niveau de la première salle qu'il retra- verse pour ressortir de la serre tropicale, emprunte le sentier de droite pour passer devant la grande aire de jeux, traverse à nou- veau la boutique et quitte le parc. |
Mise à jour suite à mes visites des 20 et 21 mars 2012 : A la suite de la zone de vol libre, une seconde volière de contact a été inaugurée en 2011. Cette dernière se compose d'un sol en sable rouge et d'une cascade. De nombreuses plantes tropicales complètent les aménagements destinés à la présentation de loris arc en ciel (Trichoglossus haematodus moluccanus) et de loris d'Edwards (Trichoglossus haematodus capistratus). Au niveau des petites volières de la serre tropicale, une nouvelle espèce a fait son apparition, le martin chasseur de Smyre (Halcyon smyrnensis). |
![]() Lori Loft - mars 2012 |
Volière dans la zone de vol libre - avril 2015 |
Mise à
jour suite à mes visites d'avril 2015 : Au niveau de la zone de vol libre, sur la droite, une vaste volière a été délimitée et présente des tangaras du Paradis (Tangara chilensis paradisea), des ptilopes turgris (Ptilinopus melanospila), des carpophages de Muller (Ducula mullerii), des cotingas de Cayenne (Cotinga cayana), des pigeons bleus de Madagascar (Alectroenas madagascariensis), des éperonniers malais (Polyplectron malacense), des perdrix roulrouls (Rollulus roulroul), des jacanas noirs (Jacana jacana), des trugons terrestres (Trugon terrestris), des galli- colombes à poitrine jaune (Gallicolumba rufigula) et des cailles arlequins (Coturnix delegorguei). Le reste de cette section est consacré au vol libre. Parmi les nouvelles espèces visibles, on peut citer la présence de lan- grayens à ventre blanc (Artamus leucorynchus), unique en Europe. |
En conclusion, le Weltvogelpark de Walsrode mérite son attribut de plus grand parc spécialisé européen. De nombreuses espèces et sous espèces d'oiseaux peu courantes en captivité sont présentées et reproduites à Walsrode, qui fera la joie des passionnés et des amateurs. Le Weltvogelpark possède également de nombreuses epèces en coulisses, afin de mener à bien des programmes de reproduction, en vue de créer des populations viables. Ainsi, le parc mène un projet en collaboration avec l'association Crax Internationale et a accueilli en 2009-2010, plusieurs espèces de hoccos et de pénélopes. Des visites régulières permettent de voir les différentes car cer- taines espèces visibles retournent en coulisses tandis que d'autres, non visibles, gagnent les volières de la faisanderie. Depuis 2009, le parc de Walsrode connait un nouvel essor et les projets futurs sont nombreux comme la création d'une nouvelle maison pour perroquets et la construction d'une maison consacrée aux oiseaux du Paradis. |
![]() Ara à gorge bleu - octobre 2010 |
Copyright © - 2007-2022 - J. Bordonné - Tous droits réservés |