Zoologicá a Botanická Zahrada mĕsta PlznĕPod vinicemi 9301 16 Plzeň Réépublique Tchèque Tel : +42 (0)378 038 301 Fax : +42 (0)378 038 302 www.zooplzen.cz |
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![]() Garrulax à ailes rouges - juin 2011 |
Novembre à mars : de 9h00 à 17h00 Avril à octobre : de 8h00 à 19h00 Les dernières admissions ont lieu 30 minutes avant la fermeture du zoo. Les serres sont ouvertes de 10h00 à 16h00 d'octobre à mars 11h00 à 18h00 d'avril à septembre |
Avril à Octobre Adutes : 150 Kcz (5 ,85 €) Enfants (4 à 15 ans) : 110 Kcz (4,29 €) Etudiants/seniors : 110 Kcz (4,29 €) Groupes scolaires : Gratuit Novembre à mars Adutes : 100 Kcz (3,90 €) Enfants (4 à 15 ans) : 70 Kcz (2,73 €) Etudiants/seniors : 70 Kcz (2,73 €) Groupes scolaires : Gratuit Tarifs annuels Adutes : 700 Kcz (27,29 €) Enfants (4 à 15 ans) : 500 Kcz (19,49 €) Famille (2 adultes + enfants) : 1500 Kcz (58,47 €) Parking : 50 Kcz (1,95 €) |
![]() Témia coiffé - juin 2011 |
![]() Opossum à quatre yeux - juin 2011 |
Le zoo de Plzen, se situe aux
bordures de la ville du même nom, à quelques kilomètres du centre ville, au coeur de la région de Bohême. Ouvert en 1963, le parc zoologique à fusionné avec le jardin bota- nique de la ville en 1991, portant sa superficie à 21 hectares. Depuis 1996, un vaste plan de modernisation et de refonte du parc a été entrepris et le zoo se tranfsorme toujours en "Géozoo", chaque partie étant consacrée à un continent spécifique, regroupant à la fois faune et flore. Aujourd'hui ce parc se place parmis les 3 premiers zoos de Répub- lique Tchèque et parmis les plus grands zoos d'Europe. La collection animale est très diversifée puisqu'elle compte 1.100 taxons représentés par environ 6.000 individus, dont près d'un tiers sont maintenus en coulisses (principalement des oiseaux et des petits mammifères). Le zoo de Plzen, dispose également d'une structure distincte, située au coeur de la ville et nomée "Akva Tera". Cette institution est spé- cialisée dans la présentation de reptiles, amphibiens et poissons. |
Après avoir franchi
l'entrée, le visiteur fait face à trois sentiers, chacun conduisant vers une autre géozone. En empruntant le sentier de gauche, il s'envole vers l'Afrique, nouvelle zone inaugurée en 2010. Sur la droite du sentier, se trouvent les premiers animaux, pré- sentés dans une vaste volière au sol en herbe, disposant d'un petit bassin et plantée de hauts saules. Les espèces africaines évoluant à ce niveau sont : des becs ouverts africains (Anastomus lamelligerus), espèce peu courante qui n'est présentée que dans 7 parcs européens, des ibis chauves (Threskiornis aethiopicus), des pélicans gris (Pelecanus rufescens), des tantales africains (Mycteria ibis), des spatu- les blanches (Platalea alba), des dendrocygnes fauves (Dendrocygna bicolor), des canards de Meller (Anas melleri), des sarcidiornes d'Afrique (Sarkidiornis melanotos melanotos), des ombrettes africaines (Scopus umbreta umbreta), ... |
![]() Volière africaine - juin 2011 |
![]() Ile des colobes et bassin des hippopotames - juin 2011 |
..., des hérons gris (Ardea cinerea), des mouettes
à tête grise (Larus cirrocephalus poliocephalus), des mouettes rieuses (Larus ridibundus), des aigrettes garzettes (Egretta garzetta), des ibis falcinelles (Plegadis falcinellus), des hérons garde boeufs (Bubulcus ibis), des gallinules poule d'eau (Gallinula chloropus). Le sentier de visite longe, sur la gauche, une petite zone végétalisée qui marque la frontière du parc, et sur la droite, une grande étendue d'eau au milieu de laquelle se trouve une vaste île plantée de nombreux arbres. Cette installation est le lieu de présentation d'une famille de colobes d'Angola (Colobus angolensis palliatus). Au sol, cette île est séparée en deux par- ties par un tronc d'arbre. Chaque partie dispose d'une berge donnant accès au plan d'eau. Cet aménagement a été fait pour permettre une cohabitation des colobes avec des hippopotames pygmés (Hexaprotodon liberiensis), qui ont ainsi accès à l'île et à l'étendue d'eau qui l'entoure. |
Sur la gauche, au coeur des
plantations, en face de l'ile des colobes, se dressent deux petites volières organisées autour d'un bâtiment central abritant les loges de nuit des diverses espèces, et qui sont visibles à travers des baies vitrées. Chacune des volières comprend une petite mare, une partie à l'her- be haute et l'arrière planté de grands arbres. Les loges inté- rieures sont pour leur part agrémentées d'un sol en sable, de touffes de graminées et d'un petit point d'eau. La première volière accueille des bulbuls des jardins (Pycnonotus barbatus inornatus), des calaos à bec rouge (Tockus erythrorhynchus), des touracos de Buffon (Tauraco persa buffoni), des oedicnèmes du Cap (Burhinus capensis), des van- neaux couronnés (Vanellus coronatus), de rares francolins à gorge rouge (Francolinus afer), qui ne sont présentés qu'à Plzen et dans quelques élevages privés, des canards noiratres (Anas sparsa sparsa) et des rolliers à longs brins (Coracias caudatus). |
![]() Volières africaines - juin 2011 |
![]() Maison des hippopotames - juin 2011 |
La seconde volière
africaine est le lieu de vie de vanneaux du Sénégal (Vanellus senegallus senegallus), de calaos siffleurs (Bycanistes fistulator fistulator) - deux espèces peu fréquentes dans les zoos européens puisque présentés dans respectivement 5 et 4 parcs - des touracos violets (Musophaga violacea), des choucadors pourprés (Lamprotornis purpureus), des canards à bec jaune (Anas undulata), des francolins à cou jaune (Francolinus leucoscepus) et des bulbuls des jardins (Pycnonotus barbatus inornatus). La visite se poursuit en longeant l'île des colobes et le bassin des hip- popotames, pour découvrir un bâtiment composé d'un ensemble de 5 hexagones, formant le bâtiment africain. Avant d'y entrer, le visiteur peut voir, sur la droite, les prés-parcs des hippopotames, qui se composent d'une partie bétonnée et d'une partie en herbe reliée à l'étendue d'eau entourant l'île des colobes. Une cabane en bois surplombe le premier pré-parc. |
Sur la gauche de la maison
africaine, se dresse une volière hexagonale, au fond de laquelle a été créé une falaise rocailleuse. La volière est plantée d'herbe et de quelques arbustes et agrémentée d'un bassin. Elle est consacrée à des bergeronettes grises (Motacilla alba alba), des avocettes élégantes (Recurvirostra avosetta), des hirondelles rustiques (Hiundo rustica rustica), des sarcelles d'hiver (Anas crecca crecca), des guépiers carmins (Merops nubicus), des sar- celles du Cap (Anas capensis), des canards à bec rouge (Anas erythrorhyncha), des canards de Meller (Anas melleri) et des sarcelles de Bernier (Anas bernieri). A côté de la volière ont été érigé quelques ruches. Le visiteur entre alors dans la maison africaine, où se trouvent sur la droite, deux loges intérieures, constituées chacune d'une plage bé- tonnée, d'un carré en terre et d'un bassin. Ces loges sont consacrées aux hippopotames nains. Devant l'installation des hippopotames, un tronc d'arbre percé d'un trou vitré est occupé par des escargots géants africains (Achatina albopicta). |
![]() Boxes de nuit des hippopotames - juin 2011 |
![]() Volière intérieure de la maison africaine - juin 2011 |
Au sein de la maison africaine,
la séparation entre le sentier de visite et les loges des animaux est faite par des plantations et un petit bassin dans lequel ont été installés des polyptères du Sénégal (Polypterus senegalus). En face des hippopotames se trouve la grande volière intérieure consac- rée aux oiseaux africains et reliée à l'installation des guêpiers. Les aména- gements intérieurs sont identiques à ceux mis en place à l'extérieur si ce n'est que le sol est entièrement en sable. Outre les espèces présentées en extérieur, on peut y observer des veuves dominicaines (Vidua macroura), des amarantes du Sénégal (Lagonosticta senegala), un mâle veuve pourpre (Vidua purpurascens) - le seul individu présenté en Europe -, des sarcelles hottentotes (Anas hottentota), des amandines cou-coupé (Amadina fasciata), des bengalis zébrés (Amandava subflava clarkei), des cordons bleus (Uraeginthus cyanocephalus), des capucins bicolors (Spermestes bicolor bicolor) et des gravelots à triple collier (Charadrius tricollaris). |
Avant de ressortir de la maison,
le visiteur découvre, à travers une large vitre, une dernière loge intérieure, consacrée aux oiseaux d'eau, à savoir un couple de hérons goliaths (Ardea goliath) et à des tadornes à tête grise (Tadorna cana). En ressortant de la maison africaine, le visiteur peut observer, sur sa droite, la volière extérieure des hérons goliath, disposant d'un sol en herbe et érigée sur les bords d'une vaste étendue d'eau. Cette volière est dissimulée par un paillon percé de meurtrières, ce qui rend l'observation facile tout en diminuant la gène des oc- cupants. En face de la volière, se trouvent les loges intérieures, visibles à tra- vers des vitres, les prés-parcs, puis l'enclos du premier félin du zoo, le guépard du Soudan (Acinonyx jubatus soemmeringii). Leur enclos, s'étendant en longueur, possède une petite colline en son centre et est agrémenté de troncs d'arbre. A ce niveau un panneau pédagogique indique la vitesse de marche des visiteurs. |
![]() Enclos des guépards - juin 2011 |
![]() Volière des hérons goliath - juin 2011 |
![]() Pré parc des hippopotames - juin 2011 |
Mise à jour suite à mes visites de 2017 Les volières intérieures et extérieures de la maison des hippopotames ont vu leur végétation se développer fortement et une nouvelle population africaine y est présentée. On pourra ainsi observer les espèces suivantes : guêpier carmin (Merops nubicus), les seuls guêpiers à gorge rouge (Merops bulocki) présentés au public en Europe, sarcelles d'hiver (Anas crecca); avocettes élégantes (Recurvirostra avosetta); combattant varié (Philomachus pugnax); pluvier doré (Pluvialis apricaria) - une espèce peu courante en captivité - râle d'eau (Rallus aquaticus); glaréole à collier (Glareola pratincola) ... |
Guêpier à gorge rouge - octobre 2017 |
Pluvier doré - juillet 2017 |
... courlis cendré (Numenius arquata); rougequeue noir (Phoenicurus ochruros); chevalier gambette (Tringa totanus); bergeronnette grise (Montacilla alba); coliou à nuque bleue (Urocolius macrourus); pluvier à triple collier (Charadrius tricollaris); choucador iris (Coccycolius iris); pluvian fluviatile (Pluvianus aegyptius); tourterelle demoiselle (Turtur brehmeri); euplecte vorabé (Euplectes afer); noircap loriot (Hypergerus atriceps); et bulbul des jardins (Pycnonotus barbatus). Par ailleurs, les hérons goliaths (Ardea goliath) sont con- finés en intérieur et leur volière extérieur héberge dé- sormais des grues royales (Balearica regulorum), des ouettes à ailes bleues (Cyanochen cyanoptera), des ibis hagedash (Bostrychia hagedash) et ombrettes afri- caines (Scopus umbretta). |
Sur la droite, de l'autre
côté de l'étang au bord duquel a été
con- struite la volière des hérons, se trouve la première plaine africaine du zoo. Cette installation de grande taille, permet aux différents animaux, d'exprimer leurs comportements naturels et de trouver à leur guise des zones en herbe dégagées, des zones en sable et des zones boisées. Des zèbres de Chapmann (Equus burchelli chapmanni) y cohabitent avec des cobes de Kafue (Kobus leche kaffuensis), des nyalas (Tragelaphus angasii), des autru- ches du Sud (Struthio camelus australis), des pélicans roses (Pelecanus onocrotalus), des oies d'Egypte (Alopochen aegyptiacus), des tadornes casarcas (Tadorna ferruginea), des tadornes de Belon (Tadorna tadorna), des oies rieuses (Anser anser) et des cygnes chanteurs (Cygnus cygnus). Ces dernières espèces d'oiseaux ont accès à l'étang et à une île située en son centre. |
![]() Plaine africaine des zèbres - juin 2011 |
![]() Plaine des girafes - juin 2011 |
Dans le prolongement de l'enclos
des guépards, une seconde instal- lation en longueur, en terre, agrémentée d'un tronc d'abre est le lieu de vie d'une couple de phacochères (Phacochoerus africanus africanus), qui se sont reproduits en 2011. La famille de suidés à accès à deux pré-parcs bétonnés et à un bâtiment de nuit rappelant les huttes africaines. Sur la droite, en continuité de la plaine des zèbres et séparée de cette dernière par un mur de rochers, se trouve la seconde plaine africaine du zoo. Cet enclos est situé sous une petite forêt de feuil- lus et planté d'herbe. Un plan d'eau complète les aménagements de ce qui constitue le lieu de présentation du groupe de girafes de Rothschild (Giraffa camelopardalis rothschildi), d'un groupe de grands koudous (Tragelaphus strepsiceros) et de damalisques à front blanc (Damaliscus pygargus phillipsi). Cette plaine marque la fin de la partie africaine. |
![]() Enclos des phacochères - juin 2011 |
![]() Pré parc des phacochères - juin 2011 |
Mise à jour suite à mes visites de 2017 A l'extrémité de la plaine des herbes, une palissade de bois a été érigée de sorte à former un enclos encastré entre la plaine africaine et le plateau des girafes. Cet espace est le lieu de vie d'un troupeau de nyalas (Tragelaphus angasi). |
Enclos des nyalas - juillet 2017 |
Un sentier en cul de sac
constitue une frontière entre la zone africaine et la partie asiatique. Au bout de ce sentier se situent les bâtiments des différentes plaines, une installation destinée aux enfants, qui leur per- met de s'exercer à la brachiation, tel les gibbons dont la maison hexa- gonale est visible à cet endroit. Le visiteur revient au niveau du sentier principal, pour découvrir une autre étendue d'eau, de laquelle émergent deux îles. La première plantée de nombreux arbres qui ne facilitent pas l'obser- vation, est consacrée aux gibbons à mains blanches (Hylobates lar). La seconde possède de nombreux buissons et des structures d'es- calade en bois. Cette installation est le lieu de vie de macaques ouan- dérous (Macaca silenus). En arrière plan des îles se trouvent les deux enclos de la plaine asiatique. Ces enclos, délimités par des murs rocailleux, disposent d'un sol en écorces et en sable. |
![]() Ile des gibbons - juin 2011 |
![]() Plaine des rhinocéros - juin 2011 |
Reliées entre elles, elle
accueillent une cohabitation entre des rhinocéros indiens (Rhinoceros unicornis), des nilgaus (Boselaphus tragocamelus), des antilopes cervicapres (Antilope cervicapra) et des cerfs du Timor (Cervus timorensis timorensis). Les trois dernières espèces peuvent déambuler dans les deux enclos de la plaine à leur gré. Les rhinocéros sont pour leur part séparés, chacun disposant d'un accès au plan d'eau bordant les îles, plan d'eau également divisé en plusieurs bassins. Le visiteur poursuit sa visite et découvre une pagode en bois qui abrite les loges des macaques. Leur loge intérieure est décorée de troncs d'arbre et agrémentée de sciure de bois. Le visiteur bifurque alors sur la droite, en direction d'une seconde pa- gode offrant un point de vue général sur un des enclos de la plaine asia- tique. En poursuivant sur ce sentier, on découvre deux petits complexes de volières, tous identiques. |
Un bâtiment hexagonal,
percé de baies vitrées, est coincé entre deux volières hexagonales. Le bâtiment, dont l'intérieur est divisé en deux et accueille les loges des oiseaux. Chaque bâtiment dis- pose également d'un terrarium présentant une espèce de rongeur. La première volière est plantée de quelques touffes de graminées, agrémentée d'un bassin et de quelques branches. Elle est occupée par des oedicnèmes criards (Burhinus oedicnemus oedicnemus), des sarcelles marbrées (Marmaronetta angustirostris), des échasses blanches (Himantopus himantopus himantopus), des bulbuls d'Arabie (Pycnonotus xanthopygos), des bruants striolés (Emberiza striolata africana), espèce présentée dans deux parcs euro- péens, des étourneaux rosés (Sturnus roseus), des torturelles du Sénégal (Streptopelia sengalensis senegalensis) et des rougequeues de Güldenstädt (Phoenicurus erythrogastrus). |
![]() Volière typique du zoo de Plzen - juin 2011 |
![]() Bâtiment d'observation de la zone asiatique - juin 2011 |
Des gerbilles de Mongolie (Meriones unguiculatus) occupent le premier terrarium au sol en sable et agrémenté de quelques her- bes sèches. La seconde volière du premier complexe est le lieu de vie de rares martins des berges (Acridotheres ginginianus), présentés dans 3 parcs, des bulbuls à ventre rouge (Pycnonotes cafer), des tour- terelles tigrines (Streptopelia chinensis suratensis), des coqs de Lafayette (Gallus lafayettii) et des francolins noirs (Francolinus francolinus). Leur volière s'organise autour d'un arbre central et est plantée de quelques buissons. Le visiteur se dirige alors vers le second petit groupe de volières, dont la première héberge des perdrix grises (Perdrix pedrix), des tourterelles du Sénégal (Streptopelia sengalensis senegalensis), des bruants striolés (Emberiza striolata africana), des tourterel- les zébrées (Geopelia striata), ... |
..., des étourneaux des Pagodes (Sturnus padagodum), des coqs Bankiva (Gallus gallus jabouillei), des capucins dominos (Lonchura striata swinhoei) et des shamas dayals (Copsychus saularis). Des lérots d'Arabie (Eliomys melanurus) occupent le petit ter- rarium des rongeurs. La volière qui suit est pour sa part occupée par des faisans de Hume (Syrmaticus humiae humiae), des tourterlles tigrines (Streptopelia chinensis suratensis) et des garrulax à mous- taches (Ianthocincla cineracea cinereiceps). |
![]() Ile des macaques et fossé des rhinocéros - juin 2011 |
A ce niveau, sur la gauche du
sentier, la végétation dense laisse place à une vue dégagée sur une plaine vallonée, la plaine mon- golienne du zoo. Cette installation où alterne les zones enher- bées et les zones caillouteuses est le lieu d'une cohabitation en- tre des chameaux (Camelus bactrianus), des kulans (Equus hermionus kulan) et des gazelles à goitre (Gazella subgutturosa). Leur plaine est reliée à un bâtiment rond en bois entouré des prés parcs de chaque espèces. Au bout du sentier, se trouve un petit parc planté de rhododen- drons et d'un grand chêne, séparé du visiteur par un petit muret. En contournant cet enclos, accolé à une volière tout aussi végé- talisée, on découvre qu'elle est consacrée à des petits pandas (Ailurus fulgens fulgens). Là encore, une cabane en bois est adossée à la volière et percé d'un petit vivarium, lieu de vie de loirs gris (Glis glis). |
![]() Steppe asiatique - juin 2011 |
![]() Enclos des petits pandas - juin 2011 |
A l'arrière de la maison,
on peut observer une loge intérieure, visible à travers une baie vitrée. Cette installation intérieure est reliée à une volière au sol en herbe. Les deux structures sont agrémentées de branchages en bois et sont le lieu d'évolution de civettes palmistes hermaphrodites (Paradoxurus hermaphroditus philippensis). A côté des civettes, un enclos entièrement en herbe, agrémenté d'un bosquet de buissons est consacré à diverses espèces d'anatidés, à savoir des oies cygnoides (Anser cygnoides), des grues demoiselles (Anthropoides virgo) et des grues à cou blanc (Grus vipio). Le visiteur revient alors sur ses pas, au niveau de la plaine des cha- meaux, pour la contourner et entrer dans un décor de steppes, où de nombreuses essences végétales sont présentées. Au détour d'un virage, intégré à la rocaille, un enclos en sable dé- limité par un mur de rochers est le lieu de vie de porcs épics indiens (Hystrix indica). |
A côté des
porc-épics, se dresse un chalet fait de rondins de bois et percé de deux grandes fenêtres grillagées. Chaque loge à un sol recouvert de sable et des branches de conifères y ont été installées. La première loge est occupée par des chevêches Athena (Athene noctua). La seconde héberge des chouettes effraies (Tyto alba guttata) et des hiboux moyens ducs (Asio otus). Le visiteur continue de longer la plaine des chameaux sur la gau- che et un tableau végétal sur la droite, pour arriver au niveau d'un carrefour, où la suite de la visite nous amène à bifurquer sur la droite. A ce niveau, une rangée de vivariums alternant avec des panneaux pédagogiques, est consacrée aux amphibiens visibles en République Tchèque. Les vivariums sont présentés sur des "étagères" faites de troncs de bambous. |
![]() Volière des chouettes - juin 2011 |
![]() Terrarium des amphibiens européens - juin 2011 |
Chaque vivarium est
agrémenté de mousses et de quelques
végétaux, recréant un milieu de vie humide pour ces animaux. Le premier présente des ranidés, taxon représenté par des grenouilles agiles (Rana dalmatina), des grenouilles rieuses (Rana ridibunda), des petites grenouilles vertes (Rana lessonae), des grenouilles rous- ses (Rana temporaria), des grenouilles des chants (Rana arvalis) et des grenouilles vertes d'Europe (Rana kl. esculenta). Le second terrarium est consacré aux Bombinatoridaés, représentés par des sonneurs à ventre de feu (Bombina bombina) et des son- neurs à ventre jaune (Bombina variegata). Des Bufonidés occupent le troisième terrarium, où l'on peut voir des crapauds communs (Bufo bufo), des crapauds verts (Bufo viridis) et des crapauds calamites (Bufo calamita). |
Deux autres vivariums
complètent cette rangée. Le premier est le lieu de vie de salamandres terrestres (Salamandra salamandra), de pélobates bruns (Pelobates fuscus) et de rainettes vertes (Hyla arborea). Enfin, le dernier terrariumn à amphibiens est consacré aux uro- dèles, les salamandres et tritons. On peut ainsi y voir une cohabi- tattion entre des tritons à crête (Triturus cristatus), des tritons alpestres (Triturus alpestris), des tritons pnctués (Triturus vulgaris), des tritons des Carpathes (Triturus montandoni), des tritons palmés (Triturus helveticus) et des tritons à crête du Danube (Triturus dobrogicus). Ce complexe d'amphibien marque l'entrée dans la zone nord européenne du parc. |
![]() Jardin végétal d'Asie - juin 2011 |
Mise à
jour suite à mes visites de 2017 A coté de la volière des chouettes une porte nous permet d'entrer dans un chalet fait de rondins de bois. Le toit de ce dernier a été remplacé par un grillage, formant une volière extérieure, naturelle, plantée de nombreux conifères et autres charmes composant la volière européenne du zoo de Plzen. On pourra y admirer un couple de tétras lyres (Lyrurus tetrix), des pigeons colombins (Columba oenas), des pigeons ramiers (Columba palumbus), des gros becs cassenoyaux (Coccothraustes coccothraustes); une importante colonie de tarins des aulnes (Carduelis spinus); ... |
Volière européenne - juillet 2017 |
Grive litorne - juillet 2017 |
...; des tourterelles des bois (Streptopelia turtur); une grive draine (Turdus viscivorus); de nombreux bruants jaunes (Emberiza citrinella); des linottes mélodieuses (Linaria cannabina); des chardonnets (Carduelis carduelis); des jaseurs boréaux (Bombycilla garrulus); des merles à poitrine noire (Turdus dissimilis); des étourneaux sansonnets (Sturnus vulgaris); une grive litorne (Turdus pilaris) et des becs croisés des sapins (Loxia curvirostra). Le visiteur ressort alors de la volière européenne. |
Le premier mammifère de
ce secteur est le bison d'Europe (Bison
bonasus) Ces gros bovins sont présentés sur une prairie. Cette zone est relativement ancienne et le visiteur quitte les nouvelles in- stallations du parc. En face des bisons, un enclos délimité par un muret en béton surmonté d'une barrière en bois, est composé d'une partie plate en sable et d'une partie rocailleuse. Des boeufs musqués (Ovibos moschatus) y cohabitent avec des chiens de prairie sociaux (Cynomys ludovicianus). Le visiteur remonte alors le sentier situé entre les bisons et les boeufs, pour arriver au niveau d'une terrasse surplombant la prairie des bisons, à l'arrière de laquelle a été érigé un enclos qui héberge des kiangs (Equus kiang). Sur la droite de la terrasse, on trouve une vaste installation qui s'étend dans une grande forêt. |
![]() Prairie des bisons - juin 2011 |
![]() Ruchers de la forêt - juin 2011 |
Cette installation, dont les
loges de nuit se situent sous la terrasse de visite est le lieu d'évolution d'un grand groupe d'ours bruns (Ursus arctos). Le visiteur poursuit alors a visite sur un sentier en terre longeant l'enclos des ours. Ce sentier conduisant au sommet de la colline est bordé de panneaux pédagogiques sur les insectes et oiseaux des forêts tchèques. Juste avant d'atteindre le sommet, où se termine l'enclos des ours, on découvre un petit enclos en terre, agrémenté d'une cabane en bois. Cette installation est le lieu de vie de moutons domestiques (Ovis aries) de race Vřesovištni rohatá šedá, une race locale en voie de disparition. En face des moutons, se dressent trois ruches à l'apparence originale. Le visiteur termine son ascension, pour arriver vers un enclos forestier tout en longueur, consacré à une meute de loups gris (Canis lupus). Le visiteur peut alors soit emprunter le sentier de gauche, pour longer les premiers enclos de la mini ferme et la frontière du parc, ou peut se diriger légèrement sur la droite, sur un sentier bordant également les enclos de la mini ferme en direction des bâtiments de cette dernière. |
Les premiers enclos de la mini
ferme sont délimités par des barrières de bois, et ont été construits au niveau d'une partie escarpée du zoo. Les 2 premiers enclos sont occupés par des moutons domestiques (Ovis aries), de race Skudde et par des moutons du Cameroun. En face des moutons, un petit enclos au centre duquel se trouve un bassin qui était à l'abandon lors de ma visite. On arrive alors au sein de la cour de la mini ferme du zoo. Sur la droite, un appenti abrite une collection de machines agricoles ancien- nes. Sur la gauche, un petit complexe de deux enclos et d'un bâ- timent sont consacrés à des cochons domestiques (Sus scofra domesticus). Sur la gauche de cette cour se trouve un grand bâtiment en brique qui accueille outre un musée de calèches anciennes, une étable et des boxes pour vaches et chevaux. |
![]() Mini ferme - juin 2011 |
![]() Mini ferme - juin 2011 |
En face de cette grande
étable, un enclos en herbe doté d'un bassin accueille des oies blanches (Anser domesticus) et des canards domestiques (Anas domesticus). A côté des canards, un enclos en sable héberge pour sa part des poneys (Equus domesticus). Enfin, un pigeonnier placé au sommet d'un mât est con- sacré à des pigeons voyageurs (Columba livia). En contrebas de l'enclos des chevaux se trouve un second bâtiment apparten- nant à la mini ferme, qui abrite un restaurant et une école ou centre pédago- gique. A l'arrière du restaurant, un autre enclos en sable est le lieu de vie de chèvres (Capra hircus). Cet endroit en hauteur offre une vue imprenable sur le zoo et la ville de Plzen. |
![]() Enclos des boeufs musqués - juin 2011 |
![]() Enclos des ours bruns - juin 2011 |
![]() Enclos typique de la mini ferme - juin 2011 |
![]() Musée de la mini ferme - juin 2011 |
Le visiteur peut
également observer deux enclos situés à flanc de falaise en contrebas de la terrasse. La visite nous amène à con- tourner le restaurant, pour longer divers enclos forestiers situés en contrebas du chemin de visite. Le premier enclos visible est occupé par des gorals de Chine (Nemorhaedus caudatus arnouxianus). A côté des gorals, un second enclos du même type héberge un porte musc (Moschus moschiferus). Le sentier entre alors dans une grotte où ont été construit deux aquariums. Celui de gauche est occupé par des silures (Silurus glanis), des grands brochets (Esox lucius), des sandres (Sander lucioperca), des anguilles d'Europe (Anguilla anguilla) et des perches communes (Perca fluviatilis). Le second bac est consacré à des brêmes communes (Abramis brama), des brêmes bordelières (Blicca bioerkna), des sandres (Sander lucioperca), des aspes (Aspius aspius), des tanches (Tinca tinca), des carpes à la lune (Carassius carassius), des gardons rouges (Scardinius erythrophthalmus), des carpes communes (Cyprinus carpio) et des gardons (Rutilus rutilus). |
![]() Aquarium des silures - juin 2011 |
![]() Enclos des loutres - juin 2011 |
Le visiteur ressort de cette
grotte pour découvrir un enclos extérieur doté d'un bassin avec vision sous marine et d'une plage en cailloux. Cette installation est consacrée à une famille de loutres d'Europe (Lutra lutra). Les loges de nuit des animaux sont visibles à travers des baies vitrées. Deux loges relient les deux enclos consacrés à cet- te espèce. Le visiteur continu de longer, sur la droite, les enclos des herbivores et sur la gauche, des aquariums et vivariums à ciel ouvert . Le ter- rarium placé à côté des loutres dispose d'un sol en herbe et est le lieu de vie de couleuvres tesselées (Natrix tessellata). Des lottes (Lota lota) occupent un aquarium au sol en galets et très peu végétalisé, comme l'ensemble des bacs qui suivent. L'aquarium suivant présente des chevesnes (Squalius cephalus), des ombres communs (Thymallus thymallus), des goujons (Gobio gobio), des loches franches (Barbatula barbatula) et des vendoises (Leuciscus leuciscus). |
Le bac qui suit héberge
des truites farios (Salmo trutta fario). Enfin, le dernier aquarium de cette allée est consacré à des vairons (Phoxinus phoxinus), des moules perlières d'eau douce (Margaritifera margaritifera) et des chabots com- muns (Cottus gobio). Le visiteur longe toujours l'enclos du porte musc, pour arriver vers un second enclos en herbe, typique de ceux de la mini ferme, et occupé par des moutons de Gotland (Ovis aries). Le sentier se divise alors en 2. Sur la gauche, il revient vers la cour de la mini ferme où l'on retrouve l'installation des oies. La visite se poursuit sur la droite, entre l'enclos des moutons et les derniers enclos de la mini ferme, légèrement en pente. Sur la gauche, le premier est occupé par des chèvres du Gir- gantana (Capra hircus), alors que le second, en retrait, est une volière consacrée à des dindons (Meleagris gallopavo). |
![]() Aquarium typique des poissons d'eau douce - juin 2011 |
Le visiteur entre alors dans une
zone consacrée aux animaux des forêts et des montagnes. Le premier enclos de cette partie du parc est relativement vaste, en pente et enherbé. Un pré-parc a été construit à côté d'un bâtiment en rondins de bois. Des cerfs élaphes nains(Cervus elaphus nannodes) sont présentés dans cette installation traversée par un ruisseau. Une palissade en bois se dresse devant le sentier qui tourne à droite. Cette palissade délimite une zone du parc dont l'accès est payant en plus du droit d'entrer du zoo. Ce secteur, dénomé "Dinoparc", présente des maquettes de dinosaures taille réelle. Sur la droite, le sentier, bifurque entre plusieurs rochers et une plantation typique des steppes. Au niveau de ce petit jardin botanique, adossée à une autre cabane en bois, se dresse une volière de taille moyenne. |
![]() Enclos des cerfs élaphes - juin 2011 |
![]() Enclos des moutons de Dall - juin 2011 |
La volière
également plantée de végétaux des steppes,
est occupée par des buses à queue rousse (Buteo jamaicensis boreali), sous espèce qui n'est présentée que dans 2 parcs européens. A partir de ce jardin, un monticule offre une vue plongeante sur les deux enclos à herbivores comparables à celui des cerfs. Le premier est le lieu de vie de chèvres des montagnes (Oreamnos americanus), tandis que le second héberge de rares mouflons de Dall (Ovis dalli dalli). La visite se poursuit à l'intérieur de la maison en rondin, où l'on trouve diverses espèces originaires des régions désertiques d'Amé- rique du Nord. Le décor est fait de rochers, de graviers maintenus par du béton. Des plantes grasses, des rochers, des racines et du sable complètent les aménagements. Les divers enclos sont délimités par de larges baies vitrées. Sur la droite, un premier vivarium, doté d'un grand tronc dont l'inté- rieur est visible, est consacré à la présentation de petits polatouches (Glaucomys volans) qui cohabitent avec des rats kangourous d'Ord (Dipodomys merriami). |
A côté des rats
kangourous se trouve un second enclos du même type, qui est consacré à des chauves souris fer de lance pâles (Phyllostomus discolor), à des spermophiles rayés (Spermophilus tridecemlineatus) et à des souris des cactus (Peromyscus eremicus). Un dernier petit enclos totalement vitré et au sol en sable est consacré à des serpents rois de Californie (Lampropeltis getulus californiae), sous lequel une vitre s'ouvre sur un petit terrarium occupé par des scolopendres (Scolopendra sp.). Sur la gauche du désert californien recréé au zoo de Plzen, on découvre un premier petit vivarium en sable, lieu de vie de crotales diamantins (Crotalus atrox). A côté des crotales, une vaste installation délimitée par des vitres, est agrémentée de plantes grasses, de rochers, et d'une cascade. Des monstres de Gila (Heloderma suspectum), des lézards épineux (Sceloporus magister), des chuckwallas (Sauromalus obesus) et des lézards à collier (Crotaphytus collaris) y cohabitent. |
![]() Maison du désert californien - juin 2011 |
![]() Volière des buses à queue rousse - juin 2011 |
En dessus de ces deux enclos,
deux terrariums vitrés, représentant les terriers des animaux, sont occupés respectivement par des scorpions velus du désert (Hadrurus arizonensis) pour le premier et par des coléoptères rhinocéros (Dynastes tityus). La partie gauche compte encore trois installations "de surface". Le premier terrarium est comparable à celui des monstres de Gila et présente des lézards déserticoles (Petrosaurus thalassinus) et des lézards à collier (Crotaphytus collaris). A côté des lézards, un complexe de trois aquariums situés les uns au dessus des autres sont occupés respectivement par des tétras aveugles (Astyanax fasciatus) pour le bac supérieur, par des guppys gambusies (Gambusia ambinus ambinus) pour le bac intermédiaire et par des tétras aveugles du Mexique (Astyanax fasciatus mexicanus) pour l'aquarium du bas. Dans la partie "dessous de terre" un dernier petit terrarium est le lieu de vie de crapauds verts (Bufo debilis). |
Le dernier terrarium
supérieur est aménagé de rochers et d'un bassin et est consacré à des kinosternes du Mexique (Kinosternon integrum), une espèce de tortue, et par des lézards épineux (Sceloporus magister). Les derniers animaux de cette maison du désert vivent dans une grande structure au sol en sable avec en son centre un amas de buissons. On peut y observer une cohabitation entre des chouettes des terriers (Speotyto cunicularia), des faucons crécerelles d'Amérique (Falco sparverius) et par des colins de Californie (Callipepla californica). Trois derniers terrariums sont percés dans la partie basse des installations. Le premier est occupé par des mygales du Mexique (Brachypelma smithii) pour le premier et par des couleuvres à nez retroussé (Heterodon nasicus), espèce non présentée lors de mon passage. Enfin, le troisième terrarium est consacré à des salamandres tigrées (Ambystoma tigrinum). Le visiteur ressort alors de la maison du désert pour poursuivre sa visite en longeant la frontière entre le zoo et le Dino-parc. |
![]() Enclos des faucons - juin 2011 |
Sur la droite du sentier, deux
bâtiments en bois percés de vitres permettent d'observer les loges de nuit des chèvres des mon- tagnes et des mouflons de Dall. A l'extrémité du second chalet se trouve une petite volière au sol en sable, dans laquelle ont été in- stallés un caracara austral (Phalcoboenus australis) et des vautours urubus noirs (Coragyps atratus). Le visiteur contourne une prairie, pour emprunter le sentier bor- dant les enclos des deux petits ruminants. Le sentier se situant en contre bas de cet enclos escarpé, l'observation n'est pas très aisée. Au milieu de la descente vers la partie basse du parc, un petit sentier bifurque sur la droite au sein d'une végétation rase typi- que du nord américain. Une petite place agrémentée d'un totem et d'un chalet en bois offre une vision sur un enclos forestier aux hautes herbes, occupé par des lynx du Canada (Lynx canadensis canadensis). |
![]() Volière des urubus - juin 2011 |
![]() Enclos des oursons coquaux - juin 2011 |
En face des lynx, un petit
enclos à l'herbe haute agrémentée de troncs d'arbre est le lieu de présentation d'oursons coquaux (Erethizon dorsatum) et de rares spermophiles de Richardson (Spermophilus richardsoni). Le visiteur revient alors sur le sentier principal pour redescendre au milieu des herbes hautes de l'Amérique du Nord, pour bifurquer légèrement sur un sentier escarpé en terre au milieu de la végétation en direction du second enclos des lynx, occupé par des lynx roux (Lynx rufus). Le sentier débouche sur une petite place de graviers bordée par deux cabanes en bois percées de vitres qui accueillent les loges de nuit des porte-muscs et les gorals de Chine. Le visiteur gagne alors à nouveau le sentier principal en asphalte, lon- geant sur la droite la partie végétalisée d'Amérique du Nord et sur la gauche, une plaine sud américaine pentue, en herbe, agrémentée d'un plan d'eau et de plantations de roseaux et d'herbes de la pampa. |
Mise à
jour suite à mes visites de 2017 La maison des caracaracas a été devancée d'une grande volière estérieure, au sol en herbe, agrémentée de troncs morts et d'un bassin. Cette volière accueille une cohabita- tion originale entre des kamichis à collier (Chauna torquata), des aras militaires (Ara militaris), des canards musqués (Cairina moschata), des ortalides du Chaco (Ortalis canicollis), des vautours papes (Sarcoramphus papa), des vautours auras (Cathartes aura), un caracara austral (Phalcoboenus australis), des vautours urubus noirs (Coragyps atratus) et des agoutis à dos noir (Dasyprocta prymnolopha). Par ailleurs, la fosse des oursons coquaux (Erethizon dorsatum) des spermophiles de Richardson (Spermophilus richardsoni) est maintenant consacrée à des marmottes communes (Marmota monax). |
Volière des chaunas - juillet 2017 |
Mise à
jour suite à mes visites de 2017 Au coeur de la descente entre le complexe des vautours et la fosse des marmottes, un sentier bifurque sur la gauche, nous conduisant vers un plateau dominant la ville et la plaine sud améri- caine. Sur ce plateau a été bâti un nouveau complexe, celui des petits singes sud américains. La découverte de ce complexe débute par une volière de contact, installée à flanc de falaise, traversée par de nombreuses cordes et autres branches. Cette volière est le lieu de vie de douroucoulis de Bolivie (Aotus azarae boliviensis) qui cohabitent avec des coendous à queue préhensile (Coendou prehensilis) et des ouistitis à toupets blancs (Callithrix jacchus). |
Volière typique des petits singes - juillet 2017 |
Complexe des callithricidés - juillet 2017 |
Nous ressortons alors de cette
grande volière pour redes- cendre une petite pente et arriver devant deux autres vo- lières accolées au bâtiment des primates. Ces volières re- lativement volumineuse bien que la hauteur soit faible, sont densément plantées et agrémentée de branches, troncs et autres rochers. La volière la plus à droite est consacrée à un groupe reproducteur de tamarins à manteau rouge (Saguinus lagonotus), tandis que celle de gauche héberge des ouistitis argentés (Callithrix argentata). Nous nous dirigeons vers la maison des callithricidés, à l'intérieur de laquelle se poursuit la visite. Le visiteur pour- ra faire le tour de cette maison et découvrir plusieurs loges intérieures, toutes conçues suivant les mêmes plans. |
Chaque loge dispose de murs
carrelés, d'un sol recouvert d'écorces et sont agrémentées de nom- breuses structures d'escalade en troncs et bam- bous. Les deux premières loges situées sur la droite du couloir de visite étaient vides lors de ma visite. La troisième loge était consacrée aux ouistitis argentés (Callithrix argentata), tandis que la quatrième est destinée aux tamarins à manteau rouge (Saguinus lagonotus) et à des tatous à trois bandes (Tolypeutes matacus). Nous arrivons alors au fond de ce bâtiment où deux autres loges comparbales aux précédentes bien que plus grandes ont été construites. |
Maison des petits singes - juillet 2017 |
Exemple de loge pour petit singe - juillet 2017 |
La loge de droite offre un abris
aux douroucoulis de Bolivie (Aotus azarae boliviensis), aux coendous à queue préhensile (Coendou prehensilis) et à des tatous velus (Chaetophractus villosus). La loge de gauche accueille des pacas (Cuniculus paca) et des ouistitis à toupets blancs (Callithrix jacchus). Nous arrivons alors vers la seconde longueur du bâtiment de nuit, divisé en quatre loges. La première est occupée par des tamarins lions à tête dorée (Leontopithecus chrysomelas), des ouistitis pygmés (Cebuela pygmaea) et des tatous à trois bandes (Tolypeutes matacus). |
La seconde loge est
consacrée aux sakis à face blanche (Pithecia pithecia). Enfin, les deux derniers loges sont le lieu de vie d'un grand groupe de tamarins empereus (Saguinus imperator). Nous ressortons alors de la maison des petits singes et continuons la visite de ce complexe sur la droite, pour découvrir deux autres volières extérieures, comparables à celles déja observées. Ces dernières présentent, pour la première, les tamarins empereurs, tandis que la seconde voit sortir en alternance les sakis et les tamarins lions. Nous revenons alors sur l'allée principale en direction de l'enclos des lynx. |
Volière de contact des douroucoulis - juillet 2017 |
Exemple de volières pour petits singes - juillet 2017 |
Exemple de volières pour petits singes - juillet 2017 |
Cette vaste plaine verdoyante
est le lieu d'une cohabitation entre des nandous (Rhea americana), des vigognes (Vicugna vicugna) et des capybaras (Hydrochaerus hydrochoeris). Un bâtiment en bois percé de baies vitrées est accolé à cette instal- lation et abrite les box de nuit. Le visiteur se trouve alors au bas de la pente qui l'a conduit vers la partie basse du parc. S'offrent alors trois possibilités, le sen- tier de droite qui longe les falaises, le sentier d'en face qui rejoint le bâtiment des rhinocéros et le chemin de gauche qui débouche dans la zone sud américaine. Le visiteur emprunte dans un premier temps la route de droite, longeant effectivement la falaise au sommet de laquelle se trouve la mini ferme. Deux volières ont été construites le long de ce mur rocheux. La première est densément végétalisée, plantée de buissons et de grands arbres et accueille des panthères de Chine (Panthera pardus japonica). |
![]() Plaine sud américaine - juin 2011 |
![]() Enclos des panthères des neiges - juin 2011 |
La seconde volière n'est
quasiment pas végétalisée et relativement escarpée. Une terrasse abritée par une toile de tente. Cette struc- ture rocheuse est le lieu de vie de panthères des neiges (Uncia uncia). En face des félins, une cloture délimite deux enclos en herbe dotés d'un bassin et plantés de quelques saules. Une partie de ces enclos avait pu être entraperçue au niveau de la maison des civettes pal- mistes. Cet enclos est consacré à plusieurs espèces d'oiseaux à savoir des oies cygnoides (Anser cygnoides), des grues demoi- selles (Anthropoides virgo), des grues à cou blanc (Grus vipio), des canards carolains (Aix galericula) et des grues à cou blanc (Grus vipio). A l'arrière des grues, se trouve la plaine asiatique des rhinocéros. |
Le visiteur poursuit sa visite
pour bifurquer légèrement sur la droite, en direction d'une terrasse de restauration au bord de laquelle on trouve un chalet en bois. Sur la droite de cette terrasse, se trouve l'enclos des tigres de Sibérie (Panthera tigris altaica). A ce niveau, le visiteur a une vue plongeante sur l'enclos des félins, enclos en herbe, planté de quelques arbres et traversé par un ruisseau qui se jette dans un bassin. Un escalier descendant conduit le visiteur sous cette cabane, où l'on découvre non seulement une aire de pic nique, mais également une vision au niveau du sol de l'enclos des tigres et un aquarium occupé par des esturgeons de Sibérie (Acipenser baeri), des sterlets (Acipenser ruthenus), des gardons rouges (Scardinus erythrophtalmus), des tanches (Tinca tinca), des brèmes communes (Abramis brama), des chevesnes (Leuciscus cephalus) et des carpes lunes (Carassius carassius). |
![]() Enclos des tigres - juin 2011 |
![]() Volière des aigles - juin 2011 |
Le visiteur remonte sur le sentier, pour redescendre vers la plaine des boeufs musqués. Sur la droite de ce sentier se trouve une volière plantée de nombreux arbres dont des sapins, des buissons et des troncs nus, est le lieu de présentation d'une espèce de rapaces très peu courante en captivité, puisque hébergée dans 5 parcs en Europe, les aigles criards (Aquila clanga). Le visiteur revient alors au niveau des boeufs musqués, pour se diriger vers la cabane des chouettes et rejoindre l'enclos des grues et des panthères, avant d'emprunter le sentier conduisant au bâtiment de la plaine asiatique devant lequel se dresse une volière octogonale densément végétalisée. |
![]() Plaine des rhinocéros - juin 2011 |
![]() Volière des panthères de l'amour - juin 2011 |
Cette installation reliée
à un bâtiment en bois percé d'un terrarium où vivent des lérotins communs (Dryomys nitedula), un petit ron- geur originaire d'Eurasie. La volière pour sa part est consacrée à des outardes du Sénégal (Eupodotis senegalensis), des van- neaux armés (Vanellus armatus), des touracos à oreilles blan- ches (Tauraco leucotis leucotis), des coulious striés (Colius striatus), des spréos superbes (Lamprotornis superbus), des cossyphes à calotte neigeuse (Cossypha albicapilla), des sar- celles d'été (Anas querquedula) et des étourneaux caronculés (Creatophora cinerea). Le visiteur entre alors dans le bâtiment asiatique. La maison des rhinocéros est une vaste installation, où les bar- rières en bambous sont largement utilisées pour camoufler les structures métalliques. En face de l'entrée et sur toute la longueur du bâtiment, on trouve l'installation des rhinocéros, composée de deux boxes séparés par un bassin intérieur. A l'arrière de ces boxes se trouve un couloir de service derrière lequel ont été érigés des boxes en bois pour l'accueil des antilopes. |
![]() Volières de la maison asiatique - juin 2011 |
![]() Loge et bassin des rhinocéros - juin 2011 |
Sur la gauche du couloir de
visite se dressent deux volières visibles à travers des baies vitrées. Ces deux volières qui s'étendent sur toute la longueur du bâtiment sont plantées de quelques arbres tropicaux et sont consacrées aux oiseaux asiatiques. La première volière accueille des bulbuls de Chine (Pycnonotus sinensis sinensis), des pigeons de Nicobar (Caloenas nicobarica), des canards des Philippines (Anas luzonica), des garrulax à front châtain (Rhinocichla mitrata), des éperonniers napoléon (Polyplectron napoleonis) et des gallicolombes poignardées (Gallicolumba luzonica). La seconde volière est pour sa part consacrée à des gouras cou- ronnés (Goura cristata), des vanneaux soldats (Vanellus miles miles), des martins chasseurs à collier blanc (Todiramphus chloris chloris) et des carpophages bicolors (Ducula bicolor bicolor). Le visiteur entre alors dans un sas séparant le bâtiment asiatique du bâtiment africain. |
Mise à jour suite à mes visites de 2017 Les volières intérieures ont été vidées de leurs occupants et seuls des zostérops des montagnes (Zosterops poliogaster) s'y ébattent. Le long de la vitre, plusieurs petits aquariums ont été installés, présentant divers amphibiens et autres poissons. |
Aquarium de la maison indienne - juillet 2017 |
Dans ce sas en lumière
inversée se trouve deux installations visibles à travers des baies vitrées. La première au sol en écorces, tendue de quelques branches est consacrée à la présentation des porcs épics des Philli- pinnes, les uniques représentants de leur espèce en Europe, et de rats de Cuming (Phloeomys cumingi). Des écureuils à ventre rouge (Callosciurus erythraeus) co- habitent avec des rats des nuages (Phloeomys pallidus) et des tokehs (Gekko gecko) dans le second enclos. Le visiteur entre alors dans un bâtiment tout en hauteur et très clair, où ont été construits plusieurs terrariums. Le premier, situé sur la gauche, est agrémenté de plantes gras- ses et de rochers. Cette installation est le lieu de vie de ma- croscélides à oreilles courtes (Macroscelides proboscideus), de tortues galettes (Malacochersus tornieri), de scinques arc en ciel (Trachylepis margaritifera) et d'agames des colons (Agama agama). |
![]() Loge typique des oiseaux et mammifères - juin 2011 |
![]() Terrarium africain - juin 2011 |
Sur la droite du vivarium des
agames, se trouve, un petit terrarium encastré dans un tronc percé. Cette installation faite de feuilles mortes héberge des cétoines de Malawi (Dicronorrhina derbyana conradsi), des cétoines d'Uganda (Mecynorrhina ungandensis), des cétoines vertes (Mecynorrhina torquata), des cétoines d'Egypte (Eudicella aethiopica) et des cétoines de Cote d'Ivoire (Pachnoda marganita peregrina). Le troisième grand terrarium est relativement long et haut. Agré- menté de rochers, il est le lieu de présentation de tortues panthères de Babcock (Geochelone pardalis babcocki), d'agames des colons (Agama agama lionotus), de gerrhosaures majeurs (Gerrhosaurus major major), de damans des rochers (Procavia capensis capensis) et de calaos à bec rouge (Tockus erythrorhynchus). Sur la droite du chemin de visite se trouve l'installation intérieure des girafes, composée d'une grande loge et de deux boxes plus petits. Des rondins reliés par des cordages constituent les moyens permettant de contentionner les animaux. |
Sur la droite du bâtiment
des girafes se trouve un escalier qui amène le visiteur sur une terrasse lui permettant d'être au niveau de leur tête, et de voir la partie supérieure de l'enclos des damans. Au niveau de cette terrasse se trouve également un petit terrarium consacré à des scorpions empereurs (Pandinus imperator). Le visiteur ressort alors de la maison des girafes pour se re- trouver à l'extérieur et observer à travers des baies vitrées, les boxes des antilopes et des zèbres des plaines africaines. Sur la gauche de l'allée de visite, en face du bâtiment se trouvent différents objets pédagogiques. Le dernier boxe est agrémenté de troncs d'arbre et est relié à une volière extérieure. Ces installations accueillent des calaos (Bucorvus leadbeater). Une seconde volière extérieure, ados- sée à la batisse africaine, héberge des grands ducs africains (Bubo africanus africanus). |
![]() Maison des girafes - juin 2011 |
![]() Loge de la plaine africaine - juin 2011 |
![]() Volière des hiboux africains - juin 2011 |
Le visiteur revient alors sur le
sentier bordé sur la droite par la plaine africaine des zèbres, et sur la gauche par la pampa sud-américaine à côté de laquelle un étang est occupé par des tortues de Floride (Trachemys scripta elegans). A côté des tortues, un enclos planté de deux grands chênes accueille une cohabitation originale entre des coatis roux (Nasua nasua) et des pécaris à collier (Tayassu tajacu). Les porcidés ont accès à une mare de boue tandis que des échelles permettent aux coatis d'évoluer dans les arbres. Adjacente aux coatis, une vaste prairie, dans laquelle on trouve des bos- quets, est le lieu de vie de loups à crinière (Chrysocyon brachyurus). Un enclos pentu en herbe, de conception ancienne accueille un couple de muntjacs de Chine (Muntiacus reevesi reevesi), et est situé dans une patte d'oie. Le sentier de gauche remonte vers un char datant de la seconde guerre mondiale alors que celui de droite nous amène à nouveau sur le continent africain, vers une grande volière. |
![]() Enclos des coatis - juin 2011 |
![]() Volière des vautours - juin 2011 |
Cette volière naturelle a
été construite à flanc de falaise et dispose d'une partie plane en herbe. Elle est consacrée à des vautours fauves (Gyps fulvus), des corbeaux à collier blanc (Corvus albicollis), des vautours charognards (Necrosyrtes monachus), des grues royales (Balearica regulorum gibbericeps) et des marabouts (Leptoptilus crumeniferus). Le visiteur longe alors sur la droite, la plaine africaine des zèbres puis les îles des singes pour découvrir leur cabane, tendue de cordes et de bran- ches. Cette installation accueille non seulement les colobes d'Angola, mais également dans une loge en retrait, un petit groupe de cercopit- hèques de Brazza (Cercopithecus neglectus). Sur la gauche se trouve une vaste place et le restaurant principal du zoo. Au bord de cette place, adossées à un bâtiment, se trouvent deux volières densément végétalisées. Ce complexe représente la zone malgache de Plzen. |
![]() Maison des colobes - juin 2011 |
![]() Enclos des muntjacs - juin 2011 |
Mise à
jour suite à mes visites de 2017 L'enclos des muntjacs a été démoli et cette espèce a quitté le zoo. A l'extrémité de l'enclos des loups à crinière, le visiteur peut emprunter un sentier qui monte sur la gauche, pour gagner une maison dont la façade est blanc pur et les portes entourées d'un liseré bleu. La visite continue à l'intérieur de ce bâtiment qui est en fait une serre. Le sentier longe plusieurs enclos intérieurs délimités par des murets de pierre et des vitres. Chaque enclos dispose d'un sol en sable et est plantée de végétaux typiques des garrigues. |
Méditerraneum - juillet 2017 |
Exemple de loge pour tortues - juillet 2017 |
La première loge
héberge des tortues bordées (Testudo marginata). Les 3 loges qui suivent sont consacrées à des tortues d'Hermann (Testudo hermanni boettgeri). La dernière loge de cette serre voit cohabiter ces deux espèces. A noté qu'à l'arrière du bâtiment, chaque espace est doublé par un enclos extérieur en herbe. Sur la droite, on pourra voir un vivarium extérieur relativement grand représentant le désert marocain avec ses végétaux et rochers. Cet espace est oc- cupé par des fouette queue (Uromastyx acanthinura), des lézards ocellés de l'Atlas (Timon tangitanus) et des orvets des Balkans (Pseudopus apodus). |
Cette serre est
complétée par un aquarium à ciel ouvert dans lequel nagent des ablettes arborella (Alburnus alborella) et des cistudes d'Europe (Emys orbicularis). Nous ressortons alors du Méditerraneum à l'opposé de l'entrée. Là, sur la gauche, se dresse une église de style méditerranéen, abritant une exposition photo. Jouxtant l'église, on trouve encore un enclos en pente douce, agrémenté de rochers et de thym. Cet enclos présente des vipères des Cyclades (Macrovipera schweizeri). Nous continuons alors la visite face à nous. |
Clocher du Méditerraneum - juillet 2017 |
Volière des vipères - juillet 2017 |
Aquarium de la zone méditerranéenne - juillet 2017 |
Ambiance dans le Méditerraneum - juillet 2017 |
Vivarium des lézards - juillet 2017 |
Mise à
jour suite à mes visites de 2017 Plus loin sur ce sentier, le visiteur découvre un char d'assaut datant de la seconde guerre mondiale. Face au char , la visite se poursuit au sein d'un bunker réhabilité en centre de sauvegarde et présentant les mondes sous terrains. De nombreux pédagogiques sur la guerre, les milieux sous terrains ou encore les roches agrémentent la visite. Sur la gauche, un premier enclos relativement sombre, agrémenté de rondins et de branches, est le lieu de vie de loirs gris (Glis glis). Plus loin, sur la droite, un espace humide présente des crapauds communs (Bufo bufo) qui bénéficient d'une petite mare et de berges en terre. Des découpures (Scoliopteryx libatrix) cohabitent avec des araignées tégénaires (Tegenaria domestica) dans le vivarium qui suit. |
Salle pédagogique du bunker - juillet 2017 |
Centre de sauvegarde des amphibiens - juillet 2017 |
Plus loin, sur la droite, on
pourra ibserver un autre vivarium au sol humide, en terre, agrémenté de quelques mousses et de racines. Cet espace est consacré à des crapauds verts (Pseudepidalea viridis). Non loin des crapauds, mais sur la gauche, un renflement s'ouvre sur une porte et une baie vitrée. Derrière ces vitres a été installé un centre d'élevage pour amphibiens menacés. On pourra entrapercevoir des sala- mandres de Kaiser (Neurergus kaiseri) ou encore d'alytes de Mallorque (Alytes muletensis). Sur la droite de l'allée, deux vivariums de taille moyenne, agrémentés de bois morts et de souches, sont consacrés à des insectes à savoir : sauterelles des serres (Diestrammena asynamora) pour le premier puis des criquets de cavernes (Phaeophilacris bredoides). |
Nous poursuivons alors notre avancée dans les sousterrains sombres du bunker pour découvrir sur la gauche de l'allée, un aquarium au sein duquel poussent quelques plantes aqua- tiques. Ce bas est le lieu de vie de cécilies du Rio Coca (Typhlonectes natans). Nous arrivons alors au niveau d'un carrefour. Sur la droite, le couloir a été condamné par une vitre pour former un immense enclos intérieur, territoire d'une colonie de rats communs (Rattus rattus) et des roussettes d'Egypte (Roussettus aegyptiacus). Un second enclos du même type bien que plus petit héberge des rats surmulots (Rattus norvegicus). |
Ambiance dans le bunker - juillet 2017 |
Exemple de vivarium - juillet 2017 |
Nous allons pour notre part poursuivre notre avancée sur la gauche, pour observer un terrarium disposant de quel- ques écorces. Ce dernier voit cohabiter des petites vril- lettes (Anobium pertinax) et des ténébrions nocturnes (Blaps mortisaga). Plus loin, sur la droite, une vitre s'ouvre sur un renfoncement au sein duquel ont été installés deux aquarium garnis de quel- ques rochers. Celui situé au premier plan héberge des tétras aveugles (Astyanax fasciatus mexicanus). Celui du fond est consacré à des tortues à grosse tête (Platysternon megacephalum). |
Mise à
jour suite à mes visites de 2017 Un autre renfoncement agrémenté de terrasses et de branches, doté d'un bassin et au sol recouvert de feuilles mortes, présen- te une cohabitation entre des pythons réticulés (Python reticulatus) et des crapauds buffles (Rhinella marina). Face aux serpents, on peut encore observer un terrarium de petite taille, occupé par des mygales mangeuses d'oiseaux (Phormictopus platus). Nous bifurquons alors à angle droit sur la gauche pour em- prunter un couloir parallèle au précédent. Là, sur la gauche, un terrarium accueille des blattes améri- caines (Phormictopus platus) et des blattes de Cuba (Byrsotria fumigata). |
Char du bunker - juillet 2017 |
Ambiance dans le bunker - juillet 2017 |
Face aux blattes, un grand vivarium agrémenté de branches, de mousses, de lianes et autres bassin. Ce vivarium est oc- cupé par des boas arc en ciel de Cuba (Epicrates angulifer) et des crapauds buffles (Rhinella marina). Des rainettes de Cuba (Osteopilus septentrionalis) évoluent dans un petit vivarium sur la gauche du couloir. Sur la droite, une caverne voit évoluer une colonie de glos- sophages de Pallas (Glossophaga soricina), de chauves souris de Seba (Carollia perspicillata) et de chauves souris à long nez du Sud (Leptonycteris curasoae). Dans le prolongement du terrarium des rainettes de Cuba, on peut observer un autre terrarium plein de terre, consacré à des vers de terre (Lumbricus terrestris). |
Sur la droite, on pourra admirer
un imposant bac récifal, au sein duquel nagent des poissons clowns rouges (Amphiprion frenatus), des poissons clowns ocellés (Amphiprion ocellatus), des chirurgiens voiliers (Zebrasoma desjardinii), des chirurgiens à queue jaune (Zebrasoma xanthurum), des chirurgiens bleus (Paracanthurus hepatus), des blennies bagnards (Pholidichthys leucotaenia) et des requins chabots ocellés (Hemiscyllium ocellatum). Avant de quitter le bunker, on pourra encore voir trois terrariums agrémentés de branches, de mousses et de petits points d'eau. Dans l'ordre de visite, on pourra admirer des pélobates bruns (Pelobates fuscus) puis des tritons mandarins (Tylototriton shanjing) pour finir par des salamandres tachetées (Salamandra algira). |
Bac des serpents - juillet 2017 |
Volière des bergeronnettes - juillet 2017 |
Le visiteur ressort alors du
bunker à proximité du char d'assaut. Le sentier en pente qui nous amène vers l'allée principale, longe une grande volière en pente légère, agrémentée d'un cascade, d'un bassin, d'herbe, de rochers et de quelques buissons. Des bergeronettes grises (Motacilla alba) y cohabi- tent avec des lézards des souches (Lacerta agilis), des lézards à deux bandes (Lacerta viridis) et des lézards vivipares (Zootoca vivipara). De retour sur le sentier principale, nous pouvons soit continuer tout droit et revenir au niveau de la section des oiseaux et du jardin chinois, soit revenir sur nos pas pour traverser le Mediterraneum et revenir vers la volière des vautours et corbeaux. Nous allons opter pour cette seconde solution. |
La première
volière est occupée par des ibis huppés (Lophotibis cristata) et des tourterelles de Madagascar (Streptopelia picturata picturata). La seconde volière tout aussi végétalisée héberge une espèce peu courante en captivité, la mangouste à dix bandes (Mungotictis decemlineata decemlineata), présentée dans sept zoos euro- péens. Une passerelle en bois amène le visiteur à l'intérieur du bâtiment. Sur la droite de cette structure en bois se trouve la volière des mangoustes, tandis qu'une autre volière à la végétation plus dis- persée est le lieu de présentation de makis varis roux (Varecia rubra) et de happalémurs du lac Alaotra (Happalemur griseus alaotra). Le visiteur entre alors dans le nocturium de la maison malgache. |
![]() Volière malgache - juin 2011 |
![]() Enclos typique du noctarium - juin 2011 |
Le noctarium malgache se compose de 8 vastes terrariums au sol en sable et en écorces, agrémentés de branchages et de bambous séchés. Au centre de la pièce aménagée sous les combles du bâtiment se trouve un aquarium. Le premier terrarium situé sur la droite de l'entrée est consacré à des microcèbes mignons (Microcebus murinus) et des rats sauteurs géants de Madagascar (Hypogeomys antimena). A côté de ces mammifères, un terrarium au sol en écorce et feuilles mortes présente des blattes géantes (Gromphadorhina portentosa) et des boas arboricoles de Madagascar (Sanzinia madagascariensis). Des phasmes ailés de Madagascar (Sipyloidea sipylus) vivent dans le second vivarium séparé du premier par une porte de service. Sur le mur qui suit se trouvent deux enclos côte-à-côtes. Le premier est occupé par des grands tenrec (Tenrec ecaudatus) et par des mic- rocèbes mignons (Microcebus murinus), tandis que des rats sauteurs géants de Madagascar (Hypogeomys antimena) cohabitent avec des roussettes de Rodrigues (Pteropus rodricensis). |
L'aquarium au centre de la
pièce dispose pour seul aménagement, de racines de tourbières. Il est le lieu de présentation de poissons arc en ciel de Madagascar (Bedotia geayi), de cichlidés jubas (Ptychochromis cf. oligacanthus) et de cichlidés malgaches (Paratilapia polleni). Sur la droite de l'entrée se trouve l'enclos intérieur des man- gouste à dix bandes (Mungotictis decemlineata decemlineata). Enfin, en face des mangoustes se trouve le dernier vivarium du noctarium, occupé par des grands hérissons de Madagascar (Setifer setosus) et par des microcèbes mignons (Microcebus murinus). Le visiteur entre alors dans la seconde salle de la maison de Madagascar, où se trouvent plusieurs enclos délimités par des baies vitrées. Le premier enclos situé sur la droite, dispose d'un sol en copeaux de bois. De conception ancienne, il accueille des varis à ceinture blanche (Varecia variegata subcincta). |
![]() Aquarium malgache - juin 2011 |
![]() Loge des tortues typique de la maison malgache - juin 2011 |
A côté des makis,
un
deuxième vivarium est agrémenté de nombreux morceaux de bois, offrant des jeux au couple de galidies élégantes (Galidia elegans). La troisième installation est occupée par des lémurs à ventre roux (Eulemur rubriventer). Des râles à bec jaune (Amaurornis flavirostra), des petits vasas (Coracopsis nigra) et des inséparables à tête grise (Agapornis cana cana) vivent dans la volière qui suit. Le cinquième enclos de cette partie est occupé par des varis noir et blanc (Varecia variegata variegata), à côté desquels vivent des tortues radiées (Geochelone radiata), des iguanes à queue épineuse de Madagascar (Oplurus quadrimaculatus) et des oplures de Cuvier (Oplurus cuvieri). Le dernier terrarium de cette partie, consacré à une espèce de mam- mifères est le lieu de présentation de lémurs à front roux (Eulemur rufus). |
Au centre de la partie éclairée de la maison de Madagascar se dressent deux terrariums densément végétalisés. Le premier est le lieu de vie de caméléons panthères (Furcifer pardalis), de zonosaures communs (Zonosaurus laticaudatus), de geckos diurnes (Phelsuma madagascariensis) et de geckos biberons (Pachydactylus bibroni). Le second héberge pour sa part des caméléons verruqueux (Furcifer verrucosus), espèce présentée dans 2 zoos européens, des geckos de Standing (Phelsuma standingi), des lézards mal- gaches (Oplurus cyclurus), des lézards de Grandidier (Oplurus grandidieri), des pyxides arachnoides (Pyxis arachnoides) et des zonosaures de Karsten (Zonosaurus karstenii). Le visiteur ressort alors de la maison malgache pour gagner le rez de chaussé de la maison où se trouve la boutique du parc. Une installation vitrée tendue d'agrès est visible uniquement à partir de la boutique. Cet enclos est le lieu de vie de makis cat- tas (Lemur katta). |
![]() Terrarium typique de la maison malgache - juin 2011 |
Sur la droite de la boutique se
trouve un enclos de contact, dont l'entrée est marquée par un pont éléctrifié, et délimité par des clotures électriques. Cet enclos extérieur, aménagé d'un petit bassin, de branchages et d'arbustes, est consacré aux makis cat- tas et aux lémurs à front roux. En face de la maison malgache ont été construites trois îles den- sément végétalisées et reliées à cette bâtisse par des passerelles. La première île, sur laquelle ont poussé deux grands chênes, est consacrée aux varis noir et blancs. La seconde est le lieu de présentation de lémur à front roux, qui bénéficient d'une instal- lation tout en longueur et à la végétation dense mais peu haute. Adossée à un second bâtiment, une dernière semi-île complète le complexe des lémuriens. Ce troisième enclos est le lieu de vie de lémurs noirs (Eulemur macaco macaco). Des ides dorés (Leuciscus idus) occupent les fossés en eau. |
![]() Enclos de contact des lémuriens - juin 2011 |
![]() Loge des mangoustes brunes - juin 2011 |
Le visiteur entre alors dans la
maison des petits mammifères africains. Un premier enclos situé sur la droite, de petite taille, au sol en sable et agrémenté de paille et de souches d'arbre, présente des mangous- tes rouges (Galerella sanguinea), espèce qui ne vit que dans deux zoos européens. Une grande loge vitrée a été construite à côté des mangoustes et fait office de boxe de nuit pour les lions nord africains (Panthera leo leo) du zoo. Une autre loge de nuit présente des otocyons (Otocyon megalotis) à côté desquels a été construite une volière où évoluent des touracos à oreilles blanches (Tauraco leucotis), des histru- gopses à queue rouge (Histurgops ruficauda) espèce unique en Europe et des bulbuls de Madagascar (Hypsipetes leucocephalus). La première salle de cette maison africaine présente encore deux ter- rariums. Le premier, recréant une petite falaise rocheuse, est le lieu de présentation de gundis de l'Atlas (Ctenodactylus gundi), espèce encore peu courante en captivité, mais qui tend à se démocratiser, et de lézards ocellés (Timon lepidus). La seconde installation dispose d'une partie haute et d'une partie "terrier" visible à travers des baies vitrées. Des copeaux et des branchages composent les jeux des mangoustes brunes (Crossarchus obscurus) qui y vivent. |
La seconde partie de la maison
africaine est consacrée à un noc- tarium présentant de nombreuses espèces en lumière inversée. Ainsi, sur la droite se trouvent 3 vastes terrariums agrémentés de structures en bois horizontales. La première voit cohabiter de rares galagos de Garnett (Otolemur garnettii), primate africain qui n'est présenté que dans 5 établissements de l'Est de l'Europe. Les galagos cohabitent dans cette installation avec des damans des arbres (Dendrohyrax arboreus). La seconde grande loge est le lieu de présentation de galagos du Sénégal (Galago senegalensis), d'athérures d'Afrique (Atherurus africanus) et de chauves souris paillées africaines (Eidolon helvum). Sur la gauche, on retrouve plusieurs petits terrariums, ces instal- lations sont toutes aménagées de la même façon à savoir, un sol en sable, des bouquets de graminées séchées, des rondins de bois et des rochers. Le premier terrarium est occupé par des épomophores de Wahlberg (Epomophorus wahlbergi) qui co- habitent avec des graphiures des savanes (Graphiurus parvus), petit rongeur africain visibles dans 3 zoos européens. |
![]() Terrarium des civettes - juin 2011 |
![]() Ile typique pour lémuriens - juin 2011 |
Des rats à 4 raies (Rhabdomys dilectus) vivent dans
l'enclos qui suit. A côté des rats, le troisième vivarium est le lieu de vie de vipères du Gabon (Bitis gabonica). La suite de la visite nous amène à découv- rir une souris du désert à longue queue, la grande gerboise (Jaculus orientalis), qui bénéficie d'un terrarium de taille moyenne. Les quatre terrariums qui suivent sont consacrés à plusieurs sous es- pèces de souris épineuses, les souris épineuses d'Abu Simbel (Acomys cahirinus hunteri), les souris épineuses d'Egypte (Acomys cahirinus albigena), les souris épineuses sombres (Acomys cahirinus cahirinus) et les souris épineuses du Tibetsi (Acomys cahirinus seurati). Le dernier terrarium du côté gauche du noctarium est occupé par des rats noirs (Rattus rattus). Au bout de l'allée de visite, le visiteur fait face à trois structures. Sur la droite, deux terrariums sont situés l'un au dessus de l'autre. Le vi- varium du bas est occupé par des rats de Gambie (Cricetomys gambianus) tandis que celui du haut accueille des petites gerbilles à cinq orteils (Allactaga elater). |
Sur la droite de ce pan de mur
se trouve un grand enclos com- parable à celui des athérures, installation qui accueille une coha- bitation entre des lièvres sauteurs (Pedetes capensis surdaster) et des roussettes d'Egypte (Rousettus aegyptiacus). Sur la droite de l'enclos des chauve-souris se trouve un couloir qui conduit le visiteur vers la sortie du noctarium. Ce couloir est bordé à gauche et à droite par plusieurs terrariums. Sur la droite se trouve ainsi une petite loge tendue de brancha- ges, dans laquelle évolue un couple de rare genettes de Thierry (Genetta thierryi), présenté à Plzen depuis 2009. Un petit terrarium agrémenté de branches feuillues est consacré à un petit rongeur originaire d'Afrique peu courant en captivité, le rat des acacias (Thallomys paedulcus). Les deux dernières loges ont été mises en commun pour accueillir des putois mar- brés de Syrie (Vormela peregusna syriaca). |
![]() Ile des lions - juin 2011 |
![]() Enclos des petits carnivores africains - juin 2011 (ici pour les mangoustes fauves) |
Sur la gauche se trouvent
également trois enclos différents. Le premier organisé en galerie est occupé par des rats taupes de Mechow (Fukomys mechowi). A côté des rats taupes, un petit vivarium ac- cueille des gerbilles d'Anderson (Gerbillus andersoni) espèce peu courante en captivité. Enfin, la dernière loge du vivarium est le lieu de vie de deux chacals à chabraque (Canis mesomelas). Le visiteur ressort du vivarium pour découvrir sur la gauche, l'enclos extérieur des chacals. Ces canidés disposent d'une installation légèrement vallonée, entièrement en herbe et plantée de quelques arbres. Sur la droite de la sortie se trouvent deux enclos côte à côte, en herbe, dont le fond est planté de grands arbres. La partie située à proximité du sentier de visite, alterne les zones ensablées et les zones enherbées. Le premier enclos est occupé par des mangoustes fauves (Cynictis penicillata) alors que le second enclos est le lieu de vie des otocyons (Otocyon megalotis). |
Mise à
jour suite à mes visites de 2017 Les gallagos de Garnett (Otolemur garnettii) ont déménagé et ont laissé leur loge disponible pour la présentation de renards du Cap (Vulpes chama). De même, les épomophores de Wahlberg (Epomophorus wahlbergi) et les putois marbrés de Syrie (Vormela peregusna syriaca) ne sont plus visibles. Enfin,, les rats noirs (Rattus rattus) ont déménagé dans une autre partie du zoo. |
Renard du Cap - octobre 2017 |
La visite se poursuit dans le
parc du zoo en direction d'un enclos composé d'un bassin adossé à une plage de galets dans la con- tinuité de laquelle se trouve une zone en terre plantée de nom- breux végétaux. Un groupe de manchots de Humboldt (Spheniscus humboldti) y cohabitent avec des canards huppés de Patagonie (Lophonetta specularioides specularioides) et des canards à lunettes (Anas specularis). La visite nous amène alors vers une serre visible derrière une haie de conifères. Cette grande installation tout en longueur, abrite une collection de cactus et de végétaux des régions désertiques. Avant d'entrer à proprement parler dans la serre, le visiteur peut observer un premier terrarium occupé par des chuckwallas (Sauromalus obesus), des lézards bleus épineux (Sceloporus cyanogenys), des lézards épineux (Sceloporus magister) et des lézards à collier (Crotaphytus collaris). |
![]() Enclos des mangoustes - juin 2011 |
![]() Serre désertique - juin 2011 |
Le visiteur sillonne alors au
milieu de la végétation, pour arriver au fond de la serre où un mur est percé de 4 terrariums. Ces installations disposent chacune d'un sol en sable rouge et de quelques petites plantes grasses. En commençant par les ter- rariums du haut, la visiteur découvre, de gauche à droite, des geckos de Sokotra (Haemodracon riebeckii) au sein du pre- mier et des serpents à groin de Madagascar (Leioheterodon modestus), uniques représentants de leur espèce en Europe. Les deux vivariums du bas sont occupés, pour le premier, par des geckos à queue grasse (Hemitheconyx caudicinctus) qui vivent en compagnie de cordyles de Jones (Cordylus tropidosternum jonesi), également une sous espèce unique en Europe. Le second accueille pour sa part des geckos biberon (Pachydactylus bibroni) et des geckos des sables (Chondrodactylus angulifer). |
Sur la droite de la serre, le
mur est bordé par divers vivariums typiques de cette installation, à savoir les zones désertiques. Des lézards ocelés du nord américain (Timon pater) vivent dans le premier terrarium au sol en cailloux. Le second enclos est occupé par des scinques ocellés (Chalcides ocellatus), à côté desquelles un terrarium en sable héberge des cor- dyles de Warren (Cordylus mossambicus). Les trois terrariums qui suivent sont occupés respectivement par des fouette-queues (Uromastyx acanthinura) pour le premier et par des tortues de Kleinman (Testudo kleinmanni) pour les deux qui suivent. La rangée se termine par deux installations en sable, la première étant le lieu de vie de serpents à groin géant (Leioheterodon madagascariensis), le second pour sa part est consacré à des ca- méléons à casque du Yémen (Chamaeleo calyptratus). |
![]() Terrariums de la serre - juin 2011 |
![]() Zone des rapaces - juin 2011 |
Le visiteur ressort alors de la
serre, pour traverser un petit bosquet de résineux, au bout duquel se dresse une cabane en bois accolée à une volière plantée de nombreux arbustes et autres feuillus. La cabane, dont l'intérieur est visible à travers des baies vitrées, est également agrémentée de branchages feuillus. Une petite famille de tamarins à épaules rousses (Saguinus fuscicollis lagonotus) l'habite. Le visiteur arrive alors au niveau d'une zone délimitée par un grillage où ont été implantés des pans de bois. Cette installation constitue la fauconnerie du zoo de Plzen. Les espèces présentées ici sont des faucons pélerins (Falco peregrinus), des pygargues à queue blan- che (Haliaeetus albicilla), des pygargues à tête blanche (Haliaeetus leucocephalus) et des hiboux grands duc (Bubo bubo), des buses variées (Buteo buteo buteo), des buses de Harris (Parabuteo unicinctus). Un ancien amphithéatre est utilisé pour les spectacles de vol. La suite de la visite nous invite à emprunter un escalier longeant cet amphithéatre pour gagner une zone en hauteur consacrée aux oiseaux. |
La visite se poursuit donc sur
les hauteurs du parc où a été conçu au début de l'année 2011, un petit jardin chinois, situé sur la gauche du sentier principal.. Sur la droite, un enclos de taille moyenne lé- gèrement pentu, au bas duquel se trouve un bassin entouré de pa- pyrus et d'herbe de la pampa; est consacré à plusieurs espèces d'anatidés à savoir des eiders à duvet (Somateria mollissima mollissima), des pilets d'Europe (Anas acuta acuta), des canards siffleurs (Anas penelope), des canards souchets (Anas clypeata), des garrots à oeil d'or (Bucephala clangula), des canards à faucilles (Anas falcata), des canards mandarins (Aix galericula), des fuligules morillons (Aythya fuligula), des fuli- gules milouins (Aythya ferina), des fuligules nicora (Aythya nyroca), des nettes rousses (Netta rufina), des canards chi- peaux (Anas strepera strepera), des canards à bec tacheté de Chine (Anas poecilorhyncha poecilorhyncha), des bernaches à cou roux (Branta ruficollis) et des grues à cou blanc (Grus vipio). |
![]() Enclos des grues et des anatidés - juin 2011 |
![]() Volière typique du jardin des oiseaux - juin 2011 |
A l'extrémité de
cette prairie humide se trouve une volière octogonale, reliée à une cabane en bois, typique des installations pour oiseaux au zoo de Plzen. La volière n°1 est densément végétalisée et recrée une zone humide. Les espèces évoluant à ce niveau sont des harles piettes (Mergellus albellus), des chevaliers gambettes (Tringa totanus), deux sous espèces de bruants auréolés (Emberiza aureola aureola et Emberiza aureola ornata), des linottes mélodieuses (Carduelis cannabina), des fuligules de Baer (Aythya baeri), des blongios nains (Ixobrychus minutus), des combattants variés (Philomachus pugnax), des vanneaux huppés (Vanellus vanellus), des verdiers de Chine (Carduelis sinica), des fauvettes à tête noire (Sylvia atricapilla), des mésanges azurées (Parus cyanus), des bruants masqués (Emberiza spodocephala sordiala), des pinsons du Nord (Fringilla montifringilla), des sarcelles élégante (Anas formosa), des torcols fourmiliers (Jynx torquilla) et des panures à moustaches (Panurus biarmicus). La cabane en bois est percée d'un terrarium dans lequel vivent des rats des moissons (Micromys minutus) qui cohabitent avec des campagnoles sous terrain (Microtus subterraneus). |
Le visiteur va alors
silloné dans le jardin des rhododendrons avec, à virage, un complexe de deux volières octogonales, séparées par un bâtiment en bois, percées chacune d'un terrarium. La première volière est la seule reliée au bâtiment. En son centre pousse un grand rhododendron, et elle est le lieu d'une cohabitation entre des faisans d'Edward (Lophura edwardsi), des merles à poitrine noire (Turdus dissimilis) et des garrulax à joues blanches (Garrulax chinensis chinensis) - Volière n°2. Le visiteur arrive au premier complexe de deux volières, dont la première est densément végétalisée et accueille des tourterelles à tête grise (Streptopelia tranquebarica humilis), des garrulax à queue rouge (Garrulax milnei), des paradoxonis de Webb (Paradoxornis webbianus), des cailles peintes de Chine (Coturnix chinensis), des colombines turverts (Chalcophaps indica indica) et des faisans d'Edward (Lophura edwardsi) - Volière n°3. Des mulots sylvestres (Apodemus sylvaticus) occupent le petit terrarium. |
![]() Volière typique du jardin des oiseaux - juin 2011 |
![]() Jardin chinois - juin 2011 |
La deuxième
volière (Volière n°4) du
second complexe de ce sen- tier de visite est consacrée à des faisans du Viet Nam (Lophura hatinhensis), des tourterelles à tête grise (Streptopelia tranquebarica humilis), des bulbuls noirs (Hypsipetes leucocephalus leucocephalus), des loriots de Chine (Oriolus chinensis diffusus), des gros becs migrateurs (Eophona migratoria) et des garrulax de Berthémy (Dryonastes berthemy). On arrive alors au niveau du second complexe de volières. L'ins- tallation de droite est plantée de végétaux de taille moyenne oc- cupée par des espèces originaires d'Asie du Sud Est à savoir des argus géants (Argusianus argus argus), des éperonniers chinquis (Polyplectron bicalcaratum bicalcaratum), des garrulax élégants (Trochalopteron formosum), des colombards giouannes (Treron vernans), un colombidé présenté dans 5 parcs européens, des bulbuls orphées (Pycnonotus jocosus jocosus), des léiothrix à joues argentées (Mesia argentauris), des verdiers de l'Himalaya (Carduelis spinoides), des étourneaux de Daouri (Agropsar sturninus), des merles à dos gris (Turdus hortulorum) et des gros becs voisins (Mycerobas affinis) - Volière n°5. |
Comme pour chaque structure, une
espèce de rongeur occupe un terrarium situé dans la cabane en bois. A ce niveau, l'enclos présente des mulots de l'Oural (Apodemus uralensis). La seconde volière (Volière n°6) pour sa part, conduit le visi- teur en Eurasie, plus spécifiquement dans les régions situées autour de la Russie. Cette faune aviaire est représentée par des râles des genêts (Crex crex), des grives de Sibérie (Zoothera sibirica sibirica), des leiothrix jaunes (Leiothrix lutea), des étourneaux mandarins (Sturnia sinensis), de rares garrulax à sourcils blancs (Pterorhinus sannio), des garrulax élégants (Trochalopteron formosum), des bulbuls orphées (Pycnonotus jocosus) et des bulbuls marrons (Hemixos castanonotus canipennis). |
![]() Jardin chinois - juin 2011 |
Des faisans mikados (Syrmaticus mikado) cohabitent avec
de rares garrulax du Père Courtois (Dryonastes courtoisi) dans la volière (Volière n°7) de droite du troisième complexe. La volière de gauche héberge des faisans d'Elliot (Syrmaticus ellioti), des garrulax à tête blanche (Garrulax leucolophus diardi) et des râles des genêts (Crex crex) - Volière n°8. Comme à l'accoutumé, une espèce de rongeur est présentée dans la cabane, il s'agit de campagnoles de Reed (Microtus fortis). Le visiteur déambule alors une fois de plus à travers les rhododendrons pour faire face à une autre volière n°9 plantée de conifères consacrée à la présentation de faisans dorés (Chrysolophus pictus), de verdiers de Chine (Carduelis sinica), de tourterelles à tête grise (Streptopelia tranquebarica humilis), de garrulax de l'Omei (Liocichla omeiensis), de merles à poitrine noire (Turdus dissimilis), de bambiscules à poitrine brune (Arborophila brunneopectus) et des garrulax à ailes rouges (Liocichla phoenicea). |
![]() Volière du jardin des rhododendrons - juin 2011 |
![]() Amphithéatre du spectacle de rapaces - juin 2011 |
Des tamias de Sibérie (Tamias sibiricus) occupent le
terrarium consacré aux mammifères tandis que la seconde volière (n°10) est occupée par des tragopans de Temminck (Tragopan temmincki), des tourterelles des bois (Streptopelia turtur turtur), des garrulax à face noire (Garrulax affinis), des ro- selins à longue queue (Uragus sibiricus sibiricus), des tor- quéoles de Gingi (Arborophila gingica), des roselins tachetés (Carpodacus rubicilla sertzovi), des grives de Sibérie (Zoothera sibirica sibirico) et des garrulax élégants (Garrulax formosus). C'est par cette volière que se termine la visite de la zone des oiseaux. Le visiteur traverse le jardin chinois avant de redes- cendre vers l'amphithéatre et l'enclos de présentation des ra- paces de vol libre. |
Mise à
jour suite à mes visites de 2017 : L'ensemble des populations des volières des oiseaux a fortement changé. Afin d'éviter des redondance, nous allons énumérer les espèces présentées dans les volières, en nous basant sur les numéros évoqués ci dessus. Par ailleurs, l'amphithéatre a été acquis par le zoo et tran- sformé en une aire de spectacle des rapaces en vol libre. Volière n°1 : bergeronnette des ruisseaux (Montacilla cinerea); panure à moustaches (Panurus biarmicus); roselin à longue queue (Uragus sibiricus); phapitrérons à oreillons blancs (Phapitreron leucotis); râle des genets (Crex crex) et harle piette (Mergellus albellus). Volière n°2 (à l'arrière de la précédente) : gallicolombe de Barlett (Gallicolumba crinigera); loriquet de Johnstone (Trichoglossus johnstone) et perdicule rousse gorge (Perdicula asiatica). |
Volière rénovée - octobre 2017 |
Canard de Hawai - octobre 2017 |
A noter que dans ce premier
complexe, la loge qui était consacrée à des rongeurs a été agrandie et présente maintenant des petits ducs de Luçon (Otus megalotis). Volière n°3 : grive de Sibérie (Zoothera sibirica); ros- signols calliope (Luscinia calliope); mésange azurée (Parus cyanus); faisan d'Edward (Lophura edwardsi); tourterelle à tête grise (Streptopelia tranquebarica); garrulax à queue rouge (Trochalopteron milnei); colom- bine turvert (Chalcophaps indica); gros bec migrateur (Eophona migratoria) et canards à sourcils de Nouvelle Zélande (Anas superciliosa rogersi). La volière n°4 n'existe plus Volière n°5 : héron strié (Butorides striata); colombar giouanne (Treron vernans); gallicolombe tristigmate (Gallicolumba tristigmata); carpophage luctuose (Ducula luctuosa); martin cendré (Acridotheres cinereus); ptilope turgris (Ptilinopus melanospilus); grive de Doherty (Geokichla dohertyi) et basilorne des Célèbes (Basilornis celebensis). |
Volière n°6 :
chevalier guignette (Actitis
hypoleucos); de rares marouettes ponctuées (Porzana porzana); carpophage pauline (Ducula aena paulina); scissirostre des Célèbes (Scissirostrum dubium); martin chasseur à collier blanc (Todiramphus chloris) et sarcelle grise (Anas gibberifrons). Volière n°7 : argus géant (Argusianus argus argus); bulbuls de la Sonde (Pycnonotus dispar); colombar giouanne (Treron vernans); pic à nuque jaune (Picus flavinucha); témias coiffés (Dendrocitta occipitalis) garrulax mitré (Garrulax mitratus); et tourterelle à double collier (Streptopelia bitorquata). |
Scissirostre des Célèbes - juillet 2017 |
Bulbul rayé - octobre 2017 |
Volière n°8 : garrulax bicolor (Garrulax bicolor); dendr- ocygne de Java (Dendocygna javanica); torquéole de Gingi (Arborophila gingica) et garrulax du Père Courtois (Dryonastes courtoisi). Volière n°9 : grand capucin (Lonchura grandis); capucin donacole (Lonchura castaneothorax); un rare bulbul rayé (Pycnonotus leucogrammicus); diamant de Peal (Erythrura pealii), bengali rouge (Amandava amandava); capucin jacobin (Lonchura molucca) et padda de Java (Padda oryzivora). Volière n°10 : cassenoix moucheté (Nucifraga caryocatactes); merle à poitrine noire (Turdus dissimilis); bulbul châtain (Hemixos castanotus) et bulbul noir (Hypsipetes leucocephalus) et faisan de Strauch (Phasianus colchicus strauchi). |
Plus loin, une grande volière couverte d'un filet a été installée et s'organise autour d'un bassin central en- touré de plages plantées de bambous. Cet espace accueille des grues de Mandchourie (Grus japonensis); des fulligules nyrocas (Aythya nyroca); des canards de Chine (Anas zonorhyncha); des nettes rousses (Netta rufina); des harles bièvres (Mergus merganser); des bernaches à cou roux (Branta ruficollis); des pilets d'Europe (Anas acuta); des fuligules morillons (Aythya fuligula) et des tourterelles de Chine (Streptopelia chinensis). |
Marouette ponctuée - octobre 2017 |
A côté de la
présentation des rapaces se trouve une petite maison de briques, percée d'une grande baie vitrée et occupée par des tamarins pinchés (Saguinus oedipus). Ces petits primates sud américains bénéficient également d'un enclos composé d'un grand arbre et de quelques bambous. Le mur de rocher faisant office de barrière pour délimiter l'enclos des tamarins. Ce muret se prolonge pour constituer un autre enclos au sol sec agrémenté de petits ar- bres et occupé par des tortues à éperons (Geochelone sulcata). Sur la gauche se trouve une terrasse de restaurant, bordée par un grand enclos visible à travers une large baie vitrée. Cette installa- tion au sol en sable et aux murs couleur ocre, constitue la loge intérieure des tortues à éperons qui cohabitent avec des moineaux dorés (Auripasser luteus), des tisserins gendarmes (Ploceus cucullatus cucullatus), des euplectes à dos doré (Euplectes macrourus), des tisserins à tête rousse (Ploceus velatus), des euplectes de Gierow (Euplectes gierowii friederichseni), des tisserins de Jackson (Ploceus jacksoni), des euplectes fran- ciscains (Euplectes franciscanus franciscanus), ... |
![]() Loge des tortues et des tisserins - juin 2011 |
![]() Enclos des opposums - juin 2011 |
..., des tisserins jaunes (Ploceus
subaureus subaureus), des euplec- tes monseigneurs (Euplectes hordeaceus hordeaceus), et des eup- lectes voracés (Euplectes afer afer). Au fond de la terrasse se trouve une porte ressemblant à une issue de service, porte derrière laquelle se cachent quelques trésors du zoo de Plzen. Ainsi, en y entrant, le visiteur plongera dans un noctarium con- sacré plus spécifiquement à l'Australie et à l'Amérique du Sud. Sur la gauche de l'entrée se trouve un grand enclos intérieur au sol en écorces et agrémenté de nombreuses branches. Il est le lieu d'une co- habitation entre des renards phalangers (Trichosurus vulpecula), des rats kangourous à queue en brosse (Bettongia penicillata) et des phalangers à pelage rayé (Dactylopsila trivirgata). Ces trois espèces sont très peu courantes en captivité et présentée dans moins de 10 zoos en Europe. Le terrarium faisant face à l'entrée est occupé par une espèce unique en Europe, l'opossum à quatre yeux (Philander opossum), arrivé au parc en 2008. |
Le dernier enclos du noctarium
australien est le lieu de présen- tation de coucous gris (Strigocuscus gymnotis). A côté des couscous se trouve une porte qui donne sur une installation recréant une mangrove composée d'un grand bas- sin avec vision sous-marine et d'une plage en béton. Cet en- clos est occupé par des tortues asiatiques géantes des marais (Heosemys grandis), des tortues épineuses (Heosemys spinosa), des poissons couteaux (Chitala chitala), des émy- dures à ventre rouge (Emydura subglobosa), des ocadies de Chine (Ocadia sinensis), des géoclémydes de Hamilton (Geoclemys hamiltonii), des tortues feuilles d'Annam (Annamemys annamensis), des tortues noires (Siebenrockiella crassicollis) et des tortues feuilles com- munes (Cyclemys dentata). Le visiteur ressort alors de la maison des tortues puis du noctarium, pour arriver au niveau de la place bordée par le restaurant, l'enclos des tortues et celui des manchots. |
![]() Enclos des tortues d'eau - juin 2011 |
![]() Enclos des flamants - juin 2011 |
Sur la gauche de cette place se
trouve un grand enclos enherbé, ag- rémenté d'un vaste plan d'eau et de saules. Ce complexe est le lieu de présentation de plusieurs anatidés et flamants roses. On peut ain- si y observer des siffleurs du Chili (Anas sibilatrix), des canards à queue pointue (Anas georgica spinicauda), des nettes peposaca (Netta peposaca), des canards des Bahamas (Anas bahamensis), des sarcelles versicolores (Anas vericolor versicolor), des sar- celles canelles (Anas cyanoptera), des bernaches nénés (Branta sandvicencis), des sarcelles à collier (Callonetta leucophrys), des sarcelles tachetées (Anas flavirostris flavirostris), des flamants du Chili (Phoenicopterus chilensis) et des flamants roses (Phoenicopterus roseus roseus). Sur la gauche de l'enclos une petite prairie est le lieu de vie d'un couple d'oies céréopses (Cereopsis novaehollandiae). En face des oies céréopses se trouve un long bâtiment bordé par de nombreuses volières quelque peu dissimulées derrière une végé- tation grimpante. |
Cette structure est
consacrée plus spécifiquement aux oiseaux et en particulier aux gallinacés. Les premières volières sont cepen- dant le lieu de vie de mammifères. On peut ainsi observer un fos- sa (Cryptoprocta ferox) dans la première volière relativement vide en termes d'aménagements. Le second enclos de cette ran- gée dispose d'un sol en écorces et est tendu de cordages et de branches qui permettent aux capucins apelle (Cebus apella) d'évoluer en hauteur. Les volières qui suivent ont toutes un sol en sable, sont plantées d'un ou deux arbustes et agrémentées de rochers. La première héberge des faisans kalij de l'Himalaya (Lophura leucomelas hamiltoni), la seconde volière est le lieu de présentation de faisans de Colchide (Phasianus colchicus zerafschanicus). Des faisans argentés de Berlioz (Lophura nycthemera berliozi) est la troisième espèce de phasianidés présentée ici, tandis que la quatrième volière accueille des faisans argentés de Lewis (Lophura nycthemera lewizi). |
![]() Volières de la maison amazonienne - juin 2011 |
![]() Enclos des makis - juin 2011 |
Les dernières
volières sont occupées par des aras militaires (Ara militairs mexicana) qui cohabitent avec des faisans argentés de Jones (Lophura nycthemera jonesi). Des perruches moines (Myiopsitta monachus) représentent la seconde espèce de becs crochus présentés dans cette allée, où l'on peut aussi observer des aras araraunas (Ara ararauna) ou encore des amazones à front bleu (Amazona aestiva xanthopteryx) et des cariamas huppés (Cariama cristata). Le visiteur entre alors dans le bâtiment qui abrite non seulement un vivarium, mais également un aquarium, quelques oiseaux et des mammifères. Le premier couloir dans la continuité de l'entrée est bordé à gauche comme à droite par de nombreux enclos. La première installation située sur la droite, de grande taille, com- posée d'un sol en béton, de troncs d'arbres et d'un bac à sable, est le lieu de vie de makis catta (Lemur katta) et de tortues d'Aldabra (Dipsochelys dussumieri). |
En face des makis se trouvent
deux vivariums au sol en copeaux de bois et agrémentés de branchage et de plantes tropicales. Le pre- mier enclos est consacré à des iguanes verts (Iguana iguana). Le second comparable à celui des iguanes en termes d'aménagements présente des pythons molures (Python molurus molurus) et des pythons réticulés (Python reticulatus). Au bout de l'allée, sur la gauche, se trouve une loge carrelée, agré- mentée de structures métalliques et de cordes, qui constitue les instal- lations de nuit des chimpanzés (Pan troglodytes). Une vitre mar- quant la fin de ce couloir offre une vue sur l'enclos extérieur des anthropoïdes. Enfin, sur la droite, un dernier enclos au sol en écor- ces et au décor fait de faux rochers est le lieu d'une cohabitation entre des ouistitis pygmés (Callithrix pygmaea pygmaea), des tamarins lions à tête dorée (Leontopithecus chrysomelas) et des tatous à trois bandes (Tolypeutes matacus). Le visiteur revient alors sur ses pas jusqu'au niveau de l'entrée pour emprunter le chemin de droite. |
![]() Loge intérieure des chimpanzés - juin 2011 |
![]() Terrarium des tamarins lions - juin 2011 |
Les grands singes de Wuppertal Chimpanzés Bask, mâle né à Dvur Kralove le 18/01/1993 arrivé à Plzen en 2000 Gina, femelle née en Afrique arrivée à Plzen en 1989 Zedonja, femelle née à Arnhem le24/02/1994 arrivée à Plzen en 2002 Zizwa, femelle née à Arnhem le 28/12/1987 arrivée à Plzen en 2002 Maryska, femelle née à Cracovie le17/09/1995 arrivée à Plzen en 2000 Damia, femelle née à Plzen le 23/06/2008 |
Le couloir se divise en deux
allées séparées par un mur. L'allée de gauche que nous allons emprunter dans un premier temps, borde des loges intérieures de grande taille mais de conception ancienne. Les 3 premières disposent d'un sol en sciure et sont agrémentées de branches. La première volière est le lieu de vie de hutias de Cuba (Capromys pilorides). La seconde installation accueille les aras araraunas (Ara ararauna) qui cohabitent avec des cobayes sauvages géants (Cavia magna). A côté des perroquets vivent les aras militaires (Ara militairs mexicana) présentés aux côtés d'agoutis à dos noir (Dasyprocta prymnolopha). L'enclos qui suit est composé non seulement de structures en bois, mais aussi d'un sol en terre. Des tatous velus (Chaetophractus villosus) cohabitent avec des douroucoulis d'Azara (Aotus azarae boliviensis). A côté des singes de nuit se trouve une se- conde installation au sol en herbe, occupée par des hoccos à pierre (Pauxi pauxi pauxi). Les deux dernières loges de ce couloir sont consacrées aux loges de nuit des capucins et à celle du fossa. |
![]() Loges intérieures de la maison amazonienne - juin 2011 |
![]() Terrarium des alligators - juin 2011 |
Le visiteur passe de l'autre
côté du mur, dans le second couloir. Un petit aquarium dans lequel a été aménagée une plage en bois est occupé par un alligator du Mississipi (Alligator mississipiensis). Sur la droite du couloir, encastrés dans le mur de séparation se trouvent les différents aquarium alors que la gauche présente plusieurs espèces de reptiles. Le premier aquarium présente des poissons originaires des récifs. Le visiteur peut ainsi y observer des chirurgiens à queue jaune (Zebrasoma xanthurum), des crevettes danseuses (Rhynchocinetes durbanensis), des chirurgiens zébrés (Acanthurus sohal), des poissons clown à queue noire (Amphiprion percula) et des chirurgiens jaunes (Zebrasoma flavescens). Le second bac présente, dans une eau douce plantée de Vallisneris, un groupe de piranhas rouges (Pygocentrus nattereri) alors que le dernier aquarium présente des poissons des mers du Sud. Ce petit bac est occupé par des poissons clown à queue jaune (Amphiprion clarkii), des poissons scorpions (Pterois volitans), des escargots tigrés (Cypraea tigris) et des canthigasters tachetés (Canthigaster solandri). |
Le visiteur passe alors sur le
mur d'en face pour observer les ter- rariums des reptiles. Le premier vivarium, recréant un milieu de forêt tropicale humide, est onsacré à des agames d'eau rayés (Lophognathus temporalis) qui vivent en compagnie de geckos rayés (Gekko vittatus). La seconde installation de cette rangée est le lieu de présentation d'agames barbus (Pogona vitticeps) qui évoluent dans un milieu sec. A côté des agames, un vivarium semi aquatique semi en terre, accueille une espèce hébergée dans seulement 5 autres parcs en Europe, les palysternes à grosse tête (Platysternon megacephalum). Des boas arboricoles d'Amazonie (Corallus hortulanus) occu- pent le vivarium qui suit tandis que le cinquième enclos est le lieu de vie de boas de Cuba (Epicrates angulifer). Ces deux es- pèces peu courantes en captivité bénéficient d'une installation au sol en terre et plantée de végétaux tropicaux. |
![]() Terrariums des reptiles - juin 2011 |
![]() Aquarium récifal - juin 2011 |
Des dragons nordiques de
forêts (Hypsilurus godeffroyi),
une espèce unique en Europe, vit dans un terrarium en terre agré- menté de quelques souches depuis 2008. A côté des dragons, dans un vivarium relativement nu; évoluent des couleuvres asiatiques (Elaphe taeniura friesei). Des anolis chevaliers (Anolis equestris) occupent un vivarium comparable à celui des boas. La suite de la visite nous amène vers le terrarium des téjus communs (Tupinambis teguixin). Cette rangée compte encore quatres vivariums, les deux qui suivant et le dernier représentent un milieu de forêt humide alors que le troisième représente une zone plus sèche. Ces installations sont le lieu de vie respectifs de boas arc en ciel (Epicrates cenchria cenchria) pour le premier, de tokehs (Gekko gekko) qui cohabitent avec de rares géoémydes de Spengler (Geoemyda spengleri) pour le second. Le troisième accueille des varans à queue épineuses (Varanus acanthurus) alors que le dernier héberge des basilics bruns (Basilicus vittatus). |
Au bout de l'allée se
trouve un gand terrarium comparable aux loges observées auparavant. Cette installation au sol en herbe, agrémentée de quelques plantes tropicales, d'un bassin, de racines et autres branchages accueille des hydrosaures d'Am- boine (Hydrosaurus amboinensis), des scinques à langue bleue de Tanimbar (Tiliqua scincoides chimaera), des tor- tues épineuses (Heosemys spinosa), des tortues de Forsten (Testudo forstenii), des émydures à ventre rouge (Emydura subglobosa) et des dragons d'eau (Physignatus cocincinus). Le visiteur arrive au bout de ce premier bâtiment et découvre la sortie du vivarium sur la droite de laquelle un dernier terra -rium comparable à celui des hydrosaures en termes d'amé- nagements, est le lieu de vie de tupais de Belanger (Tupaia belangeri) cohabitant avec des tortues à tête jaune (Indotestudo elongata). Avant de ressortir de la maison des reptiles, le visiteur peut pousser une porte vitrée qui l'amène dans une arrière salle où ont été construits trois grands enclos. |
![]() Loge typique pour petit mammifère - juin 2011 |
Le premier terrarium qui
s'étend sur toute la longueur du mur de gauche, dispose d'un sol en sable et est agrémenté de quelques rochers, branchages et plantes en pot. Des varans de Komodo (Varanus komodensis) sont présentés à ce niveau. Après le départ du dernier mâle restant vers le zoo de Prague en 2010, de nouveaux individus ont été accueillis en 2011, en provenance de l'autre parc du zoo de Plzen, "Akva terra". Une petite trape permet aux varans d'accéder au second terra- rium adossé au mur du fond et disposant d'un grand bassin. Cette installation est occupée par des crocodiles du Siam (Crocodylus siamensis). Enfin, en face des varans, se trouve un vivarium doté d'une partie aquarium avec vision sous marine et d'une petite plage en sable avec des plantes tropicales. |
![]() Vivarium des varans de Komodo - juin 2011 |
![]() Aquarium des pacus - juin 2011 |
Cet enclos est occupé par des caïmans de Schneider (Paleosuchus trigonatus), des tortues à taches jaunes d'Amazonie (Podocnemis unifilis), des cichlidés zèbres (Cichlasoma nigrofasciatum) et des pacus rouges (Piaractus brachypomus). Le visiteur revient au niveau de la loge des tupais, pour sortir de la maison amazonienne et longer à nouveau l'allée de faisans argentés, avant de rejoindre la seconde zone amazonienne. |
Mise à
jour suite à mes visites de 2017 Cet espace en travaux est maintenant fermé au public. |
Après avoir longer une
zone rocailleuse plantée de végétaux originaires des montagnes de l'ouest de l'Amérique du Sud, le visiteur arrive au niveau d'une cabane en bois reliée à deux volières. Les deux volières octogonales sont plantées d'un arbre et agrémentées d'arbustes et de cordes. Celle de gauche héberge des ouistitis à toupet blanc (Callithrix jacchus) alors que celle de droite présente des tamarins empereurcs (Saguinus imperator subgrisescens). Comme à l'accoutumé dans les baraques en bois du zoo de Plzen, il est présenté un petit rongeur. L'espèce qui vit ici est le rat du coton (Sigmodon hispidus), espèce que l'on rencontre dans 4 parcs en Europe. Sur la droite du sentier en terre se trouve une vaste volière bordant l'enclos des flamants roses. Cette volière plantée de nombreux saules et autres graminées, est le lieu de vie d'aigrettes des récifs d'Arabie (Egretta schistacea), ... |
![]() Volière des tamarions empereurs - juin 2011 |
![]() Volière des cigognes - juin 2011 |
..., de canards à ailes
blanches (Cairina scutulata),
de faisans ar- gentés (Lophura nycthemera nycthemera), de bernaches à cri- nière (Chenonetta jubata), de deux mâles cigognes épiscopales (Ciconia episcopus episcopus), échassier peu courant en captivité arrivé à Plzen au début de l'année 2011, et de dendrocygnes de Cuba (Dendrocygna arborea). Une cabane en bois agrémentée d'un bassin est reliée à cette volière et permet d'abriter les oiseaux des rugueurs de l'hiver. Sur la gauche de cette cabane, une prairie située à l'ombre d'un grand saule pleureur constitue le lieu de vie d'un couple d'oies armées de Gambie (Plectropterus gambensis gambensis). Le visiteur revient sur le sentier principal qui débouche sur l'enclos des otocyons et la vaste île, vallonée et plantée d'herbe, des lions (Panthera leo leo), qui bénéficient d'une installation relativement végétalisée offrant des possibilités de repli. |
![]() Zone végétale d'Amérique du Sud - juin 2011 |
![]() Volière des ouistitis - juin 2011 |
Le visite se poursuit sur la
droite vers le dernier continent repré- senté à Plzen, l'Australie. L'entrée de cette zone est marquée par un enclos de grande taille organisé autour d'un grand étang bor- dé par une plage en terre, plan d'eau sur lequel évoluent des cygnes noirs (Cygnus atratus) et des cormorans (Phalacrocorax carbo sinensis). Sur la gauche du sentier de visite, un enclos densément végétalisé représentant une zone marécageuse, est occupé par des tadornes de Paradis (Tadorna variegata). A côté des tadornes se trouve une petite volière sèche, lieu de présentation de vanneaux soldats (Vanellus miles miles) et de kakarikis à front jaune (Cyanoramphus auriceps). Le visiteur s'enfonce un peu plus dans les plaines australiennes, pour découvrir une vaste prairie parsemée de bacs de sable et de racines. |
![]() Etang des cygnes noirs - juin 2011 |
![]() Enclos des kangourous - juin 2011 |
Cette plaine est le lieu d'une
cohabitation entre des kangourous roux (Macropus rufus) et des émeus (Dromaius novaehollandie). En face des kangourous, accolées à la maison amazonienne, se trouvent deux îles tendues de structures en bois. La première, plus grande, per- met aux makis catta d'évoluer en extérieur, tandis que la seconde, plantée de buissons, offre un enclos extérieur aux tamarins lions et aux ouistitis pygmés. Un ponton séparant ces îles conduit le visiteur dans la maison amazonienne. En poursuivant son incursion en Australie, le visiteur rejoint une se- conde prairie ombragée par de grands arbres, où vivent des wallabies de Benett (Macropus rufogriseus), des wallabies de Parme (Macropus parma) et des oies céréopses (Cereopsis novaehollandiae). Au bout de l'allée, une dernière volière doublée d'une cabane percée d'une baie vitrée, est le lieu de vie de perruches de Latham (Lathamus discolor) et un rare tallégalle de Latham (Alectura lathami), mâle arrivé en 2009. |
En face des wallabies, se trouve
une autre île plantée de grands arbres et également bordée par la maison amazonienne. Cette île est consacrée aux chimpanzés du zoo. Le visiteur rebrousse chemin jusqu'à l'étang des cygnes noirs et à l'enclos des lions, pour bifurquer sur la gauche en direction de la maison australienne, bordée par l'enclos en terre relié à l'étendue d'eau. Cette zone est le lieu de vie de tadornes radjah (Tadorna radjah), de tadornes d'Australie (Tadorna tadornoides) et d'oies semi palmées (Anseranas semipalmata). Le visiteur arrive alors à la maison australienne qui se compose de deux loges intérieures visibles à travers des baies vitrées. La première est le lieu de vie de rares thylogales de nouvelle guinée (Thylogale brunii), une espèce de kangourou présentée dans 2 zoos européens et arrivée à Plzen en 2011. La seconde loge est occupée depuis 2011, par des rats d'eau australiens (Hydromys chrysogaster), une autre espèce peu fréquente dans nos zoos européens. |
![]() Ile des chimpanzés - juin 2011 |
![]() Enclos des tadornes - juin 2011 |
![]() Ile des makis cattas - juin 2011 |
Dans la partie supérieure
du zoo de Plzen se trouve le "Dino-zoo", partie où ont été installés des maquettes de dinosaures à taille réelle, mais également des végétaux ancestraux dont des fougères que l'on trouve toujours sur notre planète. Par ailleurs, quelques volières anciennes, toutes agrémentées de branches de conifères y ont également été construites, présentant toutes des sous-espèces de faisans de colchides. On peut ainsi y observer des faisans de Corée (Phasianus colchicus karpowi) en compagnie de tourterelles orientales (Streptopelia orientalis) et de cassenoix mouchetés (Nucifraga caryocatactes). La seconde volière est le lieu de vie de faisans d'Amu Darja (Phasianus colchicus zarudnyi) et de tourterelles orientales (Streptopelia orientalis). |
![]() Volières du Dino-Zoo - juin 2011 |
![]() Volières du Dino Zoo - juin 2011 |
Les autres volières sont situées légèrement plus haut et sont occupées par des faisans de Colchide (Phasianus colchicus colchicus), des geais européens (Garrulus glandarius glandarius), des pigeons colombins (Columba oenas oenas) et des tourterelles orientales (Streptopelia orientalis orientalis). Des hiboux moyens ducs (Asio otus) cohabitent avec des faisans de Chine (Phasianus colchicus torquatus). Les autres espèces présentées ici sont des chevêches d'Athéna (Athene noctua) et des faisans de Mongolie (Phasianus colchicus mongolicus), des faisans versicolores (Phasianus versicolor versicolor) et des faisans de Formose (Phasianus colchicus formosa). |
Mise à
jour suite
à mes visites de 2017 L'ensemble des volières du Dino zoo a été démoli et de nouvelles volières ont été construites, suivant le même shéma que la zone du jardin chinois à savoir un com- plexe formé d'un bâtiment central chauffé, entouré de deux volières. Quatre ensembles de ce type sont maintenant visibles. Volière n°1 : faisan de Pallas (Phasianus colchicus pallasi); fuligule de Baer (Aythya baeri); étourneaux à collier noir (Sturnus nigricollis) et étourneau de Daourie (Agropsar sturninus); verdier de Chine (Chloris sinica). |
Alouette hausse-col - octobre 2017 |
Exemple de volière du Dino zoo - octobre 2017 |
Volière n°2 : oriole
de Montserrat (Icterus oberi);
agrobate roux (Erythropygia galactotes); jacarini noir (Volatinia jacarina); alouette hausse-col (Eremophila alpestris); rougequeue noir (Phoenicurus ochruros) Volière n°3 : rougequeue de Güldenstädt (Phoenicurus erythrogastrus); alouette nègre (Melanocorypha yeltoniensis); ; faisan de Corée (Phasianus colchicus karpowi); merle à poitrine noire (Turdus dissimilis); sarcelle baïkal (Anas formosa); tourterelle de Chine (Streptopelia chinensis); bulbul de Chine (Pycnonotus sinensis) et bulbul châtain (Hemixos castanotus). Volière n°4 : géopelis placide (Geopelia placida); colombe diamant (Geopelia cuneata); diamant masqué (Poephila personata); diamant à cinq couleurs (Neochmia temporalis); diamant à bavette (Poephila cincta); diamant modeste (Neochmia modesta); diamant de Kittlitz (Erythrura trichroa) et perruche de Bourke |
Volière n°5 : mésange à nuque rousse (Periparus rufonuchalis); chardonneret élégant (Carduelis carduelis) ; accenteur gorge noire (Prunella atrogularis) ; hypocolius gris (Hypocolius ampelinus) Volière n°6 : étourneau roselin (Sturnus roseus); bruant à tête rousse (Emberiza bruniceps); bouvreuil pivoine (Pyrrhula pyrrhula); perdrix choukar (Alectoris chukar cypriotes); tour- terelle orientale (Streptopelia orientalis); rougequeue à front blanc (Phoenicurus phoenicurus). |
Volière africaine - octobre 2017 |
Rougequeue de Moussier - octobre 2017 |
Volière n° 7 : loriot
d'Europe (Oriolus oriolus);
pinson africain (Fringilla coelebs africana); bergeronnette des ruisseaux (Montacilla cinerea); roselin githagine (Bucanetes githagineus); bruant du Sahara (Emberiza sahari); hirondelle rustique (Hirundo rustica); coucou gris (Cuculus canorus); traquet rieur (Oenathe leucura); rougequeue de Moussier (Phoenicurus moussieri). Volière n°8 : étourneau unicolor (Sturnus unicolor) pie bleue à calotte noire (Cyanopica cyanus) et pie grièche écorcheur (Lanius collurio). |
En conclusion, le zoo de Plzen
qui présente plus de 1 300 espèces et sous espèces différentes, ce qui le place sans nul doute parmis les plus grands zoos européens et dans les 3 premiers zoos de République Tchèque. De nombreuses espèces importées directement de leur pays d'origine ou échangées avec d'autres zoos, sont peu courantes voir uniques en captivité. On peut ainsi citer le témia coiffé (Dendrocitta occipitali) ou encore le porc épic des Philippines (Hystrix pumila). La passion du directeur du zoo de Plzen pour les oiseaux, a permis de constituer une des plus impressionante collection aviaire d'Europe dont de nombreux bulbuls et garrulax. Cependant de nombreuses espèces sont maintenus en coulisses et donc non visibles des visiteurs. Le parc continue ses importations avec notamment deux nouvelles espèces de tenrecs, dont une arrive directement de Madagascar et est unique en Europe : le tenrec zébré (Hemicentetes semispinosus). La seconde espèce est le tenrec à tête noire (Hemicentetes nigriceps). Au niveau des installations, le contraste est important entre les nou- velles constructions à la pointe de la technologie et les structures plus anciennes et aujourd'hui démodées. |
![]() Maison de la zone asiatique - juin 2011 (ici loge de nuit des macaques ouandérous) |
Brève
visite de la ville de Plzen La ville de Plzen est une des grandes villes de République Tchèque, située à proximité de la frontière allemande et plus spécifiquement de la ville de Nurnberg. Comme toutes les villes du pays, les transports en commun sont fortement développés. Les banlieues sont très anciennes et rappellent les construc- tions bétonnées des années 1970, au milieu desquelles ont été bâtis de grand centre commerciaux modernes. Les centres des villes sont de véritables vitrines d'art, avec de nombreuses églises pour ce pays très croyant et de grands édifices agrémentés de nombreuses statues. Les maisons des particuliers sont agrémentées de gravures et autres peintures visibles en façade. Située au confluent de 4 rivières, la ville a vu s'implanter en son sein, une des plus grandes brasserie du pays : "Pilsner Urquell". A noter : cette ville qui compte 193 000 habitants est jumelée avec Limoges, en France. |
![]() Centre ville - juin 2011 |
![]() Cathédrale St-Barthélémy - juin 2011 |
![]() Mairie Renaissance - juin 2011 |
![]() Théatre municipal - juin 2011 |
![]() Musée de la ville - juin 2011 |
![]() Croisement de rivières - juin 2011 |
![]() Sol de la synagogue - juin 2011 |
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