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Durrell Wildlife Conservation Trust


Durrell Wildlife Conservation Trust
La Profonde rue
Jersey
Royaume Uni

Tel : +44 1534 860000

www.durrell.org
Logo zoo Jersey


Plan du zoo
Plan du zoo


Ma visite
: 15 mai 2015
Mise en ligne : 15 aout 2015
Vue aérienne du zoo
Vue aérienne du zoo









Horaires d'ouverture 2015
Tarifs d'entrée 2015
Présentation du parc
Les ailes d'Asie du sud est
Les ours à lunettes et coatis
Les loutres et le vivarium 1/3
Le vivarium 2/3
Le vivarium 3/3
Les terrariums extérieurs
Le complexe des petits singes
Les tamarins et les gorilles

Amazone de Sainte Lucie
Amazone de Sainte Lucie - mai 2015




Les oiseaux 1/2
Les oiseaux 2/2
Les becs crochus
Les macaques et les tamarins
Les orang outans
Les marécages malgaches
Les lémuriens
La grange des aye-ayes
Les volières du monde
Madagascar
Conclusion



Flèche

Horaires d'ouverture 2015 (Ces informations ne sont données qu'à titre indicatif)






Ouvert toute l'année

de 9h30 à 18h00
Anolis de Martinique
Anolis de Martinique - mai 2015



Flèche

Tarifs d'entrée 2015 (Ces informations ne sont données qu'à titre indicatif)


Oophaga pumilio
Oophaga pumilio - mai 2015

Tarif individuel

     Adulte : 14,50 £ (20,50 €)
     Enfant :  (4 à 16 ans) : 10,00 £ (14,14 €)
     Sénior (+65 ans) : 12,50 £ (17,67 €)
     Etudiant (17 à 22 ans) : 12,00 £ (16,96 €)

Une réduction de 10% pour les groupes de
plus de 10 personnes.






Flèche

Présentation du parc





Le zoo de Jersey situé sur l’île du même nom,
est connu sous le sigle Durrell Wildlife
Conservation Trust du nom de son fondateur.
Ce parc natruel est précurseur dans l’élevage
d’espèces rares et de petite taille. Il se situe
dans la petite ville de Trinity.

Les enclos sont de bonne facture et les gros
animaux ne sont pas visibles dans ce zoo où
l’accent est mis sur le bien être animal et la
préservation.
Hapalémur
Hapalémur - mai 2015


Perruche echo
Perruche echo - mai 2015




Arrivé sur le parking du zoo, le visiteur découvre
quelques statues présentant les espèces phares
du parc. Un squelette de dodo est également pré-
senté dans une vitrine.

Le visiteur entre alors dans la boutique du zoo où
il acquiert le droit d’entrée avant de pénétrer
dans le zoo et de se retrouver sur une place om-
bragée par de grands platanes, d’où rayonnent les
différents sentiers du zoo.



Flèche

Visite du zoo




Nous allons débuter la visite face à l’entrée pour
découvrir une vaste île en herbe, entourée d’un
large fossé en eau.

Cette étendue légèrement vallonnée est agrémen-
tée de multiples arbustes et plantée de hauts
troncs reliés entre eux par des branches. Les
décors naturels offrent de multiples possibilités
d’escalade aux ours à lunettes (Tremarctos
ornatus
) présentés à ce niveau.


Enclos des ours à lunettes
Enclos des ours à lunettes - mai  2015


Loge des étourneaux de Bali
Loge des étourneaux de Bali - mai 2015
En longeant l’île des ours, le visiteur découvre sur
la droite, une porte grillagée entourée de scul-
puture d’oiseaux. En poussant cette porte, le
visiteur entre dans une salle de pénombre, sur la
droite de laquelle on distingue une volière in-
térieure au sol en terre, plantée de feuillus des-
quels tombent des lianes.

Cette volière est le lieu de vie d’étourneaux de
Bali (Leucopsar rotschildi). Au cœur de cette
pièce, des fiches plastifiées au format A4 sont
mises à disposition des visiteur pour l’accom-
pagner pendant la visite de la seconde partie
de ce complexe, une vaste volière de contact.


Cette volière de contact est traversée par un
ruisseau se jetant dans un point d’eau. La végé-
tation y est dense et consiste en de grands arb-
res et des massifs de bambous. L’ensemble est
consacré aux oiseaux sud asiatiques.

On pourra ainsi en prenant son temps, y admirer
des pigeons de Nicobar (Caloenas nicobarica),
des grives de Doherty (Zoothera dohertyi), des
garrulax du Père Courtois (Dryonastes courtoisi),
des garrulax à queue rouge (Trochalopteron
milnei
), des garrulax de l’Omei (Liocichla
omeiensis
), des gallicolombes poignardées
(Gallicolumba criniger), des brèves à capuchon
(
Pitta sordida), des irénées vierges (Irena
puella
), ...


Ambiance dans la serre des oiseaux
Ambiance dans la serre des oiseaux - mai 2015

Ambiance dans la serre des oiseaux
Ambiance dans la serre des oiseaux - mai 2015


..., des léiothrix jaunes (Leiothrix lutea), des
colombines turvert (Chalcophaps indica), des
épéronniers de Palawan (Polyplectron
emphanum
) ou encore des merles shamas
(Copsychus malabaricus).

Le visiteur ressort alors de la volière sud asiatique
et fait face à l’île des ours sur la droite de laquelle
un ponton métallique nous conduit dans la maison
des plantigrades.



Flèche

Cette dernière a été construite sur 2 niveaux. Au
1er étage, on pourra observer une vitre s’ouvrant
sur une installation relativement longue, au sol ta-
pissé de hautes herbes et tendues de branches et
de cordes.

Cette volière était auparavant occupée par des
chauves souris et était vide lors de ma visite. Un
escalier nous permet de gagner le rez de chaussé
inférieur où, sur la droite de la bâtisse, une vitre
s’ouvre sur une loge intérieure au sol bétonné,
agrémentée de grosses branches et de quelques
paniers situés en hauteur.


Ile des ours à lunettes
Ile des ours à lunettes - mai 2015


Loge intérieure des coatis
Loge intérieure des coatis - mai 2015
Cette loge accueille les 2 autres espèces héber-
gées dans le complexe des ours à lunettes à savoir
les singes hurleurs noirs (Alouatta caraya) et les
coatis bruns (Nasua nasua).

Sur la gauche de cette maison, on pourra observer
deux autres loges agrémentées de poteaux métal-
liques, de cordes et de paniers métalliques disposés
à différentes hauteurs.
Ces loges permettent d’abriter les ours durant la nuit.
Il est à noter que cet édifice, construit en 1999 à l'oc-
casion des 40 ans du parc, est fait de nombreux faux
rochers et de plantes tropicales. Des callistes safrans
(Tangara icterocephala) étaient également hébergés
dans cette installation.


Le visiteur quitte alors la maison des ours, pour tour-
ner sur la gauche et découvrir, accolée à la maison,
une seconde île de grande taille, au sol en herbe.
Cette dernière plus plane que la précédente, est agré-
mentée de rochers, arbustes et de nombreux arbres
morts offrant diverses possibilités aux animaux qui y
cohabitent à savoir les ours à lunettes (Tremarctos
ornatus
), les singes hurleurs noirs (Alouatta caraya)
et les coatis bruns (Nasua nasua).

Des loutres naines d’Asie (Aonyx cinerea) étaient
également visibles dans ce complexe avant laur tran-
sfert dans une autre partie du zoo.
Plusieurs points d’observation entourent cette
superbe île.
Ile des singes hurleurs
Ile des singes hurleurs - mai 2015


Loge des ours à lunettes
Loge des ours à lunettes - mai 2015
Ancienne volière des chauve souris
Ancienne volière des chauve souris - mai 2015



Flèche


Face au dernier point d’observation, se dresse une
bâtisse de briques rouges « The Princess Royal
Pavillon ». Ce pavillon qui constitue le centre péda-
gogique du parc abrite une collection de cornes,
crânes et autres objets animaliers utilisés pour les
présentations au public.

De retour à l’air libre, la visite se poursuit sur la
gauche, en direction d’une vaste prairie végé-
talisée. Au bout de cette prairie se trouve l’un
des édifices les plus intéressants de ce parc, le
vivarium.


Princess Royal Pavillon
Princess Royal Pavillon - mai 2015



Enclos des loutres
Enclos des loutres - mai 2015
Avant de découvrir cet espace consacré aux reptiles
et situé sur la gauche de l’allée, le visiteur bifurque
sur la droite, pour emprunter un sentier en pente
douce dans le renflement duquel a été creusé un bas-
sin entouré de rochers et doublé d’une plage en her-
be ombragée par de grands arbres.
Cet ensemble est doublé d’un bâtiement de taille
moyenne, abritant deux loges au sol recouvert
d’écorces et agrémentées de quelques souches.
Cet enclos est le lieu de présentation de loutres
naines (Aonyx cinerea).

Nous allons alors revenir sur nos pas jusqu’à l’entrée
du vivarium au sein duquel se poursuit la visite. Ce
dernier se compose de deux couloirs de visite sé-
parés par une rangée de vivariums de taille moyenne.


Sur la gauche de ces sentiers se dresse une succes-
sion de plusieurs loges de grande taille. A l’arrière
de la porte d’entrée se trouve le premier terrarium
du complexe, relativement haut mais peu large, il
reconstitue un milieu humide avec ses souches,
mousses et plantes tombantes.
Il héberge des dragons des montagnes
(
Acanthosaura lepidogaster) et des grenouilles
mousses (Theloderma corticale).

Nous empruntons alors le premier couloir du
vivarium pour découvrir sur la gauche, une
vaste loge au sol recouvert d’écorces, garnie
de nombreux rochers empilés, le tout étant
complété par des branches mortes et quelques
plantes vertes.


Ambiance dans le vivarium
Ambiance dans le vivarium - mai 2015
Terrarium des iguanes
Terrarium des iguanes - mai 2015

Des iguanes des Antilles (
Iguana delicatissima)
y cohabitent avec des anolis de Martinique
(
Anolis roquet summus) et des grenouilles des
montagnes de Montserrat (
Leptodactylus fallax).

Toutes ces espèces restent, à ce jour, peu cou-
rantes en captivité et sont visibles dans moins de
10 établissements européens. Mitoyen aux igua-
nes se dresse un terrarium en sable, agrémenté
de branches, de troncs et de quelques plantes
grasses rampantes. Cette loge est consacrée des
iguanes de Cuba (
Cyclura nubila), une espèce
qui reste peu courante en captivité en Europe.



Flèche


Face aux iguanidés, séparant les 2 couloirs de
visite se dresse un vivarium de faible largeur
mais haut et long. Ce dernier reconstituant un
milieu humide est densément végétalisé. Des
branches traversent également ce complexe
lieu de vie d'iguanes casqués (
Laemanctus
serratus
), de dendrobates à tapirer
(
Dendrobates tinctorius) et de rainettes
Kunawalu (
Trachycephalus resinifictrix).

Au centre du bâtiment où nous nous trouvons
alors se dresse un vivarium circulaire, qui
s’organise autour d’un monticule rocailleux
duquel jaillissent quelques plantes colorées.
Ce vivarium accueille des anolis de Martinique
(
Anolis roquet summus) et des phyllobates
rayées (
Phyllobates vittatus).


Terrarium des anolis
Terrarium des anolis - mai 2015


Enclos des varans de Komodo
Enclos des varans de Komodo - mai 2015
Sur la gauche, le troisième terrarium de cette
rangée dispose d’un sol en écorces et en feuil-
les mortes. De nombreuses souches et autres
branches y ont été disposées et supportent
des plantes tombantes.
Enfin, un bassin de taille moyenne complète les
aménagements de ce qui constitue le milieu de
vie de pythons molures (Python bivittatus).

La quatrième et dernière loge de gauche s’or-
ganise autour d’un grand bassin entouré de
berges en écorces et est agrémentée de nom-
breuses branches. Cette loge présente des
varans de Komodo (Varanus komodoensis).


Au centre de la salle, séparant les 2 couloirs se
trouvent encore 2 vivariums densément végéta-
lisés et agrémentés de branches et de mousses.
Le premier est consacré à des dendrobates
fraises ou dendrobates pumilio (Oophaga
pumilio
) qui cohabitent avec des phyllobates
terribles (Phyllobates terribilis) tandis que le
second était inoccupé et en réfection lors de
ma visite.

Le visiteur arrive alors au fond de l’édifice où, sur
la largeur du mur, on découvre un mur recouvert
de galets sur lesquels ruisselle un filet d’eau. Au
niveau du sol, plusieurs plantes vertes contribuent
à recréer une forêt humide.


Terrarium des dendrobates
Terrarium des dendrobates - mai 2015
Terrarium des caméléons
Terrarium des caméléons - mai 2015


Ce vivarium ouvert en façade est occupé par des
caméléons panthères (Furcifer pardalis).

Le visiteur se retrouve alors dans le second cou-
loir et peut observer sur la droite les 4 vivariums
centraux tandis que sur la gauche, on découvre
une autre rangée d’installations. La première loge
est agrémentée de nombreuses branches et de
plantes vertes et accueille des pythons canins
(Corallus caninus).



Flèche

La seconde loge consacrée aux déserts mexicains
est composée d’un sol recouvert d’écorces, de
quelques branches et de fougères arborescentes.
Il est le lieu de vie d’hélodermes perlés
(
Heloderma horridum exasperatum) et de
lézards à queue courbée du Nord (
Leiocephalus
carinatus
).

Mitoyen aux lézards mexicains, se trouve un vi-
varium de taille moyenne, au sol en terre, duquel
ressortent des cannes de bambous semblant re-
créer un champ de canne à sucre. Des sacs en
toile de jute rappellent ces plantations, au cœur
desquelles sont présentées des crapauds géants
(
Rhinella marina).


Vivarium des hélodermes
Vivarium des hélodermes - mai 2015



Terrarium des crapauds géants
Terrarium des crapauds géants - mai 2015
La loge qui suit est composée d’un bassin en eau,
d’un sol naturel et est garnie de rochers et de bran-
ches quelques plantes apportent un peu de verdure
à l’ensemble dans lequel évoluent des grenouilles
des montagnes de Montserrat (
Leptodactylus
fallax
).
Cette espèce dispose également d’un second
vivarium identique en termes d’aménagements si
ce n’est l’absence de point d’eau.

Ce couloir longe encore 2 terrariums. Le premier
recrée un environnement naturel et humide avec
ses bassins, ses racines recouvertes de mousses et
ses plantes vertes. Des serpents ratiers des man-
groves (
Gonyosoma oxycephala) y cohabitent
avec des géoémydes épineuses (
Heosemys
spinosa
).




Enfin, le dernier terrarium de ce couloir dispose
d’un sol en sable, est planté de cactus et agré-
menté de rochers. Ce milieu désertique est le
lieu de vie de scinques de Telfair (Leiolopisma
telfairii
).

Le visiteur termine ainsi sa découverte du cen-
tre de préservation des reptiles et amphibiens
qui constitue le vivarium du parc de Jersey et
ressort à l’air libre.
Vivarium des scinques
Vivarium des scinques - mai 2015



Flèche



Directement sur la gauche du vivarium se trouve
la zone extérieure consacrée aux reptiles. On y
découvre ainsi un vaste enclos en sable en forme
de haricot.

Ce dernier délimité par des pieux en bois, est
agrémenté de jeunes arbres et de racines. Un
bassin y a également été adjoint. Ce complexe
extérieur est occupé par des tortues géantes des
Galapagos (Geochelone nigra).


Enclos des tortues géantes
Enclos des tortues géantes - mai 2015


Enclos des vipères
Enclos des vipères - mai 2015
Le visiteur entre dans la cour des tortues et
découvre derrnière une baie vitrée, un vivarium
à ciel ouvert recréant une garrigue avec son sol
fait de sable, agrémenté de rochers et planté
d’arbustes et d’herbes aromatiques. Cet espace
est le lieu de vie de vipère péliade (
Vipera
berus
).

Enfin, situé entre le terrarium des vipères et l’en-
clos des tortues, se trouve une autre lande plus
sèche que celle des vipères et agrémentée de
nombreux buissons, lande au cœur de laquelle
évoluent des tortues rayonnées (Geochelone
radiata
).


Le visiteur revient alors sur l’allée principale et
découvre, sur la droite, un vaste enclos en sable
planté de graminées et  au cœur duquel se dres-
sent des termitières artificielles. Des bulles en
plexiglas offrent la possibilité aux enfants de se
rendre au milieu du territoire des suricates
(Suricatta suricatta) qui occupent cette instal-
lation.
Ces petits carnivores disposent également d’une
maison vitrée en façade, au sol recouvert de
sable et agrémentée de quelques souches.

Face aux suricates, sur la gauche de l’allée se
dresse le restaurant principal du zoo, le Dodo
Restaurant.
Enclos des suricates
Enclos des suricates - mai 2015



Flèche


A ce niveau, nous allons quitter l’allée principale
pour bifurquer sur la droite, en direction d’un
complexe rond fait de bois, abritant plusieurs
volières extérieures.

Les grillages couvrant ces 4 volières sont à
mailles fines rendant difficiles les photographies.
L’observation est d’autant plus difficile que la
végétation est dense et haute offrant des cache-
ttes et de nombreuses possibilités d’évolution
aux animaux.


Complexe des callithricidés
Complexe des callithricidés - mai 2015



Volière des ouistitis argentés
Volière des ouistitis argentés - mai 2015
Trois de ces volières sont relativement vastes
tandis que la dernière est plus petite et permet
d’isoler des animaux en cas de besoin. Lors
de ma visite cette section d’isolement était oc-
cupée par un tamarin lion à croupe dorée
(Leontopithecus chrysopygus), une espèce
très peu courante en captivité et aujourd’hui
absente de France.

La seconde volière au volume important est le
lieu de vie d’un petit groupe de tamarins lions
à croupe dorée. La troisième volière de ce
complexe héberge des tamarins bicolores
(Saguinus bicolor) tandis que la dernière est
consacrée à des ouistitis argentés (Mico
argentatus
).


En contrebas de la rotonde des callithricidés,
on peut observer 2 grandes volières à l’arma-
ture métallique séparées l’une de l’autre par le
bâtiment de nuit.

Chaque volière dispose d’un sol naturel où
rampe le lierre et est densément plantée de
grands arbres. Une zone reste dégagée pour
le vol. La volière de droite accueille des pi-
geons roses de l’île Maurice (Nesoenas
mayeri
) et des cossyphes à calotte blanche
(Cossypha albicapilla), tandis que celle de
gauche est le lieu de vie de pigeons roses uni-
quement.


Volière des pigeons roses
Volière des pigeons roses - mai 2015


Volière typique pour callithricidés
Volière typique pour callithricidés - mai 2015





Le visiteur remonte alors le sentier pour repasser
devant la rotonde des callithricidés et revenir au
niveau du restaurant le Dodo pour continuer sa
découverte sur l’allée principale.



Flèche


A ce niveau, sur la gauche de l’allée, on trouve un
ensemble de hautes volières en bois également
bien végétalisées et traversées par des cordes et
des branchages. La première volière que nous
pouvons voir est occupée par un groupe de ta-
marins lions dorés (Leontopithecus rosalia).
La seconde volière de ce complexe relativement
vaste accueille un autre groupe de tamarins lions
à croupe dorée (Leontopithecus chrysopygus),
tandis que les 2 dernières volières situées en re-
trait du sentier de visite sont consacrées à des
tamarins bicolores (Saguinus bicolor).


Volière des tamarins lions
Volière des tamarins lions - mai 2015


Maison des gorilles
Maison des gorilles - mai 2015

Là encore, la végétation au cœur de ces volières
est imposante et permet aux primates d’évoluer
dans un décor naturel proche de leur milieu
d’origine. Le visiteur continue alors sa visite pour
descendre un escalier et arriver au niveau d’un
bâtiment dans lequel nous pouvons entrer.

Ce dernier abrite 2 loges intérieures bétonnées, où
ont été installées quelques structures d’escalade en
bois et en cordes. Cette bâtisse qui semble de con-
ception ancienne constitue la maison des gorilles
(Gorilla gorilla gorilla).


Le visiteur ressort alors de la maison des grands
singes, et découvre, face à lui, un enclos aujour-
d’hui abandonné. Ce dernier en sable agrémenté
de quelques rochers était le lieu de vie de wa-
labies de Parma (Macropus parma), une espèce
qui n’est aujourd’hui plus visible au zoo, tout
comme les potamochères (Potamochoerus
porcus
) qui ont également été présentés à ce
niveau.

Le visiteur continue alors son périple sur la droite,
pour découvrir, accolée à la maison des gorilles,
leur vaste espace extérieur s’étendant sur plus de
2 000 m².


Enclos des potamochères
Enclos des potamochères - mai 2015


Fosse des gorilles
Fosse des gorilles - mai 2015


Cet espace est en fait une vaste fosse entourée de
hauts murs. L’aspect fosse est gommé par un milieu
naturel enherbé, valloné offrant du relief à l’en-
semble.

Des structures en troncs, en bois ont été disséminées
dans l’ensemble de l’enclos. Des zones rocheuses,
cavernes et autres cascades contribuent à offrir aux
animaux des possibilités de retrait.
Des buissons et des arbres complètent les décors.

L’allée de visite fait le tour de cette installation de
grande taille pour gagner le secteur des oiseaux.
Fosse des gorilles
Fosse des gorilles - mai 2015
Fosse des gorilles
Fosse des gorilles - mai 2015



Flèche

Avant de rejoindre cette zone, un sentier permet
aux visiteurs de se rendre vers une aire de jeux
pour enfants avant de reprendre la visite.

Le secteur des oiseaux est installé au cœur d’une
cour végétalisée où trône la statue de Jambo, le
premier gorille du parc. Une vaste aire engazon-
née sépare les deux rangées de volières. Nous
allons débuter notre parcours sur la droite.

Une première volière de grande taille se dresse
devant nous. Elle dispose d’un sol en sable, et
est agrémentée d’amas de pierres et est plantée
de bambous, figuiers et de palmiers.


Zone des oiseaux
Zone des oiseaux - mai 2015


Volière des étourneaux de Bali
Volière des étourneaux de Bali - mai 2015

Des étourneaux de Bali (Leucopsar rotschildii)
s’y ébattent aux côtés de garrulax de l’Omei
(Liocichla omeiensis) d’épéronniers de Palawan
(Polyplectron emphanum) et de merles shamas
(Copsychus malabaricus).

La seconde volière, accolée à celle des éperon-
niers est en légère pente, plus dégagée en terme
de végétation avec plus d’arbustes que d’arbres.
Des branches y ont été disposées à différentes
hauteurs. Cette volière accueille des garrulax du
Père Courtois (Dryonastes courtoisi) et des
faisans d’Edwards (Lophura edwardsi).



Après un léger espace, le visiteur arrive devant
un ensemble de 2 autres volières. La première
volière offre un volume important, est traversée
par un cours d’eau et agrémentée d’un sol en
terre où la végétation basse realtivement clair-
semée consiste en quelques fougères. De
grands arbres poussent au milieu des rochers
recouvrant le sol.

Cette installation voit évoluer des gobemouches
sundara (
Niltava sundara), des grives de
Doherty et des garrulax à queue rouge
(Trochalopteron milnei).


Volière des gobemouches
Volière des gobemouches - mai 2015


Volière des canards à ailes blanches
Volière des canards à ailes blanches - mai 2015
La seconde volière est pour sa part dotée d’un
grand bassin, s’ouvrant sur des berges en sable
plantées de bambous. Quelques rochers com-
plètent les aménagements. Des canards à ailes
blanches (
Asarcornis scutulata) y sont pré-
sentés en compagnie de merles shamas
(Copsychus malabaricus).

Après la volière des canards, un chemin secon-
daire bifurque sur la droite et nous permet de
rejoindre le complexe des pigeons roses et la
rotonde des tamarins.
Pour notre part nous allons rester sur l’allée
principale et continuer notre découverte des
oiseaux.



Flèche

De l’autre côté du chemin secondaire se dresse
une autre série de volière. La première, relati-
vement haute et longue, est plantée de hauts ar-
bres, agrémentée de quelques rochers et de
branches placées en hauteur. Elle accueille des
calaos à casque rouge (
Aceros corrugatus).

Accolé à la volière des calaos mais légèrement
en retrait, se trouve une succession de volières
plus petites. La première est densément végé-
talisée, traversée par des lianes et des figuiers,
des garrulax du Père Courtois (Dryonastes
courtoisi
) y sont présentés.


Volière des calaos
Volière des calaos - mai 2015


Volière des orioles
Volière des orioles - mai 2015


La seconde petite volière, toute aussi plantée,
est le lieu de vie et de reproduction d’orioles
de Montserrat (Icterus oberi). Cette dernière
espèce endémique de l’île du même nom aux
Caraïbes est menacée par les éruptions vol-
caniques et les ouragans, mais aussi par les
prédateurs introduits sur l’île. Le Durrell
Wildlife Conservation Center a mis en place
un programme européen de reproduction à
partir de 8 individus et a, depuis, transféré
quelques oiseaux dans d’autres parcs.



L’installation qui suit est plus grande et agrémentée
de nombreuses fougères et plantes tombantes. Elle
accueille une cohabitation entre des garrulax du
Père Courtois (Dryonastes courtoisi), des gal-
licolombes poignardées (Gallicolumba criniger),
des irénées vierges (Irena puella),  et des épéro-
nniers de Palawan (Polyplectron emphanum).

Des grives de Doherty (Zoothera dohertyi) évo-
luent aux côtés de pigeons roses de l’île Maurice
dans l’installation qui suit, petite mais bien végéta-
lisée. Enfin, une dernière volière plus volumineuse
termine cette rangée.



Volière des grives
Volière des grives - mai 2015


Ile des flamants
Ile des flamants - mai 2015




Celle-ci est organisée autour de grands arbres, de
fougères arborescentes et de palmiers et héberge
des calaos à casque rouge (
Aceros corrugatus) et
des faisans d’Edwards (Lophura edwardsi).


A l’arrière de la volière, le visiteur arrive au niveau
d’un carrefour. En empruntant le sentier de droite,
nous pouvons longer une lagune, ombragée par de
grands saules, et bordée par une plage en terre où
vit une colonie de flamants du Chili
(Phoenicopterus chilensis).
Volière des cossyphes
Volière des cossyphes - mai 2015
Volière des orioles
Volière des orioles - mai 2015



Flèche


Cette allée rejoint l’enclos des loutres naines et le
vivarium du zoo que nous avons déjà vu. Nous al-
lons pour notre part traverser la prairie jouxtant la
rangée de volière pour emprunter un sentier paral-
èle et longer une autre série de volières à l’arma-
ture métallique.

La première de ces volières est très peu végétalisée,
agrémentée de rochers et de branches et troncs
morts. Elle présente la dernière perruche echo ou
perruche de l’île Maurice (Psittacula eques)
visible en Europe.


Volière de la perruche echo
Volière de la perruche echo - mai 2015


Volière des cossyphes
Volière des cossyphes - mai 2015


Le parc projette de construire dans les années
futures – mais sans date précise – une vaste
volière de contact pour y présenter une
colonie de ces perruches menacées.

La seconde volière de cette allée, bien végétalisée
en partie arrière, est plus dégagée à l’avant plan.
Elle est consacrée à des cossyphes à calotte blan-
che (Cossypha albicapilla). La troisième volière
est comparable à celle des cossyphes en termes
d’aménagements.


Relativement sombre et profonde, la végétation
rend l’observation difficile. Pourtant, cette volière
renferme l’une des raretés du zoo de Jersey, un
mâle amazone de Sainte Lucie ou amazone ver-
sicolore (Amazona versicolor), qui cohabite
avec des orioles de Montserrat (Icterus oberi).

Cette amazone est très peu courante en captivité
en Europe et seuls deux mâles sont encore pré-
sentés au public en Europe et ce uniquement au
zoo de Jersey. L’histoire des amazones de
Sainte Lucie à Jersey remonte aux années 1975,
lorsque le parc a mis en place un partenariat
avec le gouvernement de l’île de Sainte Lucie.
Il ne restait alors à cette époque qu’une centaine
d’individus sauvages.



Volière de l'amazone
Volière de l'amazone - mai 2015
Allée des volières des psittacidés
Allée des volières des psittacidés - mai 2015




En parallèle, le gouvernement de l’île a mis en
place des mesures de sauvegarde du milieu
naturel de ces animaux. Aujourd’hui la popu-
lation sauvage est estimée à 1 000 à 2 000  in-
dividus et l’élevage en captivité a été stoppé.

Les animaux restant à Jersey sont là pour narrer
ce succès. Cette rangée compte encore 2
volières, disposant d’un avant plan nu à la vé-
gétation rase et creusé d’un bassin, tandis que
de hauts arbres assombrissent l’arrière des
volières.


La première structure est occupée par
des canards de Meller (Anas melleri), des
cossyphes à calotte blanche (Cossypha
albicapilla
) et des sarcelles de Bernier (Anas
bernieri
) alors que la dernière volière du sec-
teur des oiseaux présente le second mâle
amazone versicolore (Amazona versicolor)
et des canards de Meller (Anas melleri).

En continuant notre montée, le sentier nous
reconduit vers l’enclos des gorilles. Nous allons
revenir sur nos pas jusqu’à la volière de la per-
ruche echo et bifurquer sur la gauche pour em-
prunter un sentier longeant un bras d’eau situé
en contrebas.
Volière des anatidés
Volière des anatidés - mai 2015



Flèche

Cette zone humide est bien plantée et dépourvue
d’animaux. Sur la gauche du sentier, face au bras
d’eau, le visiteur découvre un abri accolé à une
maison dont l’intérieur est visible à travers une
vitre.

L’intérieur de cette maison est fait de béton for-
mant des terrasses sur plusieurs étages et est
tendue de cordes et de tuyaux de pompiers.
La maison est reliée à un enclos extérieur en
herbe, légèrement valloné, creusé d’un bassin
et traversé par des structures d’escalade en
bois et en cordes.
Cet espace est le lieu de vie d’un groupe de
macaques des Célèbes (Macaca nigra).

 
Maison des macaques
Maison des macaques - mai 2015

Enclos des singes hurleurs
Enclos des singes hurleurs - mai 2015
A la suite des macaques, un ancien enclos plat
à l’herbe haute est en cours de transformation
pour devenir une aire de pique-nique. Cet espace
était occupé par des loups à crinière
(
Chrysocyon brachyurus), espèce qui a quitté
le zoo.

Plus loin, sur la gauche de cette allée, se dresse
un autre enclos en herbe, planté de nombreux
pieux reliés entre eux par des cordes. Cet en-
clos est consacré à une famille de singes hurleurs
noirs (Alouatta caraya).

Sur la droite, face aux singes, en contrebas du
sentier et bordant le bras d’eau s’étend une
plage en terre où ont été installés des flamants
roses (Phoenicopterus roseus).


Lagune des flamants
Lagune des flamants - mai 2015
Enclos des macaques
Enclos des macaques - mai 2015




Le visiteur arrive alors sur une allée perpendi-
culaire à celle des primates. Face à lui, un
espace boisé a été laissé à l’état naturel bien
que quelques cordes y ont été tendues. Au cen-
tre de ce bosquet se trouve une cabane, point
de nourrissage des tamarins lions dorés
(Leotopithecus rosalia) et tamarins empereurs
(Saguinus imperator) évoluant en liberté dans
cette partie du zoo.


Tamarin Woods
Tamarin Woods - mai 2015


Tamarin Woods
Tamarin Woods - mai 2015


Cet espace « Tamarin wood » (bois des
tamarins) a été construit en vue de mener une
étude sur le comportement et les interactions
entre les groupes de callithricidés. Au fur et à
mesure des observations, on a pu constater
que ces petits singes étendaient leur territoire
aux forêts alentours mais revenaient réguliè-
rement vers le point de nourrissage. Il a donc
été décidé de laisser cette colonie sauvage
évoluer en liberté dans le zoo.



Flèche

Nous allons alors nous diriger 2 fois sur la
gauche pour emprunter un sentier parallèle à
celui des macaques, de sorte à dominer les
enclos des singes, situés sur la gauche, en
contrebas de l’allée. Sur la droite, à notre
hauteur, se trouve un ensemble de plusieurs
îles en herbe, plantées de buissons arbores-
cents et tendues de pieux et autres agrès en
bois.

De nombreuses cordes, des troncs, souches
et quelques arbres complètent les aménage-
ments de ce vaste complexe dédié aux orangs-
outans de Sumatra (Pongo abelii) qui coha-
bitent avec des gibbons à mains blanches
(Hylobates lar).


Ile des orang outans
Ile des orang outans - mai 2015
Ile des orang outans
Ile des orang outans - mai 2015



Le visiteur contourne alors cet ensemble d’îlots
pour arriver au sein d’un édifice en bois. Un
premier espace abrité présente une exposition
sur les grands singes et les menaces qui pèsent
sur ces derniers.

La seconde partie de cette maison abrite deux
vastes loges intérieures très hautes, tendues
d’agrès métalliques et de cordes. Des filets en
hauteur y ont aussi été installés. Ces loges com-
posent les locaux de nuit des orangs outans
(Pongo abelii).


Avant de quitter la maison des orangs outans, on
peut encore observer une dernière loge agrémen-
tée de cordes, consacrée aux gibbons à mains
blanches (Hylobates lar).
Le visiteur quitte alors la maison indonésienne
pour continuer de contourner le vaste complexe
des îles à grands singes et revenir sur le sentier
principal à proximité du « Tamarin Wood »
avant de bifurquer sur la gauche.

Ce sentier secondaire traverse la zone où les
tamarins évoluent en liberté. Sur la gauche de
l’allée, en retrait se dresse un ensemble de
volières de quarantaine et d’isolement non
visibles du public.


Maison des orang outans
Maison des orang outans - mai 2015
Ile des orang outans
Ile des orang outans - mai 2015
Ile des orang outans
Ile des orang outans - mai 2015



Flèche


Au bas du chemin, le visiteur est invité à entrer
dans un autre secteur du zoo de Jersey,
« Madagascar Wetlands » ou la zone humide
de Madagascar.

Ce secteur naturel s’organise autour d’un bras
d’eau. Sur la gauche, légèrement surélevé par
rapport au sentier de visite et dissimulé derrière
des arbres s’étend un enclos en herbe, consacré
à des grues du Paradis (Anthropoides
paradisae
).


Enclos des grues du Paradis
Enclos des grues du Paradis - mai 2015


Volière malgache
Volière malgache - mai 2015

La traversée de la zone humide se fait sur un pon-
ton en bois. Sur la droite, on peut observer une
imposante volière. Cette dernière est composée
d’un grand bassin entouré de berges en herbe,
plantées de joncs, saules et autres végétaux touf-
fus. Cette volière accueille une cohabitation entre
des canards à dos blanc (
Thalassornis leuconotus),
des sarcelles hottentotes (Anas hottentota), des
dendrocygnes veufs (Dendrocygna viduata), des
fuligules nyroca (Aythya nyroca), des sarcelles de
Bernier (Anas bernier), des canards de Meller
(Anas melleri) et des ombrettes africaines (Scopus
umbretta
).


Un point d’observation a été installé et permet d’ob-
server discrètement les habitants de cette volière.
Au détour d’un virage du ponton, le visiteur peut ob-
server, sur la gauche, une île en herbe, agrémentée
de nombreux buissons, palmiers et de quelques pieux
et cordes.
Une cloture électrique délimite cette île où sont pré-
sentés des hapalémurs du lac Alaotra (Hapalemur
alaotrensis
).

Le ponton nous amène encore vers un étang naturel
où les ornithologes pourront observer la faune locale
avant de remonter vers le jardin potager du zoo et de
continuer sa visite en remontant un sentier naturel.
L’allée de visite longe alors, sur la droite, une prairie
naturelle où l’herbe pousse sauvagement et où les or-
ties sont nombreuses.


Enclos des hapalémurs
Enclos des hapalémurs - mai 2015

Volière des chauve-souris
Volière des chauve-souris - mai 2015


Au bas de cet enclos coule un petit ruisseau. Cet en-
semble est le lieu de vie de grues à cou blanc (Grus
vipio
) et d’oies cygnoïdes (Anser cygnoides).

Sur la gauche, le visiteur est invité à entrer dans une
serre tunnel, relativement longue. Cette serre au sol
recouvert d’un tapis vert, de quelques pneus et de
lierre, est consacrée à une colonie de roussettes de
Livingstone (Pteropus livingstonii) et à des rouset-
tes de l’île Rodrigues (Pteropus rodricensis).
A noter que la première espèce reste peu courante
en captivité et que le zoo de Jersey a débuté dans
les années 1995 un programme d’élevage à partir
de 17 individus sauvages.
Zone naturelle
Zone naturelle - mai 2015
Volière malgache
Volière malgache - mai 2015



Flèche




Le visiteur ressort de la serre des roussettes et se
retrouve sur une terrasse bordée par un chalet en
bois percé de vitres. Ces ouvertures donnent sur
2 loges intérieures tendues de cordes et de cannes
de bambous. Ce chalet est accolé à un enclos en
herbe, ombragé par de grands arbres, accessibles
aux animaux.



Chalet des lémuriens
Chalet des lémuriens - mai 2015


Enclos des hapalémurs
Enclos des hapalémurs - mai 2015




Des structures d’escalade en bois et des cordes
complètent les aménagements de cet enclos dans
lequel sont hébergés des varis roux (Varecia rubra).

Sur la gauche du chalet se trouve un autre enclos en
herbe, en pente, planté de gros chênes. Au bas de
cette installation s’étend un grand lac. Un groupe
d’hapalémurs du lac Alaotra (Hapalemur
alaotrensis
) évolue à ce niveau. Comme pour les
varis, ces primates disposent d’une maison intérieure
visible à travers une vitre.



Leurs loges sont agrémentées de cannes de bambous.

Le visiteur revient alors sur l’allée centrale et longe,
sur la droite l’enclos des grues puis le bois des ta-
marins empereurs. Sur la gauche de l’allée s’étend
le lac puis une zone enherbée, en pente, plantée de
hauts arbres reliés entre eux par des cordes.
Un point d’observation en hauteur permet de do-
miner l’ensemble de cette île où sont installés des
lémurs cattas (Lemur catta) et des varis noirs et
blancs (Varecia variegata).
Ile des lémurs cattas
Ile des lémurs cattas - mai 2015


Enclos des hapalémurs
Enclos des hapalémurs - mai 2015
Enclos des varis
Enclos des varis - mai 2015



Flèche

C’est ainsi que se termine la zone naturelle et boisée
du zoo de Jersey. Le sentier nous conduit alors vers
une cour bordée de plusieurs granges de pierres,
composant les dépendances du manoir « Les
Augrès ».

La visite continue à l’intérieur de la première grange.
A l’intérieur de cette dernière, on trouve un premier
espace vitré, plongé dans l’obscurité. Cette loge est
agrémentée de structures en bois et de quelques ron-
dins et accueille des rats géants de Madagascar
(Hypogeomys antimena).


Grange des rats
Grange des ayes ayes - mai 2015


Volière des tamarins
Volière des tamarins - mai 2015



Le visiteur se rend alors dans la seconde pièce de la
grange, également plongée dans le noir et découvre
2 loges relativement hautes, parcourues par des en-
chevêtrements de branches et des cordes qui offrent
de multiples possibilités d’évolution aux aye-ayes
(Daubentonia madagascariensis) évoluant ici.

Le visiteur ressort alors du noctarium pour se ret-
rouver dans une cour arrière. Entre deux bâtiments
de pierre a été érigée une volière relativement haute
et densément plantée. Cette dernière est le lieu de
vie de tamarins bicolores (Saguinus bicolor).



Sur la droite des callithricidés, une seconde porte
nous permet d’entrer à l’intérieur d’une seconde
grange où a été installée une loge nocturne au sol
en terre, traversée par de gros troncs et des bran-
ches. D’autres aye-ayes (Daubentonia
madagascariensis
) y cohabitent avec des rats
géants de Madagascar (Hypogeomys antimena).

Il est à noter qu’un ensemble de tunnels et galeries
non visibles du public permet de relier toutes les
loges des aye-ayes et de mettre les animaux en
contact ou au contraire de les séparer.
Loge des aye ayes
Loge des aye ayes - mai 2015



Flèche


Le visiteur ressort alors du complexe des aye-ayes
pour revenir sur le sentier principal et longer la rési-
dence du manoir. Après avoir franchit un second
porche, le visiteur découvre encore sur la droite,
une bâtisse en pierres ouverte au public, abritant
la collection de Gerald Durrell ainsi qu’une expo-
sition sur l’histoire du fondateur de ce parc recon-
nu internationalement.

Au bout de la zone d’exposition, le sentier bifurque
sur la droite. Sur la gauche de cette allée se dresse
une volière en demi cercle, traversée par un cours
d’eau se jettant dans un bassin.


Exposition sur Gerald Durrell
Exposition sur Gerald Durrell - mai 2015



Volière des ibis
Volière des ibis - mai 2015
Le sol de la volière en sable est jonché de rochers
et planté de quelques joncs et de buissons. Cette
structure est consacrée à des ibis sacrés
(Geronticus eremita), des sarcelles marbrées
(Marmaronetta angustrirostris), des dendro-
cygnes veufs (Dendrocygna viduata), des ful-
ligules nyrocas (Aythya nyroca) et des cossy-
phes à calotte blanche (Cossypha albicapilla).

Au bas de la pente, on peut observer sur la droite,
une vaste volière entourée de murs en béton. Cette
dernière en travaux lors de ma visite, se compose
d’un sol en herbe en pente douce, jalloné de ro-
chers, le tout étant agrémenté de quelques bran-
ches. Une fois terminée, elle accueillera des craves
à bec rouge (
Pyrrhocorax pyrrhocorax), une
espèce aujourd’hui maintenue en coulisses.


Deux possibilités s’offrent alors à nous. Nous
pouvons poursuivre notre découverte tout droit
pour revenir vers le secteur des oiseaux (calaos
et amazones de Sainte Lucie) ou bifurquer sur
la gauche et remonter une allée parallèle à celle
longeant la volière des ibis.
C’est cette seconde option que nous allons choisir.

C’est ainsi que nous découvrons un ensemble de 3
volières alignées. La première de ces volières dis-
pose d’une zone en sable entourant un bassin.
Quelques joncs et autres arbustes apportent un peu
de verdures à cette volière caillouteuse occupée par
des canards à dos blanc (
Thalassornis leuconotus),
des anserelles naines (Nettapus auritus), des échas-
ses blanches (Himantopus himantopus), des sar-
celles hottentote (Anas hottentota) et des pigeons
roses de l’île Maurice (Nesoenas mayeri).



Volière des anserelles
Volière des anserelles - mai 2015

Volière des bulbuls
Volière des bulbuls - mai 2015
La seconde volière est comparable en termes
d’aménagements bien que moins végétalisée. Elle
est consacrée à des canards à dos blanc
(
Thalassornis leuconotus), des sarcelles de
Bernier (Anas bernieri) et des bulbuls noirs
(Hypsipetes leucocephalus).

Enfin, la dernière volière de cette allée est plus
petite, bien végétalisée et dotée d’un bassin.
Elle abrite des étourneaux de Bali (Leucopsar
rotschildi
).

Face à ces volières s’étend une prairie qui remonte
jusqu’à l’enclos des loutres naines et à l’enclos des
ours à lunette. Un groupe de bernaches à cou roux
(Branta ruficollis) s’ébat en liberté sur cette es-
pace enherbé.


Volière des craves
Volière des craves - mai 2015
Manoir du zoo
Manoir du zoo - mai 2015



Flèche

Le visiteur revient alors sur le sentier principal et
découvre, sur la gauche, un autre complexe dans
lequel se poursuit la visite. Avant d’entrer dans
ce secteur, le visiteur peut observer deux plateaux
enherbés, séparés du sentier de visite par de dis-
crets fossés secs et par des fils électriques. Ces
plateaux en herbe, agrémentés de rochers et de
souches, sont plantés de quelques buissons et de
pieux en bambous.

Quelques cordes offrent des possibilités d’es-
calade aux hapalémurs du lac Alaotra (Hapalemur
alaotrensis
).


Enclos des hapalémurs
Enclos des hapalémurs - mai 2015


Loge des mangoustes
Loge des mangoustes - mai 2015

Le visiteur franchit alors le porche fait de vieille
pierre pour se retrouver au cœur d’un espace
malgache. Sur la droite, une vitre s’ouvre sur
une loge intérieure, au sol recouvert de sciure,
agrémentée de nombreuses branches et de
branches.

Cette installation est le lieu de vie de mangoustes
à dix raies (Mungotictis decemlineata). 
Mitoyen au bâtiment des mangoustes se dresse
une vaste volière en herbe, agrémentée de nom-
breuses branches et de cordes et plantée de
buissons.


Cette dernière en travaux lors de ma visite
devrait être consacrée aux petits carnivores.

Une porte située entre la loge des mangoustes et
leur volière extérieure permet aux visiteurs de re-
joindre la maison des happalémurs fermée lors de
ma visite. Nous continuons notre périple malgache
sur la gauche, de sorte à découvrir un vaste enclos
en herbe parsemé de gros troncs couchés et de
buissons. De grands arbres offrent de l’ombre aux
animaux.

Cet enclos est le lieu de vie d’un groupe de makis
cattas (Lemur catta) qui cohabite avec des lémurs
bruns (Eulemur fulvus).


Enclos des lémuriens
Enclos des lémuriens - mai 2015
Maison des lémuriens
Maison des lémuriens - mai 2015


Le visiteur contourne alors cet enclos relativement
long et tombe sur les loges intérieures des lémuriens
visibles à travers des vitres. Ces loges au sol re-
couvert de sciures sont agrémentées de cordes et
de bambous.

Au bout de l’enclos des lémuriens, une porte mar-
que l’entrée dans une vaste volière de contact
inaugurée récemment. Cette volière se compose
de deux bassins, d’une zone fortement boisée et
d’une partie plus dégagée.



Au cœur de cette volière, on pourra admirer des
ibis huppés de Madagascar (Lophotibis cristata),
des dendrocygnes veufs (Dendrocygna viduata),
des sarcelles de Bernier (Anas bernieri), des sar-
celles hottentotes (Anas hottentota), des canards
de Meller (Anas melleri), des canards à dos blanc
(Thalassornis leuconatus), des foudis de Mada-
gascar (Foudia madagascariensis), des tourte-
relles masquées (Oena capensis) et des ombrettes
africaines (Scopus umbretta).


Ambiance dans la volière malgache
Ambiance dans la volière malgache - mai 2015


Ambiance dans la volière malgache
Ambiance dans la volière malgache - mai 2015





Au fond de cette volière, on pourra encore ob-
server les loges intérieures des oiseaux, agrémen-
tées de sable et de quelques branches. Le
visiteur revient alors sur ses pas et rebrousse
chemin jusqu’au double enclos des hapalémurs,
avant de revenir à proximité de « First
impressions », l’enclos des ours à lunettes et de
la boutique du zoo que nous traversons avant de
terminer la visite du zoo de Jersey.

Entrée de la volière malgache
Entrée de la volière malgache - mai 2015
Enclos des lémuriens
Enclos des lémuriens - mai 2015



Flèche




En conclusion, le Durrell Wildlife Conservation
Trust est un grand parc reconnu au niveau inter-
national pour sa philosophie. En effet, son fon-
dateur avait pour rôle premier de conserver et
d’élever des espèces gravement menacées.
De nombreux programmes d’élevage européen
ont été initiés par Gerald Durrell le fondateur du
parc à partir d’individus sauvages.


Statue de Gerald Durrell
Statue de Gerald Durrell - mai 2015


Iguanes des Antilles
Iguanes des Antilles - mai 2015
Aujourd’hui, cette politique est conservée et le
zoo de Jersey présente de nombreuses espèces
menacées et peu courante en captivité. Par ail-
leurs, il est à noter qu’hormis les grands singes,
le zoo ne présente aucun grand mammifère
« attirant » les visiteurs tels les lions, tigres,
girafes.

Une visite d’une journée permettra de profiter
pleinement des installations, d’observer les
animaux dans un milieu densément planté et de
flaner au gré des zones naturelles.


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