Parc
Animalier des Pyrénées 60 Bis Avenue des Pyrénées 65400 Ayzac - Ost France Tel : +33 (0)5 62 97 91 07 Fax : +33 (0)5 62 97 97 58 www.parc-animalier-pyrenees.com |
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Avril à juin et septembre octobre : 9h30 à 18h00 Octobre hors vacances scolaires : 13h00 à 18h00 Juillet et aout : 9h30 à 19h00 |
Isards - mai 2015 |
Tournepierre - mai 2015 |
Ticket individuel: Adulte : 16,00 € Enfant (3 à 11 ans) : 11,00 € Pass'saison: Adulte : 31,00 € Enfant (3 à 11 ans) : 21,00 € Famille : 100,00 € |
Le
parc animalier des Pyrénées est situé à
proximité de la ville de Lourdes dans la région dont il porte le nom. Ce parc a longtemps été consacré à la faune fran- çaise et plus spécifiquement aux animaux des mon- tagnes évoluant dans les Pyrénées. Lors de son ouverture, en 1999, le parc était connu sous le nom de la « Colline aux marmottes » et com- ptait 6 espèces pyrénéennes. Au fil des années d’autres espèces sont venues gros- sir les rangs de la collection. |
Ours brun - mai 2015 |
Barge à queue rousse - mai 2015 |
En
2008, le parc franchit alors un nouveau pas. En effet, le parc a l’opportunité d’acquérir un super- marché qui sera transformé en boutique et entrée. Puis, en 2014, en serre tropicale. C’est ainsi que pour ses 15 ans, le parc ouvre un espace consacré à la faune Guyanaise, département d’outre mer situé en Amérique du Sud. A ce jour, le parc compte plus de 650 animaux ap- partenant à 100 espèces différentes et accueille près de 130 000 visiteurs par an. |
Après
avoir acquis son titre d’entrée, le visiteur traverse le hall d’entrée pour franchir un sas et pénétrer dans une vaste volière de contact « Les ailes du monde » représentant une zone humide consacrée en partie aux limicoles. Cette dernière se compose d’un grand plan d’eau de diverses profondeurs, entouré de berges en herbe et de zones plus boisées. On pourra y admirer des sternes pierregrains (Sterna hirundo), des avocettes élégantes (Recurvirostra avocetta), des échasses blan- ches (Himantopus himantopus), des vanneaux huppés (Vanellus vanellus), des huitriers pie (Haemantopus ostralegus), ... |
Grande volière des limicoles - mai 2015 |
Grande volière des limicoles - mai 2015 |
... des barges à queue noire (Limosa limosa) – une espèce qui n’est visible que dans 2 parcs européens – des combattants variés (Philomachus pugnax), des chevaliers gam- bettes (Tringa totanus), de rares grèbes huppés (Podiceps cristatus), des grèbes à cou noir (Podiceps nigricollis), des grèbes castagneux (Tachybaptus ruficollis), des crabiers chevelus (Ardeola ralloides), des aigrettes garzettes (Egretta garzetta), des spatules d’Europe (Platalea leucorodia), des ibis chauves (Geronticus eremita), des rolliers à ventre bleu (Coracias cyanogaster), ... |
..., des ibis falcinelles (Plegadis falcinellus), des tournepierres à collier (Arenaria interpres), des courlis cendrés (Numenius arcata), des tourte- relles des bois (Streptopelia turtur), des pies bleues à calotte noire (Cyanopica cyana), une mouette rieuse (Larus ridibundus), des hérons garde bœufs (Bubulcus ibis) ou encore des bi- horeaux gris (Nycticorax nycticorax). La volière est si vaste et les cachettes nombreuses, que plusieurs passages sont nécessaires pour dé- couvrir l’ensemble de ses habitants. |
Grande volière des limicoles - mai 2015 |
Le
visiteur quitte alors cette volière pour emprunter un petit chemin brodant sur la droite, une étendue herbeuse, creusée de 2 bassins et agrémentée de quelques joncs. Cet enclos est le lieu d’une coha- bitation entre des cigognes noires (Ciconia nigra), des cigognes blanches (Ciconia ciconia), des fla- mants roses (Phoenicopterus roseus), des eiders à duvet (Somateria mollissima), des garrots à œil d’or (Bucephala clangula) et des harles piètes (Mergellus albellus). Au bout de l’allée, on pourra observer une autre volière, de taille moyenne, amenant le sentier de visite à former un angle droit. Cette volière recréer une falaise rocheuse et une zone relativement dé- gagée. |
Enclos des flamants - mai 2015 |
Volière des alouettes - mai 2015 |
Elle est traversée par une simulation de ligne haute tension et est plantée de quelques graminées. On pourra y voir évoluer des huppes fasciées (Upupa epops), des bergeronnettes des ruisseaux (Montacilla cinerea), des alouettes des champs (Alauda arvensis), des guêpiers d’Europe (Merops apiaster), des monticoles de roche (Monticola saxatilis) et des loriots d’Europe (Oriolus oriolus). Perpendiculaire à la volière des guêpiers se dresse une autre infrastructure plus petite et plantée d’un imposant conifère. Cette volière est le lieu de vie de leiothrix jaunes (Leiothrix lutea). |
Bien que d’origine asiatique, il est présenté ici car des individus captifs ont été relâchés et ont colonisé le piémont pyrénéen. Le parc sensibilise ainsi les visiteurs aux risques que peuvent présenter les es- pèces non indigènes. Au niveau de la volière des léiothrix, le visiteur tour- ne alors une seconde fois à 90° pour emprunter une allée parallèle à la précédente et longer, sur la gauche, accolée à un mur, une double volière. |
Volière des léiotrhix - mai 2015 |
Volière des mésanges - mai 2015 |
Ces deux structures sont plantées de conifères, de graminées et de quelques autres jeunes arbres. Dans la première section, on pourra admirer des bergero- nnettes grises (Montacilla alba), des mésanges à longue queue (Aegithalos caudatus), des panures à moustaches (Panurus biarmicus) et des blongios nains (Ixobrychus minutus). La seconde section de cette volière était inoccupée lors de ma visite. Le sentier tourne alors à 180° pour entrer dans un bâtiment relativement sombre qui ab- rite le musée zoologique du parc. |
Ce
dernier s’étend
sur 2 étages et présente, dans des décors scénarisés, des animaux naturalisés. La première partie de ce musée est consacrée aux mi- lieux polaires et à l’Amérique du Nord. L’Europe est à l’honneur dans la seconde section du musée, ainsi que les animaux des montagnes. Quelques marches nous conduisent vers une porte et nous ramènent à l’air libre. Là, face à la sortie du musée se dresse un enclos en pente, enherbé, ombragé par de grands arbres et planté de rhodo- dendrons. Cette installation présente une partie des mascottes du parc, les marmottes (Marmota marmota). |
Ambiance dans le musée - mai 2015 |
Enclos des loutres - mai 2015 |
La visite se poursuit sur la droite, pour arriver sous un abri où une large vitre s’ouvre sur un bassin. Ce dernier agrémenté de faux rochers, est doublé d’un enclos en herbe agrémenté de souches et de rochers. Cette installation est le lieu de présentation de loutres d’Europe (Lutra lutra). Le visiteur ressort de l’abri et remonte une légère pente pour observer un autre enclos plus petit, en herbe, organisé autour d’un bassin et d’une cascade. Ce dernier compose l’installation des mustélidés. |
Ambiance dans le musée - mai 2015 |
Enclos des marmotes - mai 2015 |
Bassin des loutres - mai 2015 |
Enclos des loutres - mai 2015 |
L’ascension continue jusqu’à un promontoire domi- nant la totalité de l’enclos principal des loutres et du bassin. A ce niveau, une animation nourrissage est proposée plusieurs fois par jour. La visite continue et le visiteur gravit la montagne sur laquelle le zoo est installé. Dans le prolongement de l’installation des loutres se trouve un autre enclos dis- posant d’un bassin remontant sur une plage bétonnée et agrémentée de multiples rochers. Une colonie de ragondins (Myocastor coypus) s’y ébat. |
Enclos des myocastors - mai 2015 |
Enclos des grèbes - mai 2015 |
Sur la gauche de l’allée, on retrouve l’enclos des mar- mottes tandis que sur la droite, au bas d’une falaise aménagée a été creusé un bassin dans lequel s’ébat un couple de grèbes à cou noir (Podiceps nigricollis). |
L’allée
continue alors de sorte à traverser un carrefour pour border un espace sur la droite duquel ont été re- produites plusieurs maquettes de serpents et d’amphi- biens. Ces leurres sont extrêmement réalistes et met- tent le doute aux visiteurs. Des panneaux présentant les espèces reproduites jouxtent chaque animal. Le sentier redescend alors légèrement pour épouser les lignes de la montagne et longer l’enclos des marmottes. Après un virage en épingle, on retrouve sur la gauche de l’allée, une autre prairie plantée d’arbre et agré- mentée de rochers. Cette prairie est le lieu de vie d’une autre colonie de marmottes (Marmota marmota). |
Sentier des serpents - mai 2015 |
Enclos des renards - mai 2015 |
Au
bas de cet enclos, un espace pédagogique per- met aux visiteurs d’entrer en contact avec ces ron- geurs. Mitoyen aux marmottes, s’étend un autre enclos en herbe, en pente légère, ombragé par des coni- fères et agrémenté de cavernes en faux rochers. Cette installation accueille des renards roux (Vulpes vulpes), une espèce relativement timide. Au bout de cette allée, un autre virage en épingle nous permet de gravir encore la montagne et de longer un enclos de taille moyenne, en forte pen- te, entouré de hauts grillages percé de points d’observation vitrés. |
Sentier des serpents et amphibiens - mai 2015 |
Enclos des marmotes - mai 2015 |
Des
cavernes ont été disséminées dans cet envi- ronnement planté de nombreux arbres. Cet en- clos est consacré à des lynx (Lynx lynx). Face à l’enclos des lynx, on peut encore obser- ver un petit cabanon grillagé en façade, servant de terrier aux renards. Le visiteur arrive alors sur un sentier parallèle au précédent. Sur la droite, se trouve la montagne verdoyante que nous gravissons, tandis que sur la gauche du chemin a été construite une grande volière de largeur moyenne mais longue et haute. |
Enclos des lynx - mai 2015 |
Volière des corbeaux - mai 2015 |
Cette
volière est traversée par de nombreuses branches et autres troncs offrant diverses pos- sibilités de perchoirs aux grands corbeaux (Corvus corax) qui y volent. A la suite de ces oiseaux, le visiteur retrouve la partie haute de la seconde prairie des marmottes (Marmota marmota). Enfin, au bout de l’allée, le sentier de visite redes- cend légèrement de sorte à contourner un vaste enclos naturel au sol en terre et en herbe, jonché de rochers, de troncs et planté de conifères. |
Au bas de l’enclos, une cascade se jette dans un bassin servant également de fossé entre les ani- maux et les visiteurs. Cette installation est le lieu de vie d’ours bruns (Ursus arctos). Des animations de nourrissage ont lieu à ce niveau et sont proposées aux visiteurs plusieurs fois par jour. |
Enclos des ours bruns - mai 2015 |
La
visite continue
alors et le visiteur se retrouve sur une petite place bordée sur la gauche par une volière en forme de « L ». Cette dernière en- gazonnée, est agrémentée d’arbustes, de quel- ques rochers et de branches. Elle est consacrée à des écureuils roux (Sciurus vulgaris). Ces rongeurs disposent également d’une fosse enherbée, agrémentée de souches, où s’enche- vêtrent les branches et jouxtant la volière. Sur la droite de la place on pourra observer une seconde fosse, délimitée par un petit muret. Cet enclos de taille moyenne, est légèrement vallonné et agrémenté de quelques rochers. Une colonie de spermophiles d’Europe (Spermophilus citellus) ou sousliks y évolue. |
Volière des écureuils - mai 2015 |
Enclos des coatis - mai 2015 |
Un « hotel à insectes » complète encore cette place. Le sentier se rétrécie alors et longe, sur la drotie, le premier enclos consacré à la faune guyanaise. Ce dernier en légère pente dispose d’un sol en herbe, est agrémenté de nombreuses branches, troncs et autres souches offrant des possibilités d’escalade en hauteur. Plusieurs buissons apportent un coté très naturel à cet enclos occupé par des coatis bruns (Nasua nasua). |
Enclos des spermophiles - mai 2015 |
Fosse des écureuils - mai 2015 |
Le visiteur débouche alors sur une grande terrasse où des tables de pic-nic ont été disposées. Sur la droite de la terrasse, se dresse une volière agré- mentée de quelques branches, au sol en sable. Une colonie de conures soleils (Aratinga solstitialis) y cohabite avec un youyou du Sénégal (Poicephalus senegalus). Sur la gauche de la terrasse en revanche se trouve un auvent abritant des tableaux pédagogiques. Des animations ludiques de type « traces d’animaux » ; « squelettes d’animaux » y sont proposées aux groupes scolaires. |
Enclos des conures soleils - mai 2015 |
Aire pédagogique - mai 2015 |
Enfin,
bordant également l’aire de restauration, on peut encore un dernier enclos de contact, en herbe, parsemé de rares arbres et d’arbustes. Cette instal- lation est le lieu de présentation de chèvres naines (Capra hircus domesticus) et offre aux enfants la possibilité d’entrer au contact des animaux. Le visiteur quitte alors la mini ferme et l’aire de re- stauration du parc animalier des Pyrénées, pour ar- river au niveau d’une séparation du sentier. Deux options s’offrant alors à nous. Le visiteur peut soit bifurquer sur la droite pour emprunter le « petit parcours » soit tourner sur la gauche en direction du « grand parcours ». |
Nous
allons opter pour
cette seconde option, fran- chir une porte grillagée et emprunter une allée sil- lonnant jusqu’au sommet de la montagne. Cette montagne a été entourée d’un grillage formant une vaste prairie naturelle avec ses rochers, ses forêts, bosquets et zones enherbées. Cet espace de semi- liberté transmet une sensation de liberté. Au détour d’un virage et avec un peu de chance, le visiteur pourra admirer les différents habitants de cet enclos à savoir : daim (Dama dama), mouflon à manchette (Ammotragus lervia), cerf sika (Cervus nippon), mouflon d’Europe (Ovis musimon), isard (Rupicapra pyrenaica), chèvre de Crète (Capra aegagrus), bouquetin des Alpes (Capra ibex) et bouquetin des Pyrénées (Capra pyrenaica). |
Enclos des caprinidés - mai 2015 |
Volière des gypaètes - mai 2015 |
Au
sommet de la montagne, le
visiteur dispose de plusieurs terrasses permettant de dominer l’en- semble du parc, mais aussi d’avoir une vue pano- ramique sur la chaine des Pyrénées. Le visiteur redescend alors de la montagne en res- tant dans la vaste prairie des caprinés. Au bas de ce parc, le sentier de visite rejoint une vaste volière, dans laquelle il est invité à entrer. Cette structure « l’univers du casseur d’os », est en pente et recréer une falaise rocheuse. On pour- ra y observer une cohabitation entre des gypaètes barbus (Gypaetus barbatus) et des craves à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax). |
Ambiance dans la montagne des caprins - mai 2015 |
Ambiance dans la montagne des caprins - mai 2015 |
Ambiance dans la montagne des caprins - mai 2015 |
Ambiance dans la montagne des caprins - mai 2015 |
Le
sentier est protégé par un auvent sur
le plafond duquel ont été reproduites grandeur nature, les sil- houettes de plusieurs rapaces en vol. Le visiteur quitte alors la volière des rapaces pour continuer sa descente et arriver au niveau d’un carrefour où nous allons bifurquer sur la droite, pour pénétrer au sein d’un enclos de contact inauguré en 2014. Ce dernier se compose d’une petite pente rocheuse, est agrémenté de souches, de conifères et de quel- ques arbustes. Il héberge des vautours fauves (Gyps fulvus) et des vautours moines (Aegypius monachus), venus d’un centre de sauvegarde. En effet, ces oiseaux sont incapables de voler suite à des accidents. |
Enclos des vautours - mai 2015 |
Volière des faucons - mai 2015 |
Le visiteur traverse le territoire des vautours pour dé- couvrir une autre volière, relativement grande, au sol recouvert de galets et plantée de rares arbres. Cette volière est le lieu de vie de percnoptères (Neophron percnopterus) et de faucons crécerellette (Falco naumanni). A coté de la volière on retrouve la patte d’oie qui nous permettait d’opter pour le « grand parcours » ou le « petit parcours ». |
Le
visiteur
revient alors sur ses pas comme s’il avait emprunté le petit parcours, jusqu’au niveau de la val- lée des vautours. Là, l’allée continue tout droit et lon- ge, sur la droite, une série de volières en bois. La première de cette rangée, est traversée par des troncs, dispose d’un sol en herbe et est agrémentée de rochers. Des souches creuses complètent les décors et offrent des possibilités aux martres à gorge jaune (Martes martes) évoluant ici. La visite continue alors pour découvrir deux autres volières situées sur la droite de l’allée. Ces dernières sont installées à l’ombre de grands arbres, disposent d’un sol en herbe, et sont traversées par des bran- ches. Elles accueillent respectivement des harfangs des neiges (Nyctea scandiaca) pour la première et des hiboux grands ducs (Bubo bubo) pour la seconde. |
Volière des martres - mai 2015 |
Enclos des isards - mai 2015 |
Sur
la gauche, se trouve le flanc de la montagne. Dans le prolongement de la prairie des bouquetins, on trouve un autre enclos de semi liberté, plus abrupte. Ce der- nier, que le sentier de visite traverse sur plusieurs mè- tres, est le lieu de vie d’isards (Rupicapra pyrenaica) et de chevreuils (Capreolus capreolus). Le visiteur traverse alors le territoire des cervidés et peut observer, sur la droite, une vitre qui s’ouvre sur l’enclos des lynx que nous avons déjà pu observer plus tôt dans la visite. Avant de franchir la porte de la prairie des chevreuils, le visiteur découvre une vitre sur la gauche, qui s’ouvre sur un vaste enclos forestier au sol en herbe, relati- vement pentu et traversé par un ruisseau. Cet espace est le lieu de vie d’une meute de loups (Canis lupus). |
Volière des chouettes - mai 2015 |
Enclos des loups - mai 2015 |
Le
sentier de visite ressort alors de la pâture des isards pour longer l’enclos des loups dominé par plusieurs points de vision. A l’extrémité de l’enclos des loups, en retrait par rapport à la zone visitable, se dresse un chalet en bois fait de rondin doté d’une terrasse avec vision panoramique sur l’enclos des loups. Cette maison « La cabane du trappeur » constitue l’offre d’hébergement proposée par le parc animalier des Pyrénées. Le visiteur emprunte alors un sentier de montagne, de sorte à redescendre vers la partie basse du zoo. Le long de ce sentier, on pourra observer divers types de nichoirs, des reproductions fidèles de champignons rencontrés dans les Pyrénées, ou encore les formes des feuilles de différentes essences d’arbres. |
Cabane du trapeur - mai 2015 |
Allée pédagogique sur les essences - mai 2015 |
Au bas de ces sentiers entourés d’éléments péda- gogiques, le visiteur revient au niveau du premier étage du musée, pour entrer sous les combles de ce dernier et y admirer une collection d’animaux africains naturalisés. Là encore la part belle est faite aux décors. Le visiteur ressort alors du musée pour se retrouver à proximité de la grande volière des limicoles. |
Musée consacré à l'Afrique - mai 2015 |
Allée des champignons - mai 2015 |
Là, accolée à cette
dernière, se dresse une
autre volière de grande taille dans laquelle nous allons pénétrer et qui marque l’entrée de la nouveauté 2014 « Guyane : Terre des couleurs ». Cette biozone se divise en 4 grandes parties. Nous allons découvrir la première d’entre elle est consacrée au fleuve « Kourou ». Au cœur de cette grande volière, nous allons découvrir, sur la droite, un grand bassin vitré en façade. Ce dernier s’ouvre sur une plage en herber, parsemée de rochers et de quelques troncs. Des palmiers et une cascade com- plètent les aménagements qui accueillent un groupe de loutres géantes (Pretonura brasiliensis) mâles, arrivées du Bioparc de Doué la Fontaine. |
Enclos des loutres géantes - mai 2015 |
Volière des tangaras - mai 2015 |
Le visiteur entre alors dans la serre
tropicale, ancien supermarché aujourd’hui transformé, et se retrouve dans une pièce dépourvue de lumière naturelle. Sur la gauche de cette pièce, derrière une vitre, se trouve un espace de taille moyenne, planté de bambous et autres palmiers consacré à plusieurs espèces d’oi- seaux hauts en couleurs, appartenant à la famille des tangaras. On pourra y admirer des guit-guit saï (Cyanerpes cyaneus), des dacnis bleus (Dacnis cayana), des callistes à nuque bleue (Chlorophonia cyanea) – une espèce unique en Europe – des callistes à tête noire (Tangara cyanoptera) – également unique en Europe – et des tersines hirondelles (Tersina viridis). |
Guit guit - mai 2015 |
Tersine hirondelle - mai 2015 |
Calliste à tête noire - mai 2015 |
Calliste à nuque bleue - mai 2015 |
Le visiteur traverse alors le sas des tangaras, pour se retrouver dans la seconde section de la zone guyanaise « Les Falaises d’Argile ». Cet espace se compose d’une petite volière com- parable à celle des tangaras, localisée sur la gauche de l’allée. Cette dernière est néanmoins bien plantée et traversée par des lianes et des branches. Elle est consacrée à une famille de ouistitis pygmés (Callithrix pygmaea). |
Loge des ouistitis pygmés - mai 2015 |
Zone des toucans - mai 2015 |
Sur la droite, en revanche, séparé du couloir de visite par une palissade en bois et un fossé en eau, se dres- se une vaste volière intérieure agrémentée de quel- ques plantes vertes relativement basses et de nom- breux troncs et branches. Des palmiers poussent également à l’arrière plan. Cet espace était occupé par des aras chloroptères (Ara chloroptera) qui ne sont aujourd’hui plus présentés et ont été remplacés par des ouistitis à pinceaux blancs (Callithrix jacchus) et des toucans à bec rouge (Ramphastos tucanus). |
Le
visiteur franchit alors une autre porte pour plonger dans la troisième section guyanaise « le marais de Kaw ». Là encore, on pourra observer sur la droite du couloir une vaste volière ouverte, séparée du couloir par un bassin. Cette volière plus volumineuse que la précédente, est également plus végétalisée et traversée par de nom- breuses lianes. Des fougères, des palmiers et des cas- cades recréent un véritable environnement tropical. Dans cette section, on pourra voir cohabiter des tamarins à mains rousses (Saguinus midas), des hé- rons striés (Butorides striata), des troupials à dos orange (Icterus croconotus), des jacanas noirs (Jacana jacana), des troupials à tête rouge (Amblyramphus holosericeus), ... |
Zone des tamarins à mains rousses - mai 2015 |
Volières latérales - mai 2015 |
..., des paroares huppés (Paroaria coronata), des tangaras évêques (Thraupis episcopus), des piran- gas vermillons (Piranga rubra) – unique en Europe – et, bien qu’originaire de notre continent, des oedicnèmes criards (Burhinus oedicnemus). Face à cette vaste serre se dresse une succession de 3 petites volières situées sur la gauche de l’allée. Ces volières sont recouvertes de cannes de bam- bous. De petite taille, elles disposent d’un sol en sable et sont agrémentée de quelques branches et autres plantes vertes. |
La première est le lieu de vie de tamarins empereurs (Saguinus imperator), la seconde est occupée par des araçaris verts (Pteroglossus viridis), tandis que la dernière est consacrée à des mot-mots houtoucs (Momotus momota). |
Volière des araçaris - mai 2015 |
Volière des tamarins empereurs - mai 2015 |
Ambiance de la section des tamarins - mai 2015 |
Le
visiteur quitte
alors le lac pour entrer dans la dernière section de la serre, « L’Amazonie ». Là encore, on peut observer, sur la droite, un vaste espace en terre densément planté et agrémenté de nombreuses structures en bois. Un bassin complètent cette forêt tropicale au cœur de laquelle on pourra admirer des tamarins lion à tête dorée (Leontopithecus chrysomelas), des savacous huppés (Cochlearius cochlearius), des ibis rouges (Eudocimus ruber) des spatules roses (Platalea ajaja), des geais verts (Cyanocorax ynca), des guiras cantaras (Guira guira) et des agamis trompettes (Psophia crepitans). |
Section des tamarins lions à tête dorée - mai 2015 |
Volière des toucans tocos - mai 2015 |
Face aux petits singes, on pourra observer une dernière volière de grande taille, au sol en terre, plantée de palmers et traversée par des troncs verticaux et horizontaux. Cette dernière est le lieu d’une cohabitation entre des toucans tocos (Ramphastos toco) et des geais acahés (Cyanocorax chrysops). Le visiteur ressort alors de l’écosystème ama- zonien, pour se retrouver dans une salle péda- gogique puis déboucher sur la boutique du parc qui clos la visite du zoo. |
Ambiance dans la section amazonie - mai 2015 |
Stand pédagogique - mai 2015 |
En conclusion le parc animalier est un petit parc qui permet de découvrir la faune des montagnes européennes. Les enclos sont tous très naturels et pour la plu- part de bonne facture. Une mention spécial pour la découverte du parc des isards, offrant non seulement une superbe vue sur les animaux mais également sur les paysages alentours et la chaine des Pyrénées. Le parc a connu un nouvel essor avec l’ouverture de la zone Guyane, présentant essentiellement des oiseaux dont certaines espèces très peu courantes voir unique en Europe. Une visite de 3 heures est recommandée pour parcourir ce parc aux reliefs importants. |
Alouette des champs - mai 2015 |
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