Zoo d'Anvers Koningin Astridplein 2000 Anvers Belgique Tel : 03/202.45.40 www.zooantwerpen.be |
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Janvier, février, novembre et décembre : 10h00 à 16h45 Mars, avril, octobre et les Vacances de Pâques : 10h00 à 17h00 Mai, juin et septembre : 10h00 à 18h00 Juillet, aout, les dimanches et jours fériés d'avril à septembre : 10h00 à 19h00 Les abonnés ont accès au parc à compter de 9 h |
Le parc zoologique d'Anvers,
situé au centre de la ville, à coté de la gare principale, a été fondé le 21 juillet 1843, dans le but de promouvoir les sciences biologiques et botaniques. A cette époque, le parc s'étendait sur 1,59 hectares et a eu le privilège d'obtenir le prédicat "Royal". En 160 ans, le zoo s'est agrandi pour occuper, aujourd'hui, 10,5 hectares au coeur de la ville. Certaines constructions historiques, comme le Temple égyptien ou le bâtiment des okapis, témoignent de l'architecture des années 1870. |
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Ces bâtiments sont est toujours conservés, à l'heure actuelle, par le parc. Depuis les années 2000, le parc poursuit sa modernisation. Celle-ci le conduit à se séparer des plus grosses espèces au profit d'animaux de taille plus petite, et plus adaptés à l'étroitesse du zoo. Ainsi, parmi les dernières constructions, on peut citer la construction du panorama arctique en 1997, la réfection de l'enclos des hippopotames en 2002, ou encore la construction de l'enclos Himalayen en 2005. |
Le programme de développement poursuit encore la transformation du parc avec notamment la refonte de la partie africaine ou encore l'agrandissement de l'espace grand singes. Le zoo d'Anvers présente aujourd'hui de nombreux animaux et constitue un véritable complément à son annexe le parc de Planckendael. |
Le visiteur, en arrivant sur la
place de la gare, peut admirer l'ancienne arche qui fait office d'entrée du zoo d'Anvers. C'est à ce niveau qu'on acquitte son droit d'entrée. Celui-ci peut être cumulé avec l'en- trée au zoo de Planckendael. L'entrée principale du zoo a été décalée derrière l'ancien auvent et espace vert du zoo. Après avoir passer la zone de contrôle des billets, le visiteur fait directement face à deux presqu'îles entourées de faux rochers. Un fossé en eau doublé d'une haute baie vitrée assure la séparation entre le visiteur et les animaux. |
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Chaque enclos dispose d'un sol recouvert d'écorces et est aménagé de différentes structures d'escalade en bois et en cordes. Ce complexe est le lieu de vie de mandrills (Mandrillus sphinx). Nous allons alors longer ces enclos pour entrer dans une serre à l'ambiance tropicale. Cette serre densément plan- tée constitue le jardin des papillons du zoo d'Anvers, où plusieurs espèces évoluent en totale libertée. Après avoir parcourue ce jardin, le visiteur entre dans la maison des singes. Cette maison datant des débuts du parc a été légèrement modifiée mais conserve son am- biance d'origine. |
Le couloir central plongé dans
l'obscurité et est bordé de part et d'autres par d'imposantes loges intérieure devancée par de grandes vitres. Ces loges ont été conçues avec plusieurs étages. Au fil des rénovations, le nombre d'espèces a diminué afin d'offrir plus d'espace aux pension- naires restant. La première structure de gauche, au sol recouvert d'écorces, agrémentée de faux troncs et de struc- tures d'escalade en bois et en cordes, est le lieu de vie d'un groupe de colobes guérézas (Colobus guereza). |
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Nous continuons notre progression pour
décvourir dans la seconde installation de gauche, occupée par des tamanduas (Tamandua tetradactyla), des tama- rins lions à tête dorée (Leontopithecus chrysomelas) et des ouistitis de Geoffroy (Callithrix geoffroyi). Sur la droite, face aux colobes et aux petits singes, trois longues loges sont consacrées à plusieurs familles d'atèles à tête brune (Ateles fusciceps). Plus loin, au niveau d'un virage, sur la gauche de ce dernier, se dressent trois loges toujours aussi hautes et au sol recouvert d'écorces. Plusieurs structures en bois offrent des possibilités d'évolution. Un groupe de varis roux (Varecia rubra) évolue dans la première tandis que la seconde accueille des lémurs cattas (Lemur catta). |
A la suite des lémuriens, le
visiteur pourra observer des cercopithèques de Hamlyn (Cercopithecus hamlyni), qui profitent de deux loges. Enfin, les dernières installations de gauches sont plus étroites mais tout aussi hautes que les pré- cédentes. On pourra y admirer des tamarins em- pereurs (Saguinus imperator) ou encore des ouis- titis de Goeldi (Callimico goeldi). Les dernières installations situées sur la gauche de la maison des singes sont occupées par des tamarins lions à tête dorée (Leontopithecus chrysomelas) et des ouistitis pygmées (Cebuella pygmaea). |
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Sur la droite, on retrouve des atèles à tête brune (Ateles fusciceps) et plusieurs loges vides. Le visiteur quitte alors la maison des singes, pour se diriger sur la gauche en direction du planetarium où sont proposés plusieurs spectables. En continuant notre découverte, nous traversons un petit jardin à la française, au fond duquel se dresse un des bâtiments historiques du zoo. Ce dernier, en bois, était par le passé occupé par des babiroussas, des céphalophes avant d'être transformé en centre d'élevage pour les paons du Congo. |
Nous arrivons alors devant le complexe
des okapis (Okapia johnstoni) dont le zoo coordonne le progra- mme d'élevage au niveau européen. Le premier enclos en terre, est ombragé par de hauts arbres et devance le bâtiment de nuit de ces herbivores, au style colonial. Adossé à ce bâtiment, une seconde serre a été installée. Dans le prolongement du plateau en terre se trouve un enclos en herbe, planté de plusieurs buissons et autres arbres. Ce second enclos voit les okapis (Okapia johnstoni) cohabiter avec des céphalophes du Natal (Cephalophus natalensis). |
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Le visiteur continue a visite en
direction de l'ancienne faisanderie du zoo. Avant de gagner cet édifice, on peut observer, sur la droite, face aux okapis, un plan d'eau entouré de berges enherbées. Cet espace est le lieu de présentation d'une colonie de flamants du Chili (Phoenicopterus chilensis). Joustant la lagune des flamants, se dresse la faisan- derie qui a été totalement refondue. Les anciennes volières ont été démolies et ont laissé place à une seule structure épousant toute la longueur de la bâtisse. Cette volière recréer une zone humide européenne avec ses bassins, roseaux, plages en sable et hautes herbes. |
Sur la gauche de l'allée, on peut
observer les anciens enclos des buffles et des zèbres, qui ont maintenant été transformés en aire de jeux pour enfants. Diverses animations sont proposées aux visiteur. Face à l'aire de jeux, un petit chemin nous conduit vers un petit bassin occupé par des grands cormo- rans (Phalacrocorax carbo) et des pélicans frisés (Pelecanus crispus). La visite continue sur ce sentier, pour découvrir une grande volière, dont la végétation a été raccourcie. Cette installation voit cohabiter des hoocos pierres (Pauxi pauxi) et des gris du Gabon (Psittacus erithacus). |
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Le sentier
nous amène
alors vers une fosse de taille moyenne, au sol en herbe, plantée de nombreuses touffes de bambous, où on peut observer des bongos (Tragelaphus eurycerus). Nous allons alors revenir sur nos pas pour gagner une grande volière, jouxtant celle des perroquet. Une porte nous permet d'entrer dans cette dernière. Cette volière a été totalement refondue et dispose d'un sol en herbe, d'un bassin et d'un fond densément planté. Cette installation est consacrée à des marabouts (Leptoptilos crumeniferus), des vautours de Rueppel (Gyps rueppelli), des calaos d'Abyssinie (Buceros abyssinicus), des grues couronnées (Balearica pavonina) et des ibis chauves (Geronticus eremita). A noter qu'une tourelle permet de dominer cette volière. |
Le visiteur quitte alors la volière pour entrer dans un bâtiment, rénové dans les années 2003, dis- posant d'un grand bassin et d'une plage en béton. Cette installation nommée "Hippotopia" héberge un couple d'hippopotames amphibies (Hippopotamus amphibius) et leur dernier petit. Au sein de la maison des hippopotames on peut également oberver des crânes de ces animaux impressionnants. |
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Le visiteur ressort alors
d'Hippotopia, en face de la- quelle on découvre une nouvelle installation, com- posée de loges intérieures visibles à travers des baies vitrées et disposant d'un bassin intérieur. Ce bâtiment est relié à un enclos extérieur de type forestier, au sol en terre, planté de nombreux arbres et disposant d'un bassin. Ce complexe est le lieu de vie d'une des espèces rares du parc, le tapir malais (Tapirus indicus). Un couple de ces mammifères cohabite avec des oies à tête barrée (Anser indicus). En face des tapirs, on découvre l'enclos extérieur des hippopotames, composé d'un vaste bassin et d'une plage en béton. |
Mitoyen à l'enclos des
hippopotames, on retrouve la plage des pélicans frisés (Pelecanus crispus). Le sentier de visite sillonne alors à travers la forêt des tapirs, pour découvrir les deux enclos consacrés à cette espèce. Au coeur de la forêt, se dresse un autre enclos en terre, creusé d'un grand bassin traversé par le pon- ton de visite. Cet enclos est occupé par des ragon- dins (Myocastor coypus). Nous quittons alors la zone australienne, pour revenir sur l'allée principale et observer un grand bassin ac- colé à une plage rocheuse. |
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Cette installation consacrée à une famille de phoques veaux marins (Phoca vitulina). La suite de la visite nous fait bifurquer sur la gauche, en direction de l'a- cien enclos des buffles. Sur la droite, on découvre un bassin avec vision sous-marine, de grande profondeur et doublé de plages rocailleuses. Cet espace fut longtemps consacré à des loutres de mer (Enhydra lutris) qui ont laissé leur place à des phoques veaux marins (Phoca vitulina). Sur la gauche du bassin, le visiteur est invité à entrer dans un nouveau bâtiment : l'aquarium du zoo d'Anvers. |
Une fois entré dans le vivarium,
le visiteur peut observer un premier terrarium encastré dans le mur. En avant plan on trouve une zone en eau s'ouvrant sur une zone terrestre faite de rochers, de branches et densément plantée. Des vairons de Chine (Tanichthys albonubes) y vivent avec des lézards crocodiles (Shinisaurus crocodilurus). Plus loin sur la droite, on trouve une vaste salle composée d'un grand bassin, remontant sur des plages en sable. De nombreuses branches ont été accrochées au plafond. Au coeur de cet espace on pourra admirer des caïmans à lunettes (Caiman crocodilus), des iguanes verts (Iguana iguana), des iguanes noirs (Ctenosaura similis), des iguanes de Cuba (Cyclura nubila) et des tortues de Branderhorst (Elseya branderhorsti). |
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Sur la
gauche, on trouve un vaste vivarium en eau, avec une zone immergée faite de rochers. Des hydrosaures des Molluques (Hydrosaurus weberi) y cohabitent avec des peluses à dos caréné (Pelusios carinatus) et des péluses de Chapin (Pelusios chapini), et des trionyx à clapet (Cyclanorbis elegans). L'allée tourne alors sur la gauche pour contourner l'installation des tortues, et observer, sur la droite, derrière une vitre, le centre d'élevage des reptiles du zoo. Dans le prolongement de la salle d'élevage, se dresse un terrarium fortement planté et aménagé de quelques racines. Il héberge des grenouilles poulets de montagne (Leptodactylus fallax) et des boas des jardins (Corallus hortulanus). |
Sur la gauche, on peut observer un grand terrarium représentant l'Asie du Sud Est. Des geckos de Smith (Gekko smithi), des tortues boites de Malaisie (Cuora amboinensis) et des scinques à queue préhensiles (Corucia zebrata) évolue dans un envi- ronnement de sable, de faux rochers, creusé d'un bassin et agrémenté de quelques plantes. Accolé à ce vivarium, on découvre un autre bac de grande taille, agrémenté de multiples branches et de quelques lianes. Ce terrarium est occupé par des lézards épineux malachites (Sceloporus malachiticus) et des boas terrestres de Madagascar (Acrantophis madagascariensis). |
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De retour sur la droite, on
découvre un vivarium de grande taille, densément planté et agrémenté de quelques branches et de feuilles mortes. Cet espace est le lieu de vie de caméléons du Yémen (Chamaeleo calyptratus), de scinques à flancs rouges (Lepidothyris fernandi) et de geckos à bande (Cyrtodactylus louisiadensis). Le mur de droite, que nous allons longé, est percé de nombreux terrariums de taille moyenne, disposant tous d'un petit bassin, de mousses, ou encore de plantes tropicales. Le premier accueille des geckos à quatres ocelles (Phelsuma quadriocellata) et des dendrobates à bandes jaunes (Dendrobates leucomelas). |
Les aquariums qui suivent disposent
d'une haute partie en eau doublée d'un espace au sec. Des racines flottantes et quelques algues complètent les décors. Le premier présente des tritons de Kaiser (Neurergus kaiseri), le second est le lieu de vie de xénopes du Cap (Xenopus laevis). Des céciles (Typhlonectes natans) s'ébattent dans le troisième bac aquatique. Le terrarium qui suit recréer un morceau de forêt tropicale avec des souches, des plantes vertes et un sol en terre. On pourra y observer des geckos diurnes de Mertens (Phelsuma robertmertensi) et des mantelles dorées de Madagascar (Mantella aurantiaca). |
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Le vivarium suivant dispose d'un sol
recouvert de galets et est planté de végétaux rampant descendant vers le sol. Il présente des sonneurs à ventre rouge (Bombina orientalis). La suite nous permet de découvrir un terrarium garni de souches et de plantes et est consacré à des rainettes kunawalu (Trachycephalus resinifictrix) et des geckos diurnes géants des Seychelles (Phelsuma sundbergi). Des rainettes géantes d'Afrique (Nyctimystes infrafrenatus) vivent dans un environnement fait de souches et de ficus. Ce mur de droite compte encore 4 terrariums agré- mentés de mousses, branches et plantes tropicales. |
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Dans l'ordre de visite, on pourra observer des dendrobates à tapirer (Dendrobates tinctorius) puis des geckos à poussières d'or (Phelsuma laticauda) qui cohabitent avec des dendrobates dorées (Dendrobates auratus). Des geckos nains bleus (Lygodactylus williamsi) vivent aux cotés de dendrobates bleues (Dendrobates azureus) dans le vivarium suivant tandis que des geckos de Klemmer (Phelsuma klemmeri) évoluent dans le dernier terrarium de cette allée. |
Sur la gauche du couloir, se dresse un
grand terra- rium au sol en sable, entouré de faux rochers. Cet espace consacré à l'Afrique héberge des tortues plates (Malacochersus tornieri), des gerrhosaures à bande noire (Gerrhosaurus nigrolineatus), des gerrhosaures géants (Broadleysaurus major) et des scinques de Schneider (Eumeces schneideri). A la suite du terrarium africain, se dresse un autre vivarium au sol recouvert d'écorces, creusé d'un bassin et agrémenté de quelques palmiers et de troncs artificiels. Cet enclos est le lieu de vie de tortues charbonnières (Geochelone carbonaria) et d'iguanes de Cuba (Cylura nubila). |
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Des pythons tapis (Morelia spilota variegata)
évoluent dans un terrarium agrémenté de faux rochers, de branches et de quelques branches artificielles. Mitoyen aux pithons, on peut observer un vaste viva- rium creusé d'un bassin, au sol recouvert d'écorces, aux murs tapissés de faux rochers et entourés de plantes. Cet espace accueille des pythons de Seba (Python sebae). L'Australie est à l'honeur dans le terrarium qui suit. Des lézards à collerette (Chlamydosaurus kingii) profitent de multiples anfractuosités rocheuses aux côtés de scinques géants d'Australie (Bellatorias frerei) et de varans à queue épineuse (Varanus acanthurus). |
Sur la gauche, on découvre un
alignement de quatre petits vivariums circulaires tous aménagés de mousses et de racines. Dans l'ordre de visite on pourra y voir différentes espèces d'arachnides à savoir mygales à genoux rouges (Brachypelma smithii); scorpions empereurs (Pandinus imperator) puis mygale du Brésil (Lasiodora parahybana). La suite de la visite nous amène alors vers un vaste terrarium au sol recouvert d'écorces, creusé d'un bassin et agrémenté de rochers. Des plantes vertes complètent les décors. Ce bas est consacré à des boas arc en ciel (Epicrates cenchria). |
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Un autre vivarium recréant un décor désertique met à l'honneur le du des Etats Unis, représenté par des monstres de Gila (Heloderma suspectum), des lézards épineux bleux (Sceloporus serrifer cyanogenys), des chuckwallas (Sauromalus obesus) et des iguanes du Désert (Dipsosaurus dorsalis). Nous revenons alors sur la droite du couloir, pour y admirer une succession d'enclos au sol recouvert d'écorces, garnis de rochers, plantes vertes et autres racines. Le premier est le lieu de vie de serpents jarretières de San Francisco (Thamnophis sirtalis tetrataenia) tandis que le second est occupé par des scinques à flancs bruns (Trachylepis affinis). |
Des iguanes cornus (Cyclura cornuta) évoluent au
milieu de rochers, de sables, de plantes grasses et de quelques branches. Nous retrouvons alors sur la gauche du couloir, une seconde série de trois terrariums ronds, agrémentés de rochers et de souches. Le premier est occupé par des blattes souffleuses (Gromphadorhina portentosa); le second héberge des punaises assassines (Platymeris biguttata) et le troisième présente des phasmes épineux marteleur (Aretaon asperrimus). Sur la droite, le zoo met à l'honneur les serpents vénimeux. |
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Trois terrariums sont consacrés
à ces reptiles. Chacun dispose d'un sol en écorces, est garni de branches et de rochers. Dans l'autre de visite on pourra y voir des vipères rhinocéros (Bitis nasicornis), des crotales diamants de l'Ouest (Crotalus atrox) puis des cobras annelés (Naja annulifera). Sur la gauche, on découvre encore un grand terrarium agrémenté de rochers et de plantes. Cet espace est occupé par des agames barbus (Pogona vitticeps). Le couloir tourne alors à angle droit, pour longer sur la droite, un vaste enclos au sol en terre, creusé d'un grand bassin et planté de nombreux yuccas et autres branches. Cette loge est le lieu de vie de varans de Komodo (Varanus komodoensis). |
Face aux varans, on peut observer deux
terrariums au sol en tourbe. Le premier est agrémenté de faux troncs et de rochers et présente des lézards perlés (Heloderma suspectum). La seconde loge est consacrée à Madagascar, avec son sol en écorces, l'ensemble étant parcouru de lianes apportant un peu de verdure à l'ensemble. Des tortues rayonnées (Asterochelys radiata) y cohabitent avec des geckos olivatres (Phelsuma dubia) et des boas de Madagascar (Sanzinia madagascariensis). Le visiteur traverse alors une porte pour se trouver dans une zone de contact densément plantée. |
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Sur la gauche, en contrebas de l'allée de visite, on peut observer un enclos en sable occupé par des tortues à éperons (Geochelone sulcata). La partie aérienne eet pour sa part occupée par des diamants de Gould (Chloebia gouldiae), des foudis de Madagascar (Foudia madagascariensis), des irrisors moqueurs (Phoeniculus purpureus) et des shamas à croupion blanc (Copsychus malabaricus). Le visiteur ressort alors du vivarium du zo d'Anvers, pour continuer la découverte du parc sur la gauche. |
Face à la sortie de la maison des
reptiles, le visiteur peut observer, en contrebas de l'allée, un enclos en pente douce, qui a été séparé en son centre. La partie haute, au sol en sable, est le lieu de vie de dromadaires (Camelus dromedarius) et de moutons de Somalie (Ovis aries). Le sentier se divise alors en deux. En em- pruntant la patte de droite, on longe l'enclos des moutons pour revenir vers la partie basse du zoo. Nous allons suivre pour notre part, le sentier le plus à gauche, de sorte à rejoindre les montagnes Himalayennes. |
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Là, sur la gauche, on découvre un enclos escarpé fait de nombreux rochers, et de sapins. Cet enclos est occupé par des thars de l'Himalaya (Hemitragus jemlahicus) et des takins de Mishmi (Budorcas taxicolor taxicolor). La suite de la visite nous conduit vers une forêt de bambous au sein de laquelle ont été installés divers panneaux pédagogiques. Au bout de ce sentier, le visiteur arrive au niveau d'une terrasse bordée sur la gauche, par l'impo- sante verrière de la gare centrale de la ville. |
Adossées au mur d'enceinte, on
découvre une rangée de volières anciennes, séparées du visiteur par de gros barreaux, et consacrées aux rapaces. Les volières sont assez dénudées, au sol en sable, et agrémentées de quelques troncs d'arbres et branchages. La première volière est occupée par des har- fangs des neiges (Nystea scandiacus). La volière suivante est le lieu de vie de caracaras austraux (Phalcoboenus australis), espèce représentée par une cinquantaine d'individus en Europe. |
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Des
chouettes à lunettes (Pulsatrix
perspicillata) s'ébattent dans la troisième volière de cette rangée. L'installation qui suit est consacrée à des grands ducs du Bengale (Bubo bengalensis). Un couple de caracaras huppés (Polyborus plancus) est présenté dans l'enclos qui suit. La dernière volière de ce type est occupée par des chouettes lapones (Strix nebulosa). Plus loin sur la gauche se dresse une imposante volière au sol en herbe, agrémentée de quelques per- choirs en bois et de rochers. Cette volière héberge des vautours moines (Aegypius monachus) et des urubus à tête rouge (Cathartes aura). |
En continuant la visite, le visiteur
découvre, sur la gauche de l'allée, une autre vaste volière au sol en herbe, agrémentée de perchoirs en bois et de hautes herbes. Un couple d'aigles bateleurs (Terathopius ecaudatus). Enfin, toujours dans le même style que les volières précédentes, on peut observer une troisième im- posante structure sur la gauche de l'allée. Cette dernière accueille des vautours néophrons moines (Necrosytes monachus). Sur la droite, face aux vautours, s'alongent deux volières de conception ancienne, grillagées, au fond tapissé de carreaux. Des rochers et perchoirs en bois agrémentent l'ensemble. |
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La première de ces
volières est le lieu de vie de grands ducs des Verreaux (Bubo lacteus). La seconde est quant à elle, consacrée à des kéas (Nestor notabilis). Au bout de la terrasse, le visiteur fait alors face à un bâtiment, dans lequel, il est invité à entrer, et qui abrite un grand bassin , lieu de spectacle à certaines heures de la journée. Un groupe reproducteur d'otaries de Californie (Zalophus californianus) est présenté dans cette installation. Au sous sol, on pourra observer les pinnipèdes en vision sous marine. A ce niveau, une porte nous conduit alors vers le noctarium du zoo. |
Le visiteur entre dans le
noctarium pour découvrir, sur la gauche, un enclos organisé en plusieurs ter- rasses, au sol en terre et agrémenté de plantes artificielles. Cette première loge est le lieu de vie de chevrotains de Balabac (Tragulus nigricans) et de loris grèles (Loris lydekkerianus nordicus), une espèce que le zoo reproduit régulièrement. Face aux loris, une grande vitre s'ouvre sur un en- clos en terre, disposant de quelques rochers et de troncs. Un couple d'oryctéropes du Cap (Orycteropus afer) occupe cet endroit en com- pagnie de lièvres sauteurs (Pedetes capensis). De rares rats d'eau australiens (Hydromys chrysogaster) profitent d'un enclos creusé d'un grand bassin et agrémenté de quelques troncs. |
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La loge qui suit est
relativement grande et aménagée de faux troncs, qui forment différentes terrasses en terre. Des plantes artificielles apportent un peu de verdures à l'ensemble et de nombreuses lianes ont été accrochées au plafond. Cette loge est consacrée à des loris grêles (Loris lydekkerianus nordicus) Plus loin, dans un angle, on découvre une autre loge de grande taille comparable à la précédente en ter- mes d'aménagements. Cette loge est consacrée à l'Amérique du Sud et voit cohabiter des paresseux didactyles (Choloepus didactylus), des tamanduas (Tamandua tetradactyla), des douroucoulis de Humboldt (Aotus trivirgatus), et des roussettes d’Egypte (Rousettus aegyptiacus) |
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Le vivarium compte encore une
dernière loge représentant une grotte avec ses stalactites, ses rochers et ses recoins rocheux. Cette loge est consacrée à des roussettes géantes d’Inde (Pteropus giganteus). Le visiteur traverse alors un parterre planté avant d'emprunter un escalier et de revenir à l'air libre pour déboucher au bas d'un en- clos de grande taille, au sol en herbe, en pente. Cet enclos qui était consacré aux chameaux, héberge aujourd'hui des lions (Panthera leo). |
Nous continuons alors notre progression,
pour observer une seconde fosse. Le fossé en eau a été comblé et l'ensemble, organisé autour d'un grand arbre, a été planté de gazone et agrémenté de souches. Un groupe de ratons laveurs (Procyon lotor) y vit. Nous continuons alors notre avancée dans la zone des carnivores, pour découvrir, sur la gauche, un double enclos qui a été agrandit récémment. Entre les enclos, un mur surmonté d'un escalier, permet de séparer les deux espaces ou de les relier. Chaque enclos est légèrement valloné, aménagé de zones en herbe, de zones en écorces, de troncs, d'un bassin, de buissons et de rochers. |
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Ces deux espaces sont consacrés
à des ours à lunettes (Tremarctos ornatus), qui se reproduisent régulièrement. Ces ours cohabitent avec un groupe de saïmiris (Saimiri boliviensis). L'escalier permet aux visiteurs de revenir au niveau de l'entrée de la baie des otaries et du noctarium. Au bout de l'allée, on retrouve l'enceinte du zoo et son entrée principale. Là, un sentier en boucle, d'architec- ture moderne. Ce chemin encercle un enclos en herbe, planté de quelques bouleaux. Au coeur de cet espace on peut admirer des petits pandas (Ailurus fulgens) et des muntjacs de Chine (Muntiacus reevesi). Comme l'escalier, cette rampe nous amène vers l'entrée du noctarium. |
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Nous allons alors revenir sur nos pas
pour observer, face aux ours, une rangée de volières relativement anciennes. Toutes ces volières sont relativement bien plantées et agrémentées de plusieurs per- choirs en bois. La première volière qui est aussi la moins végé- talisée et la plus grande accueille des aras hyachinthes (Anodorhynchus hyacinthinus). Nous rejoignons alors la plus grande allée où s'alignent les volières. La première de cette série héberge des calaos de Van der Decken (Tockus deckeni) et des étourneaux des pagodes (Sturnus pagodarum). |
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Un couple de garrulaxs du Père Courtois (Garrulax courtoisi) s'ébat dans la volière qui suit. La troisième structure de cette allée est le lieu de vie de méliphages à oreillons bleus (Entomyzon cyanotis). Jouxtant les méliphages, on peut admirer des aras de Coulon (Primolius couloni) et des cardinaux dominicains (Paroaria dominicana). Un couple d'amazones lilacines (Amazona autumnalis lilacina) vivent avec des léiothrix jaunes (Leiothrix lutea) dans la cinquième volière de cette allée. |
La volière qui suit
densément plantée accueille des cardinaux rouges (Cardinalis cardinalis). Dans le prolongement de ces oiseaux, se dresse une volière plus dégagée, au sol en sable, agré- mentée de quelques branches mortes. Des podarges gris (Podargus strigoides) y sont pré- sentés. Les deux volières qui suivent sont plus grandes et dispose d'une partie plantée de feuillus et d'une autre plus dégagée où se dressent des troncs morts. Au sein de cette structure des colins de Californie (Callipepla californica) cohabitent avec des perruches de Latham (Lathamus discolor). |
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La seconde est occupée par des
faisans d'Edwards (Lophura edwardsi), des travailleurs à bec rouge (Quelea quelea), des serins du Mozambique (Serinus mozambicus) et des moineaux dorés (Passer luteus). Enfin, des barbicans à tête rouge (Trachyphonus erythrocephalus) s'ébattent dans la dernière volière de cette allée. Face au sentier, le visiteur retrouve l'arène en herbe et en bambous des bongos. Là, nous allons bifurquer sur la gauche, à 90 degrès de sorte à longer une autre façade de la maison des oiseaux. |
Là
encore, les anciennes volières ont été totalement repensées pour ne former plus que trois vastes structures. La première au sol en herbe, tapissé de graminées, est agrémentée de quelques rochers, falaises et autres branches. Elle est consacrée à la faune européenne représentée par des rolliers d'Europe (Coracias garrulus), des échasses blan- ches (Himantopus himantopus), des étourneaux roselins (Sturnus roseus), des oedicnèmes criards (Burhinus oedicnemus), des huppes fasciées (Upupa epops), des guêpiers d'Europe (Merops apiaster), des tortues bordées (Testudo marginata), des tortues d'Herman (Testudo hermani) et des tortues grecques (Testudo graeca). |
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La seconde volière recréer une savane clairsemée africaine. Cette installation est occupée par des pintades huppées (Guttera verreauxi), des irrisors moqueurs (Phoeniculus purpureus), des francolins à cou jaune (Pternistis leucoscepus), de rares tisserins noirs (Ploceus nigerrimus), des vanneaux armés (Vanellus armatus), des spréos royaux (Cosmopsarus regius), des tisserins gendarmes (Ploceus cucullatus), des touracos à huppe violette (Tauraco porphyreolophus), des étour- neaux améthystes (Cinnyrinclinctus leucogaster). |
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Enfin, la dernière volière extérieure représente un morceau de forêt tropicale sud américaine. De nombreuses fougères verdissent un sol en terre. Des arbres plus imposants apportent également de l'ombre à cette volière au sein de laquelle vivent des cardinaux rouges (Cardinalis cardinalis), des agamis trompette (Psophia crepitans) et de cassiques huppés (Psarocolius decumanus). Nous arrivons alors sur un autre angle de la maison des oiseaux, pour retrouver la façade et l'entrée de cette dernière. |
La façade de la maison des
oiseaux est ornée de deux colonnes, de photographies d'oiseaux et surmontée d'une impressionnante statue d'aigle. A l'image du reste du zoo, cette bâtisse a également subit un véritable lifting. Une fois l'entrée franchie, nous pouvons nous diriger sur la droite pour emprunter un couloir qui borde une vaste loge vitrée. Cette dernière dispose d'un sol en sable et de nombreux ar- bres morts. Cet espace est le lieu de vie de aras militaires (Ara militaris). Face aux psittacidés, des photos et planneaux pédagogiques recouvrent les anciennes loges. |
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Au bout du couloir, le visiteur entre
dans une pièce plongée dans l'obscurité. Sur la gauche de l'allée, se trouvent plusieurs cadres illuminés, agrémentés de branches, rochers, mousses et autres plantes vertes. Chaque loge est occupée par de petits granivores. Dans l'ordre de visite, on pourra y ob- server des amadines cou-coupé (Amadina fasciata), des diamants phaétons (Neochmia phaeton), des diamants mandarins (Poephila guttata), des diamants à cinq couleurs (Neochmia temporalis), ou encore des diamants de Gould (Cloebia gouldiae). Nous ressortons alors de la pièce sombre, pour gagner la dernière aile de la maison des oiseaux. |
Cette aile beaucoup plus lumineuse que
la pré- cédente, présente différentes loges aménagées. Sur la gauche, la première loge est aussi la plus volumineuse. Cette installation en forme de "L" regroupe une zone densément plantée, une zone rocailleuse et une partie centrale en sable. Cette volière voit cohabiter des roulrouls couronnés (Rollulus roulroul), des colombines turverts (Chalcophaps indica), des irènes vierges (Irena puella), des diamants mandarins (Taeniopygia guttata), des lois coquets (Charmosyna placentis), des gangas à ventre brun (Pterocles exustus), des gallicolombes de Barlett (Gallicolumba crinigera) et des grives de Doherty (Geokichla dohertyi). |
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Perpendiculaire à cette vaste
volière, se dresse une autre volière, plus petite, densément plantée, re- créant un écrin de verdure tropicale. Cet espace était vide de tout oiseau et un panneau mettait en avant les forêts silencieuses, en échos à la campagne "Silent Forest". Face à ces deux loges, se trouve une volière en hauteur, agrémentée de multiples plantes vertes et de quelques branches. Cette volière est le lieu de vie de garrulax de l'Oméi (Liocichla omeiensis) et de bengalis zébrés (Amandava subflava). Dans le prolongement de la volière des bengalis, s'allonge une autre longue vitrine, agrémentée de lianes et de nombreuses plantes. |
Nous continuons alors notre
découverte de la maison des oiseaux, pour découvrir, sur la gauche, une autre loge relativement grande. Au fond, on distingue un temple inca, devancé par plusieurs lianes, des branches, des rochers et des plantes vertes complètent ces décors. Cette volière est le lieu de vie de tangaras du Brésil (Ramphocelus bresilius), des évêques de Brisson (Cyanocompsa brissonii), des colins de Californie (Callipepla californica), des caurales soleil (Eurypyga helias) et des araçaris verts (Pteroglossus viridis). |
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Perpendiculaire à la volière sud américaine, se dresse une autre vitrine, de forme cubique, densément plan- tée. Au sein de cette volières, s'ébattent deux espèces dont une ciblée par la campagne Silent Forest, le merle shama à croupion blanc (Copsychus malabaricus), qui cohabite avec des bengalis rouges (Amandava amandava). Face aux merles, on trouve une vitrine, de taille moyenne qui est elle aussi densément plantée et agrémentée de multiples branches. Un couple de papes multicolores (Passerina ciris) y est présenté. |
A la suite des papes multicolores, on
peut ob- server la dernière volière située sur la droite du couloir. Cette volière bien plantée, au sol où l'herbe alterne avec les écorces. Plusieurs espèces asiatiques y sont accueillies comme les mainates religieux (Gracula religiosa), les bulbuls orphées (Pycnonotus jocosus) et des gallicolombes de Barlett (Gallicolumba crinigera). Sur la gauche, nous pouvons encore voir la troisième grande loge, consacrée à l'Afrique. Cette volière représente un milieu de savane arborée. Une cascade coule en son centre. |
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Cette volière est occupée
par des chardonnerets élégants (Carduelis carduelis), des cossyphes à calotte neigeuse (Cossypha niveicapilla), des euplectes vorabés (Euplectes afer), des colious à nuque bleue (Urocolius macrourus), des pluvians fluviatiles (Pluvianus aegyptius) et des râles à bec jaunes (Amaurornis flavirostra). Enfin, avant de quitter la maison des oiseaux le visiteur peut encore admirer une dernière volière recréant un milieu désertique. Seules quelques branches, des rochers et des graminées sèches y ont été déposés. Cette installation est consa- crée à des diamants psittaculaires (Erythrura psittacea). |
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Le visiteur ressort alors de la maison
des oiseaux et se retrouve devant l'enclos des manchots que nous avons observé au début de la visite. Nous allons nous diriger vers la gauche, pour longer la lagune des flamants, puis sur la gauche, la volière extérieure des aras militaires (Ara militaris). Ces psitta- cidés profitent d'une grande volière au sol en sable, agrémentée de quelques troncs et ombragée par de grands arbres. Face à cette volière, se trouve le portail de sortie du zoo. La visite s'achève en pouvant passer par la boutique du zoo. |
En conclusion le zoo d'Anvers a subi une véritable transformation depuis ma dernière visite. Les enclos sont de bonne facture et les dernières nouveautés font appel aux dernières connaissances en matière de zoologie. Cette modernisation s'est cependant faite aux dépens de la diversité de la collection, qui a été réduite. Le visiteur pourra cependant y passer une agréable journée, tout en découvrant quelques espèces très peu courantes. |
![]() Pénélope ahurri - juillet 2009 |
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