Zoo Děčín Žižkova 1286/15 405 02 Děčín République Tchéque Tel : +420 412 531 164 www.zoodecin.cz |
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Plan du zoo |
Ma visite : 15 septembre 2018 Mise en ligne : 14 avril 2019 |
![]() Vue aérienne du zoo |
Plaine des zébus - septembre 2018 |
Haute saison (Mai à aout) : 8h00 à 19h00 Moyenne saison (Mars, avril, septembre, octobre) : 8h00 à 18h00 Basse saison (Mai à aout) : 8h00 à 16h00 |
Ce plateau délimité par des fils électriques, et par un fossé en eau. De grands arbres om- bragent l'ensemble, des cordes et autres rochers complètent les décors du territoire d'un groupe de macaques nègres (Macaca nigra). Sur la gauche de l'allée, face aux singes, une zone forestière abrupte est devancée de quelques panneaux mettant en avant les prochaines nouveautés du zoo comme les gloutons ou les chèvres des rocheuses. |
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Au bout de
cette allée, sur la droite, on peut ad- mirer un vaste enclos organisé autour d'un bassin. Les plages entourant le point d'eau sont bien plantées et plusieurs buissons y ont été plantés. On pourra y voir cohabiter des chaunas à collier (Chauna torquata), des bernaches du Canada (Branta canadensis), des canards mandarins (Aix galericulata), des sarcelles à collier (Callonetta leucophrys), des cygnes coscorobas (Coscoroba coscoroba), des canards musqués (Cairina moschata), des cigognes blanches (Ciconia ciconia), des hérons cendrés (Ardea cinerea) et des tortues à tempes rouges (Trachemys scripta elegans). |
Dans le prolongement de l'installation des anatidés, se dresse un enclos au sol en terre - l'herbe ayant été entièrement retournée - planté de grands arbres. Un groupe de wallabies de Bennett (Macropus rufogriseus) y évolue. Sur la gauche de l'allée, face aux canards et aux mar- supiaux, érigé à flanc de colline, a été installé un en- clos rocailleux, en pente, agrémenté d'un bassin en eau et de quelques cabanes en bois. Ce complexe est occupé par un groupe de ragondins (Myocastor coypus) qui cohabite avec des ratons laveurs (Procyon lotor). |
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A la suite des ratons laveurs, se dresse un grand plateau en herbe, creusé d'un large bassin, agré- menté de plusieurs troncs et autres buissons. Il est séparé du sentier de visite par un fossé sec et un mur de pierre. Cette installation a accueilli un ours grizzly (Ursus arctos horribilis) jusqu'à sa mort début 2019. Le visiteur débouche alors sur une grande place bordée par l'enclos des ours, celui des wallabies, par l'école du zoo et le restaurant ainsi que par un long bâtiment devancé par plusieurs volières. |
De retour
sur la place du zoo, nous revenons vers le plateau des ours et continuons notre avancée vers le haut de la colline. Sur la gauche, se dressent deux anciennes cages aux gros barreaux. Ces anciennes installa- tions disposent d'un sol en terre, sont tra- versées par de gros troncs et plantées de quelques végétaux. On pourra y admirer des panthères nébuleuses (Neofelis nebulosa). Dans le prolongement des cages des félins, se dresse un enclos au sol en sable, dépourvu de toute végétation et agrémenté d'une cabane en bois. Cet espace est con- sacré à un groupe de sangliers des Visayas (Sus cebifrons). |
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Face aux suidés, la visite continue sur un sentier perpendiculaire au précédent. Sur la droite de cette allée, on trouve un enclos de taille moyenne, légèrement valloné, au sol en terre, en herbe et creusé d'un bassin. Une maison dont l'intérieur est visible à travers une vitre complète cet ensemble au coeur duquel évoluent des tapirs terrestres (Tapirus terrestris). Sur la gauche, se dresse une volière rectangulaire au sol légèrement surélevé, recouvert de lierre et parcouru de multiples branches. Un groupe d'écureuils de Prevost (Callosciurus prevosti) s'y ébat. |
A la suite des écureuils, on pourra observer un enclos forestier, traversé par une rivière, le tout est recouvert d'un filet. Cette structure est le lieu de vie d'un couple reproducteur de chats pêcheurs (Prionailurus viverrina), dont le parc coordonne le programme d'élevage européen. A l'extrémité de l'enclos des chats pêcheurs, le visiteur peut bifurquer sur la gauche, pour emprunter un ponton en bois qui longe la largeur de l'enclos des chats. Au bout de ce ponton, on peut observer un enclos de type forestier, occupé par un couple de grues à cou blanc (Grus vipio). |
De retour sur l'allée
principale, le visiteur longe, sur la gauche, légèrement surélevée par rapport au sentier de visite, une série de volières en pente légère. Ces dernières composent la faisanderie du zoo. Chaque structure dispose d'un sol en terre et est plantée de quelques buissons. La première d'entre elle héberge des paons bleus (Pavo cristatus), la seconde accueille des faisans dorés (Chrysolophus pictus). Des lophophores resplendissants (Lophophorus impejanus) cohabitent avec des faisans leucomèles (Lophura leucomelanos) dans la troisième. |
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La
volière qui suit est occupée par des grues demoiselles (Anthropoides virgo) et clotur e la faisanderie. Face aux oiseaux, une parcelle forestière formant une clairière de feuillus, a été gril- lagée et voit évoluer un couple de grues de Manchourie (Grus japonensis) aux cotés de cerfs du Prince Alfred (Cervus alfredi). Au bout de l'allée, se trouve un croisement. Sur la droite de ce dernier, se dresse un en- clos de forme rectangulaire, au sol en sable, agrémenté de deux grands troncs. Cet es- pace est consacré à des oursons coquaux (Erethizon dorsatum) et à des chiens de prairie (Cynomys ludovicianus). |
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Nous pouvons alors emprunter le sentier sur la droite, pour longer l'enclos des chiens de prairie. On peut y observer un abri en bois, percé de vitres et doublé d'une volière ex- térieure. Ce complexe est le lieu de vie de chevrotains malais (Tragulus kanchil). Nous allons alors bifurquer encore une fois sur la droite, pour jouxter cette volière. Sur la gauche de l'allée s'étend une grande prairie, creusée d'un bassin et disposant de plusieurs hauts arbres. |
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Cet enclos
forme la plaine sud américaine du zoo, avec ses capybaras (Hydrochaeris hydrochaerus) et ses fourmiliers géants (Myrmecophaga tetradactyla). Au bout de la plaine une maison visible à travers une vitre offre un abri chauffé à ces animaux. Sur la droite, à coté des chevrotains, se trouve un en- clos en sable agrémenté de quelques rochers et de souches. Cet ensemble est occupé par une colonie de mangoustes fauves (Cinyctis fulvus). Le visiteur débouche alors sur la grand place de l'école du zoo et de la maison des oiseaux. Nous allons revenir sur nos pas jusqu'à l'installation des oursons coquaux. |
Face aux
rapaces se dresse une autre volière au sol en terre, agrémentée de quelques buissons et de cabanes en bois. Cet espace est le lieu de vie de visons d'Europe (Mustela lutreola). Au bout de cette allée, se dresse un grand enclos de type forestier, agrémenté de hauts arbres, de buissons et de souches. Cette in- stallation est doublée d'une loge intérieure non visible du public. Un couple de blaireaux (Meles meles) vit ici. Le visiteur revient alors sur ses pas jusqu'à la volière des paons au niveau de laquelle nous allons bifurquer sur la gauche. |
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Là, sur la droite de l'allée, en contrebas du sen- tier, se trouve un enclos de grande taille, com- posé d'un bassin en aqua vision, de divers ar- bres et d'une clairière. Cet espace voit évoluer des loutres d'Europe (Lutra lutra). Nous allons alors continuer sur cette allée qui domine l'enclos des loutres en contrebas duquel s'étend la plaine des fourmiliers (Myrmecophaga tetradactyla). |
Plus loin, l'allée sillonne au milieu de terrariums à ciel ouvert. Ces derniers, sont relativement naturels, creusés d'un bassin , plantés de lierre, chênes et autres arbustes. Des rochers et des souches de bois complètent les décors. Au sein du premier vivarium on pourra observer des grenouilles rousses (Rana temporaria) et des lézards des souches (Lacerta agilis). Des crapauds communs (Bufo bufo) vivent dans le second terrarium, tandis que le troisième était vide lors de ma visite. |
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Le sentier arrive alors au niveau d'un ensemble de volières de grande taille, toutes situées cote à cote. Implantées au coeur d'un massif forestier, elles forment la section des rapaces du zoo. Toutes les volières sont bien plantées et agré- mentées de nombreux perchoirs en bois. Des chouettes lapones (Strix nebulosa) évoluent dans la première structure de ce complexe. La seconde volière située sur la gauche du sen- tier est occupée par des corbeaux (Corvus corax). Enfin, la troisième volière est le lieu de vie de chouettes de l'Oural (Strix uralensis). |
Sur la
droite, plus bas que l'allée, se trouve un enclos rocailleux, planté de quelques arbustes et de rochers, est consacré à un groupe de sangliers (Sus scofra). Après cette clairière, le visiteur replonge sous les arbres, pour longer, sur la droite, une série de trois volières au sol en pente, fait de rochers et de terre. De nombreux perchoirs en bois y ont aussi été disposés. La première de ces volières héberge des faucons sacres (Falco cherrug). Des faucons pélerins (Falco peregrinus) s'ébattent dans la seconde volière. Enfin, des buses variables (Buteo buteo) évoluent dans la dernière volière. |
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Sur la
gauche, face aux rapaces diunes, on peut observer une grande volière hexagonale, agré- mentée de hauts feuillus. Cette dernière est oc- cupée par des grands ducs d'Europe (Bubo bubo bubo). Jouxtant les hiboux, on peut admirer des grands corbeaux (Corvus corax). La série des volières continue au coeur du massif forestier, avec la découverte de quatre autres structures ombragées par les arbres alentours et plantées de quelques arbustes. Les volières situées sur la gauche de l'allée sont légèrement plus petites que les autres et sont occupées par des chevêches d'Athena (Athene noctua). |
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Enfin, sur la droirte, les volières sont com- parables aux précédentes et sont le lieu de vie de chouettes hulottes (Strix aluco) pour la première et de hiboux moyens ducs (Asio otus) pour la seconde. Le visiteur quitte alors la forêt des chouettes pour revenir sur l'allée princi- pale afin de continuer la visite du parc. |
Cette
volière se trouve à coté d'un carrefour. En prenant le sentier sur la droite, nous con- tournons la falaise des takins. Sur la gauche de l'allée, le visiteur retrouve la plaine sud américaine des fourmiliers. Plus loin, se dresse une volière au sol en écorces, plantée de quelques massifs de conifères et de graminées. Des rochers com- plètent les décors de ce qui forme le milieu de vie de perdrix grises (Perdrix perdrix). Au sommet de ce chemin, nous retrouvons les vivariums des batraciens. |
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En plus
des terrariums découverts précédem- ment, ce complexe compte encore trois vivariums à ciel ouvert plantés de mousses, creusés d'un bassin et agrémentés de pierres. Le premier accueille des vipères péliades (Vipera berus), le second est le lieu de vie de salamandres tachetées (Salamandra salamandra). Le troisième était pour sa part inoccupé. Là, un sentier parallèle au chemin des on- gulés permet de découvrir la partie haute de ces enclos ainsi que les volières des rapaces. Nous allons alors revenir au niveau des hutias de Cuba, pour emprunter le second sentier situé sur la gauche de la volière des rongeurs. |
Ce sentier, borde, sur la gauche, le vaste enclos consacré aux anatidés. Sur la droite, dressée sur un murets de grès rose, a été érigée une volière au sol naturel, traversée par diverses structres en bois. Cet espace présente des margays (Felis wiedii). Une seconde volière du même type est oc- cupée par des jaguarondins (Felis yagouarundi). |
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Face aux petits félins, se dresse une autre volière offrant un volume conséquent. Celle ci recréer un marécage forestier au sein duquel s'ébattent des cigognes noires (Ciconia nigra), des spatules d'Europe (Platalea leucorodia) et des hérons bihoreaux (Nycticorax nycticorax). Nous continuons alors notre progression sur cette allée. |
Sur la
droite de l'allée, se dresse une autre volière de taille moyenne, au sol naturel en terre, plantée de quelques arbustes, et de perchoirs en troncs. Deux loges situées à l'arrière de la volière offrent un abri aux harfangs des neiges (Nyctea scandiaca) qui vivent à ce niveau. Plus loin, une seconde volière du même type mais un peu plus petite et plantée de pins, est le lieu de vie de chouettes épervières (Surnia ulula). A l'extrémité des volières, un escalier nous conduit vers une plateforme en bois. |
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Cette plateforme domine une volière en léger retrait du sentier de visite. Le fond de cette installation est tapissé de faux rochers et des branches la traversent. Un groupe de aras militaires (Ara militaris) s'ébat à ce niveau. Un second escalier nous permet de revenir sur l'allée principale, de sorte à longer sur la gauche, l'enclos des anatidés que nous avions découvert au début de la visite. In- tégré à cet espace se dresse une petite volière agrémentée de plusieurs branches, au sein de laquelle évolue une colonie de per- ruches ondulées (Melopsittacus undulatus). |
En conclusion, le zoo de Decin est un petit parc tchèque situé à proximité de la frontière allemande. Ce zoo est situé sur une colline qui domine la ville, colline recouverte d'une forêt de feuillus. Les enclos sont pour la grande majorité rela- tivement naturels et bien aménagés. La collection présente quelques raretés et une grande part du parc est dévolue à la faune européenne. Une visite de 2 h 30 est à conseiller. |
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