Zoo de la Palmyre 17 570 Les Mathes www.zoo-palmyre.fr |
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Tickets individuels Adulte : 17,00 € Enfants (3 à 12 ans) : 13,00 € Carte annuelle Adulte : 51,00 € Enfants (3 à 12 ans) : 39,00 € Tarifs groupes (A partir de 25 personnes) Adulte : 15,00 € Enfants (3 à 12 ans) : 11,00 € |
Girafe - septembre 2009 |
![]() Tamarin lion noir - septembre 2009 |
Du 01 avril au 30 septembre, de 9h00 à 19h00 Du 01 octobre au 31 mars, de 9h00 à 18h00 |
Dès l'entrée du
parc dominée par le grand rocher qui a fait la réputation du zoo de La Palmyre, le visiteur est plongé dans la forêt de pins et les instal- lations zoologiques. Les premiers animaux sont présentés sur deux îles béton- nées, au sol en sable, agrémentées de quelques branchages. La première île est le lieu de vie des aras de Buffon (Ara ambigua), alors que la seconde est occupée par des aras chloroptères (Ara chloroptera) et des aras araraunas (Ara ararauna). Le visiteur poursuit sa visite vers l'enclos d'une des espèces fortement appré- ciée par Claude Caillé, les girafes de Rotschild (Giraffa camelopardalis rotschildii) qui disposent d'une plaine entièrement sableuse adossée à un bâtiment de type égyptien. En face des girafes, un second enclos en terrasse, au sol en sable et avec un arbre, offre de l'ombre aux oryx beisas (Oryx beisa), groupe qui se reproduit très régulièrement. Le visiteur contourne alors la plaine des girafes pour se diriger vers une ran- gée de volières. Ces installations sont plantées de nombreux bambous et agrémentées de branchages et rochers servant de perchoirs. Des calaos trompettes (Bycanistes bucinator) sont présentés dans la première volière, des cacatoès à huppe jaune (Cacatua sulphurea) occupent la seconde, alors que les deux dernières sont le lieu de vie respectif d'étourneaux de Bali (Leucopsar rotschildi) et d'une femelle calao festonnée (Rhyticeros undulatus). Le sentier de visite bifrurque sur la droite, pour contourner un enclos disposant d'une zone de sable, d'une zone enherbée et d'un bassin. Des baies vitrées of- frent divers points de vue sur cette installation qui accueille des tigres (Panthera tigris). Sur la droite du sentier, un ponton en hauteur permet au visi- teur d'atteindre le niveau de la tête des girafes. |
![]() Ile des perroquets - septembre 2009 |
![]() Enclos des jaguars - septembre 2009 |
La suite de la
visite nous amène à contourner l'enclos des tigres pour
découvrir, sur la droite, une installation entièrement en sable, dépourvue de tout végétal ou autre objet d'enrichissement. Des jaguars (Panthera onca) occupent cette installation. A coté des jaguars, un enclos, composé d'un bassin, d'une plage en sable et de bambous, est le lieu de présentation d'une colonie de manchots du Cap (Spheniscus demersus). En face des manchots, une installation marine, composée d'un bassin avec vision sous marine et d'une plage de rochers, est le lieu d'évolution d'une famille de loutres cendrées (Amblonyx cinerea). Le visiteur retrouve alors la volière extérieure des calaos bicornes. La suite de la visite nous conduit vers une autre zone du parc. Une première volière, agrémentée de cordages, branchages et autres objets d'enrichissement, est le lieu de présentation d'un groupe de makis catta (Lemur catta). On arrive alors sur une petite place, à partir de laquelle on peut observer les loges intérieures des lions (Panthera leo), carnivores qui disposent d'un enclos en sable, situé en contre-bas du sentier de visite. Sur la droite, une ancienne fosse, dont l'accès est aujourd'hui fermé au public, est utilisée pour séparer le mâle ours polaire (Ursus maritimus) en dehors de la période de reproduction. |
![]() Enclos des oryx - septembre 2009 |
![]() Plaine des girafes - septembre 2009 |
![]() Volière du cacatoès - septembre 2009 |
![]() Enclos des loutres - septembre 2009 |
![]() Enclos des tigres - septembre 2009 |
![]() Enclos des manchots - septembre 2009 |
![]() Maison d'isolement des cercopithèques - septembre 2009 |
![]() Volière des makis - septembre 2009 |
![]() Enclos des lions - septembre 2009 |
![]() Fosse des ours blancs - septembre 2009 |
Mise à jour suite à ma visite de mai 2016 Les calaos bicornes ainsi que les calaos à casque plat ne sont plus présentés au parc, et ont été remplacés par une femelle calao festonnée (Rhyticeros undulatus). |
Calao festonné - mai 2016 |
Le visiteur poursuit sa visite
en direction du lac central du parc, au milieu duquel se trouvent trois îles. Une première installation, composée de 2 îlots reliés par une corde, est le lieu de vie d'une famille de gibbons à mains blanches (Hylobates lar). Une plage en sable bordant le chemin de visite constitue une zone de rassemblement et de repro- duction de l'importante colonie de flamants du Chili (Phoenicopterus chilensis), aux cotés desquels vivent des canards colverts (Anas platyrhynchos). En face des flamants roses, une petite plaine en sable, au sein de laquelle se trouve un bassin, est consacrée à la faune sud américaine, représentée par des tapirs terrestres (Tapirus terrestris), des cabiais ou capybaras (Hydrochaeris hydrochaeris) et des nandous (Rhea americana). Cette installation ancienne n'offre que très peu de végétation et de points d'ombre aux animaux qui y sont hébergés. Le visiteur poursuit sa visite en direction d'une zone forestière du parc. Une volière, légèrement végé- talisée, est utilisée pour l'élevage de jeunes ibis rouges nés en juillet 2009. Mitoyenne aux ibis, une seconde volière, plantée de quelques bambous, permet d'isoler des animaux. Lors de ma visite, elle était occupée par un maki vari noir et blanc (Varecia variegata variegata) et un maki catta (Lemur catta). |
![]() Plaine des tapirs - septembre 2009 |
![]() Volière des colobes - septembre 2009 |
En face des ibis, une seconde
île était occupée, jusqu'au début de
l'année 2009, par un groupe de chimpanzés (Pan troglodytes) qui ont démé- nagés dans une nouvelle aire du zoo. Le visiteur bifurque alors sur la droite, pour entrer dans la zone consacrée majoritairement aux primates, qui sont représentés par de nombreuses es- pèces à la Palmyre. Une première volière, de grande taille, agrémentée de cordages et d'objets en bois, au sol en herbe, est le lieu de vie d'un groupe de colobes guérézas (Colobus guereza) qui se reproduit régulièrement. La suite de la visite nous conduit vers un sentier situé sur la droite, qui longe les volières des varis et des ibis sur la droite et un nouvel enclos, au sol en sable et au décor rocheux, sur la gauche. Un groupe de loups de Mackenzie (Canis lupus occidentalis) est présenté dans cette installation. Cette meute se reproduit régulièrement, les derniers jeunes étant nés le 16 mai 2009. Deux jeunes loups ont également été transférés au zoo de Hannovre en aout 2009, dans le cadre des échanges entre zoos. Le visiteur contourne alors l'enclos des loups pour découvrir, sur la droite, une nouvelle installation en sable agrémentée de quelques rochers et de plantations de bambous. Un couple de fennecs (Vulpes zerda) et leurs jeunes, nés en juillet 2009, occupent cet enclos, relié à une maison du même type, visible à travers des baies vitrées. La partie gauche de cette maison , au sol en sable, aménagée de rochers et troncs d'arbre, est consacrée à une colonie de suricates (Suricatta suricatta). |
![]() Ancien bâtiment des grands singes - septembre 2009 |
![]() Ile des gibbons et ile des flamants - septembre 2009 |
![]() Enclos des loups - septembre 2009 |
![]() Enclos des suricates - septembre 2009 |
Ces mangoustes disposent
également d'un enclos extérieur, en faux rochers, que le visiteur découvre ensuite. A l'extrémité de cet enclos, le visiteur bi- furque sur la droite pour découvrir une installation légèrement en retrait. Cette dernière dispose d'un sol en sable et de quelques arbres. Un groupe reproducteur de grands koudous (Tragelaphus streptsiceros) est hébergé à ce niveau. Mitoyen et perpendiculaire à l'enclos des koudous, on décou- vre une installation au sol en sable, occupée par un groupe d'oryx algazelles (Oryx dammah). Cette espèce fait l'objet d'un plan d'élevage européen (EEP), et le zoo de la Palmyre a réintroduit deux mâles en 1999, dans le cadre d'un transfert européen vers la Tunisie. En face des oryx, des baies vitrées permettent au visiteur d'observer un enclos escarpé au sol en sable, agrémenté de rochers et de pins. Cette in- stallation est consacrée à la présentation et à l'élevage d'une troupe de lycaons (Lycaon pictus). |
![]() Enclos des petits pandas - septembre 2009 |
Enclos des oryx - mai 2016 |
En poursuivant la visite, le visiteur découvre sur la droite, une volière reliée par un tunnel à une petite cabane aménagée de troncs d'arbre, type d'am- ménagement retrouvé dans la volière,qui est le lieu de vie d'un couple de lé- murs aux yeux turquoises (Eulemur macaco flavifrons). Un enclos, densément végétalisé, agrémenté de rochers,de bambous et d'une cas- cade en bambous, est consacrée aux petits pandas (Ailurus fulgens fulgens). Le visiteur contourne cette installation, pour découvrir une nouvelle volière en sable, parsemée de structures en bois, lieu de présentation de cercopithèques de l'Hoest (Cercopithecus lhoesti), espèce relativement peu courante en captivité. |
Mise à
jour suite à ma visite de mai 2016 Le groupe reproducteur de koudous a été transféré dans une autre partie du parc. De ce fait, leur enclos a été transformé, enherbé, et les zones vertes alternent avec les zones de sable. Quelques pins et des rochers complètent les décors. Ce complexe est consacré à des bongos (Tragelaphus eurycerus isaaci). |
Enclos des bongos - mai 2016 |
Enclos des bongos - mai 2016 |
Volière des lémurs aux yeux turquoises - mai 2016 |
![]() Ile pour primates - septembre 2009 |
Le visiteur dispose d'un
superebe
point de vue sur l'enclos des lycaons, avant de se diriger vers une rangée d'îles au sol en herbe, plantées de quelques arbres agrémentées de cordages. La première île est occupée par des lémurs catta (Lemur catta). Des cercopithèques de Brazza (Cercopithecus neglectus) sont hébergés dans une île volière, alors qu'on troisième installation est le lieu d'évolution d'un groupe reproducteur de capucins à épaules jaunes (Cebus xanthostemos). La suite de la visite nous conduit à contourner l'île des capu- cins, pour repasser devant la volière des colobes, à coté de laquelle on trouve une petite volière occupée par une famille de tamarins empereurs (Saguinus imperator). Cette volière est reliée à la maison des primates dans laquelle se poursuit la visite. Cette dernière se compose d'un couloir de visite central bordé de loges intérieures bétonnées, visibles à travers des baies vitrées. Ces loges sont consacrées, respectivement, aux tamarins empereurs (Saguinus imperator), aux makis varis à ceinture blanche (Varecia variegata subcincta), aux cercopithèques de Hamlyn (Cercopithecus hamlyni), aux cercopithèques dianes (Cercopithecus diana roloway), espèce peu courante en captivité comme dans la nature, aux ouistitis pygmés (Callithrix pygmaea) et aux ta- marins lions à tête dorée (Leontophitecus chrysomela). Le visiteur ressort alors de la maison des singes pour découvrir, sur la droite, l'île extérieure des makis, une volière densément végétalisée, occupée par les tamarins et, sur la gauche, deux volières côte à côte, au sol en sable, consa- crées aux deux espèces de cercopithèques. |
![]() Volière des tamarins - septembre 2009 |
![]() Maison des singes - septembre 2009 |
Petit panda - septembre 2009 |
Cercopithèque de Brazza - septembre 2009 |
Le visiteur contourne la maison
des singes, pour découvrir une autre île, au sol en herbe, agrémentée de quelques arbres et structures en bois. Des makis varis à ceinture blanche (Varecia variegata subcincta) sont pr- ésentés à ce niveau. Le visiteur se dirige alors vers la zone des petits singes américains. Cette zone est constituée d'un bâtiment central autour duquel rayonnent diverses volières. L'ensemble de ces volières dispose d'un sol en sable, planté de nombreux arbustes, alors que des cordages complètent les enrichissements. La première installation est occupée par des ouistitis à toupets blancs (Callithrix jacchus), dont des jeunes nés le 17 juin. Le visiteur bifruque alors sur la droite, en direction de deux nouvelles volières, lieu de vie respe- ctives de tamarins à mains rousses (Saguinus midas midas) et par des tamarins lions dorés (Leonpithecus rosalia). La suite de la visite nous con- duit à entrer dans la maison des petits singes américains. Le visiteur traverse alors la maison des petits singes où il peut observer, de part et d'autre du couloir de visite, les loges intérieures des animaux, loges agrémentées de structures en bois et de faux rochers. Sur la droite de la sortie de la maison, on découvre une volière occupée par des ouistitis de Geoffroy (Callithrix geoffroyi). |
![]() Volières des petits primates - septembre 2009 |
![]() Enclos des guépards - septembre 2009 |
Une grande plaine en herbe,
plantée de nombreux pins, s'offre alors au visiteur. Cet enclos est le lieu de présentation de guépards (Acinonyx jubatus),dont le parc maitrise la reproduction,. Le zoo, suite à ses nombreux succès de reproduction s'est vu confier une des sous-espèce les plus rares, le guépard du Soudan (Acinonyx jubatus soemmeringii). La visite se poursuit sur la gauche, pour longer de nouvelles volières. Une pre- mière installation, située sur la droite du sentier de visite, est le lieu de présenta- tion de tamarins pinchés (Saguinus oedipus) . Sur la gauche du chemin, quatre autres volières sont consacrées, respectivement, aux tamarins bicolores (Saguinus bicolor bicolor), aux tamarins lions à tête dorée (Leontophitecus chrysomela), aux ouistitis de Goeldi (Callimico goeldii) et d'un rare tamarin lion noir (Leontophitecus chrysopygus). Un couple de cette espèce, présen- tée dans moins de 10 parcs européens, est arrivé du zoo de Jersey en 2008. Malheureusement, au début de l'année 2009, la femelle du parc est morte. La suite de la visite nous amène vers une ancienne fosse de faux rochers, dis- posant d'une partie en herbe. Cette installation a accueilli des gorilles, des gé- ladas et est, aujourd'hu, le lieu de vie de coatis (Nasua nasua) arrivés en 2009. |
![]() Maison des callithricidés - septembre 2009 |
![]() Fosse des coatis - septembre 2009 |
Mise à jour suite à ma visite de mai 2016 : Le dernier tamarin lion à croupe dorée n'est plus visible à la Palmyre. Ce primate était également l'unique représentant de son espèce en France. Des ouistitis pygmés (Callithrix pygmaea) ont également rejoint la maison des petits singes. |
Volière typique pour callithricidés - mai 2016 |
En empruntant le sentier
situé sur la droite, le visiteur longe le second en- clos des guépards (Acinonyx jubatus), plaine herbeuse plantée de nom- breux pins. Le sentier se poursuit jusqu'au niveau de la première plaine africaine du zoo de La Palmyre, enclos que le chemin de visite contourne. Cette plaine se compose d'une partie au sol en sable, d'une mare de boue et d'une maison dans laquelle se poursuit la visite. Des zèbres de Grévy (Equus grevyi) y sont présentés en compagnie d'oryx beisa (Oryx beisa) et de rhinocéros blancs (Ceratotherium simum simum). Ces rhinocéros ont donné naissance à un petit en 2012. Les deux premières espèces se reproduisent régulièrement au parc, mal- heureusement ce n'est pas le cas pour le couple de rhinocéros hébergé au zoo. En contournant la plaine africaine, le visiteur entre dans la mai- son des rhinocéros, constituée de deux boxes séparés par des barres horizontales métaliques. Sur la droite du sentier de visite se dresse une grande volière densémment végétalisée, au sein de laquelle se poursuit la visite. Le visiteur entre alors dans la volière, dont les pourtours sont plantés de différents arbres et bambous. Un bassin a également été creusé dans un des coins de la volière. Une colonie d'ibis rouges (Eudocimus ruber) est présentée à ce niveau du parc. |
![]() Plaine des rhinocéros - septembre 2009 |
![]() Enclos des bisons - septembre 2009 |
Le chemin de visite revient
alors vers la fosse des coatis, pour se diriger vers une grande volière agrémentée de nombreuses structures en bois. Cette volière, au sol en herbe, était consacrée à la présentation d'un groupe d'orangs outans (Pongo pygmaeus) qui ont été transférés dans une autre partie du parc en 2009. Cette volière hébergeait en 2009 un jeune calao terrestre (Bucorvus leadbeateri). Aujourd'hui cet espace est consacré à la nursery des oiseaux. En face de la volière, un bâtiment ouvert au public abrite les anciennes loges intérieures des grands singes. Ces loges sont, pour le moment, inoccupées. La suite de la visite nous amène vers la nursery des oiseaux, visible au travers de baies vitrées et derrière laquelle sont présentés, dans un enclos en sable, des baudets du Poitou (Equus asinus). En face des ânes, une nouvelle installation en sable est occupée par des bi- sons d'Amérique (Bison bison) espèce présente depuis les débuts du parc. Le visiteur longe alors les étangs du parc, au niveau desquels une nouvelle île, comparable à celle des chimpanzés observée précédemment, était occupée jusqu'en 2009, par un groupe reproducteur de gorilles et accueille, aujourd'hui, des makis varis roux (Varecia rubra). Le visiteur longe les îles, pour découvrir deux enclos côte à côte, séparés du visiteur par une simple petite barrière. |
![]() Loges intérieures des rhinocéros - septembre 2009 |
![]() Volière des ibis rouges - septembre 2009 |
![]() Volière du calao terrestre - septembre 2009 |
![]() Anciennes loges des grands singes - septembre 2009 |
Rhinocéros blanc - septembre 2009 |
Zebre de Grévy - septembre 2009 |
Le premier enclos, de taille
réduite, dispose d'un petit bassin peu profond, occupé par un couple d'hippopotames (Hippopotamus amphibius). Le second enclos est, pour sa part, consacré à la faune australienne, repré- sentée à La Palmyre par des kangourous roux (Macropus rufus). En face des marsupiaux, on peut observer l'île des gibbons à mains blanches (Hylobates lar), déjà vue au début de la visite. Enfin, une dernière volière en herbe, agrémentée de cabanes en bois, termine cette allée de visite. Un lynx (Lynx lynx) est présenté à ce niveau. Le visiteur passe alors devant l'enclos extérieur des lions (Panthera leo), qu'il peut observer au niveau du sol. Ces animaux dis- posent d'un enclos entièrement sableux, agrémenté de rochers et de troncs d'arbre. Légèrement en retrait du sentier de visite, on découvre l'enclos suivant: une volière de grande taille, parsemée de structures d'escalade en bois. Un groupe reproducteur de mandrills (Madrillus sphinx), u A coté des mandrills, on peut observer leur loges intérieures, mitoyennes à la nursery du zoo, qui abrite, des individus isolés avant leur départ. L'ensemble des installations est visible au travers de baies vitrées. |
![]() Enclos des hippopotames - septembre 2009 |
![]() Enclos des éléphants - septembre 2009 |
Le visiteur arrive alors sur une
place, à droite de laquelle une arène est le lieu d'un spectacle quotidien, présentant les perroquets. Sur la gauche, on trouve une des installations qui fait la fierté du parc. La fosse des ours polaires (Ursus maritimus), construite dans les années 1995, se compose d'une plage carrelée, agrémentée de rochers et d'un bassin avec vision sous-marine. Le visiteur poursuit alors son chemin dans une nouvelle zone du parc. Sur la droite, un enclos en herbe est consacré aux guépards (Acinonyx jubatus). La suite de la visite nous conduit au niveau d'un plateau en sable, séparé du visiteur par un fossé sec, et agrémenté d'un bassin avec cascade. Cet enclos est également séparé en deux par un fil éléctrique, placé en hauteur. La première partie est occupée par des femelles éléphants d'Asie (Elephas maximus) du parc. Le zoo de La Palmyre est un des premiers zoos français, avec celui de Vincennes, à avoir eu des naissances régulières d'élé- phants. Le visiteur contourne le plateau. Sur la droite du sentier, un nouvel enclos, planté de confières, est consacré à un couple reproducteur de grues antigones (Grus antigone), dont les derniers jeunes ont éclos en juin 2014. |
![]() Enclos des kangourous - septembre 2009 |
![]() Volière des lynx - septembre 2009 |
La visite se poursuit au milieu
d'une zone de marécages densément végétalisée. Des cigognes blanches (Ciconia ciconia), des grues royales (Balearica regulorum) et des pélicans blancs (Pelecanus onocrotalus) sont présentés. Le visiteur arrive alors au niveau de la vaste plaine africaine du zoo. Cette plaine en sable dispose d'une zone nue et d'une zone ombragée. Des gnous bleus (Connochaetes taurinus) y cohabitent avec des impalas (Aepyceros melampus), des zèbres de Chapman (Equus burchelli chapmani), des damalis- ques à front blanc (Damaliscus pygargus phillipsi) et des autru- ches (Struthio camelus). L'ensemble de ces espèces se reprodui- sent régulièrement. Une autre plaine en sable, située sur la droite, est ouverte aux visiteurs. Un important troupeau de chèvres naines (Capra hircus) est présenté à ce niveau. Le visiteur bifurque alors sur la droite, en direction de la grande nouveautée 2009: la maison des anthropoïdes. Cette structure a nécessité trois années de travaux, et remplace les anciennes îles, volières et fosses des grands singes. |
![]() Plaine africaine - septembre 2009 |
![]() Nouvelle installation des grands singes - septembre 2009 |
Le visiteur longe, dans un
premier temps, 4 îles au sol en herbe, séparées du visiteur par un vaste fossé en eau. Différents agrès en bois, rochers et béton offrent des possibilités de jeux et de cachettes aux animaux qui y sont pré- sentés. La première île est occupée par le groupe reproducteur de chimpan- zés (Pan troglodytes). La seconde île est le lieu de vie de mâles gorilles (Gorilla gorilla), Mike né à La Palmyre le 30/08/1989 et Nyuki né au zoo le 28/12/1989. La troisième île accueille un groupe d'orangs outans (Pongo pygmaeus) alors que la dernière héberge le groupe reproducteur de gorilles. Le visiteur entre alors dans la maison de type oriental. Cette maison se com- pose de quatres loges, entourées de murs de faux rochers végétalisés, d'un sol en écorces, de structures bétonnées et métaliques, auxquelles s'ajoutent des structures en bois et des cordages. Chaque loge est consacrée à un des groupes de grands singes. Le visiteur ressort de la maison, en longeant l'île des chimpanzés, pour retourner au niveau du parc des chèvres naines. En face des chèvres, le visiteur entre dans un bâtiment au sein duquel le cycle de lumière est in- versé. Cette installation hébérge des roussettes d'Egypte (Rousettus aegyptiacus) et des roussettes de l'île Rodrigue (Pteropus rodricensis). |
![]() Enclos des chimpanzés - septembre 2009 |
Ile des gorilles - septembre 2009 |
Loge intérieure pour grands singes - septembre 2009 |
Decor de la maison des singes - septembre 2009 |
Architecture de la maison des singes - septembre 2009 |
![]() Enclos des ours polaires - septembre 2009 |
Mise à
jour suite à ma visite de mai 2016 Face aux toilettes, construites dans le stye africain, le visiteur découvre un vaste espace en sable, délimité par un fossé en eau. Cette plaine ombragée de nombreux pins, est doublée d'un imposant bâtiment de style africain et de couleur ocre. Cet ensemble est le lieu de vie du groupe de grands koudous (Tragelaphus strepsiceros). Au niveau des îles, elles ont quelque peu été remagnées et les groupes de primates présentés ont été modifiés. Ainsi, la première ile présente désormais un groupe de 5 chimpanzés (Pan troglodytes). |
Enclos des grands koudous - mai 2016 |
Installation des cygnes - mai 2016 |
La seconde est le lieu de vie des 5 orangs outans (Pongo pygmaeus). Un second groupe de 6 chimpanzés (Pan troglodytes) évolue sur la troisième ile, tandis que la der- nière est consacrée aux gorilles (Gorilla gorilla gorilla). Face aux primates, un plan d'eau est occupé par un couple de cygnes coscorobas (Coscoroba coscoroba). |
Enclos des grands koudous - mai 2016 |
Enclos des grands koudous - mai 2016 |
Le visiteur poursuit alors son
chemin de visite en passant devant l'enclos et le bâtiment des éléphants, jusqu'à revenir au niveau du bassin des ours polaires (Ursus maritimus) que l'on peut voir au travers de baies vitrées. Le bassin est accolé à une grande serre tropicale, inaugurée en 1996, au sein de laquelle se poursuit la visite. La serre constitue le vivarium du zoo, composé de plusieurs aqua-terrariums. Avant d'entrer dans la serre, le vi- siteur peut découvrir un bassin bordé par une plage en terre qui accueillait des vautours, qui ont, aujourd'hui, été remplacés par divers anatidés, dont des cygnes noirs (Cygnus melanocoryphus). En entrant dans la serre, le visiteur est plongé dans une ambiance tropicale chaude et humide. L'ensemble des terrariums est ca- mouflé dans les murs par de faux rochers. Les aménagement se composent de rochers, branchages ou encore de bassins et de plantes grimpantes. Le premier vivarium est occupé par des ana- condas (Eunectes murinus). On peut également observer, au sein du vivarium, des anacondas (Eunectes murinus), des pyt- hons molures (Python molurus). |
Terrarium de la serre - septembre 2009 |
Bassin des caimans - septembre 2009 |
Le visiteur arrive alors dans
une zone claire de la serre. Sur la droite du sentier de visite, un grand terrarium, relié à une volière extérieure, est le lieu de présen- tation d'iguanes verts (Iguana iguana). En face des iguanes, un bassin, dans le- quel se jette une cascade bordé par une plage, est le lieu de vie de crocodiles du Nil (Crocodylus niloticus). Sur la gauche, un dernier grand enclos intérieur, relié à une étendue herbeuse, est le lieu de cohabitation de tortues léopards (Geochelone pardalis), des tortues à éperons (Geochelone sulcata), des tor- tues charbonnières (Testudo carbonia), des tortues radiées (Astrochelis radiata) et des tortues géantes d'Aldabra (Geochelon gigantea). Le visiteur ressort alors de la serre, et longe, sur la gauche, l'enclos des tortues, sur la droite, la volière extérieure des iguanes et, en face du sentier, une île tendue de corda- ges et de troncs, sur laquelle évolue un groupe familial de gibbons à favoris roux (Nomascus gabriella). L'étendue d'eau entourant cet enclos est accessible aux cygnes noirs. La suite de la visite nous amène vers la partie ancienne du parc, pour découvrir une nouvelle volière agrémentée de cordages et branchages, occupée par un groupe reproducteur de macaques à queue de cochons (Macaca nemestrina), espèce relativement peu courante en captivité. |
Volière extérieure des iguanes - septembre 2009 |
Ile des gibbons - septembre 2009 |
Mise à jour suite à ma visite de mai 2016 : Un caïman à lunettes (Caiman crocodilus) est encore présenté au zoo de La Palmyre. Et une espèce beaucoup moins courante en captivité, le faux gavial africain (Crocodylus cataphractus) est désormais visible. |
Enclos du faux gavial - mai 2016 |
En face des macaques, on
retrouve un complexe articiel, composé de diverses petites cascades qui se jettent dans un bassin duquel ressor- tent deux îles en sable, occupées par des aras araraunas (Ara ararauna ) pour la première, et par des aras macaos (Ara macao) pour la seconde. En poursuivant sa visite, sur la droite du chemin, on peut à nouveau voir une île consacrée aux aras hyacinthes (Anadorhynchus hyacinthus). A coté des aras, une autre volière, au sol en herbe, agrémentée de souches d'arbre, est le lieu de vie de calaos terrestres (Bucorvus leadbeateri). Le sentier de visite arrive alors au niveau d'une place, entourée de volières, et d'un enclos en sable. Sur la gauche, on peut voir deux volières plantées de quelques bambous, et agrémentées de structures d'escalade en bois, séparées par un bâtiment abritant les loges de nuit, visibles à travers des baies vitrées. Des panthères du Sri Lanka (Panthera pardus kotiya) occupent la première volière alors que la seconde est le lieu de vie de panthères des neiges (Panthera uncia). La plaine sableuse située sur la droite de la place est, pour sa part, le lieu de présentation d'alpagas (Lama paco). |
Macaque à queue de cochon - septembre 2009 |
![]() Bassin principal des otaries - septembre 2009 |
Le visiteur arrive alors
à l'arrière du complexe des otaries, où se situe
un enclos secondaire, composé d'un bassin et d'une plage en béton. Le zoo de La Palmyre présente des otaries de Californie (Zalophus californiacus). Sur la droite du sentier, une autre installation, avec un bassin peu profond, fait office de nursery pour les otaries. Le visiteur remonte le long du bassin principal des otaries, et découvre, après une forêt de bambous, une colonie de flamants du Chili (Phoenicopterus chilensis). Le visiteur redescend alors un escalier, jusqu'au niveau de la maison des oiseaux. Le sentier de visite longe, sur la droite, un volière simple, comparable à celle des macaques à queue de cochon, installation occupée par des saimiris (Saimiri sciureus). Sur la gauche, on peut observer trois gran- des volières. Les deux premières sont plantées de nombreux végétaux, alors que la dernière est relativement nue. Une colonie de pigeons de Nicobar (Caloenas nicobarica) vivent dans la seconde installation, alors que la dernière abrite une cohabitation entre des paons bleus (Pavo cristatus) et des perruches omnicolores (Platycercus eximius). |
Le visiteur entre dans la maison des oiseaux, où l'on peut voir les loges intérieures des quatres espèces citées ci dessus, mais également celles du calao festonné, des calaos trompettes et des étourneaux de Bali. En ressortant de la maison, il passe devant l'administration du parc et gagne le dernier enclos du zoo, qui est également le symbole du parc. Il s'agit de la lagune des flamants rouges de Cuba (Phoenicopterus ruber), aux bords de laquelle se dresse le grand rocher, duquel jaillit une cascade. C'est, avec cette lagune qui abrite une colonie de plus de 70 oiseaux, que se termine la visite du parc zoologique de la Palmyre. |
Maison des oiseaux - septembre 2009 |
Iles des aras - septembre 2009 |
Volière des macaques - septembre 2009 |
Volière des panthères - septembre 2009 |
Bassin de maternité pour otaries - septembre 2009 |
Volière des saimiris - septembre 2009 |
Bassin des flamants - septembre 2009 |
En conclusion, le zoo de La
Palmyre est un grand parc français, qui s'est fortement développé depuis son ouverture. Il accueille près de 800 000 visiteurs par an. Ceux-ci peuvent voir l'ensemble des espèces phares des zoos français (rhinocéros, girafes, éléphants, fauves...) Le parc possède également une des plus grandes collection de pri- mates de France, certaines espèces étant très peu courantes en captivité. Malgré tout, la plupart des installations sont anciennes, peu aména- gées et disposant d'un sol en sable, ce qui n'est plus la philosophie des parcs modernes. Néanmoins, les dirigeants du zoo font des efforts de réaménagements et de rénovations des installations. La preuve en est avec l'ouverture, en 2009, d'un grand complexe pour les grands singes, complexe qui offre aux animaux de nombreuses possibilités d'évolution et de découverte. Une journée de visite est à conseiller. |
Calao à casque plat - septembre 2009 |
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