Zoo de Zürich Zürichbergstrasse 221 8044 Zürich Suisse Tel: +41 (0)848 966 983 Fax: +41 (0)44 254 25 10 www.zoo.ch |
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![]() Vue aérienne du zoo |
Ma visite : 02 mai 2009;26 avril 2010; 02 mai 2012 ; 07 septembre 2015 Mise en ligne : le 20 mai 2009 Mise à jour : le 26 avril 2010; 06 mai 2012 ; 18 octobre 2015 |
Plan du zoo 2009 ![]() Plan du zoo 2015 |
![]() Cotingua de Cayenne - mai 2009 |
Le
parc zoologique |
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de mars à
octobre |
9h00 à 18h00 |
|
de novembre à février |
9h00 à 17h00 |
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La
serre Masaola |
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de mars à octobre |
10h00 à 18h00 |
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de novembre à février |
10h00 à 17h00 |
Tarifs
journaliers Adulte: Senior: Jeunes (16 à 25 ans): Enfant (6 à 16 ans): Jeune enfant (moins de 6 ans): Carte famille (Parents + enfants 6 à 16 ans): |
26,00 CHF (24,00 €) 13,00 CHF (12,05 €) 19,00 CHF (17,55 €) 13,00 CHF (12,05 €) Gratuit 71,00 CHF (65,57 €) |
![]() Ours à lunettes - mai 2009 |
Tarifs annuels Adulte: Senior: Jeunes (16 à 25 ans): Enfant (6 à 16 ans): Carte famille (Parents + enfants 6 à 16 ans): |
130,00 CHF (120,04 €) 70,00 CHF (83,11 €) 90,00 CHF (66,58 €) 70,00 CHF (64,64 €) 210,00 CHF (193,93 €) |
Le zoo de Zurich a été créé en 1929 et a pris la forme d’une coopérative, puis d’une AG, l’équivalent d’une société morale en 1999. Aujourd’hui le parc s’étend sur 27 hectares et em- ploie 130 personnes auxquels s’ajoutent 250 béné- voles chargés des animations pédagogiques. Au fil des ans la collection du parc s’est fortement développée et ont pourra observer à Zurich 386 espèces représentées par 4 343 animaux. Depuis 1990, le zoo a changé sa philosophie et tend à se réorganiser en zone géographiques et à offrir à ses pensionnaires des espaces plus vastes et naturels. Un masterplan a d’ailleurs été mis et planifie les différentes transformations jusqu’en 2024. |
Anolis de Saint Vincent - septembre 2015 |
Anolis de la Martinique - septembre 2015 |
2002 : Zoolino , la mini ferme 2003 : Masaola la serre malgache 2006-2007 : la forêt de Gir, l’enclos des lions asiatiques 2008 : la montagne du Semien (Ethiopie avec géladas et bouquetins) 2012 : Pantanal, l’espace sud américain 2014 : la maison des éléphants 2015 : la Steppe mongole (Chameaux et yacks) 2016 : L’Australie |
Une fois l'entrée du zoo
franchie, le visiteur fait face au premier enclos du parc de Zürich, dans lequel cohabitent des flamants roses du Chili (Phoenicopterus chiliensis), des dendrocygnes veufs (Dendrocygna viduata) et des sarcidiornes d'Amérique (Sarkidiornis melanotos caronculatta). Leur enclos, organisé autour d'un bassin en arc de cercle, est entièrement planté d'herbe. Le visiteur poursuit sa visite pour remonter le long de la terrasse du restaurant. Un premier chemin l'amène à bifur- quer sur la droite, en direction de la maison sud américaine. Cette maison tropicale comprend 3 étages présentant à la fois des mammifères et oiseaux, des amphibiens, un vivarium et un aquarium. Certaines volières sont contigues à 2 niveaux. Une rangée de volière, dont la plupart sont reliées aux enclos intérieurs borde le chemin de visite. La première volière était inoccupée durant ma visite. La seconde était occupé par un groupe de perruches de Patagonie (Cyanoliseus patagonus), la troisième par des conures soleil (Arantiga solstitialis). |
![]() Enclos des flamants roses - mai 2009 |
![]() Volières - mai 2009 |
Le visiteur poursuit sa visite
longeant encore 3 volières ac- colées au bâtiment, dont une est occupée par des cacatoès nasiques (Cacatua tenuirostris), la suivante par des toucans à bec caréné (Ramphastos sulfuratus) et la dernière par des tamarins lions dorés (Leontopithecus rosalia), des ta- marins empereurs (Saguinus imperator) et des tamanduas (Tamandua mexicana). En face de cette dernière volière, on retrouve une autre volière de plus grande taille, qui ac- cueille des savacous huppés (Cochlearius cochlearius panamensis), des ibis rouges (Eudocimus ruber) et des sarcelles à collier (Callonetta leucophrys). Le visiteur entre alors dans la maison sud américaine. Sur sa droite, se trouve un vivarium qui héberge des phasmes, alors que sur sa gauche se trouve l'installation intérieure des tamarins lions dorés (Leontopithecus rosalia), des tamarins empereurs (Saguinus imperator) et des tamanduas (Tamandua mexicana), qui se compose de 2 loges inté- rieures. |
Mise à
jour suite à ma visite de septembre 2015 Dès l’entrée, en lieu et place de l’enclos des flamants du Chili (Phoenicopterus chilensis), le visiteur dé- couvre un espace où ont été installées des statues représentant diverses espèces de manchots, con- stituant une aire de jeux pour enfants. Sur la droite de cette place se dresse maintenant une volière de grande taille dans lequel le visiteur est invité à entrer. Au niveau de cette volière recréant, avec ses arbres, ses bassins et son herbe haute, un milieu humide, on pourra observer une colonie d’ibis rouges (Eudocimus ruber) et des savacous huppé du Panama (Cochlearius cochlearius panamensis). |
Volière des ibis rouges - septembre 2015 |
En poursuivant sa visite sur la
gauche, le visiteur emprunte le couloir central bordé par les loges intérieures des petits singes et des oiseaux. L'ensemble des loges dispose d'un sol naturel en terre, et sont fortement végétalisées et ag- rémentées de branchages et rochers. En face des taman- duas, une volière accueille un groupe de ouistitis de Goeldi (Callimico goeldi). A coté des tamanduas se trouve une grande volière qui accueille les toucans à bec caréné (Ramphastos sulfuratus) et des agamis trom- pette (Psophia crepitans), en face de celle ci, on ret- rouve des ouistitis de Geoffroy (Callitrhix geoffroyi) qui cohabitent avec un couple de geais accahés (Cyanocorax chrysops). A coté des ouistitis, on trouve une dernière volière occupée par des guits guits Sai (Cyanerpes cyaneus). En face, on retrouve la volière intérieure des conures soleil. |
![]() Tamandua - mai 2009 |
![]() Zone de vol libre - mai 2009 |
On arrive alors à l'extrémité gauche de la maison tropicale, au niveau de laquelle, une zone densémment végétalisée constitue un lieu de vol libre pour les espèces d'oiseaux suivantes: des jacanas noirs (Jacana jacana), des tangaras rouges du Brésil (Ramphocelus bresilius), des quetzal doré (Pharomachrus auriceps), des boutons d'or (Sicalis flaveola), des couroucous à queue blanche (Trogon viridis), des tyrans rouges écarlates (Pyrocephalus rubinus), des vanneaux du Chili (Vanellus chilensis), des sporophiles noirs et blancs (Sporophila luctuosa), des caurales soleil (Eurypyga helias), des papes de la Louisiane (Passerina ciris ciris), des colombes perdrix de montagne (Geotrygon versicolor), des tangaras à tête azurée (Tangara cyanicollis), des évêques de Brischof (Cyanocompsa brissonii). |
![]() Trogon à queue blanche - mai 2009 |
![]() Quetzals dorés - mai 2009 |
![]() Tyrans rouges écarlates - mai 2009 |
![]() Tangara à tête azurée - mai 2009 |
Le visiteur est invité à emprunter un escalier pour monter au dernier étage de la maison des oiseaux. Il y découvre sur sa droite, divers terrariums consacrés à la présentation de dendrobates. On peut citer les dendrobates bleues (Dendrobates azureus), les dendrobates dorées (Dendrobates auratus). En face de ces terrariums, on peut voir la partie supérieure de la volière des ouistitis de Geoffroy et des geais, ainsi qu'une exposition mise en place à l'occasion de la campagne EAZA sur les amphibiens. Au bout de ce niveau, on retrouve sur la gauche, 2 ter- rariums consacrés à la présentation de dendrobates bleues et rouges (Dendrobates reticulatus) et de dendrobates noires et jaunes (Dendrobates galactonatus). Sur la gauche, on retrouve une volière qui s'étend sur 2 niveaux, dans laquelle cohabitent des paresseux à 2 doigts (Choleopus didactylus), des râles ypecaha (Aramides ypecaha) et des troupiales à tête rouge (Amblyramphus holosericeus). |
![]() Terrarium pour dendrobates - mai 2009 |
![]() Loge des sakis - mai 2009 |
Enfin, une dernière volière sur 2 niveaux est le lieu de vie d'un groupe de sakis à face blanche (Pithecia pithecia) qui cohabitent avec des agoutis dorés (Dasyprocta aguti) et des grands motmots (Momotus momota). Le visiteur revient légèrement sur ses pas au niveau des terrariums des dendrobates, pour redescendre au premier étage de la serre, tout en ayant une vue sur l'enclos des sakis. En face de l'escalier, il fait face à la partie basse de l'enclos des paresseux. Entre ces deux grandes loges vitrées, le vi- siteur est invité à entrer dans le vivarium du parc. Ce der- nier se compose de différents terrariums naturels, garnis de terre ou sable, de rochers et racines et plus ou moins plan- tés en fonction des espèces hébergées. |
Sur la droite de
l'entrée, on trouve un grand terrarium à la végétation dense, occupé par des serpents ratiers à queue rouge (Gonyosoma oxycephalum) et des leptodactyles rouges (Leptodactylus rhodonotus). Sur le mur de droite, on retrouve plusieurs terrariums fortement végétalisés avec de la mousse et des racines. Ils sont occupés par dif- férentes espèces de dendrobates, des dendrobates mys- térieuses (Dendrobates mysteriosus), des dendrobates du Tapajos (Dendrobates galactonotus), des dendro- bates réticulées (Dendrobates reticulatus), des dendro- bates à bandes bleues (Dendrobates tinctorius) des atélopes jaunatres (Atelopus barbotini). Un autre terrarium en sable est occupé par un serpent du lait de Sinaloa (Lampropeltis triangulum sinaloae). Son terrarium est agrémenté de quelques rochers et de troncs d'arbre. |
![]() Enclos des serpents ratiers - mai 2009 |
![]() Terrarium des crotales - mai 2009 |
En face des dendrobates, on
trouve d'autres terrariums, le premier situé sur la gauche de l'entrée est rocailleux et lé- gèrement végétalisé. Il constitue le lieu de vie d'hélodermes horribles (Heloderma horridum) un vivarium plus petit, creusé dans le mur est occupé par des tarantules du Me- xique (Brachypelma smithi). Le terrarium suivant est de style désertique et a été conçu pour la présentation de crotales cornus (Crotalus cerastes) et de lézards de roc (Petrosaurus thalassinus). La suite de la visite nous con- duit vers le terrarium des python royaux (Python regius), puis vers celui des iguanes à bandes de Fidji (Brachylophus fasciatus). Le visiteur arrive alors dans le fond du vivarium, salle entourée de terrariums qui héber- gent des geckos géants (Rachodactylus leachianus), des serpents mangeurs d'oeufs (Dasyleptis scabra), des ana- condas jaunes (Eunectes notaeus) qui cohabitent avec des poissons soleil (Lepomis gibbosus). |
Un autre terrarium est occupé par des scinques à queue tronquée (Tiliquia rugosa) et des scinques à langue bleue (Tiliquia scincoides). Le suivant par des iguanes verts (Iguana iguana) et des crapauds géants (Bufo marinus), puis un terrarium au sein duquel cohabitent des iguanes verts (Iguana iguana) et des pythons réticulés (Python reticulata). Le dernier vivarium est occupé par des crocodiles des Philippines (Crocodylus mindorensis). Le visiteur fait alors face à un nouvel escalier qui le conduit vers l'étage le plus bas de la maison tropicale. |
![]() Loge des crocodiles - mai 2009 |
![]() Crotale cornu - mai 2009 |
![]() Dendrobates réticulées - mai 2009 |
A ce dernier niveau, le visiteur
trouve un petit aquarium présentant à la fois des bacs d'eau de mer dans la partie du fond et des bacs d'eau douce dans la première par- tie de l'aquarium. Le visiteur quitte l'aquarium et trouve sur sa droite, une installation intérieure composée d'un bassin avec vision sou marine et d'une plage de rochers artificiels occupée par une colonie de manchots em- pereur (Aptenodytes patagonicus). A coté de l'installation des manchots, on peut observer derrière une vitre, une couveuse, permettant aux visai- tueurs d'assister à des éclosions en direct. Sur la gauche, le visiteur emprunte un couloir bordé sur la droite par les loges intérieures des grands imam- misères sud américains. On retrouve ainsi une grande loge au sol en écorces, aux nombreux branchages et disposant d'un bassin, occupée par les tapirs ter- restes (Tapirus terrestris) du parc. |
![]() Installation des manchots - mai 2009 |
![]() Loges intérieures des tapiras - mai 2009 |
La loge suivante est
occupée par des capybaras (Hydrochaeris hydrochaeris), qui se sont reproduit récemment donnant nais- sance à 3 petits. Enfin, trois loges dans lesquelles sont disposés de nombreux bambous, sont occupées par 1 mâle et 2 femelles fourmiliers géants (Myrmecophaga tridactyla). Les deux fem- elles ont donné naissances à de jeunes tamanoirs le 21 mars et le 21 avril 2009. Le mâle tamanoir partageant sa loge avec un couple d'aras chloroptères (Ara chloroptera). L'ensemble des loges est séparé par des portes, ce qui permet d'aménager un grand enclos composé des 5 loges. De l'autre coté de l'allée, différents enclos présentent pour le premier les loges in- térieures des ibis rouges, savacous huppés et sarcelles à collier. La suivante est occupée par des viscaches (Lagostomus maximus), leur installation est entièrement sableuse. Enfin, les deux dernières installations, sont de style sableux et agrémentés de rochers et branchages. On y trouve des chouettes des terriers (Speotyto cunicularia). Le dernier est le lieu de vie d'une colonie de cobayes sauvages (Cavia magna). |
![]() Chouette des terriers - mai 2009 |
![]() Fourmilier et son jeune - mai 2009 |
![]() Fourmilier et son jeune - mai 2009 |
Jeune fourmilier - mai 2009 |
Mise à
jour suite à ma visite du 26 avril 2010: La maison sud américaine et le vivarium sont toujours ouverts au publique. Pas de réelles nouvelles espèces, mais de nouvelles naissances de fourmilier en février 2010. Les enclos extérieurs des mammifères sud américains (tapirs, cabiais et fourmiliers) ont été détruit et des travaux de construction ont débuté. Prochainement, une zone recréant la forêt du Pantanal devrait voir le jour à ce niveau. |
Une fois revenu au niveau du
sentier principal, le visiteur poursuit son ascension en passant devant une grande plaine engazonnée et ombragée par quelques grands ar- bres. Cet enclos constitue la partie australienne du parc qui voit cohabiter des wallabies des marais (Wallabia bicolor), des émeus (Dromaius novaehollandiae) et des oies céréopses (Cereopsis novaehollandiae). En longeant cette installation, le visiteur atteint sur sa gauche, un nouvel enclos engazonné organisé en lon- gueur. Au bout de cette installation, se trouve la maison des animaux africains. Les occupants de ces enclos sont des tortues géantes des Galapagos (Geochelon nigra), qui cohabitent avec des cailles peintes de Chine (Coturnix chinensis). |
![]() Enclos des wallabies des marais - mai 2009 |
![]() Enclos des becs en sabot - mai 2009 |
Au sein de la maison, on trouve
également un aqua-terrarium qui accueille des tortues de Colombie (Trachemys scripta), des cichlidés citrons (Neolamprologus cylindricus) et des iguanes à bandes Fidji (Brachylophus fasciatus). Le visiteur ressort alors de la maison et retourne au niveau de l'enclos extérieur des tortues géantes, en face duquel on tro- uve un chemin bifurquant du sentier principal. En empruntant ce sentier, le visiteur longe un enclos tout en herbe, de type marécageux, au fond duquel se trouve une serre de caracté- ristiques identiques à l'enclos. Cette installation est le lieu de présentation de 2 becs en sabot (Balaeniceps rex), espèce d'échassiers africains très peu courante en captivité. La suite de la visite conduit le visiteur à longer l'enclos des becs en sabot, pour entrer dans la maison africaine. Cette grande maison se compose de 4 boxes séparés du public par un fossé sec et d'un bassin intérieur sur le coté droit. Du coté gauche, des baies vitrées permettent de voir l'intérieur de la maison des becs en sabot. |
Ces installations sont
partagées par un couple d'hippo- potames pygmés (Hexaprotodon liberiensis) et de 2 femelles rhinocéros noir (Diceros bicornis). Plusieurs espèces d'oiseaux cohabitent avec ces 2 espèces et volent en liberté dans la maison africaine. Ce type de cohabitation est tout à fait singulier. On peut ainsi y rencontrer des barbicans à poitrine rouge (Lybius dubius), des touracos violets (Musophaga violacea), des calaos à bec noir (Tockus nasutus), des dinemellis à tête blanche (Dinemellia dinemelli), des piques boeufs à bec rou- ge (Buphagus erythrorhynchus), des hérons garde boeufs (Ardeola ibis) et des choucadors pourpres (Lamprotornis purpureus). |
![]() Loge intérieure des hippopotames - mai 2009 |
![]() Dinemellis à tête blanche - mai 2009 |
![]() Calao à bec noir - mai 2009 |
![]() Choucador pourpre - mai 2009 |
![]() Touraco violet - mai 2009 |
Mise à
jour suite à ma visite du 26 avril 2010: Les wallabies ne sont plus présentés au parc et leur enclos a été détruit. La place libérée permettra d'augmenter la surface de la future zone du Pantanal. Mise à jour suite à ma visite de septembre 2015: Les becs en sabot (Baleaniceps rex) ne sont plus visibles au zoo de Zurich. Leur enclos est main- tenant occupé par les grues de Lilford (Grus grus lilfordi). Il est également à noter le départ des hippopo- tames nains (Hexaprotodon liberiensis) et celui des rhinocéros noirs (Diceros bicornis). La maison africaine est désormais vide de ses oc- cupants. Ces départs marquent le début des travaux pour créer une zone australienne (ouverture prévue en 2016-2017) qui s’étendra sur l’ancien emplacement des enclos des grues, grenouilles, rhinocéros et hippopotames. |
![]() Wallaby des marais - mai 2009 |
La suite de la visite nous
amène à longer sur la droite du sen- tier principal, le premier plateau des rhinocéros. Celui ci est entièrement en sable et agrémenté de quelques rochers. Sa taille reste limitée pour ses occupants. En face de ce plateau, une petite bifurcation permet de se rendre au niveau de l'ob- servatoire de l'enclos des grues de Lilford (Grus grus lilfordi). En face de celui ci, se trouve 2 fosses naturelles, de type milieu marécageux, consacrées à la présentation d'amphi- biens et de reptiles européens. La première accueille des gre- nouilles rieuses (Rana ridibunda), la seconde des couleuvres à gouttelettes (Elaphe guttatta). En revenant sur le chemin principal, le visiteur découvre le plateau supérieur des rhinocéros, identique au premier tant du point de vue de l'organisation, que du point de vue de la taille. |
![]() Enclos des grues - mai 2009 |
![]() Enclos des loutres - mai 2009 |
La suite de la visite nous
amène à emprunter un sentier sans issue bifurquant sur la gauche. Ce dernier mène à un point d'observation sur la partie terrestre de l'enclos des loutres d'Europe (Lutra lutra). En retournant sur le chemin prin- cipal on découvre une vision sous marine sur le bassin des loutres ainsi que les loges intérieures de ces dernières. En face des loges, se trouve un aquarium d'eau douce présen- tant des barbeaux (Barbus barbus), des anguilles (Anguilla anguilla), des chevaines (Leciscus cephalus), des perches (Perca fluviatilis), des rotengles (Scardinus erythropthalmus) et des esturgeons (Acipenser rhutenus). Le visiteur poursuit sa visite en longeant sur sa gauche un second enclos à loutres et sur sa droite, le plateau des rhi- nocéros. |
![]() Loge intérieure des loutres - mai 2009 |
![]() Enclos des amphibiens - mai 2009 |
En continuant sur le chemin le
plus à gauche, on trouve sur la droite, une installation composée de 2 enclos avec chacun un bassin. Ces deux enclos peuvent être reliés entre eux. Un groupe de 5 phoques veaux marins (Phoca vitulina) occupent cette installation : - Farah, arrivée à Zurich en juillet 1979 - Koga né à Copenhague en 1981 et arrivé en 1984 - Queen née à Zurich en 1990; - Ymsi né à Heidelberg en 1998 arrivée en 2005 - Inuit née à Zurich en 2008. En face de l'installation aquatique se trouve un hôtel des insectes, structure en bois qui offre un logement aux insectes de nos jardins. |
![]() Enclos des phoques veaux marins - mai 2009 |
![]() Enclos des cochons d'Inde - mai 2009 |
La suite de la visite nous
conduit à emprunter un petit che- min pentu, qui mène à 2 enclos en sable et avec une petite falaise rocailleuse. Ils hébergent des lamas (Lama glama). Une maison divise ces deux enclos. Elle abrite les loges des lamas et un petit terrarium dans lequel on découvre des rats des moissons (Micromys minutus). Sur la petite place en face de la maison, on trouve un enclos rond en herbe dans lequel s'ébat une colonie de cochons d'Inde (Cavia porcellus). Le visiteur redescend alors sur le chemin qu'il empruntait auparavant, pour poursuivre sa visite en direction d'autres camélidés. Un nouvel enclos le long de la petite falaise caillouteuse est occupé par un groupe d'alpagas (Lama paco). Les 2 enclos suivant sont le lieu de vie, pour le premier, de vigognes (Lama vicugna) et de nandous de Darwin (Pterocnemia pennata). Le second est occupé par des guanacos (Lama guanicoe). |
![]() Enclos des vigognes - mai 2009 |
![]() Enclos des lamas - mai 2009 |
La suite de la visite nous
conduit vers une zone dont la plupart des enclos ont été rénovés récemment. Cette zone est consacrée plus particulièrement aux espèces du Nord de l'Eurasie. Une rangée de volières constitue le début de cette installation. La première, de taille moyenne, mais aménagée naturellement d'herbe, de rochers et de branchages, est occupée par des cigognes noires (Ciconia nigra) et des vautours per- cnoptères (Neophrons percnopterus). La seconde volière, plus grande en taille est le lieu de cohabitations d'ibis chauves (Geronticus eremita), des sarcelles baïkal (Anas formosa), des spatules blanches (Platalea leucorodia) et d'huitriers pie (Haematopus ostralegus). |
![]() Volière des ibis - mai 2009 |
![]() Volière pour chouettes - mai 2009 |
Deux autres petites volières, densémment végétalisées, abritent des chouettes chevêchettes (Glaucidium passerinum). La zone Nord Eurasienne se poursuit par 2 autres volières accolées dans lesquelles coha- bitent des hiboux grand duc (Bubo bubo) et des lo- phophores resplendissants (Lophophorus impejanus). La suivante est occupée par des harfangs des neiges (Nyctea scandiaca). La série de volières se termine par deux dernières installations occupées, respecti- vement, l'une par des chouettes lapones (Strix nebulosa), l'autre des chouettes de l'Oural (Strix uralensis) et des tragopans satyres (Tragopan satyra). |
En poursuivant son chemin, le
visiteur découvre sur sa gauche, un complexe de 2 enclos densément vétélagisés et agrémentés de nombreux massifs de bambous ainsi que de structures d'escalade. Des petits pandas (Ailurus fulgens) y sont pré- sentés. En face des petits pandas, une colline naturelle est agrémentée de rochers et de quelques sapins. Cette instal- lation accueille une meute de loups de Mongolie (Canis lupus chanco). Leur installation se compose en fait de 2 enclos reliés entre eux mais qui peuvent être séparés en cas de besoin. En face des loups, un grand enclos composé d'une falaise naturelle et d'une plaine rocailleuse visible à travers des baies vitrées. Cet enclos est, de part sa conce- ption, bien adapté aux panthères des neiges (Uncia uncia) qui y vivent. |
![]() Enclos des panthères des neiges - mai 2009 |
![]() Enclos des tigres - mai 2009 |
A ce niveau, le visiteur fait
face au premier enclos des tigres de Sibérie (Panthera tigri altaica). Du même type que celui des panthères des neiges, il est plus végétalisé et dis- pose d'un grand bassin. Le second enclos de cette espèce est accolé au premier et est également densément planté. Ces 2 installations sont situées à l'extrémité haute et latérale du parc. Puis, le visiteur redescend d'une terrasse au niveau d'une nouvelle installation inaugurée au courant de l'année 2007, construite à l'emplacement de l'ancienne maison des fauves. Cet enclos, au sol de terre et de rochers, planté de quelques arbres et au milieu duquel court un ruisseau, est occupé par un trio de lions d'Asie (Panthera leo persica) et de leurs jeunes nés le 03 février 2009, qui cohabitent avec des loutres naines (Amblonyx cinereus). Accolé à la maison des lions, une volière rocailleuse est le lieu de vie de chats manuls (Otocolobus manul). |
![]() Enclos des lions - mai 2009 |
![]() Enclos des petits pandas - mai 2009 |
Le visiteur longe alors l'enclos
des lions organisé tout en long- ueur. Sur sa droite, il peut observer quelques enclos en contre-bas, mieux visibles de la terrasse inférieure. La suite de la visite nous conduit à monter une légère pente en dire- ction de l'enclos des vigognes, décrit précédemment. En face de celui ci, le visiteur est invité à prendre un chemin situé sur sa gauche, en direction d'une volière extérieure. Cette volière carrée est relativement haute et agrémentée de nombreux bambous et cordages. Elle héberge un couple de gibbons à bonnet (Hylobates pileatus). Attenant à la volière, on trouve un grand bâtiment réaménagé recemment, qui constitue la maison des singes. Une première salle est composée de 2 grandes loges inté- rieures sur la droite et 3 loges sur la gauche. Les 2 loges de gauche sont consacrées aux gibbons à bonnet et sont plan- tées de bambous. |
![]() Volière typique pour gibbons - mai 2009 |
![]() Loges intérieures pour gibbons - mai 2009 |
Les loges de droite sont le lieu
de vie de siamangs (Hylobates syndactylus) pour la dernière et d'un groupe de capucins à poitrine jaune (Cebus apella xanthosternos) pour les autres. Au fond de cette salle, on retrouve également un petit terrarium den- sémment végétalisé, dans lequel vit un couple de toupaye (Tupaia belangeri). Au niveau de ce viva- rium, une porte de sortie permet de se rendre au niveau de la volière des siamangs et d'une seconde volière pour les gibbons à bonnet. Le visiteur rentre à nouveau dans la maison des singes, en direction de la seconde salle. Un couloir reliant ces 2 salles, est bordé par une nouvelle vol- ière et une nouvelle loge intérieure consacrées aux gibbons à bonnet. |
![]() Gibbon à bonnet - mai 2009 |
![]() Capucin à épaules jaunes - mai 2009 |
La seconde salle est le lieu de
présentation de 2 espèces de grands singes. Leurs installations ne sont composées que d'une loge intérieure, de taille relativement réduite, mais ag- rémentée de branchages, cordages et autres objets d'en- richissement. La première loge est occupée par un groupe de gorilles des plaines (Gorilla gorilla), qui se reproduisent réguliè- rement. La seconde loge est occupée par des orangs outans de Bornéo (Pongo pygmaetus). Entre les loges des grands singes, un enclos vitrée à la végétation très développé est le lieu de présentation de ouistitis pygmés (Callithrix pygmaea). |
![]() Loge typique pour grands singes - mai 2009 |
Les
grands singes du zoo de Zurich: Gorilles de Plaine - N'Gola, mâle né à Jersey en 1977 arrivé en 1984 - Mamitu, née à Stuttgart en 1977 arrivée en 1979 - Nache, née à Stuttgart en 1980, arrivée en 1981 - N'Yokumi, née à Arnhem en 2001, arrivée en 2005 - Binga, né à Zurich en 2001 - Bonsenga, né à Zurich en 2001 - Eyenga, née à Zurich en 2004 - Enéa, née à Zurich en 2004 - Habibu, né à Zurich en 2007 - Haiba, née à Zurich en 2007 |
Orangs outans - Léa, née en 1967 à Stuttgart en 1967, arrivée en 1974 - Timor, née à Jersey en 1975, arrivée en 1982 - Oceh, née en 1988 à Zurich - Selatan, née à Jersey en 1983 arrivée en 1992 - Tuah, née à Zurich en 1993 - Djarius, né à Dresden en 1994, arrivé en 2006 - Xira, née à Zurich en 1987 - Cahaya, née à Zurich en 2002 - deux autres bébés sont né en 2005 et 2007 |
![]() Volière des capucins - mai 2009 |
![]() Volière des siamangs - mai 2009 |
Le visiteur emprunte alors un
chemin se dirigeant légèrement sur la gauche. Le long de ce sentier, on retrouve une petite maison en bois à laquelle est attenant une volière. Cette mai- son constitue le refuge et les loges hivernales des tamarins lions à tête dorée (Leontophitecus chrysomela), qui évo- luent en totale liberté dans cette partie du parc. La suite de la visite nous conduit à poursuivre ce sentier, en direction de l'installation "forêts de montagne". Cette vaste installation se compose de 3 enclos agrémenté de troncs d'arbre, ro- chers et plantés de nombreux buissons. La séparation du public se fait par un fossé sec. Les 3 enclos peuvent être reliés entre eux par des ponts, offrant ainsi une grande sur- face aux ours à lunettes (Tremarctos ornatus) et aux coatis bruns (Nasua nasua) qui y cohabitent. |
![]() Enclos des ours à lunettes - mai 2009 |
![]() Enclos des tapirs - mai 2009 |
Le visiteur revient alors au niveau de la maison des tamarins, pour se diriger sur sa gauche, longeant l'enclos australien des wallabies des marais. Au bout de ce sentier, un plateau au sol naturel de terre, agrémenté d'un bassin et planté de mas- sifs de buissons et autres végétaux. Cet enclos est le lieu de vie des tapirs terrestres (Tapirus terrestris), des capybaras (Hydrochaeris hydrochaeris) et des aras chloroptères (Ara chloroptera).En poursuivant sa visite sur la gauche, et en longeant cette installation, le visiteur trouve un second enclos sud américain, du même type que le premier dans lequel sont présentés les fourmiliers géants (Myrmecophaga tridactyla). Là encore, ces 2 enclos peuvent être mis en communication afin d'agrandir l'espace disponible pour ses habitants. |
Le visiteur poursuit alors sur
ce sentier principal, bor- dé de part et d'autre par divers enclos. Sur la droite, on observe une plaine en sable, de taille moyenne et peu plantée, lieu d'une cohabitation singulière entre des bisons d'Amérique (Bison bison) et des dindons sauvages (Meleargis gallopavo). Mitoyen à l'enclos des bisons, on retrouve une grande plaine en sable, plantée de quelques bosquets, consacrée à la faune asiatique. On retrouve ainsi en cohabitation des an- tilopes cervicapre (Antilope cervicapra), des cerfs Thamengs (Cervus eldi thamin), des bantengs (Bos javanicus), des oies à tête barrée (Anser indicus), des tadrones casarcas (Tadorna ferruginae) et des grues à cou blanc (Grus vipio). |
![]() Enclos des bisons - mai 2009 |
![]() Enclos des oryx - mai 2009 |
Sur la coté gauche du sentier, on retrouve un enclos com- posé de 2 parties, au sol sableux et caillouteux planté de quelques arbres, occupé par des zèbres de Chapmann (Equus burchelli chapmani). Puis séparé de celui ci par la maison des antilopes, dans laquelle le visiteur est invité à entrer, un autre enclos de même type que celui des zè- bres est occupé par un groupe reproducteur d'oryx d'Arabie (Oryx leucoryx). Trois jeunes sont nés au cou- rant du mois de mars 2009. La maison des antilopes se compose de différents boxes en bois. Il est à noter que les enclos des zèbres et des oryx peuvent être mis en communication afin de faire cohabiter ces 2 espèces. |
![]() Nouvelle aire de pique nique - mai 2009 |
![]() Boxes intérieur des ongulés africains - mai 2009 |
![]() Grue à cou blanc - mai 2009 |
![]() Oryx d'Arabie - mai 2009 |
Mise à
jour suite à ma visite du 02 mai 2012 : Après le départ des wallabies et des émeus, ainsi que celui des bisons, la zone située à l'arrière du bâtiment sud américain, a été totalement transformée, pour laisser placeà un nouveau secteur, le "Pantanal". A près être passé sur le sentier longeant l'enclos des ours à lunettes, le visiteur bifurque sur la gauche pour trouver un premier enclos ag- rémenté de nombreuses branches ressortant du sol. Un sol en herbe et un bassin complètent ces aménagements. Cette installation est occupée par des aras chloroptères (Ara chloroptera) et des chaunas (Chauna torquata). Le visiteur redescent vers le restaurant en face duquel un grand por- che en bois marquant l'entrée dans le parc du Pantanal. Derrière cette entrée se trouve une petite place où a été disposée une Jeep policière chargée de caisses présentant des aras morts et témoignant du trafic animalier dont souffre l'Amériqaue du Sud. |
![]() Entrée du Pantanal - mai 2012 |
![]() Complexe des tapirs - mai 2012 |
Le visiteur emprunte alors un
pont surplombant une rivière. Sur la gauche, se trouve un vaste enclos en herbe, agrémenté d'un cours d'eau et au sein duquel ont été disposés de nombreux troncs. Sur la droite, un second enclos du même type se distingue par la pré- sence d'une zone de sable. Ces installations peuvent être mises en relation ou au contraire sé- parées et accueillent, en plus des espèces précédemment citées, des fourmiliers géants (Myrmecophaga tridactyla), des tapirs ter- restres (Tapirus terrestris) et des capybaras (Hydrochaeris hydrochaeris). Le visiteur poursuit son incursion dans le Pantanal, pour découvrir, sur la gauche, une installation en herbe se terminant sur un grand bassin consacré à une colonie de flamants du Chili (Phoenicopterus chilensis). |
Le visiteur poursuit sa visite
sur la droite en franchissant un autre pont pour se trouver au coeur du territoire des saïmiris (Saimiri boliviensis boliviensis). Ces petits singes espiègles disposent d'un territoire de taille moyenne densément végétalisé et tendu de cordes. Au bord du fossé en eau délimitant l'île des saimiri se dresse une cabane en bois transformée en poste de police, espace au coeur duquel a été installé une exposition sur le trafic animalier. Le visiteur ressort de cette cabane pour découvrir deux der- nières îles densément végétalisées consacrée à la présentation de capucins à épaules jaunes (Cebus xanthosternos). Le visiteur quitte alors la zone du Pantanal pour reprendre la visite au niveau de l'enclos des zèbres et de la plaine asiatique des cerfs d'Eld. |
![]() Iles des singes - mai 2012 |
![]() Elément du décor - mai 2012 |
![]() Elément du décor - mai 2012 |
![]() Ile des saimiris - mai 2012 |
![]() Lagune des flamants roses - mai 2012 |
La suite de la visite nous
mène vers une zone en travaux. En effet, une aire de pique nique est en cours d'aménagement à l'ancien emplacement de la fosse des makis catta (Lemur catta), qui ont quitté le parc et des géladas (Theropithecus gelada), qui ont été transférés vers une autre partie du parc. A ce niveau, le chemin est bordé sur sa droite, par un plateau en herbe agrémenté de troncs d'arbre et pouvant être mis en relation avec la plaine asiatique. Cette installation est occupée par un groupe de chameaux (Camelus bactrianus). Au fond du sentier, le visiteur fait face à de grands murs en béton, percés de vitres, au travers desquelles le visiteur peut observer l'enclos de séparation du mâle éléphant d'Asie (Elephas maxima) du parc. Son enclos est de taille très ré- duite et dispose d'un sol de sable. Des troncs d'arbre et des balles agrémentent cet enclos. |
![]() Enclos du mâle éléphant - mai 2009 |
![]() Volière des loris - mai 2009 |
Le visiteur bifurque alors sur
sa gauche en direction de la maison des éléphants. Avant d'entrer dans celle ci, il passe devant une volière de grande taille au milieu de laquelle se dresse un monticule rocheux, et plantée de quelques sapins, dans laquelle évoluent des écureuils de Prévost (Callosciurus prevosti). De l'autre coté de l'allée se dresse une autre volière exté- rieure qui se prolonge dans la maison des éléphants. Cette dernière est occupée par des étourneaux de Bali (Leucopsar rotschildi), des arrengas bleuets (Myiophoneus glaucinus), des merles à poitrine noire (Turdus dissimilis) et des petits loris paresseux (Nycticebus pygmaeus). Le visiteur entre alors dans la maison des éléphants, avec sur la gauche, la volière des merles et loris et sur la gauche, la loge intérieure des écureuils de Prévost. |
![]() Ecureuil de Prevost - mai 2009 |
![]() Arrengat bleuet - mai 2009 |
La maison des
éléphants se compose de 3 boxes visibles du public. Un premier situé sur la droite correspond à celui du mâle reproducteur du groupe. Les 2 boxes des femelles sont situés sur la gauche de la maison. Entre les 2, on trouve un bassin intérieur pour les éléphants. Le zoo de Zurich a pour projet de réaliser une nouvelle ins- tallation pour ses éléphants. L'inauguration est prévue pour 2012. Une maquette de cette nouvelle structure est exposée au centre de la maison des éléphants, ainsi que les explica- tions de sa construction. Le visiteur sort alors de la maison, pour emprunter le che- min sur sa droite, en direction de l'enclos des femelles. Ce dernier de taille réduite est occupée par 5 individus dont le dernier est né il y a quelques années. L'enclos entièrement sableux, est agrémenté de quelques troncs d'arbres. |
![]() Maison des éléphants - mai 2009 |
![]() Enclos des montagnes éthiopiennes - mai 2009 |
Le visiteur poursuit sa visite
et est invité à entrer dans une zone du parc légèrement excentrée, mais qui offre de nombreuses possibilités de construction de nouveau enclos pour le parc. L'entrée de cette zone est agrémentée de cases africaines rap- pelant l'origine des espèces présentées dans cette zone. En effet, le premier enclos de cette partie a été inaugurée en 2008 et rappelle les montagnes éthiopienne. Des géladas (Theropithecus gelada), des bouquetins de Nubie (Capra nubiana) et des damans des rochers (Procavia capensis) y cohabitent. Trois damans sont d'ailleurs nés au début du mois de mai 2009. Leur enclos est construit sur une pente enherbée et agré- mentée de quelques rochers et troncs d'arbres. Des palmiers artificiels peu esthétiques sont également disposés dans l'en- clos. La séparation du public se fait par un fossé en eau. |
![]() Éléphant d'Asie - mai 2009 |
![]() Maquette de la future installation des éléphants - mai 2009 |
Mise à jour suite à ma visite de septembre 2015 : Suite à l’ouverture du nouveau complexe des éléphants en 2014, leur ancien bâtiment a été totalement démoli. Toutes les espèces qui y vivaient ont quitté le parc. En lieu et place de ces édifices, un nouvel enclos a vu le jour. Ce dernier est délimité par des murs de pierre. Légèrement vallonné, il est traversé par un ruisseau se jetant dans un fossé en eau. |
Steppe mongole - septembre 2015 |
Village des yourtes - septembre 2015 |
Quelques rares arbres apportent de la verdure à ce complexe fait de terre et de rochers, représentant une steppe mongole au sein de laquelle cohabitent chameaux (Camelus bactrianus), yacks (Bos gaurus) et chèvres du Kashmire (Capra hircus laniger). Des yourtes abritant des espaces pédagogiques en- tourent également cet espace. Enfin, des gazelles à goitre (Gazella subgutturosa) évoluent maintenant dans l’ancienne installation des chameaux. |
Steppe mongole - septembre 2015 |
Yourte mongole - septembre 2015 |
Intérieur d'une yourte - septembre 2015 |
Steppe mongole - septembre 2015 |
Mise à
jour suite à ma visite de septembre 2015 : Face aux géladas, le visiteur découvre la plus grosse nouveauté de ces dernières années, le parc à éléphants « Kaeng Krachan ». Ce complexe a été inauguré le 7 juin 2014 après 7 ans de travaux et d’études. L’ensemble couvre bâtiment. Le bâtiment principal est entouré de 3 enclos extérieurs destinés aux pachydermes. L’originalité du projet réside dans la conception du toit de bois percée de 271 lucarnes aux formes arrondies, re- créant la luminosité d’une forêt équatoriale. |
Complexe des éléphants - septembre 2015 |
Enclos des antilopes et éléphants - septembre 2015 |
La visite
débute par
un premier enclos extérieur en sable, doublé d’un grand bassin et planté de troncs morts. Cet enclos consacré aux éléphants d’Asie (Elephas maxima) est également le lieu de vie d’un troupeau d’antilopes cervicapres (Antilopa cervicapra). Le visiteur amorce alors sa descente vers le bâtiment des éléphants en passant sur la droite. Le long de ce sentier, on trouvera un second point d’observation s’ouvrant sur l’enclos principal des éléphants. Ce dernier, en sable et en béton est traversé par une cascade et un ruisseau se jetant dans un grand bassin. Des zones enherbées et plantées de bambous ont également été intégrées à cet espace. Mitoyen à l’en- clos principal, on trouve le troisième enclos extérieur des pachydermes, entouré de pics ronds de couleur ocre et de grilles. |
Enclos pirincipal des éléphants - juillet 2015 |
Dernier enclos des éléphants - septembre 2015 |
Un système
de
pompe manuelle permet aux visiteurs d’actionner une douche et ainsi de doucher les élé- phants qui le souhaitent. Un bassin complète cet enclos. Le sentier s’entoure alors de plantation de bambous et de temples bouddhistes, pour contour- ner le troisième enclos, passer devant un snack proposant une alimentation asiatique avant d’arriver sur la place dominant les 2 enclos des éléphants pour ensuite dans le bâtiment. Au centre du bâtiment, on trouve l’installation intérieure des mastodontes, composée d’une zone en sable et d’un bassin avec vision sous marine. De nombreux en- richissements ont été disséminé dans cette serre afin d’occuper au maximum les éléphants. |
Douche de l'éléphant - septembre 2015 |
Poulailler - septembre 2015 |
Sur la gauche de
l’entrée, un petit poulailler fait de bambous accueille des poules nègres soie (Gallus gallus). Le couloir de visiteur contourne l’installation des élé- phants et relie plusieurs points de vision dont la zone de vision sous marine. Au bout du couloir, le visiteur traverse un tronc d’arbre mort reconstitué. Ce dernier est percé de vitres. Sur la gauche, on pourra observer l’enclos des éléphants, tandis que sur la droite, les 2 premières vitres s’ouvrent sur une volière au sol en terre bien plantée, dans la- quelle évoluent des martins de Rotschild (Leucopsar rotschildi), des roulrouls (Rollulus roulroul) et des chevrotains malais (Tragulus javanicus). |
Maison des éléphants - septembre 2015 |
Maison des éléphants - septembre 2015 |
Maison des éléphants - septembre 2015 |
Bassin intérieur des éléphants - septembre 2015 |
Egalement sur la
droite, on pourra observer 3
autres terrariums percés dans le faux tronc. Ces 3 struc- tures sont comparables en termes d’aménagements et se caractérisent par un sol recouvert d’écorces, quelques rochers et de grosses racines. Le premier accueille des mygales de Leblond (Theraphosa blondi), le second héberge des blattes géantes de Madagascar (Gromphadorhina portentosa), tan- dis que le dernier est le lieu de vie de scorpions géants d’Inde (Heterometrus swammerdami). Le visiteur ressort alors du tronc, pour se trouver dans un cul de sac. Sur la droite de cet espace, un terrarium vitré, ouvert en surface et surélevé par rapport à l’allée des visiteurs, est agrémenté de rochers, de plantes vertes et d’un petit bassin. |
Vivarium des mygales - septembre 2015 |
Terrarium des géoémydes - septembre 2015 |
Des géoémydes de Spengler (Geoemyda spengleri) évoluent dans cette installation. Face au terrarium, une caisse en bois entrouverte ren- ferme des défenses d’éléphants et constitue un des ateliers pédagogiques proposés aux visiteurs. Le visiteur rebrousse alors chemin pour revenir à la montagne des géladas et continuer sa visite sur la gauche en direction de la mini ferme. |
Enclos principal des éléphants - septembre 2015 |
Volière des étourneaux - septembre 2015 |
Enclos des antilopes - septembre 2015 |
Enclos des géladas - septembre 2015 |
En poursuivant sa visite, le
visiteur entre dans la mini ferme du parc "Zoolino"'. La ferme du zoo de Zurich rayonne autour d'un ancien bâtiment typique des montagnes tyroliennes. Les enclos sont tous du même type à savoir un sol mi herbe mi sable, des barrières de bois, quelques rochers et arbres. Ils permettent aux enfants de toucher les animaux qui appar- tiennent pour la plupart à des races anciennes, peu courantes dans les élevages européens. On y retrouve ainsi des chèvres naines (Capra hircus), des moutons du Cameroun (Ovis aries), des poules naines (Gallus gallus), des dindons (Meleargis gallopavo), des canards cayouga (Anas cayouga), des porcs (Sus domesticus), des ânes gris (Equus asinus) et des poneys shetland (Equus equus). Une vaste prairie située en face de l'enclos éthiopien permet de faire pâturer les animaux de la ferme. |
![]() Ferme tyrolienne - mai 2009 |
![]() Enclos de contact des chèvres - mai 2009 |
Au fond de la cour de ferme, le visiteur est invité à entrer dans une grange, au sein de laquelle il découvre une ex- position permanente consacrée aux chauves souris et à leur protection. On découvre ainsi les modes de vie de ces mammifères ainsi que leurs zones d'habitation et les menaces qui pèsent sur ces espèces. Le visiteur ressort de la grange et emprunte un escalier pour redescendre sur la terrasse inférieure. A ce niveau, poursuit son chemin au travers d'un tunnel sur les mur duquel sont exposées des photos animalières. Ce tunnel le conduit à la serre Masaola, inaugurée en juin 2003. |
![]() Jardin des plantes aromatiques - mai 2009 |
![]() Boxes des chevaux - mai 2009 |
La serre Masaola: recréer le biotope Malgache, en as- sociant le climat, la flore et la faune de Madagascar. L'ensemble des animaux y cohabitent en totale liberté et aucune barrière, hormis la structure de la serre elle même, n'est présente. De nombreuses espèces appar- tenant à tous les ordres (mammifères, oiseaux, batra- ciens, reptiles...) y cohabitent et se reproduisent régu- lièrement. Un parcours permet de découvrir les lacs, et différents arbres endémiques présents dans cette in- stallation. Une salle pédagogique sur les menaces qui pèsent sur les écosystèmes, en particulier les forêts tropicales, a été conçue pour sensibiliser le public. |
![]() Serre Masaola - mai 2009 |
![]() Poste d'observation - mai 2009 |
La serre Masaola en quelques chiffres: - 120 mètres de long pour 90 de large; - une hauteur maximale de 30 mètres; - 11 000 m² de surface au sol - coût: 52 000 000 de Frs suisses - 56 espèces dont: - 6 espèces de mammifères - 22 espèces d'oiseaux - 6 espèces d'amphibiens -10 espèces de reptiles - 4 espèces de poissons |
![]() Jacana de Madagascar - mai 2009 |
![]() Caméléon - mai 2009 |
![]() Coua couronné - mai 2009 |
![]() Tourterelle peinte - mai 2009 |
Mise à jour suite à ma visite du 26 avril 2010: Les derniers couas de Reynaud présentés en Europe sont morts au zoo de Zurich. Les lémurs à front blancs ont également quitté la serrer Masaola. En revanche de nombreux succès de reproduction ont été enregistrés chez les hapalémurs. Le zoo de Zurich est en pour parler avec les autorités mal- gaches pour des transferts de nouvelles espèces. |
Masaola vu de la canopée - septembre 2015 |
Escalier menant à la canopée - septembre 2015 |
Mise à jour suite à ma visite de septembre 2015: Au niveau de la serre Masaola, la végétation con- tinue de se développer pour recréer un véritable écosystème malgache. Au niveau de l’entrée « coté zoo », la végétation a été taillée pour lais- ser place, depuis 2013, à 2 grandes tours reliées entre elles par une passerelle. Ces édifices accessibles aux visiteurs permettent de dominer la canopée de Masaola sur toute une demi-largeur de la serre et ainsi d’observer plus facilement certains oiseaux comme les vasas (Coracopsis nigra). |
A ce niveau, au lieu de
retourner sur la droite vers l'enclos des éléphants, le visiteur peut bifurquer sur sa gauche pour découvrir un enclos dans lequel il est invité à entrer. On peut y découvrir différentes espèces d'anatidés, d'échas- siers et de reptiles. Cet enclos est herbeux, laissé quelque peu à l'état sauvage. Une ruisseau le traverse et se jette dans l'étang présent au bas de l'installation. On peut y découvrir des cigognes blanches (Ciconia ciconia), des grues demoiselles (Anthropoïdes virgo), des cygnes de Bewick (Cygnus colombianus), des oies rieuses (Anser erythropus), des bernaches à cou roux (Branta ruficollis), des harles piet- tes (Mergus albellus), des garrots (Bucephala clangula), des sarcelles à faucilles (Anas falcata), des canards man- darins (Aix galericulta) et des tortues bourbeuses (Emys orbicularis). |
![]() Enclos des anatidés - mai 2009 |
![]() Volière des kookaburas - mai 2009 |
Le visiteur ressort de cet enclos et est amené à se diriger sur la droite, en direction de la partie basse des bisons, endroit où il peut découvrir une volière richement végéta- lisée, qui héberge des martins chasseurs géants (Dacelo novaeguinae). A coté de la volière, un enclos, herbeux et agrémenté d'un petit bassin, est occupé par des canards à ailes courtes (Tachyeres brachypterus). La suite de la visite nous amène à revenir sur nos pas au niveau de la sortie de l'enclos des anatidés. En face de celui ci, un petit chemin nous conduit vers un point d'ob- servation sur une nouvelle installation. |
Au niveau de ce point de vue, le visiteur peut observer la plage de l'enclos des manchots de Humboldt (Spheniscus humboldti), qui cohabitent avec des ber- naches de Magellan (Chloephaga picta) et des canards à ailes bronzées (Anas specularis). Cette plage est en sable, agrémentée de rochers et galets et plantées de quelques arbustes. Un grand bassin avec vision sous- marine se trouve au bas de l'enclos. Au niveau du point de vue de la partie haute, le visiteur peut également observer l'enclos secondaire des man- chots, également doté d'un bassin, qui permet de sé- parer des animaux en cas de besoin. |
![]() Enclos des manchots - mai 2009 |
![]() Enclos des canards à ailes courtes - mai 2009 |
Le visiteur longe alors l'enclos des manchots, pour ar- river au niveau d'un second point de vue sur le bassin des manchots. C'est également à ce niveau que se tient une animation ponctuelle sur la vie et la protection de ces oiseaux. L'enclos des oiseaux marins est bordée par la maison tropicale décrite au début de ce compte rendu. De l'autre coté de l'allée, le visiteur passe devant un petit enclos en herbe, agrémenté d'un bassin dans lequel est présenté un couple de canards à ailes courtes (Tachyeres brachypterus). |
En conclusion, le zoo de Zurich est un beau parc, dont certaines installations restent anciennes et peu adaptées à leurs pensionnaires, mais dont le projet de réaména- gement, qui s'étend jusqu'en 2020, devrait permettre de gommer ces imperfections. Les nouvelles réalisations sont, pour leur part, bien adaptées et le parc essaye de reconstituer des zones rappelant des biotopes différents. Les espèces présentées à Zurich sont relativement inté- ressantes et certaines restent peu courantes en captivité. La serre malgache est, pour sa part, une très belle réa- lisation, qui permet de présenter des animaux dans leur environnement naturel sans aucune barrière. |
![]() Geais accachés - mai 2009 |
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