Parc
Paradisio Domaine de Cambron 7940 Brugelette Tel: 0032 (0) 68 250 850 Fax: 0032 (0) 68 455 405 www.paradisio.be |
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![]() Rats kangourous - juin 2009 |
Ma visite: 21 juin 2009
Mise en ligne: 20 janvier 2010 |
Le parc est ouvert du 03 avril au 07 novembre de 10h00 à 19h00 en juillet et aout de 10h00 à 18h00 les autres mois d'ouverture |
![]() Calao à casque plat - juin 2009 |
![]() Conures soleil - juin 2009 |
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Après avoir laissé
sa voiture sur le parking du parc, le visiteur est invité à franchir un grand porche, qui était, à l'origine, l'entrée des remparts de l'abbaye. Après avoir acquité son droit d'entrée, le visiteur entre dans une première zone. La mini ferme du zoo est installée autour du charril (hangar à chars) de l'ancienne abbaye. A ce niveau, les enfants peuvent être en contact direct avec divers animaux domestiques parmi lesquels on trouve des moutons du Cameroun (Ovis aries), des chèvres naines (Capra hircus), des cochons vietnamiens (Sus domesticus), des pou- les naines (Gallus gallus) ou encore des dindons (Meleargis gallopavo). Le visiteur passe, alors, par une nouvelle bâtisse dans laquelle on trouve la boutique du zoo. Elle fait également office d'entrée du véritable parc zoo- logique. A ce niveau, sur la droite du sentier, on trouve un premier enc- los en sable dans lequel sont présentés des rats kangourous à queue touffue (Bettongia penicillata), espèce peu courante en captivité. Le visiteur entre alors véritablement au sein du parc Paradisio. La suite de la visite nous conduit, vers la droite, en direction de la rose- raie qui permet aux visiteurs de découvrir différentes variétés de ces magnifiques fleurs. |
![]() Mini ferme du parc - juin 2009 |
![]() Ambiance dans l'Oasis - juin 2009 |
En face de la Roseraie, le
visiteur peut admirer le jardin andalou qui se compose de diverses fontaines et de plantes méditerranéennes. Au niveau du jardin, on trouve également l'entrée de l'Oasis, la première serre du parc, au sein de laquelle se poursuit la visite. Cette première installation de 7000 m² est consacrée à la végétation luxuriante et aux zones sèches de la planète. De faux décors et des volières agrémentent la visite de cette grande oasis. Sur la droite de l'entrée, on trouve une première cavité, de la- quelle jaillit une cascade au bas de laquelle une île est le point de rassem- blement de la colonie de guêpiers à front blanc (Merops bullockoides). Au dessus de la cascade, des volières tampons accueillaient, lors de ma visite, des toucans tocos (Ramphostos toco). Le visiteur poursuit sa visite et dé- couvre, entre la végétation, deux volières au sol en terre et agrémentée de quelques plantes et de branchages. La première volière est le lieu de vie de mainates religieux (Gracula religiosa) alors que la seconde est occupée par de rares calaos à casque plat (Buceros hydrocorax hydrocorax). Une nouvelle volière se dresse sur la gauche du sentier de visite. Elle est aménagée de perchoirs et de branchages, et accueille une colonie de rares loris sombres (Pseudeos fuscata) et une autre colonie de loris écarlates (Eos bornea). |
La suite de la visite nous
amène vers une zone de la serre plus sèche, au sol en sable. Sur la gauche du sentier, un petit enclos au sol en sable agrémenté de quelques rochers et de plantes grasses est con- sacré aux tortues à éperons (Geochelone suculata), des pintades huppées (Guttera pucherani), des pintades vulturines (Acryllium vulturinum) des coucals à sourcils blancs (Centropus superciliosus) et des euplectes franciscains (Euplectes orix franciscanus) évoluent en liberté dans cette partie de la serre. Sur la droite du sentier, un enclos du même type, mais disposant d'un grand bassin avec vision sous marine, est le lieu de vie de caïmans à paupières osseuses (Paleosuchus palpebrosus) et de platémydes de saint Hilaire (Phrynops hilarii). Après avoir contourné l'enclos des tortues, le visiteur découvre une volière bien végétalisée, agré- mentée de quelques branchages et occupée par un groupe de tamarins (Saguinus oedipus). A coté des tamarins, un autre enclos, comparable à celui des tortues, est le lieu de présentation d'une colonie de surica- tes (Suricatta suricatta). Des fourniers variables (Furnarius leucopus), des rolliers à longs brins (Coracias caudatus), des colombes à bec jaune (Columbina cruziana), des colins de Californie (Lophortyx californica) et des touracos Pauline (Tauraco erythrolophus) sont également présentés en liberté à ce niveau. |
![]() Enclos des tortues - juin 2009 |
![]() Zone désertique de l'Oasis - juin 2009 |
La suite de la visite nous
amène vers une zone plus végétalisée
où une
première grande volière se dresse devant le visiteur. Cette dernière est le lieu de vie d'un couple de calaos festonnés (Aceros undulatus), espèce peu courante en captivité. Une nouvelle volière, agrémentée de sable et de branchages, est le lieu de présen- tation de tisserins de Speke (Ploceux spekei) et de pluvians de fluviatiles (Pluvianus aegyptianus), deux espèces également peu cou- rantes en captivité. Le visiteur franchit alors un pont sur la droite duquel une grotte reconstituée abrite divers terrariums. Le premier est le lieu de vie de microcèbes (Microcebus murinus), les autres abritent diverses espèces de phasmes (Aretaon asperrimus; Parapachymorpha zomproi; Peruphasma schultei; Aretaon breuckneri et Drapherodes venustula). Enfin, une der- nière cavité est occupée par des loutres cendrées (Anoyx cinerea). Sur la gauche, un grand bassin est occupé par de nombreuses carpes kois et par des grèbes huppées (Podiceps cristatus). Au centre du lac, une ile densé- ment végétalisée est occupée par des paresseux à deux doigts (Choleopus didactylus) et des sarcelles hottentotes (Anas hottentota). Au niveau de la serre on peut encore observer, en totale liberté, des spréos à longue queue (Cosmopsarus reguis), des gouras de Sheepmaker (Goura scheepmaker). Le visiteur poursuit sa visite dans la serre pour découvrir un grand lounge bar au milieu des lianes et de la végétation tropicale. Des avions accidentés décorent également la serre. Le sentier de visite contourne le grand lac, et conduit le visiteur vers un nouveau point de vue sur l'enclos des suricates, avant de l'inviter à ressortir dans le jardin andalou. |
![]() Enclos des rats kangourous - juin 2009 |
![]() Jardin andalou - juin 2009 |
![]() Volière des tamarins - juin 2009 |
![]() Grand lac de l'Oasis - juin 2009 |
![]() Calao festonné - juin 2009 |
![]() Tisserin de Speke - juin 2009 |
Après avoir quitté
la serre et le jardin andalou, le visiteur retourne dans la roseraie du parc. Sur la gauche, au milieu des roses, une anfractuosité dans un des murs de l'abbaye, conduit le visiteur vers la nurserie du parc, où il peut voir les nombreuses naissances d'oiseaux que le zoo en- registre chaque année. A ce niveau, on découvre également une volière bien cachée, occupée par des vautours pape (Sarcoramphus papa). Le visiteur revient au niveau du sentier principal pour découvrir une ancienne crypte, lieu d'un spectacle de rapaces. Le visiteur, en la con- tournant, découvre une porte par laquelle il passe pour se retrouver dans une salle noire, occupée par des renards volants de Lyle (Pteropus lylei) et des roussettes d'Egypte (Pteropus aegyptiacus). Le visiteur ressort ensuite de la salle des chauves souris pour entrer dans une salle présentant de nombreux terrariums. Parmi les espèces présentées ici, on peut citer les mocassins à tête cuivrée (Agkistrodon contortrix), des crotales diamantins de l'Ouest (Crotalus atrox), des hélodermes perlés (Heloderma horridum), des crotales du Vénézuela (Crotalus vegrandis), des crotales des bambous (Trimeresurus albolabris), des cobras du Cap (Naja niveau), des vipères heurtantes (Bitis arietans) ou des cobras indiens (Naja naja), espèces de serpents vénimeux et peu courants en captivité. |
![]() Belvédère de la zone des rapaces - juin 2009 |
![]() Vipère ammodyte - juin 2009 |
Le visiteur entre alors dans une
salle où un aquarium, ouvert sur le dessus, lui permet de toucher des étoiles de mer et des oursins, et, ainsi, noter la sensation qu'offrent ces invertébrés lorsqu'ils conduisent leurs proies à la bouche. On découvre aussi, dans cette salle, un aquarium occupé par un des poissons les plus redoutables, le poisson pierre (Synanceia verrucosa), extrèmement venimeux. Le visiteur poursuit sa visite dans un nouveau couloir où il décou- vre de nouvelles espèces de serpents venimeux, tels des vipères ammo- dytes (Vipera ammodytes), des vipères à écailles carénées (Echis sochureki) et une espèce d'amphibien, des phylobates teeribles (Phylobates terribilis), des dendrobates tricolores (Epipedobates tricolor), des dendrobates jaunes (Dendrobates leucomelas) et des dendrobates à tapirer (Dendrobates tinctorius). Une dernière salle, installée dans la crypte, est occupée par des chauves souris à queue courte (Carollia perspicillata). Le visiteur ressort alors de la crypte et découvre la partie aquatique de Paradisio. Cette zone se compose de deux enclos en rochers composés d'une plage rocheuse et de grands bassins avec vision sous marine. La première ins- tallation est le lieu de vie d'une colonie de manchots du Cap (Spheniscus demersus), alors que la seconde est le lieu de vie d'ours marins d'Afrique du Sud (Arctocephalus pusillus pusillus), espèce d'otaries peu courante en captivité. En face de la zone marine, on découvre un grand enclos en herbe, consacré à la faune australienne, représentée par des wallabies de Benett (Macropus rufogriseus) et des émeus (Dromiceius novaehollandiae). |
![]() Vipère heurtante - juin 2009 |
![]() Crotale diamantin - juin 2009 |
![]() Enclos des manchots - juin 2009 |
![]() Bassin des otaries - juin 2009 |
Le visiteur, lorsqu'il est
entré dans ce chateau du XIXème siècle,
transformé en aquarium, découvre un premier bac de contact occupé par des bars de l'Atlantique (Disantrarchus labrax) et des soles (Solea solea). S'en suit une série d'aquariums d'eau de mer recréant des fonds ma- rins, des zones de récifs. On peut y observer, entre autres, des girelles paon bleu vert (Thalassoma lunare), des chirurgiens jaunes (Zebrasoma flavescens), des poissons pincette jaune (Forcipiger flavissimus), des demoiselles bleues (Chrysiptera cyanea), des éléotris magnifiques (Nemateleotris magnifica), des éventails du Japon (Pomacanthus navarchus), des chirurgiens bleus (Paracanthurus hepatus), des murènes vertes (Gymnothorax funebris), des nautiles (Nautilus pompilius), des rascasses volantes (Pterois volitans). La suite de la visite nous conduit dans une allée consacrée aux pois- sons des eaux douces d'Amazonie. Ces individus sont représentés par des piranhas rouges (Pogocentrus natterei), des cardinalis (Paracheirodon axelrodi), des rineloricari fallax (Rineloricaria fallax), des cichlidés damiers (Julidochromis marlieri), des agas- sizis (Apistogramma agassizii) ... |
![]() Nautilus - juin 2009 |
![]() Sole - juin 2009 |
Le visiteur entre alors dans une
des attractions phare de l'aquarium, le tunnel des requins, au sein duquel on peut observer des requins à pointe noire (Carcharinus melanopterus) et des mérous bruns (Epinephelus marginatus). Le visiteur gagne alors une salle consacrée aux poissons des eaux douces africaines, avec un premier bac, lieu de vie de cichlidés comme les Labidochromis caeruleus, les Sciaenochromis friery. On entre alors dans une salle consacrée aux méduses (Aurelia aurita), avant de gagner une autre salle consacrée aux bacs amazoniens. On y découvre des nez rouges (Hemigrammus bleheri) et des coeurs saignants (Hyphessobrycon erythrostigma)... Le visiteur descend alors le grand escalier central du Nautilus, pour décou- vrir des périophthalmes (Periophthalmus papilio). Un autre aquarium pré- sente des poissons ballons réticulés (Arothron reticularis). La suite de la visite nous amène vers de nouveaux aquariums où l'on peut observer, entre autre, des gouramis géants (Colisa fasciata), des labéos à queue rouge (Labeo bicolor). Le visiteur, avant de ressortir du Nautilus, peut encore observer trois bacs présentant du phyto- et du zoo-plancton. |
![]() Aquarium marin - juin 2009 |
![]() Aquarium - juin 2009 |
![]() Nautile - juin 2009 |
![]() Rascasse - juin 2009 |
Le visiteur poursuit sa visite
en entrant dans une zone consacrée aux oiseaux et notamment aux perroquets. Cette zone s'ouvre sur une première volière de type rectangle au sol en sable, aménagée de quelques rochers et branchages. Cette volière est occupée par un groupe d'aras araraunas (Ara ararauna) et des cariamas huppés (Cariama cristata), espèce peu courante en captivité. La suite de la visite nous conduit vers une autre volière de grande taille, aux mailles importantes, dans laquelle est présenté un couple d'aras hyacinthes (Anodorhynchus hyacinthinus). En face des aras, une rotonde est divisée en 2 volières, que le visiteurs con- tourne. Des cacatoès à huppe jaune (Cacatua galerita) occupent la première volière, alors que la seconde est le lieu de présentation de perruches ondulées (Melopsittacus undulatus), des perruches calopsites (Nymphicus hollandicus) et des perruches de Pennant (Platycercus elegans). Le visiteur revient alors au niveau du sentier principal, pour dé- couvrir de nouvelles volières comparables à celle des cariamas. La prochaine volière accueille des faisans argentés (Lophura nycthemera) et des perruches de Patagonie (Cyanoliseus patagonus). |
![]() Volière typique pour perroquets - juin 2009 |
![]() Volière des kéas - juin 2009 |
La suite de la visite nous
amène vers une volière de taille moyenne, au milieu de laquelle coule une petite cascade, occupée par un groupe de kéas (Nestor notabilis). La volière suivante est le lieu de vie de faisans de Lady Amherst (Chrysolophus amherstiae) qui cohabitent avec des conures soleil (Aratinga solstitialis), puis vers la volière des aras macaos (Ara macao). S'en suit une nouvelle rangée de volières, densémment végétalisées, agrémentée d'un petit bassin et d'un sol en sable. Un couple de cacatoès corella (Cacatua sanguinea) est hébergé dans la première. La volière suivante, de très grande taille, est le lieu de cohabitation de cacatoès de Leadbeater (Cacatua leadbeateri), de cacatoès à hup- pe rouge (Cacatua moluccensis) et de cacatoès rosalbins (Eolophus roseicapillus). Enfin, une dernière volière, comparable aux précédentes, est le lieu de cohabitation d'un importante colonie d'inséparables de Fischer (Agapornis fischeri) et de rares perroquets à ventre rouge (Poicephalus rufiventris). |
![]() Volière des cacatoès à huppe jaune - juin 2009 |
![]() Volière des inséparables - juin 2009 |
Le sentier de visite s'engoufre
alors dans une forêt de bambous, au bout de laquelle se trouve l'entrée de la plus grande volière extérieure du parc, à l'intérieur de laquelle il est invité à entrer. Cette dernière se compose d'une zone de prairie dégagée, d'une zone de forêt den- sémment plantée, d'un ruisseau et d'une marre. De nombreuses es- pèces, dont certaines peu courantes en captivité sont présentées à ce niveau, mais il est dommage que les espèces sont d'origines géogra- phiques différentes. On découvre ainsi des touracos violets (Musophaga violacea), des ombrettes du Sénégal (Scopus umbretta), des talèves sultanes (Porphyrio porphyrio), de rares cigognes episcopales (Ciconia episcopus), des cigognes d'Abdim (Ciconia abdimi), des ibis hagedash (Bostrychia hagedash), des hérons garde-boeufs (Bubulculus ibis), des perroquets vasas (Coracopsis vasa), des aigrettes garzettes (Egretta garzetta), des dendrocygnes veufs (Dendrocygna viduata), des sarcelles hotten- totes (Anas hottentota) pour l'Afrique, des ibis rouges (Eudocimus ruber), des spatules roses (Ajaja ajaja), des savacous huppés (Cochlearius panamensis), des canards des Bahamas (Anas bahamensis) pour l'Amérique du Sud, des erismatures roux (Oxyura jamaicensis) pour l'Amérique du Nord, des tadornes radjah (Tadorna radjah) pour l'Australie, des paons spicifères (Pavo muticus) pour l'Asie, des huitriers pies (Naemantopus ostralegus) et enfin des courlis cendrés (Numenius arquata) pour l'Europe. |
![]() Grande volière - juin 2009 |
![]() Partie tropicale de la serre des oiseaux - juin 2009 |
Le visiteur a alors le choix
d'emprunter un parcours en hauteur pour dé- couvrir la volière sous un nouvel angle, ou de quitter cette dernière en direction des serres aux oiseaux. Le visiteur entre alors dans une permière partie de la serre densémment végétalisée, où il découvre sur la gauche, une première volière occupée par des euplectes franciscains (Euplectes orix franciscanus), alors que sur la droite, on découvre une autre volière, lieu de vie de rares anserelles naines (Nettapus auritus). Le visiteur entre alors dans une zone de vol libre, où l'on peut observer des mainates religieux (Gracula religious), des caossyphes à calotte neigeuse (Cossypha niveicapilla), des bulbuls orphées (Pycnonotus jocosus), des capucins à dos marron (Lonchura malacca), des pigeons nocibars (Caloenas nicobarica), des agamis trompettes (Psophila crepitans), des échasses d'Amérique (Himantopus mexicanus) et des canards à dos blanc (Thalassornis leuconotus). Avant de quitter cette première serre, le visiteur découvre une grande volière occupée par des calaos à cimier (Aceros cassidix). Le visiteur entre alors dans une volière consacrée aux zones sèches et désertiques. |
Sur la droite, une zone
délimitée est occupée par des tortues d'Aldabra (Geochelon gigantea). Dans cette zone, on peut également découvrir diverses espèces d'oiseaux en vol libre comme des choucadors super- bes (Spreo superbus), des perruches à croupion rouge (Psephotus haematonotus), des diamants mandarins (Taeniopygia guttata), des colins de Californie (Lophortyx californica), oedicnèmes tachards (Burhinus capensis), des colombes lophotes (Geophaps lophotes), des rolliers à long bras (Coracias caudata), des calaos couronnés (Tockus alboterminatus) et des souïmangas malachites (Nectarinia famosa). Le visiteur entre alors dans la dernière serre consacrée aux forêts tropicales humides. Là encore, le visiteur peut observer différentes espèces en liberté comme des amazilies de Lesson (Amazilia amazilia), des cordons bleus (Uraeginthus cyanocephallus), des diamants de Gould (Chloebia gouldiae) et des zostérops orientaux (Zosterops palpebrosus). |
![]() Zone désertique de la serre - juin 2009 |
![]() Zone des forêts humides dans la serre - juin 2009 |
Dans cette zone, on
découvre encore une grande volière au sol en terre et densémment végétalisée, au sein de laquelle sont présentés des gre- nadins à poitrine bleue (Uraeginthus ianthinogaster), des shamas à croupion blanc (Copsychus malabaricus), des tangaras du Brésil (Rhamphocelus bresilius), des jacarinis noirs (Volatinia jacarina), des roulrouls couronnés (Rollulus roulroul), des gallicolombes poi- gnardées (Gallicolumba luzonica) et des caurales soleil (Eurypyga helias). Le visiteur ressort alors des grandes serres et trouve une dernière vo- lière plantée de quelques arbustes et de rochers, dans laquelle sont présentés de rares géocoucous (Geococcyx californianus). Le visiteur poursuit sa visite pour entrer dans un nouveau monde de Paradisio. |
![]() Volière typique pour un couple de cacatoès - juin 2009 |
![]() Volière du géocoucou - juin 2009 |
![]() Calao à cimier - juin 2009 |
![]() Cariama huppé - juin 2009 |
![]() Tantale ibis - juin 2009 |
![]() Cigogne épiscopale - juin 2009 |
Le visiteur dispose alors d'une
vue en hauteur sur le Jardin Chinois de Paradisio. Un premier porche nous amène vers une forêt de bambous, au sein de laquelle on peut observer, derrière un mur tail- lé, un enclos en herbe planté de quelques buissons, occupé par un trio de rares muntjacs d'Inde (Muntiacus muntjac). Une peu plus loin, un autre enclos adossé à la grande volière du parc, est le lieu de vie d'un couple reproducteur de grues du Japon (Grus japonensis). Le visiteur revient alors au niveau du sentier, pour découvrir un point d'observation sur un enclos densémment planté disposant de grands arbres auxquels les petits pandas (Ailurus fulgens), qui vivent dans cet enclos, ont accès. La suite de la visite nous amène à descendre vers la cité chinoise où le sentier longe une petite rivière et permet de découvrir de nombreuses d'espèces d'échassiers et des mammifères hébergé sur des îles ou dans des volières. L'ensemble de ces installations a un sol en herbe, agrémenté de points d'eau, de forêts de bam- bous, de zones nues et de zones aux herbes hautes. Une première île, située sur la droite du sentier est le lieu de vie de grues du Canada (Grus canadensis pratensis), espèce très peu représentée en captivité. |
![]() Jardin chinois - juin 2009 |
![]() Volière des cigognes - juin 2009 |
Sur la gauche du sentier, une
première volière est le lieu de vie d'un couple de cigognes orientales (Ciconia boyciana). En arrière plan, et visible dans une autre fenêtre percée dans le mur, on peut découvrir une vaste prairie herbeuse occupée par des kiangs (Equus hemionus kiang). La suite de la visite nous amène vers une autre volière occupée par les échassiers les plus rares en captivité, à savoir la grue de Sibérie (Grus leucogeranus), espèce entièrement blanche avec une tête rouge. Le visiteur poursuit alors sa visite sous l'abri d'un sentier chinois. Sur la droite, on découvre une île occupée par des cigognes blanches (Ciconia ciconia) alors qu'en face, une volière accueille des cigognes noires (Ciconia nigra). Une autre île, accolée à la volière des cigognes noire, est le lieu de vie d'un couple de grues à cou blanc (Grus vipio), et de rares grues du Paradis (Grus paradisae). Le visiteur entre alors dans le jardin des bonsaïs, où il est invité à sonner le "Gong". De retour sur le sentier de visite principal, on découvre une nouvelle île occupée par des grues demoiselles (Anthropoides virgo) et des bernaches du Canada (Branta canadensis). En face de cette instal- lation, deux dernières îles sont occupée respectivement par de rares grues à cou noir (Grus nigricollis), et par des grues caronculées (Bugeranus carunculatus). |
![]() Grue de Sibérie - juin 2009 |
![]() Couloir de visite - juin 2009 |
![]() Ile des grues - juin 2009 |
![]() Jardin chinois - juin 2009 |
![]() Muntjak d'Inde - juin 2009 |
![]() Muntjak d'Inde - juin 2009 |
![]() Grue caronculée - juin 2009 |
![]() Grue à cou noir - juin 2009 |
On arrive alors au niveau d'un
temple entouré par deux volières densé- ment végétalisées. La première, agrémentée d'un vaste bassin, est le lieu de cohabitation de pluviers grand gravelot (Charadrius hiaticula), des échasses d'Amérique (Himantopus mexicanus), des bergeronettes grises (Montacilla alba) et des avocettes élégantes (Recurvirostra avosetta). La seconde volière est occupée par des faucons kobez (Falco vespertinus), des ibis chauves (Geronticus eremita) et des rol- liers d'Europe (Coracias garrulus). Entre ces deux volières, une salle du temple abrite divers aquariums, hébergeant différentes variétés de poissons rouges. Le visiteur traverse alors une zone de jeux pour enfants pour découvrir un enclos en herbe, agrémenté d'un bassin et d'une forêt de bambous, dans laquelle est présenté un couple de grues antigones (Grus antigone), qui closent l'importante collection de grues de Paradisio. Au détour d'un grand arbre, le visiteur découvre le lac prin- cipal du parc au milieu duquel ressort un grand bateau. Sur la gauche du sentier, une nouvelle volière est le lieu d'un cohabitation originale entre des serpentaires (Sagittarius serpentarius), des calaos terrestres (Bucorvus cafer), de rares outardes koris (Choriotis kori) et des pintades vulturines (Acryllium vulturinum). |
![]() Volière des serpentaires - juin 2009 |
![]() Enclos des casoars - juin 2009 |
Le visiteur entre alors dans une zone consacrée à l'Afrique, et, plus particulièrement, à Madagascar. "Nosy Komba" ou l'archipel des lémuriens, se compose de trois grandes îles sur lesquels le visiteur poursuit la visite. Ces îles sont plantées de nombreux végétaux, et sont, chacune, occupées par une espèce de lémurien. La première est le lieu de vie d'une troupe de makis catta (Lemur catta), la seconde de varis noirs et blancs (Varecia variegata variegata) et la troisième de varis roux (Varecia variegata rubra). Au bord des îles, où le visiteur est en contact direct avec les lémuriens, on peut observer une importante colonie de flamants nains (Phoeniconais minor). Le visiteur revient alors au niveau du sentier principal pour découvrir un nouvel enclos de type forestier, lieu de vie d'un casoar à casque (Casuarius casuarius). |
![]() Volières des ibis et des faucons - juin 2009 |
![]() Ile des makis varis - juin 2009 |
Sur la droite du sentier, on
trouve toujours le lac du parc duquel jaillissent différentes îles. Le lac est également bordé par un chemin de fer. Sur la gauche, on découvre deux petits enclos côte à côte, occupés par des ja- birus du Sénégal (Ephippiorhynchus senegalensis) pour l'un,des mara- bouts africains (Leptoptilos crumeniferus) pour l'autre. A l'arrière de ces deux enclos, une vaste étendue herbeuse constitue la plaine africaine du zoo. Cette dernière accueille diverses espèces d'Afrique mais aussi d'Asie et d'Amérique du Sud. On peut, ainsi, y observer des autruches (Struthio camelus), des grues couronnées (Balearica pavonina)des gnous bleus (Connochaetes taurinus), des zèbres de Burchell (Equus burchelli), des sitatungas (Tragelaphus spekei), qui peuvent évoluer en liberté dans le parc, ces espèces représentant l'Afrique, des antilopes cervicapres (Antilope cervicapra) pour l'Inde et des maras (Dolichotis patagonum) pour l'Amérique. Cette plaine, peu aménagée et séparée du visiteur par un grillage peu esthétique, devrait, à terme, être transformée. En face de la plaine africaine, une autre étendue herbeuse, rénovée ré- cemment, accueille un groupe de girafes (Giraffa camelopardalis). Le visiteur poursuit alors sa visite en direction du grand bateau. |
![]() Plaine africaine - juin 2009 |
![]() Volière des becs en sabot - juin 2009 |
Avant de monter sur le pont du
"Mersus Emergo", le visiteur découvre la volière, très végétalisée, de l'espèce phare du parc : le bec en sabot (Balaeniceps rex). Ces oiseaux, importés directement d'Afrique, se sont reproduit pour la première fois au monde au courant de l'année 2007. Les deux jeunes, aujourd'hui de grande taille, ont été transférés au zoo de Zurich, dans la maison des rhinocéros. Le visiteur entre alors dans les cales du bateau, où il peut découvrir, à travers des baies vitrées, les loges intérieures des girafes, avant de gagner une exposition permanente sur la CITES, sur les espèces menacées et les causes de disparition de nombreuses espèces, ainsi que sur la destruction de leur habitat ou encore le trafic d'animaux. A la sortie de l'exposition, qui s'étend sur la quasi totalité de la cale, le visiteur entre dans un nou- veau vivarium. Un premier terrarium en sable, agrémenté de quelques rochers, est le lieu de présentation d'agames barbus (Pogona vitticeps), le second, agrémenté de quelques plantes en plastique, abrite des pythons améthystes (Morelia amethistina). En face de ces deux espèces de reptiles, trois grand vivariums, disposant d'un bassin et d'une plage, dont les deux de droite peuvent être regroupés ou séparés, accueillent des crocodiles du Nil (Crocodylus niloticus). |
![]() Vivarium des crocodiles - juin 2009 |
![]() Couloir de visiteur - juin 2009 |
Le troisième grand
terrarium est occupé par des émydes géantes de Bornéo (Orlitia borneensis). Le visiteur sillonne alors entre les ter- rariums situés côte à côte pour regagner le pont supérieur. Le long de ce périple, on peut observer trois terrariums occupés par des py- thons réticulés (Python reticulatus), des cyclémmides dentelées (Cyclemys dentata)qui cohabitent avec des pythons de Birmanie (Python molurus bivittatus). La suite de la visite nous amène vers une zone consacrée en priorité aux tortues. La première installation accueille des tortues léopards (Geochelone pardalis), puis des varans à gorge blanche (Varanus albigularis). On découvre alors les tortues d'Hermann (Testudo hermanni boettgeri). Un autre terrarium abrite des tortues marginées (Testudo marginata). Le visiteur suit alors un sentier pour admirer un vaste terrarium, lieu de cohabitation de maurémides lépreuses (Mauremys leprosa) et de tortues géantes d'Aldabra (Dipsochelys dussumieri). Deux autres installations sont occupées par des tor- tues des steppes (Testudo horsfieldii), puis par des cistudes d'Eu- rope (Emys orbicularis). |
![]() Vivarium pour reptiles - juin 2009 |
![]() Siamangs - juin 2009 |
De petits terrariums,
côte
à côte, abritent diverses espèces de petits
lézards, comme des gerrhosaures africains (Gerrhosaurus major), des pythons de Children (Antaresia childreni), des agames barbus (Pogona vitticeps), des varans de Gould (Varanus flavirufus), des varans du Nil (Varanus niloticus), des cordyles (Cordylus tropidosternum). Le visiteur ressort alors du vivarium au niveau du restaurant du bateau, avant de gagner le pont supérieur sur lequel un bassin héberge des tortues à tem- pes rouges (Trachemys scripta). Tout autour de ce pont, on peut découvrir les îles qui entourent le bateau. La première, en sable, disposant également d'un accès vers une zone délimitée du lac, est occupée par un couple d'hippopo- tames (Hippopotamus amphibius). La seconde île, densémment végatalisée, est le lieu de vie d'un groupe reproducteur de siamangs (Hylobates syndactulus). La troisième île, mitoyenne à la volière des becs en sabot, est comparable à celle des hippopotames, et est le lieu de présentation de tapirs terrestres (Tapirus terrestris). Le visiteur quitte le "Mersus Emergo", pour se diriger vers la grande nou- veauté 2009. |
![]() Ile des tapirs - juin 2009 |
![]() Ile des siamangs - juin 2009 |
![]() Bec en sabot - juin 2009 |
![]() Jabiru du Sénégal - juin 2009 |
Cette nouveauté est un
hommage à l'Indonésie et a été
baptisée le "Royaume de Ganesh. Il s'agit d'un temple, construit dans ce pays, importé et monté en Belgique. Des animaux originaires de cette zone géographique ont pris place dans cette imposante nouveauté. Avant de gravir les escalier qui mènent au Royaume de Ganesh, le visiteur peut observer deux enclos et un troisième en construction, qui sont consacrés à la présentation d'éléphants asiatiques (Elephas maximus), dont deux femelles de la sous espèce de Sumatra, très peu représentée en captivité. Le visiteur gagne alors une zone de prière, en pierre sombre, agrémentée de nombreuses statues. Avant cette salle, un bassin est le lieu d'un spe- ctacle quotidien présentant la baignade des éléphants en public. On franchit alors une longue zone sans animaux, avant de découvrir une petite volière occupée par des paddas de Java (Padda oryzivora). Une autre volière est le lieu de vie d'étourneaux de Bali (Leucopsar rothschildi). Une pièce vitrée, au sol en terre, plantée de nombreux végétaux est occupée par des tatous velus (Chaetophractus villosus). |
![]() Enclos des éléphants et Royaume de Ganesh - juib 2009 |
![]() Enclos des buffles d'eau - juin 2009 |
En face des tatous, un nouvel
enclos accueille des porcs épics indiens (Histryx cristata), alors qu'à coté de la maison des tatous, vit un cou- ple de calaos à cimier (Aceros cassidix). Le visiteur poursuit sa vi- site pour revenir au niveau du bassin des éléphants, où un grand escalier invite le visiteur à quitter le Royaume de Ganesh, tout en longeant le nouvel enclos des buffles d'eau (Bubalus bubalis). Le visiteur revient alors au niveau du sentier principal, pour longer à nouveau le grand lac et se diriger vers la zone forestière du parc. En poursuivant dans cette direction, on trouve le dernier enclos du Royaume de Ganesh, visible à travers de hautes baies vitrées, et consacré à une espèce de singes très peu représentée en capti- vité, à savoir les macaques à crète (Macaca nigra nigra). La zone forestière du parc borde, sur la droite, le grand lac, et sur la gauche, de nombreuses volières. La première est le lieu de présen- tation de calaos couronnés (Tockus alboterminatus) qui cohabitent avec des bambusicoles de Chine (Bambusicola thoracia). |
![]() Temple indien - juin 2009 |
![]() Hutte décorative - juin 2009 |
![]() Volière des paddas - juin 2009 |
![]() Enclos des macaques - juin 2009 |
![]() Bain des éléphants - juin 2009 |
![]() Promenade des éléphants - juin 2009 |
La volière suivante est
le lieu d'une nouvelle cohabitation entre des pies bleues (Cyanopica cyana) et des lophophores resplendissants (Lophophorus impejanus). Leur volière, comme toutes les autres de cette rangée, dispose d'un sol en gravillons, de troncs d'arbres, de branchages et de quelques conifères. Une autre volière est le lieu de vie de hoccos à pierre (Pauxi pauxi). Des garrulax à plastron (Garrulax pectoralis) et des colins de Californie (Lophortyx californica) sont présentés dans la volière qui suit, alors qu'une nouv- elle installation est le lieu de vie de garrulax à huppe blanche (Garrulax leucolophus) et de tragopans satyres (Tragopan satyra). Le visiteur poursuit alors sa visite pour admirer, sur sa droite, le vaste lac central, au bord duquel une petite plaine herbeuse permet aux ca- nards colverts (Anas platyrhynchos) de s'ébattre. Uneautre volière, de même type que les précédentes, est occupée par de rares argus géants (Argusianus argus) et des colombes à bec jaune (Columbina cruziana). |
![]() Volière typique pour faisans - juin 2009 |
![]() Enclos des chiens de prairie - juin 2009 |
La suite de la visite nous
amène vers les deux dernières volières de la ran- gée. La première est le lieu de présentation de faisans vénérés (Syrmaticus reevesi), alors que la suivante est le lieu de cohabitation de bambusicoles de Chine (Bambusicola thoracia) et d'étourneaux de Bali (Leucopsar rotschildi). Le visiteur entre alors dans la forêt du parc, qui se situe à une des extré- mités de ce dernier. Un premier enclos, au sol en terre, couvert de nom- breux conifères et séparé du visiteur par une palissade en bois, est occupé par une colonie de chiens de prairie sociaux (Cynomis ludovicianus) et par des oursons coquau (Erethizon dorsatum). En arrière plan de l'enclos des chiens de prairie, une nouvelle installation de grande taille représentant une prairie, est le lieu de vie d'un groupe de bisons américains (Bison bison). A coté des bisons, une volière, comparable à celle des faisans, est occupée par des chouettes pêcheuses de Bouvier (Scotopelia bouvieri). Le visiteur poursuit sa visite en contournant le grand lac, tout en longeant le chemin de fer du zoo, pour découvrir une vaste plaine herbeuse inoccupée lors de ma visite. |
![]() Tatou velu - juin 2009 |
![]() Porc épic indien - juin 2009 |
![]() Buffle d'eau - juin 2009 |
![]() Macaques - juin 2009 |
En poursuivant le sentier, on
découvre sur la gauche, un nouveau lac au milieu duquel se trouve une ile, sur laquelle évolue un groupe de pélicans (Pelecanus onocrotalus), des canards carolins (Aix sponsa), des ca- nards mandarins (Aix galericulata) et des foulques macroule (Fulica atra). Le visiteur arrive alors à une des extrémités, où il bifurque sur la droite, en direction de l'île des flamants roses. Une colonie de flamants du Chili (Phoenicopterus chilensis) est présentée aux cotés d'oies cen- drées (Anser anser), sur une petite île en herbe. En poursuivant le sen- tier bordant le lac, on gagne un autre chemin qui gagne le Royaume de Ganesh. A ce niveau, le visiteur est également invité à entrer sur une autre île nommée "Madidi Island". Cette installation, à la végétation luxuriante, tendue de quelques branchages et cordages, est le lieu d'évo- lution d'une troupe reproductrice de singes écureuils (Saïmiri boliviensis), qui s'agitent au milieu des visiteurs. Les loges intérieures des animaux sont visibles au travers de baies vitrées. |
![]() Ile des pélicans - juin 2009 |
![]() Volière typique du cimetière des moines - juin 2009 |
En quittant Madidi Island, on
découvre une volière en cours de construction, qui devrait accueillir, dès 2010, une colonie d'oiseaux et de mammifères au- straliens, comme par exemple de grands eclectus (Eclectus roratus). Le visiteur arrive alors au niveau de l'enclos des wallabies de Benett (Macropus rufogriseus), où il bifurque à gauche en direction de l'ile des fla- mants, pour rejoindre le cimetière des moines, où étaient inhumés les anciens habitants de l'Abbaye de Cambron. Au sein de ce cimetière, on découvre deux volières plantées de conifères, et occupées par des chouettes lapones (Strix nebulosa) pour la première et par des faucons hobereaux (Falco subbuteo) pour la seconde. Avant de quitter le cimetière des moines, on peut encore découvrir le moulin du parc, qui permettait aux moines de fabriquer leur propre farine, puis une dernière volière densémment végétalisée, consacrée aux passereaux, représentés par des cardinaux rouges (Cardinalis cardinalis), des chardonnets élégants (Carduelis carduelis), des râles des genêts (Crex crex) et des étourneaux roselins (Sturnus roseus). |
![]() Faucon hobereau - juin 2009 |
![]() Garrulax à plastron - juin 2009 |
La zone des rapaces
débute par une série de volières hautes,
agrémentées de quelques confières, de branchages et de rochers. Les trois premières volières font face au ruisseau qui traverse Paradisio. La première volière est occupée par des pygargues à queue blanche (Haliaeetus albicilla), la seconde par des pygargues de Steller (Haliaeetus pelagicus) et par un vautour fauve (Gyps fulvus). La troisième volière est le lieu de cohabi- tation de condors des Andes (Vultur gryphus), des caracaras de monta- gne (Phalcoboenus megalopterus) et de rares urubus à tête jaune (Cathartes burrovianus). Les deux dernières volières de cette rangée sont le lieu de présentation de gypaètes barbus (Gypaetes barbatus) puis de pygargues à tête blanche (Haliaeetus leucocephala). En face des volières, un enclos en herbe est occupé par un troupeau de moutons d'Ouessant (Ovis aries). Un autre petit enclos est le lieu de présentation de cygnes à col noir (Cygnus melanocoryphus). Le visiteur contourne alors l'enclos des cygnes pour découvrir de nombreuses autres volières qui s'imposent à lui. Sur la gauche du sentier, une première installation est occupée par des pygargues vocifères (Haliaeetus vocifer). Le visiteur bifurque alors sur la gauche en direction d'une série de petite volières consacrées aux chouettes. |
![]() Volière pour grands rapaces - juin 2009 |
![]() Cité des rapaces - juin 2009 |
Des chouettes
épervières (Surnia ulula)
occupent une petite installation au sol en écorces et plantée de nombreux conifères. Alors que deux volières mitoyen- nes, du même type, présentent des harfands des neiges (Nyctea scandiaca) et des hiboux grands ducs (Bubo bubo). Le visiteur entre alors dans la plus grande volière de la zone des rapaces, au sein de laquelle cohabitent des vautours palmistes (Gypohierax angolensis), des calaos terrestres (Bucorvus cafer), des vautours de Rüppel (Gyps rueppellii), des vautours africains (Gyps africanus), des vautours charognards (Necrosyrtes monachus), des vautours à tête blanche (Trigonoceps occipitalis), des faucons laniers (Falco biarmicus) et des aigles huppés (Lophoaetus occipitalis). Le visiteur ressort de cette volière de contact pour découvrir une nouvelle instal- lation, lieu de vie de buses aguias (Geranoaetus melanoleucis). Une autre volière, située un peu plus haut, accueille des vautours percnoptères (Neophron percnopterus), alors que la dernière volière de la vallée des rapaces est le lieu de vie de circaètes Jean Le Blanc (Circaetus gallicus) et de milans royaux (Milvus milvus). Le visiteur arrive alors au niveau d'anciens bâtiments, rattachés à la mini ferme et devant lesquels ont été construits différents enclos en sable. Un des enclos est le lieu de présentation de dindons (Meleagris gallopavo), un autre est occupé par des potamochères (Potamocherus porcus). |
![]() Volière pour chouettes - juin 2009 |
![]() Volière de contact des rapaces - juin 2009 |
![]() Madidi Island, ile des saimiris - juin 2009 |
![]() Future volière australienne - juin 2009 |
![]() Enclos des wallabies - juin 2009 |
![]() Ile des pélicans - juin 2009 |
![]() Vautour charognard - juin 2009 |
![]() Caracara des montagnes - juin 2009 |
En conclusion, le zoo de Paradisio est un grand parc qui présente de nombreuses espèces, dont certaines sont peu courantes en captivité. Les serres permettent de recréer différents biotopes pour les oiseaux. Ceci est une des spécialités du parc. Paradisio a également conçut différentes structures reprenant des ar- chitectures typiques de certaines zones géographiques, reconstitutions qui sont parfois un peu trop importantes pour cadrer dans le décor. Une visite d'une journée complète est nécessaire pour traverser le zoo tranquillement. Les plus du parc résident dans la collection ornithologique et dans les nombreuses espèces de serpents et autres reptiles vénimeux. |
![]() Girafe - juin 2009 |
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