Dierenpark Planckendael Leuvensesteenweg 582 2812 Muizen-Mechelen BELGIQUE Tél. : 0032 (0)15 41 49 21 |
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Ticket journalier: Adultes : 28,00 € Enfants (3 à 11 ans) : 21,50 € Seniors : 27,00 € Tarifs réduits : 25,50 € Une réduction est offerte pour les billets achetés sur le site du parc Parking : 8,00 € |
![]() Koala - juillet 2009 |
![]() Rhinocéros indien - juillet 2009 |
Janvier; février; novembre; décembre : 10h00 à 16h45 Mars; avril; octobre : 10h00 à 17h30 Mai; juin; septembre: 10h00 à 18h00 Juillet et aout: 10h00 à 19h00 |
Le parc de Planckendael est un parc qui a été acquis par la Société Zoologique d'Anvers en 1956, pour accueillir les in- dividus en surplus du Zoo d'Anvers, avant de s'ouvrir au public. Malgré le peu d'intérêt que les visiteurs portaient au parc, le zoo s'est développé, puis, à partir de 1985, il fut décidé de mo- derniser et d'agrandir le parc, afin d'en faire un lieu de promenade attirant, et présentant des animaux dans des espaces importants. |
Diable de Tasmanie - aout 2018 |
Bongos - aout 2018 |
Aujourd'hui, le parc
de
Planckendael est in- dissociable du zoo d'Anvers, et présente de nombreuses espèces réparties dans le parc, selon leur continent d'origine. De plus, chaque continent dispose d'une espèce emblématique, comme les koalas pour l'Australie, les rhinocéros pour l'Asie ... Depuis ma dernière visite, datant de 2009 (compte rendu sous ce lien), le parc a con- tinué sa modernisation et a étoffé ses dif- férentes zones notamment l’Asie et l’Australie. A noter que chaque zone forme une boucle complète et indépendante. L’entrée de chacun des continents est mo- délisée par une arche accompagnée du plan de la zone et de la durée de visite conseillée. |
Suite aux chameaux, le
visiteur sillonne au milieu de la végétation dense, puis débouche sur un village typique indien où plusieurs in- stallations pédagogiques sont visibles. Au bout de cette allée, un recoin sur la droite permet d’observer un enclos en herbe orga- nisé autour d’un grand arbre sur lequel remontent diverses branches. Cette installation est le lieu de vie de petits pandas (Ailurus fulgens). Cet enclos était déjà présent en 2009 lors de ma première visite mais visible à partir d’un autre point de vue. |
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La visite continue sur la gauche, avec un pre- mier point de vision sur un vaste enclos val- lonné, au sol en herbe et en sable, enclos qui constitue l’attraction phare de cette zone, l’enclos des éléphants asiatiques (Elephas maxima). Nous continuons alors notre avancée vers un second point de vue sur l’enclos des élé- phants en face duquel se dresse une vaste volière en herbe plantée de massifs de bam- bous et creusée d’un bassin. |
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Cette volière est
le lieu de vie de
grues de Manchourie (Grus japonensis), d’ibis à tête noire (Threskiornis melanocephala), de paons verts (Pavo muticus), de faisans de Wallich (Catreus wallichii) et de hokkis bleus (Crossoptilon auritum). Nous continuons notre progression vers les montagnes asiatiques, pour gagner un abri en pierres, bordé d’une large baie vitrée s’ouvrant sur l’enclos des panthères des neiges (Uncia uncia). Ces félins profitent d’une vaste structure en herbe, en pente, agrémentée de troncs, de pierres et d’un ruisseau. |
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Revenons vers
le Kerala, pour faire face à une imposante pagode en bambous, orga- nisée sur deux étages. Cette bâtisse per- met d’observer le bassin et le parc des éléphants ainsi que l’enclos d’isolement du mâle reproducteur. Le bassin permet également de séparer les pachydermes des visiteurs. Au niveau de la pagode, la scénographie soignée plonge le visiteur dans un lodge. La visite se poursuit alors au cœur d’une zone marécageuse avant de longer, sur la gauche, en contrebas de l’allée, une volière de taille moyenne, occupée par des poules Brahmas (Gallus gallus). |
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Au bout de ce sentier, le
visiteur est invité à entrer dans le bâtiment des éléphants. Ce dernier se compose d’un grand bassin intérieur, d’une stabulation libre au sol en sable et de divers boxes individuels. Là encore, de nombreux objets pédago- giques et ludiques sont proposés aux visiteurs. A noter également, que le parc, suite à la mort de deux de ses masto- dontes atteints de l’herpès virus, se mobilise pour la recherche contre cette maladie, et propose à la vente des cartes postales et des portes clés visant à récolter des fonds pour ce programme. Nous ressortons alors du bâtiment et ga- gnons la zone déjà présente en 2009. Là, nous retrouvons le wagon faisant office de point de vision sur deux volières contiguës. |
Chacune de ces volières dispose d’un sol naturel, d’un bassin et est plantée de bam- bous et de conifères. La première accueille des spatules d’Europe (Platalea leucorodia), des pirolles à bec rouge (Urocissa erythrorhyncha), des aigrettes garzettes (Egretta garzetta), des hokkis bruns (Crossoptilon mantchuricum) et des paons bleus (Pavo cristatus). |
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La seconde volière
héberge pour sa part des ibis falcinelles (Plegadis falcinellus), des cigognes orientales (Ciconia boyciana), des canards à ailes blanches (Cairina scutulata) et des hokkis bruns (Crossoptilon mantchuricum). A l’extrémité du wagon et de la gare in- dienne reconstituée, le visiteur peut contourner la volière des cigognes à bec noir, pour disposer d’un second point de vue sur cet enclos et découvrir, face à la volière, une installation en sable, agrémentée de nombreuses branches et délimitée par des fils électriques. |
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Cet espace est
occupé par un groupe de sangliers des Visayas (Sus cebifrons). Plus loin, nous pouvons observer un vaste pla- teau en herbe planté de quelques sapins et agrémenté de cavernes en pierre. Ce dernier est occupé par une troupe de lions d’Asie (Panthera leo persica). L’allée contourne alors le plateau des fauves, pour longer sur la droite, une volière relativement longue, au cœur de laquelle évoluent des lophophores resplendissants (Lophophorus impejanus) et des grues demoiselles (Anthropoides virgo). |
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Au bout de cette volière, nous
allons tour- ner sur la gauche et traverser une forêt de bambous, pour nous diriger vers la serre tropicale de l’espace asiatique. Cette grande serre est consacrée aux forêts pluviales d'Asie, peuplées de nombreux oiseaux et de petits mammifères. Elle se compose d'une partie densément végétalisée, d'une cascade et d'un bassin, ainsi que d'une partie clairsemée. Tout le parcours de visite est parsemé de cages et de panneaux pédagogiques sensi- bilisant à la campagne « Silent Forest ». |
En entrant dans la serre, le visiteur
est dire- ctement plongé dans l'ambiance tropicale avec la végétation qui s’est fortement dé- veloppée depuis ma dernière visite. La plupart des volières ont été démolies lais- sant une grande place aux espèces évoluant en totale liberté dans la serre à savoir : scissirostres des Célèbes (Scissirostrum dubium) ; bulbuls orphées (Pycnonotus jocosus) ; colombines turvets (Chalcophaps indica) ; éperonniers Napoléon (Polyplectron emphanum) ; étourneaux de Bali Leucopsar rotschildi) ; ... |
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..., mainates religieux (Gracula religiosa intermedia) ; moineaux du Japon (Lonchura domestica), colombes zébrées (Geopelia striata) ; hérons striés (Butorides striatus) ; martins chasseurs à collier blanc (Halcyon chloris) ; pigeons nicobars (Caloenas nicobarica), colombes poignardées (Gallicolumba luzonica), shamas à croupion blanc (Copsychus malabaricus), carpophages bicolores (Ducula bicolor) ; bambusicoles de Chine (Arborophila gingica), perdrix roulroul (Rollulus roulroul), pigeons nobles (Otidiphaps nobilis), garrulax à queue rouge (Trochalopteron milnei) ; grives de Doherty (Zoothera dohertyi) ; étourneaux mandarins (Sturnus sinensis) et faisans prélats (Lophura diardi). |
Au bout du sentier supérieur de
la serre, se dresse une volière de très grande taille, relativement haute et traversée par de mul- tiples branches. Son volume important per- met aux calaos à casque rouge (Aceros corrugatus) de voler sur de grandes lon- gueurs. Ces oiseaux cohabitent avec des argus géants (Argusianus argus). La suite de la visite nous conduit à passer devant la cascade pour se diriger vers une zone sombre formant une grotte. A ce niveau, un premier terrarium, bien planté et agrémenté de structures en bois, est oc- cupé par des écureuils de Prevost (Callosciurus prevostii). |
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Accolé à ce premier
terrarium, un second, de même type, mais plus sombre, est le lieu de vie de tupais de Belanger (Tupai belangeri) qui s’ébattent aux cotés de rats des nuages (Phloeomys pallidus). La suite de la visite nous amène dans la partie nocturne de la serre, au sein de laquelle on trouve trois terrariums. Le premier était vide lors de ma visite. Le second présente une colonie de rats noirs (Rattus rattus) tandis que le troi- sième est le lieu de vie de pythons tapis (Python molurus). |
Face aux serpents, une salle
pédago- gique diffuse un clip de promotion pour la campagne Silent Forest. Le visiteur ressort de la grotte au niveau de la partie basse de la serre. Là, le visiteur longe une île intérieure occupée par des gibbons à favoris blancs (Hylobates concolor leucogenys). |
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Nous longeons alors cette île pour
dé- boucher devant la sortie de la serre à coté de laquelle se trouve encore une vaste volière au sein de laquelle nous sommes invités à entrer et à nourrir la colonie de loriquets arc en ciel (Trichoglossus haematodus) qui y co- habite avec des loriquets euteles (Trichoglossus euteles) – cette seconde espèce est restée invisible lors de ma visite. C'est ainsi que s'achève la visite de la serre indonésienne. Le visiteur ressort alors de cette structure et découvre l'île extérieure des gibbons à favoris blancs. |
Cette dernière, au sol en herbe,
est plan- tée de nombreux troncs d'arbre reliés par des cordages. Nous allons contourner cette île pour découvrir un second plateau en herbe, planté de quelques arbres et de structures d’escalade en bois, entouré de fossés en eau. Cette installation est le lieu d’une coha- bitation originale entre un groupe de macaques des Célèbes (Macaca nigra) et des loutres naines (Aonyx cinerea). Face aux primates, au cœur d’un bosquet, se trouve un réseau de passerelles en hauteur, formant le « chemin dans les arbres ». |
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Au
sommet de cet espace ludique, le visiteur dispose d’un large point de vue sur l’enclos principal des éléphants. De retour au sol nous pouvons soit continuer le long de l’île des macaques pour retrouver la volière des grues demoiselles, soit revenir sur nos pas, repas- ser devant l’île des gibbons avant de conti- nuer notre expédition asiatique et découvrir une vaste volière extérieure (qui était con- sacrée aux calaos en 2009). Cette volière bien plantée héberge aujour- d’hui des vautours moines (Aegypius monachus), des pirolles à bec rouge (Urocissa erythrocephala) et des faisans dorés (Chrysolophus picta). |
Nous longeons alors le restaurant de la zone asiatique pour arriver devant un dernier enclos en sable, délimité par un fossé en eau et comprenant un petit bout de forêt. Cet espace est le lieu de vie d’un trou- peau de bisons d’Europe (Bison bonasus). Cette espèce bien qu’européenne est in- tégrée à l’espace asiatique et marque la fin de la découverte de ce premier con- tinent. |
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Le visiteur est alors de retour sur
l’allée centrale de Planckendael et bifurque sur la droite. Là, sur la gauche de l’allée, on découvre deux vastes enclos au sol en herbe, en terre et en écorces. Chaque enclos est ombragé par quelques arbres et est creusé d’un bassin. Ce complexe peut être adjoint à la zone asiatique puisqu’il abrite une cohabitation entre des rhinocéros indiens (Rhinoceros unicornis) et des sangliers des Visayas (Sus cebifrons). |
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Au cœur du second enclos, les rhinocéros évoluent aux cotés de muntjacs de Chine (Muntiacus reevesi). Nous allons alors poursuivre notre avancée dans la zone « neutre », pour découvrir, sur la droite, un autre plateau en sable, oc- cupé par des chevaux de Przewalski (Equus przewalski). |
De
retour à l’air libre, le visiteur traverse un ponton pour gagner le bâtiment em- blématique de cette zone. Le visiteur découvre son intérieur au travers de grandes baies vitrées. Les koalas (Phascolarctos cinereus) disposent d'un espace intérieur planté de nombreux arbres, et pouvant être divisé en plusieurs enclos. Le visiteur traverse alors une zone bien végétalisée et revient à l’arrière de la volière des aigrettes pour achever son voyage. |
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De retour sur la place à proximité des chevaux de Przewalski (Equus przewalski), le visiteur gagne le troisième continent représenté à Planckendael, l’Afrique. |
Le visiteur arrive alors devant une
vaste île en travaux lors de ma seconde visite. Cette vaste île contournée par le sentier de visite accueillait et accueillera à nouveau après rénovation et agrandis- sement un groupe de bonobos (Pan paniscus). Après avoir contourné cette île, le visi- teur traverse une grotte pour déboucher dans une grande volière de contact, re- lativement récente. Cette volière garnie de multiples arbres et autres branches, est consacrée à un groupe de makis cattas (Lemur catta) qui évoluent aux cotés de makis macacos (Eulemur macaco). |
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Les loges des prosomiens sont aussi visibles au travers de baies vitrées. Après avoir parcouru cette vaste volière, le visiteur revient vers un sentier, où nous pouvons soit tourner sur la droite, soit continuer tout droit en direction d’une hutte percée d’une porte coulis- sante. Cette porte marque l’entrée dans une volière de contact, représentant une zone marécageuse, avec une plage vé- gétalisée et un petit plan d’eau peu profond. |
Cette dernière, inaugurée
en
2008, accueille des ibis sacrés (Threskiornis aethiopicus), des spatules d'Afrique (Platalea alba), des hérons garde boeufs (Ardeola ibis), des om- brettes (Scopus ombretta), des dendrocygnes veufs (Dendrocygna viduata), des flamants nains (Phoenicopterus minor), des grues cou- ronnées (Balearica pavonina), des pigeons de Guinée (Columba guinea), des avocettes élégantes (Recurvirostra avosetta), des hérons pourpres (Ardea purpurea), des hérons bihoreaux (Nycticorax nycticorax), des talèves sultanes (Porphyrio porphyrio), des sarcelles de Bernier (Anas bernieri) et des pintades vulturines (Acryllium vulturinum). |
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Le visiteur ressort alors de la
volière com- posée d'une zone en herbe, d'une zone plantée et d'un bassin, pour découvrir une plaine de sable et d'herbe inaugurée en 2008. Cette plaine, en continuité de la volière est occupée par des zèbres de Grévy (Equus grevyi). Elle est séparée du visiteur par un fossé en eau, dans lequel ont été placés des crocodiles factices, ainsi qu'un guet dans lequel on peut voir de faux animaux morts, rappelant les grandes migrations. |
Nous poursuivons la visite, pour
décou- vrir une vaste plaine enherbée, du même type que celle des zèbres, et séparée de cette dernière par un mur de pierres. Une première zone est occupée par un groupe d'impalas (Aepyceros melampus) et des addax (Addax nasomaculatus). Cette première zone, séparée d'une seconde, de plus grande taille, par des fils éléctriques en hauteur permet aux antilopes de s'isoler des girafes du Soudan (Giraffa camelopardalis antiquorum), sous espèce très peu courante en captivité, et dont Planckendael présente un groupe reproducteur. |
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Le visiteur remonte une
passerelle en bois en direction de la maison des girafes visible à travers des baies vitrées. Cette maison entièrement en bois, a été construite sur le modèle des constructions écologiques. Le visiteur contourne la maison pour revenir au niveau du sol et longer la plaine des gi- rafes et des impalas, pour ensuite bifurquer sur la gauche et traverser un morceau de forêt en direction d’un second complexe con- sacré aux herbivores. Face au sentier, se trouve une vaste plaine en herbe à l’arrière de laquelle se dresse un ancien bâtiment. Cette première plaine accueille un groupe reproducteur de rares gazelles leptocères (Gazella leptocera). |
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La visite continue alors sur la gauche, pour admirer un second enclos en herbe, mitoyen à celui des gazelles. Cette prairie est oc- cupée par des oryx algazelles (Oryx dammah). Le visiteur contourne alors l’enclos situé à l'extrémité du complexe. Cet enclos de type forestier, planté de grands arbres, héberge des bongos (Tragelaphus euryceros) qui co- habitent avec des diks diks de Kirk (Madoqua kirki). |
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Nous continuons alors notre progression dans la zone africaine sur un sentier pa- rallèle au précédent. Cette allée longe sur la droite, un ensemble d’enclos accolés au bâtiment ancien. Tous ces enclos disposent d’un sol en herbe et de parties ensablées. Le pre- mier enclos est occupé par des autru- ches (Struthio camelus), tandis que le second est consacré à des oryx d’Arabie (Oryx leucoryx). |
Sur la gauche de l’allée, face
aux oryx et aux autruches, se dresse un long enclos arboré, séparé des visiteurs par un fossé en eau et disposant d’un sol en herbe. Plusieurs baies vitrées offrent différents points de vision sur cette installation. Cet enclos est le lieu de vie de hyènes rayées (Crocuta crocuta). Au bout de l’allée, une vitre s’ouvre sur un long enclos en herbe, qui s’étend le long des deux enclos entourant le bâtiment des herbivores. Cet espace doté de quelques troncs et de monticules de terre présente des guépards (Acinonyx jubatus). |
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Le sentier tourne à angle droit
de sorte à border l’enclos des guépards pour revenir vers le village africain qui jouxte le bâ- timent des bonobos. Ce village abrite outre des snacks et une boutique, un enclos en terre agrémenté de quelques branches et de rochers. Un groupe de porc épics (Hystrix africaeustralis) s’y ébat. Dans le prolongement de ce petit enclos, le visiteur retrouve le plateau des zèbres de Grévy (Equus grevyi). Face aux rongeurs, se dresse une volière de taille moyenne où vivent des tisserins gendarmes (Ploceus cucullatus), des pintades vulturines (Acryllium vulturinum), des touracos à bec noir (Tauraco schuettii) et des spréos royaux (Cosmopsarus regius). |
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Au sommet du village africain, se trouve une ancienne fosse en sable, vidée de ses occu- pants suite aux travaux d’agrandissement de la maison des singes, qui accueillait des mangoustes zébrées (Mungos mungo). |
La première d’entre elle, dispose
d’un sol naturel et est plantée de quelques graminées. Des branches ont été suspendues servant de perchoirs aux aras macaos (Ara macao) qui cohabitent avec des agamis trompettes (Psophia crepitans). La seconde structure, est dépourvue de vé- gétation mais agrémentée de plusieurs arbres morts. Elle accueille une colonie de conures soleil (Aratinga solstitialis) qui évoluent aux cotés de hoccos de Spix (Mitu tumentosa) et de guiras cantaras (Guira guira). |
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Des chouettes à lunettes (Pulsatrix perspicillata) vivent dans la troisième volière et disposent de quelques bran- ches, buissons et autres agrès en bois. Enfin, la dernière de ce « U » est paral- lèle à celle des perroquets. Quelques massifs de bambous, des branches et des souches composent le milieu de vie d'aras militaires (Ara militaris) et de grands hoccos (Crax rubra). |
Après avoir traversé et
quitté la forêt des callithricidés, le sentier bifurque légè- rement sur la gauche pour former une boucle et longer un autre enclos forestier creusé d’un bassin et jonché de troncs. Cet espace est occupé par des chiens des buissons (Speothos venaticus). La visite continue alors de sorte à quitter la forêt de feuillus et gagner une clairière. Sur la gauche du sentier, s’étend un en- clos relativement long, marquant égale- ment la frontière entre la zone américaine et la section africaine du parc. |
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Cet enclos en sable,
légèrement
vallonné, est agrémenté de troncs, d’un plan d’eau et de zones enherbées. On pourra y admirer un troupeau de bisons d’Amérique (Bison bison) et des cerfs wapitis (Cervus elaphus canadensis). L’allée longe cette vaste plaine sur plusieurs dizaines de mètres, tandis que sur la droite du sentier se dressent différents panneaux pédagogiques et décors ludiques comme un village de tipis. L’enclos se termine par un grand plan d’eau. L’allée passe alors aux côtés d’une boutique et du restaurant, tous deux décorés à la manière western. |
Jouxtant le restaurant se
trouve un ranch en bois, qui abrite la mini ferme. Ce complexe est formé d’un enclos en sable accessible aux visiteurs. Plusieurs enclos de replis per- mettent cependant aux animaux de s’éloi- gner de la zone de contact. La mini ferme de Planckendael héberge des dindons d’Amérique (Meleagris gallopavo), des pigeons renaisiens (Columba livia), des poules nègres soies (Gallus gallus), des chèvres naines (Capra hircus), des chèvres de Damara (Capra hircus), des ânes gris (Equus asinus) et des cochons vietnamiens (Sus scofra). |
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Plusieurs
troncs ont été entreposés dans ce parc offrant des possibilités d’évolution aux différentes espèces. Le visiteur continue alors sa découverte de ce grand parc, en empruntant un sentier parallèle au précédent, qui traverse une forêt. Sur la gauche, se touve un enclos de taille moyenne, en herbe, agrémenté de troncs, souches, arbres, creusé d’un bassin et disposant de quelques fourmilières artifi- cielles. |
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Comme son aménagement le laisse
à pen- ser, cet espace accueille des fourmiliers géants (Myrmecophaga tridactyla). Fait unique en Europe, ces mammifères coha- bitent avec des agoutis à dos noir (Dasyprocta prymnolopha). Les loges intérieures des fourmiliers sont visibles à travers des baies vitrées. Ces loges, au sol en résine, disposent d’un coin recouvert de terreau et d’écorces. Les xénarthes, disposent enfin d’un second enclos au sol en herbe et ombragé par de grands arbres. |
Sur la droite, nous retrouvons le plateau des capybaras (Hydrochaerus hydrochaeris). A ce niveau, le visiteur peut repartir tout droit pour revenir vers l’entrée de la zone. Nous allons pour notre part bifurquer sur la gauche, pour entrer dans un enclos en terre, ombragé par de grands arbres et disposant de quelques terriers. Cet espace accueille un groupe de maras (Dolichotis patagonum). |
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Au bout de l’allée se trouve une palissade en bois percée d’une porte qui nous permet d’entrer dans une vaste volière de contact. Sur la droite, se trouve la partie côtière. Cette partie se compose d’un bassin et de plages de galets et de falaises de faux ro- chers. Sur la gauche se trouve une vaste plaine en herbe intégrée à la volière et creusée de plusieurs bassins peu profonds. |
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Cette
volière présente sur la droite un grand groupe de manchots de Humboldt (Spheniscus humboldti), des sternes incas (Larosterna inca) et des brassemers cendrés (Tachyeres pteneres). La partie de gauche présente des flamants du Cuba (Phoenicopterus chilensis), des ibis rouges (Eudocimus ruber), des ibis à face noire (Theristicus melanopis), des dendro- cygnes à ventre noir (Dendrocygna autumnalis) et des cygnes à cou noir (Cygnus melancoryphus). Le visiteur traverse cette imposante volière et la quittepour silloner une portion bien végétalisée pour terminer la découverte du continent sud américain. La suite de la dé- couverte vers l’entrée du dernier continent, à savoir l’Europe. |
En conclusion, le parc de
Planckendael est une annexe du zoo d'Anvers. Il a mis de nombreuses années à se développer et, malgré des débuts difficiles, a, aujourd'hui, atteint une renomée internationale. Le parc, de grande taille, est de type naturel tout comme les enclos , qui sont ,en général, de grande taille. Leur aménagement a concilié les besoins des animaux et la préservation des essences et espèces indigènes. |
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La répartition des animaux selon leur conti- nent d'origine est également un avantage pour le visiteur qui voyage au sein des cinq continents. Le parc accueille également de nombreuses espèces peu courantes en captivité comme les koalas, les echnidés ou encore les gazelles leptocères. Planckendael est un grand zoo, à conseiller à tous les passionnés. Ceux-ci devront prévoir une journée complète pour l'en- semble de la visite. |
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