Zoo du
Bassin d'Arcachon Route de Cazaux Lieu dit La Bécassière 33260 La Teste de Buch France Tel : +33 (0)5 56 54 71 44 Fax : +33 (0)5 56 54 14 02 www.zoodubassindarcachon.com |
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Hyène tachetée - mai 215 |
28 mars au 10 avril : 14h00 à 18h30 Mi avril à fin septembre : 10h00 à 19h00 Fin septembre : 14h00 à 18h00 Octobre à mi novembre et mi mars à mi avril : 14h00 à 18h30 uniquement les mercredi et weekend Les caisses ferment 1h30 avant le zoo |
Tarifs
individuels Adulte : 16,90 € Enfant (2 à 12 ans) : 12,90 € Tarifs groupes (à partir de 15 personnes) Adulte : 12,90 € Enfant (2 à 12 ans) : 8,90 € Carte annuelle : Adulte : 36,00 € Enfant (2 à 12 ans) : 28,00 € |
Ours brun - mai 2015 |
Chien viverrin - mai 2015 |
Le zoo du Bassin d’Arcachon est considéré comme le plus grand parc d’Aquitaine. Longtemps décrié, il a, ces dernières années, su développer ses installations ainsi que sa collection notamment grâce à des échanges avec le zoo de Dvur Kralove en République Tchèque ou encore suite à son entrée dans l’EAZA. Aujourd’hui, ce parc s’étend sur près de 22 hectares et accueille environ 600 animaux des 5 continents. |
colonnes, et de statues dorées, le visiteur démarre sa visite sur la droite, pour emprunter un petit pon- ton dominant le lac des anatidés. Cet étang dispose en son centre d’une île en terre ombragée par des conifères. Cet étang accueille des canards mandarins (Aix galericula), des canards carolins (Aix sponsa), des canards colverts (Anas platyrhynchos), des den- drocygnes fauves (Dendrocygna bicolor), des den- drocygnes veufs (Dendrocygna viduata), des den- drocygnes à ventre noir (Dendrocygna autumnalis), des sarcelles d’été (Anas querquedula), des berna- ches de Magellan (Chloephaga picta) et des cygnes coscorobas (Coscoroba coscoroba). |
Bassin des anatidés - mai 2015 |
Ile des aras araraunas - mai 2015 |
Sur la droite du ponton qui traverse ce bassin, on peut également observer une île récente, relati- vement allongée, ombragée par de grands arbres, plantée de nombreux troncs morts reliés entre eux par des branches horizontales. De la verdure sous forme de gazon, bambous, pal- miers et joncs complètent les aménagements de cette île consacrée à des aras araraunas (Ara ararauna). Ces perroquets marquent l’entrée dans la section sud-américaine du zoo du Bassin d’Arcachon. |
Le
ponton débouche alors sur un sentier bétonné, sur la droite duquel se dresse une volière vitrée en façade. Cette dernière, cubique, dispose d’un sol recouvert d’écorces, est traversée par de nom- breuses branches et plantée de quelques palmiers et autres bambous. Une famille de saimiris à casque noir (Saimiri boliviensis) y évolue. La volière de ces petits singes est accolée à un grand bâtiment que nous allons alors longer. Deux autres volières ont été érigées en façade de ce der- nier. Elles sont comparables à celle des singes écureuils en ce qui concerne les aménagements. |
Volière des saimiris - mai 2015 |
Volière des tamarins - mai 2015 |
Entre ces deux volières, une porte permet d’entrer dans la maison des singes. La volière située sur la droite de l’entrée est occupée par des tamarins pinchés (Saguinus oedipus). Celle construite sur la gauche de la porte est le lieu de vie de capucins à épaules blanches (Cebus capucinus). |
Le visiteur entre alors dans la maison des singes, une structure relativement basique traversée par le couloir de visite formant un « T » et sillonnant au milieu des différentes loges intérieures des primates. Ces dernières sont visibles à travers de nombreuses vitres, ne laissant que peu d’endroit de retraits aux singes. Elles disposent d’un sol en écorces et sont toutes agrémentées de structures d’escalade en bois et en cordes. Sur la gauche, s’étendant sur toute la largeur du bâtiment se trouve la loge des capucins. |
Loge intérieure des petits singes - mai 2015 |
Ile des singes hurleurs - mai 2015 |
Sur la droite, on pourra tout d’abord admirer la loge intérieure des tamarins. Au fond du bâtiment, 2 loges sont consacrées aux saïmiris. Enfin, face aux tamarins, on peut encore observer deux der- nières sections consacrées à une quatrième espèce de primates sud-américains, le singe hurleur (Alouatta caraya). Entre la loge des singes hurleurs et celle des capu- cins, faisant face à l’entrée de la maison des singes, se trouve une porte qui nous ramène à l’air libre, au niveau d’un ponton offrant une vue d’ensemble sur une île construite début 2015. |
Cette dernière est agrémentée de hautes structures en bois composées de troncs. Au sol poussent des palmiers et autres yuccas. Cette île constitue l’es- pace extérieur des singes hurleurs. Le visiteur traverse alors une seconde fois la maison des singes pour revenir sur l’allée principale et longer, sur la gauche, un vaste espace en terre, sur lequel poussent de sporadiques palmiers. Cet ensemble est entouré d’un fossé en eau doublé d’un grillage. |
Maison des capucins - mai 2015 |
L’enclos
ainsi
formé compose la plaine sud améri- caine du zoo au cœur de laquelle cohabitent des ta- pirs terrestres (Tapirus terrestris), des capybaras (Hydrochaeris hydrochaeris) et des nandous (Rhea americana). Plus loin, sur la droite de l’allée, face à la plaine des tapirs , se dresse une volière dont la façade a été recouverte de bois. Une baie vitrée perce cette palis- sade et permet d’observer l’intérieur de cette struc- ture, densément plantée. Cette volière au sol en herbe, est agrémentée de nombreux massifs de bambous, de palmiers et de quelques plateformes en bois. Un ocelot (Leopardus pardalis) y vit. |
Enclos des tapirs - mai 2015 |
Volière de l'ocelot - mai 2015 |
Le
sentier de
visite s’enroule alors autour de la plaine des tapirs. Sur la droite, à angle droit avec la volière des félins, se trouve le bâtiment de la plaine. Ce der- nier visible à travers plusieurs vitres se divise en 3 loges bétonnées. Le visiteur continue sur le sentier parallèle au pré- cédent avec toujours la plaine des tapirs sur la gauche et une extension de cette dernière sur la droite. Un ponton en bois nous amène alors vers un bâtiment métallique à l’intérieur duquel se pour- suit la visite. Ce ponton permet également de tra- verser le couloir faisant la jonction entre les 2 par- ties de la plaine américaine. |
L’entrée
dans ce bâtiment nous permet de laisser le nouveau continent derrière nous pour découvrir la zone asiatique du parc. Le visiteur se retrouve alors dans ce bâtiment sur un plancher en bois. Des bacs à fleurs ont été installés le long des allées, face à nous et sur la gauche du couloir de visite se dresse une grande volière au sol recouvert d’écorces, agrémentée de nombreux pieux et autres structures d’escalade en bois, composées de rondins. Cette loge accueille un orang outan de Bornéo (Pongo pygmaeus pygmaeus). |
Loge des orang outans - mai 2015 |
Volière des toucans - mai 2015 |
Face
aux anthropoïdes, on peut observer une autre volière intérieure, boisée en façade, agrémentée de bambous et de troncs qui s’enchevêtrent. Cette vo- lière est le lieu de vie de toucans toco (Ramphastos toco), de paresseux (Choloepus didactylus) et de tamarins labiés (Saguinus labiatus). Cette volière consacrée aux espèces amazoniennes, se situe sur le mur bordant la plaine des tapirs. Au bout de ce couloir, le visiteur peut encore ob- server 2 vastes boxes intérieurs, conçus derrière un muret en béton. Ces boxes disposent tous deux d’un bassin et d’une zone en écorces. Ils accueil- lent un rhinocéros indien (Rhinoceros unicornis) qui devrait être rejoint par une femelle courant 2015. |
Loges des rhinocéros - mai 2015 |
Seconde partie de la plaine des tapirs - mai 2015 |
Le
visiteur ressort alors de
la maison des rhino- céros pour redescendre une passerelle en bois et revenir au niveau de la terre ferme. Là, la visite continue tout droit, de sorte à longer la vaste plaine asiatique du zoo de la Teste. Cette dernière se compose de 2 parties qui peu- vent être mises en commun ou au contraire sé- parées. Chaque section dispose d’un bassin et est plantée de jeunes arbres. Ces plaines sont consacrées au rhinocéros indien (Rhinoceros unicornis) qui y cohabite avec un troupeau d’antilopes cervicapres (Antilope cervicapra), des grues antigone (Grus antigone) et des oies à tête barrée (Anser indicus). |
Plaine asiatique - mai 2015 |
Future volière des panthères des neiges - mai 2015 |
Sur la gauche, derrière une rangée de bambous, on peut observer d’autres îles que nous retrouve- rons plus tard lors de notre visite. L’allée de visite longe puis contourne la plaine asiatique. Au niveau du virage, sur la gauche, une volière de grande taille était en construction lors de ma visite. Cette dernière au sol en herbe, agrémentée de ro- chers, a été plantée de palmiers, bambous et autres yuccas et est aujourd’hui occupée par des panthères des neiges (Uncia uncia). |
Plaine asiatique - mai 2015 |
Plaine asiatique - mai 2015 |
Une
autre passerelle
métallique nous conduit sur une allée suspendue. Nous laissons ainsi la plaine des rhi- nocéros pour emprunter cette passerelle qui surplombe deux enclos. Sur la gauche, l’enclos est relativement vaste, s’organise autour d’une colline où les cailloux alternent avec l’herbe. Un bassin et de hauts arbres complètent les décors de cette installation occupée par des lions africains (Panthera leo). Sur la droite en revanche, on peut observer les an- ciens du zoo. Celui situé directement en contrebas de la passerelle dispose d’un bosquet d’arbre, d’un sol en terre et d’un bassin de grande taille. Il est consacré à des hippopotames amphibies (Hippopotamus amphibius). |
Enclos des lions - mai 2015 |
Enclos du buffle - mai 2015 |
La
passerelle longe alors toute la longueur des deux enclos de ces grandes espèces africaines, pour tour- ner ensuite sur la droite et redescendre au niveau du sol. Là on retrouve, sur la droite du sentier, l’enclos des hippopotames tandis que sur la gauche, on trouve un enclos en herbe, agrémenté de rochers, et d’un bassin débordant. Cette plaine dénudée de toute végétation accueille un buffle nain (Syncerus caffer nanus). Le visiteur continue alors sa visite pour découvrir, mi- toyen à l’enclos des hippopotames, une installation en herbe, plantée de nombreux pins et creusée d’un bas- sin. Des rochers complètent les décors. Cet enclos relativement grand constitue le second enclos des hip- popotames (Hippopotamus amphibius), que ces mastodontes partagent avec des potamochères (Potamochoerus porcus). |
Enclos des hippopotames - mai 2015 |
Enclos des potamochères - mai 2015 |
La visite se poursuit et le visiteur peut observer, sur la gauche, une prairie ombragé par quelques pins maritimes, occupée par un troupeau de chèvres naines (Capra hircus domesticus). Là, un ponton nous conduit vers une terrasse domi- nant une plaine en sable, agrémentée d’un bassin central entouré de verdure. Cette plaine africaine accueille des autruches (Struthio camelus) et des zèbres de plaine (Equus burchelli). |
Plaine des zèbres - mai 2015 |
Ile des chimpanzés - mai 2015 |
Il est à noter que tous ces anciens enclos sont en- tourés de murs en béton et ont par le passé, héber- gé des éléphants. Au niveau du point d’observation de la plaine des zèbres, le sentier bifurque sur la gauche, pour longer, sur une île en herbe, installé au cœur d’une clairière de pins. Des structures d’es- calade en bois relativement hautes ont été éparpillées dans l’ensemble de cette île entourée de larges fossés en eau. Cette dernière est le lieu de vie de chim- panzés (Pan troglodytes). |
Plus loin, on pourra encore observer un vaste enclos qui date des débuts du zoo. Ce dernier est entouré de hauts grillages, est traversé par une cascade se jetant dans un large bassin. Des pins, des troncs et des souches complè- tent les décors de cette installation au cœur de laquelle cohabitent des ours noirs (Ursus americanus) et des ours bruns (Ursus arctos). |
Enclos des ours - mai 2015 |
Le
visiteur entre alors dans une zone du parc réno- vée récemment. Sur la droite du sentier, on pourra observer une succession de petits enclos délimités par des vitres fixées par des poteaux recouverts de bois. Le premier enclos s’organise autour d’un palmier central et dispose d’un sol en écorces. Il héberge des mangoustes jaunes (Cynnictis penicillata). Dans le prolongement des mangoustes, on trouve la maison de ces petits carnivores, dont l’intérieur est également visible à travers des vitres. Cette dernière se divise en 2 loges au sol recouvert de sciure mais dépourvues d’aménagements. |
Enclos des mangoustes fauves - mai 2015 |
Loge des fennecs - mai 2015 |
La première loge est donc consacrée aux man- goustes fauves tandis que la seconde est occupée par des fennecs (Vulpes zerda). Ces canidés aux grandes oreilles, ont également accès à un enclos extérieur que l’on découvre par la suite. Celui-ci est identique à celui des mangoustes en termes d’aménagement bien que plus grand. Face aux petits mammifères africains, sur la gauche de l’allée, s’étend une vaste plaine à l’herbe haute, parsemée de rochers et creusée d’un bassin. |
Cette plaine, consacrée à l’Afrique, accueille un springbok (Antidorcas marsupialis) et un hippo- trague noir (Hippotragus niger). De retour sur la droite, on pourra observer 2 autres enclos au sol en écorces, plantés de palmiers, sé- parés l’un de l’autre par la maison abritant les loges de nuit des animaux. L’enclos situé sur la droite de la maison est le lieu de vie de suricates (Suricatta suricatta) tandis que celui de gauche héberge des otocyons (Otocyon megalotis). |
Plaine des hippotragues - mai 2015 |
Plaine des rhinocéros - mai 2015 |
Ce dernier enclos est beaucoup plus profond et plus planté que les précédents. Le sentier con- tinue de longer la plaine des antilopes qui jouxte une seconde plaine en terre, plantée de pins, que nous découvrons ensuite. Ces deux espaces africains peuvent être mis en commun. La plaine en terre est le lieu de vie d’un rhinocéros noir (Diceros bicornis). L’allée de visite contourne alors l’enclos de ce mastodonte, que l’on peut observer sur 3 de ses côtés. |
Enclos des fennecs - mai 2015 |
Enclos des suricates - mai 2015 |
Sur
la droite, dans la largeur de l’en- clos du rhinocéros noir, on peut observer une autre plaine en herbe à l’extrémité de laquelle a été construite début 2015, une île en terre, agrémentée de pieux et de structures d’esca- lade. Cette île devrait accueillir un groupe de co- lobes guérézas (Colobus guereza). Le reste de la plaine est pour sa part consacré à des girafes (Giraffa camelopardalis), des sitatungas (Tragelaphus spekii) et un oryx al- gazelle (Oryx dammah). |
Ile des colobes - mai 2015 |
Plaine des girafes - mai 2015 |
Le
sentier
de visite bifurque alors encore une fois à 90° pour contourner la plaine des rhi- nocéros, et longer, sur la droite, le bâtiment de la plaine. Ce dernier dont une partie est visible à travers des vitres, se divise en plusieurs sections et boxes. Les premiers boxes sont consacrés aux girafes, la pièce suivante aux rhinocéros, puis on pourra observer une autre partie consacrée aux girafes et antilopes. Ce bâtiment est entouré de plusieurs pré-parcs. Ceux des rhinocéros sont visibles en contrebas de la passerelle sur laquelle nous nous trouvons. |
Loges intérieures des rhinocéros - mai 2015 |
Loge des girafes - mai 2015 |
Le
visiteur laisse alors la plaine des rhinocéros noir derrière lui, retrouve la prairie de l’hippo- trague sur la gauche et découvre, sur la droite, une vaste plaine en herbe, plantée de quelques pins recréant une savane clairsemée. Des pier- res délimitent cet enclos qui constitue la plaine africaine principale du zoo de La Teste. Le continent noir est représenté ici par des girafes (Giraffa camelopardalis), des gnous bleus (Connochaetes taurinus), des élands du Cap (Taurotragus oryx) et des damalis- ques à front blanc (Damaliscus pygargus). |
Plaine des girafes - mai 2015 |
Enclos des tigres - mai 2015 |
Le visiteur, de retour au niveau de la terre fer- me, va alors longer cette vaste plaine sur plu- sieurs dizaines de mètres. Cette plaine, en- tourée de pierres et de murets en béton, sem- ble relativement ancienne. Le visiteur sillonne alors aux côtés de cette plaine et peut observer, sur la gauche, un en- clos de forme carré entouré de grilles métal- liques. |
Au centre de cet enclos se dresse une colline en béton sur laquelle ont été plantées des colonnes décorées de dragons. Cette mon- tagne de béton est entourée de bandes en- herbées et plantées de quelques pins. Une imposante statue de Bouddha dorée tro- nant au milieu d’un bassin complète les décors. Cette installation héberge plusieurs tigres (Panthera tigris). |
Enclos des tigres - mai 2015 |
La visite se poursuit et le visiteur revient dans l’ancienne zone du parc où les enclos bien que de taille correcte restent de fabrication « artisanale ». Sur la droite, dans le prolongement de la plaine des girafes, on peut observer un vaste enclos plat au sol à l’herbe rase. Les décors sont com- plétés par des rochers, cailloux et des pins. Cette plaine est le lieu de présentation de gué- pards (Acinonyx jubatus). |
Enclos des guépards - mai 2015 |
Enclos des lions - mai 2015 |
Le visiteur remonte alors à nouveau sur une passerelle métallique grillagée, dominant sur la gauche, l’enclos des lions (Panthera leo) que nous avions déjà observé plus tôt dans la visite, tandis que sur la droite, on peut observer un autre enclos en terre, au centre duquel se dresse un monticule planté de quelques arbres, monticule au sommet duquel a été recréé un temple romain entouré de statues de marbre. Cette installation est le lieu de vie de lions blancs (Panthera leo krugeri). |
Plus
loin, sur la droite de l’allée, se
dresse un en- clos relativement long, qui semble avoir été réno- vé récemment. Ce dernier dispose d’un sol en herbe, est agrémenté de 2 bassins reliés entre eux par un petit canal. Des arbres et des structures d’escalade en hauteur complètent les aménage- ments de l’enclos des ratons laveurs (Procyon lotor). La passerelle entoure cette installation pour re- venir au niveau de la terre ferme. Là, parallèle à la descente de la passerelle, se trouve un petit sentier qui nous amène à rebrousser chemin en direction d’un point d’observation vitré qui s’ouvre sur un enclos discret, de taille moyenne, planté de bambous et de bouleaux, recréant une véritable forêt de feuillus. Cet enclos est consacré à des lynx (Lynx lynx). |
Enclos des ratons laveurs - mai 2015 |
Enclos des ours à collier - mai 2015 |
Le visiteur revient alors sur ses pas pour conti- nuer sa visite le long de l’installation des ratons laveur, face à laquelle s’étend une grande fosse enherbée, disposant de quelques arbres en ar- rière-plan et traversée par de nombreuses stru- ctures d’escalade en bois situées en hauteur. Cette fosse naturelle est occupée par des ours à collier (Ursus thibetanus). |
Enclos des lynx - mai 2015 |
Enclos des ours à collier - mai 2015 |
Dans
le prolongement de la fosse des ours, on peut observer une maison construite récemment, percée de baies vitrées. Cette dernière se divise en 2 loges intérieures dans lesquelles ont été in- stallés des agrès en bois. Une volière extérieure perpendiculaire à la mai- son également agrémentée de structures en ron- dins, complète ce complexe au sein duquel coha- bitent des makis varis roux (Varecia rubra) et des varis noirs et blancs (Varecia variegata). Le sentier de visite forme alors un virage à 90° pour épouser la forme de l’installation des lé- muriens. |
Volière des lémuriens - mai 2015 |
Enclos des lions - mai 2015 |
Sur la droite en revanche, on peut voir un enclos de petite taille, au sol en sable et en herbe, dé- pourvu de tout aménagement, entouré de grilles métalliques. Au fond de l’enclos se dresse un bâtiment en béton recouvert d’une fresque re- présentant un combat de gladiateur. Cet enclos ancien, témoin des premières infra- structures du zoo, est occupé par un autre groupe de lions (Panthera leo). |
La
visite se poursuit alors et nous laissons, sur notre gauche, une île verte que nous retrouverons plus tard. Après un léger tournant sur la droite, on découvre, sur la droite, derrière une baie vitrée, un enclos en sable planté de quelques pins. Des amas rocheux complètent les aménagements au milieu desquels évolue une troupe de lions blancs (Panthera leo krugeri). Face aux lions, on peut observer un autre en- clos du même type bien que disposant d’un sol en herbe. Ce dernier est planté, outre les pins, de bambous et agrémenté d’un bassin. Il est occupé par un tigre blanc (Panthera tigris). |
Enclos du tigre blanc - mai 2015 |
Enclos des servals - mai 2015 |
Plusieurs espaces vitrés permettent d’admirer cette infrastructure. Le sentier de visite fait alors le tour de l’enclos des lions blancs, masqué par des haies de bam- bous. Accolé au tigre, se trouve une autre stru- cture à l’herbe haute, plantée de nombreux pal- miers et bambous. Plusieurs monticules forment du relief au cœur de cet enclos consacré à des servals (Leptailurus serval). |
La
visite se poursuit dans l’ancienne partie du zoo avec, sur la gauche, un enclos entouré d’un muret en béton surmonté de grilles. Un groupe de maras (Dolichotis patagonum) y évolue au sein d’un environnement en sable, disposant pour seuls aménagements de quelques rochers. Plus loin, sur la gauche se trouve une île bétonnée que l’on entrevoit entre deux pins. Le sentier longe alors un enclos entouré d’un autre muret. Cette installation en terre, ombragée par plusieurs pins, est creusée d’un bassin. Des fils électriques séparent cet enclos en 2 afin d’offrir un espace propre à chaque hippopotame nain (Hexaprotodon liberiensis) qui y vit. |
Enclos des maras - mai 2015 |
Ile des hamadryas - mai 2015 |
L’allée
de visite entoure alors
l’enclos des
hippo- potames pour retomber devant le fossé en eau entourant une île faite de béton et de rochers. Des créneaux semblent représenter un château fort et ses ruines de pierres. Un groupe de ba- bouins hamadryas (Papio hamadryas) est hé- bergé à ce niveau. La visite continue alors le long de cette île. Sur la droite de l’allée, débute alors un enclos qui sem- ble avoir été rénové récemment. Ce dernier délimité par un muret, dispose d’un sol en herbe, est traversé par un cours d’eau et par des structures en hauteur et planté de quel- ques arbres. Il héberge des porc-épics arbori- coles (Erethizon dorsatum). |
Enclos des hippopotames pygmés - mai 2015 |
Enclos des porc épics arboricoles - mai 2015 |
L’allée
laisse
alors l’île des babouins pour bifur- quer sur la droite en bordant l’enclos des porc- épics, ainsi que sur la gauche, un enclos aban- donné au coeur duquel trônent plusieurs statues de marbres. A l’arrière de ce dernier, on retrouve une ins- tallation typique des anciens du zoo à savoir un muret entourant une zone enherbée agrémentée de quelques arbres. Ce dernier est le lieu de vie de cigognes d’Abdim (Ciconia abdimii), d’ibis sacrés (Threskiornis aethiopicus) et de grues demoiselles (Anthropoides virgo). |
Enclos des cigognes - mai 2015 |
Espace des lycaons - mai 2015 |
Le visiteur continue alors sa découverte du zoo de la Teste pour entrer dans la fauverie du parc. Sur la gauche, se trouve un enclos entouré de grilles métalliques. Cet enclos en herbe, est agré- menté de palmiers plantés dans des buses en béton, de quelques rochers et de troncs cou- chés. Un bassin dans lequel poussent des ro- seaux complète les décors de cet enclos typique des installations des carnivores du zoo de la Teste. Ce premier enclos est le lieu de vie de lycaons (Lycaon pictus). |
Perpendiculaire
aux lycaons se trouve un autre enclos en herbe, à la surface importante, creusé d’un bassin et planté de conifères. Les bâtiments de nuit des animaux situés au fond de l’enclos sont décorés de couleurs vives. Cette plaine est consacrée à des hyènes tache- tées (Crocuta crocuta). Sur la gauche de l’allée, face aux hyènes se dresse un ensemble de 3 vo- lières accolées. Ces dernières totalement faites de grilles métal- liques sont relativement imposantes. Elles dis- posent chacune d’un sol en terre, de rochers et de quelques rares arbustes. |
Enclos des hyènes - mai 2015 |
Volière des pumas et panthères - mai 2015 |
Des
structures
en bois
offre des plateformes en hauteur aux pumas (Puma concolor) et aux pan- thères des neiges (Panthera uncia) du parc. Il est à noter que depuis ma visite, les panthères des neiges ont été transférées dans leur nouvelle volière à proximité de la plaine asiatique. Le visiteur contourne alors l’enclos des hyènes tachetées (Crocuta crocuta) situé sur la droite de l’allée. Face aux hyènes, perçant une haie de bambous, se trouve une vitre derrière la- quelle on reconnait l’enclos des servals (Leptailurus serval) que l’on découvre ici sous un autre angle. |
La
visite continue alors en direction d’un en- clos construit récemment. Ce dernier, au sol en sable est délimité par des balustrades en bois percées de vitres. De nombreux arbres et des structures d’escalade en bois y ont été érigés et offrent des possibilités d’es- calade en hauteur au groupe de coatis (Nasua nasua) qui s’ébat à ce niveau. Face aux coatis, un autre enclos fait de grille, s’organise autour d’un monticule où l’herbe alterne avec les rochers. Une cascade jaillit de cette colline pour se jeter dans un bassin planté de roseaux. Des bambous complètent les décors de cette installation occupée par des jaguars (Panthera onca). |
Enclos des coatis - mai 2015 |
Enclos des anes de Somalie - mai 2015 |
Le sentier de visite forme alors un coude au- tour de l’enclos des coatis. Sur la droite, un enclos en sable de taille moyenne, ombragé par un pin. Des allées de rocailles complètent les aména- gements de cette plaine consacrée à des ânes sauvages de Somalie (Equus africanus somalicus). |
A
l’extrémité de l’enclos des coatis,
on découvre une maison de briques percée de baies vitrées qui s’ouvrent sur 3 loges intérieures bétonnées et agrémentées de plateformes. Cette maison de taille moyenne est doublée d’un enclos extérieur en herbe, entouré de grilles et de bambous, et planté de quelques yuccas. Ce complexe est le lieu de vie de panthères du Sri Lanka (Panthera pardus kotiya). Face aux panthères, un enclos de forme carrée de taille inférieure aux précédents, est agrémenté de nombreux rochers et plantés de multiples feuillus. Ce dernier légèrement en retrait du sentier de visite accueille des hyènes rayées (Hyaena hyaena). |
Enclos des panthères - mai 2015 |
Plaine des nilgauts - mai 2015 |
C’est ainsi que se termine la fauverie du zoo de la Teste. Le visiteur arrive alors sur une allée beaucoup plus large, bordée sur la droite, par une large plaine en sable, ombragée par des pins, et agrémentée de quelques rochers. Au centre de l’enclos se trouve une fontaine décorative en pierre. Une passerelle sur- élevée entoure cette plaine au sein de laquelle évoluent des nilgauts (Boselaphus tragocamelus). |
Face
à ces herbivores, se dresse un
enclos relativement récent. Ce complexe consacré au continent asiatique se compose d’une plaine principale en herbe et en sable, en- tourée de fossés en eau accessibles aux ani- maux. De nombreux arbres y ont été plantés, ainsi que des pieux reliés entre eux par des cor- des. Des pré-parcs en herbe complètent ce complexe. Enfin, une île a été créée au niveau d’un des fossés en eau. |
Plaine asiatique - mai 2015 |
Ile des siamangs - mai 2015 |
Cette ile en herbe est plantée de nombreux bambous, palmiers et agrémentée de cabanes en hauteur. Elle est reliée au reste du complexe par des cordes qui rejoignent les différents pieux. Cette structure est le lieu de vie d’un tapir malais (Tapirus indicus), de muntjacs de Chine (Muntiacus reevesi), de grues demoiselles (Anthropoides virgo) et de siamangs (Hylobates syndactylus) qui dis- posent de l’île isolée et du réseau de cordes en hauteur. |
Avant de contourner l’espace asiatique, le vi- siteur peut encore admirer, sur la droite, ac- colé à l’installation des nilgauts, un enclos en sable relativement grand, ombragé par plu- sieurs pins. Cette plaine est occupée par des émeus (Dromaius novaehollandiae) et des wallabies de Bennett (Macropus rufogriseus). L’allée de visite contourne alors la plaine des tapirs, pour longer l’île réservée aux siamangs. |
Enclos des wallabies - mai 2015 |
Enclos des hyènes - mai 2015 |
Après
plusieurs virages et
des espaces fleuris, le visiteur longe, sur sa gauche, un enclos de grande taille, au sol en herbe, creusé d’un grand bassin dans lequel se jette une cascade. Quelques arbres ombragent cet enclos occupé par des hyènes tachetées (Crocuta crocuta). Le visiteur arrive alors sur une place arborée, sur la droite de laquelle ont été construites plusieurs îles. La première que nous pouvons observer, est entièrement en herbe, agrémen- tée de nombreux massifs de bambous, de yuccas et de grands troncs morts s’y dressent et sont reliés entre eux par des cordes. Cette île est le lieu de vie de siamangs (Hylobates syndactylus). |
Sur
la gauche de la place, une porte grillagée marque l’entrée dans un enclos de contact au sein duquel se poursuit la visite. Cet espace de contact est en fait une vaste île en herbe, légèrement vallonnée, traversée par l’allée des visiteurs. Des pins, palmiers, yuccas agré- mentent l’ensemble tandis que des troncs of- frent diverses possibilités d’escalade au grou- pe de makis cattas (Lemur catta) présentés à ce niveau. Les loges intérieures des animaux sont visibles à travers des baies vitrées. |
Ile des makis cattas - mai 2015 |
Enclos des loutres - mai 2015 |
Nous ressortons alors de l’enclos des makis cattas, pour découvrir un enclos de petite tail- le, composé d’une zone en herbe, d’une mon- tagne de cailloux qui dissimule un bassin avec vision sous marine. Cet enclos où poussent quelques érables, est le lieu de vie de loutres naines (Aonyx cinerea). Le visiteur revient alors sur l’allée principale et retrouve l’île des siamangs que l’on longe sur un sentier parallèle à celui qui bordait la plaine des rhinocéros asiatiques. |
Loge des makis - mai 2015 |
Ile des makis - mai 2015 |
Sur la droite de ce sentier, on peut observer une autre île en herbe, tendue d’agrès en bois et en cordes. Cette dernière est également plantée de quelques massifs de bambous et est occupée par des gibbons lar (Hylobates lar). Le sentier débouche alors sur une passerelle en bois grimpant vers le premier étage d’un bâtiment. Sur la droite, en contrebas de cette passerelle a été installé un enclos de taille moyenne, planté de palmiers et agrémenté de rondins et d’une cabane en bois. Des petits pandas (Ailurus fulgens) y évoluent. |
Ile des gibbons - mai 2015 |
Enclos des aras et tatous - mai 2015 |
Le
visiteur entre alors dans le
bâtiment
accolé à l’enclos des pandas. Là, sur la gauche, s’étend un enclos de faible largeur, au sol recouvert d’écorces. Les seuls aménagements de cette structure consistent en des troncs plantés. Cette installation est le lieu de vie de tatous à six ban- des (Euphractus sexcinctus), une espèce qui tend à se démocratiser dans les parcs euro- péens et d'un ara macao (Ara macao). Face aux animaux sud-américains, on dé- couvre une large baie vitrée qui s’ouvre sur un enclos intérieur relativement haut et vaste. Ce dernier dispose d’un sol en terre et est tendue de multiples structures d’es- calade en bois et en cordes. |
Enclos des petits pandas - mai 2015 |
Plaine asiatique - mai 2015 |
Cette
loge est consacrée à une femelle orang outan (Pongo pygmaeus). Le visiteur quitte alors la maison des orang outans pour retrouver, sur la gauche, la plaine des tapirs terrestres, tandis que sur la droite, en contrebas de la passerelle qui nous conduit vers la terre ferme, on peut en- core observer un enclos en herbe, de petite taille, agrémenté de quelques buissons et autres plantes grasses. Cet enclos est occupé par une famille de chiens viverrins (Nyctereutes procyonoides). |
Loge des orangs outans - mai 2015 |
Ile des macaques et orang outans - mai 2015 |
De retour sur la terre ferme, l’allée longe un grand lac au centre duquel ressortent 2 îles qui peuvent être mises en commun ou sé- parées. Ces îles sont tendues d’agrès en bois mais dépourvues de végétation. Elles accueillent les orangs outans (Pongo pygmaeus) du parc qui y cohabitent avec des macaques ouandérous (Macaca silenus). |
Le
sentier contourne alors ces
îles pour se retrouver au niveau d’une aire de restau- ration à l’extrémité de laquelle se trouve une dernière fosse en béton, agrémentée de quelques rochers. Cette fosse est con- sacrée à des porc épics à crète (Hystrix cristata). Le sentier de visite passe alors par la bou- tique du zoo avant de contourner un pic fait de faux béton, inspiré de la cascade des flamants du zoo de La Palmyre, pour en- suite quitter le parc du bassin d’Arcachon. |
Fosse des porcs épics - mai 2015 |
En conclusion, le zoo de La Teste est un parc de grande taille qui est actuellement en phase de refonte. Les nouveautés se multiplient ces dernières années et permettent d’offrir de nouveaux espaces relativement vaste à des espèces nouvelles pour le zoo dont certaines sont peu courantes en France. |
Ours à collier - mai 2015 |
Rhinocéros noir - mai 2015 |
A noter que cette expansion rapide se res- sent au niveau des populations présentées et de nombreuses espèces ne sont repré- sentées que par un seul individu. La partie ancienne du zoo contraste pour sa part fortement avec les nouvelles structures du parc. |
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