Zoo a zámek Zlín -
Lešná Lukovská 112 763 14 Zlín 12 Czech Republik Tel: +420 577 914 180 Fax : +420 577 914 053 www.zoozlin.eu |
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Plan du zoo de Zlin |
Vue aérienne du zoo de Zlin |
Novembre à Mars : 8h30 à 16h00 Avril à Septembre : 8h30 à 18h00 Octobre : 8h30 à 17h00 |
![]() Mangouste de Gambie - juin 2011 |
![]() Ours du Tibet - juin 2011 |
Entrée du zoo : Adultes : 120 CZK (4,85 €) Enfants (3 à 15 ans) : 80 CZK (3,23 €) Etudiants; Seniors : 100 CZK (4,04 €) Carte famille (2 adultes et 3 enfants) : 360 CZK (14,54 €) Entrée du Château Adultes : 50 CZK (2,02 €) Enfants (3 à 15 ans) : 30 CZK (1,21 €) Etudiants; Seniors : 40 CZK (1,62 €) |
Les origines du zoo de Zlin
remontent au 19ème siècle et plus
précisément aux années 1804 - 1805. A ces dates, le Comte Joseph Jan Seilern, prop- riétaire du domaine de Lukovské, se fit construire une faisanderie en vue d'élever ces oiseaux. Dans les années 1887 - 1894, le Comte František dota le parc d'un château résidentiel, mais également de nouvelles structures animalières per- mettant l'accueil et l'élevage de faisans mais aussi de chevaux. La collection animalière se développa au fil des décennies et les premières espèces exotiques, dont des oiseaux et des gazelles, furent présentées en 1929 - 1930. C'est également à cette date qu'une serre a été érigée en vue d'y laisser voler les oiseaux en liberté, sous la houlette du Comte Seilern. Le développement de cette collection privée s'arrêta en 1939 avec la mort de Joseph Seilern. L'après guerre (1945) marquait également la nationalisation du château de Zlin et du parc l'entourant, ce qui permit d'ouvrir le zoo au public dès 1948. |
![]() Tamarin à manteau noir - juin 2011 |
![]() Girafe - juin 2011 |
Les années 1970 et 1980
marquent l'essor de ce parc situé à l'Est de la République tchèque, avec notamment l'accueil de grands mammifères comme les rhinocéros ou les chimpanzés. Les installations vieillissantes furent rénovées dès 1990, date qui marque la modernisation du zoo de Zlin, modernisation et extensions qui se pour- suivent encore aujourd'hui. Le parc se développe par zone géographique et recrée ainsi les milieux d'origine des animaux. En 2011, le parc de Zlin s'étend sur 52 hectares dont 48 sont consacrés à la présentation d'animaux, représentés par 1163 individus appartenants à 211 espèces. Le parc, né de la passion des oiseaux, reste spécialisé dans la présen- tation de ces animaux à plumes et possède une des plus belles collections d'échassiers. Tout comme ses principaux partenaires, les zoos de Prague et de Plzen, le zoo de Zlin ne cesse d'importer et d'accueillir des espèces relativement peu courantes en captivité. |
1996 : Ile des gibbons 1997 : Enclos des gorilles et des lémurs 1998 : Les manchots et le pavillon africain 2000 : Rénovation de l'enclos des otaries 2001 : Construction des enclos asiatiques 2003 : Pavillon des éléphants et enclos des cattas 2004 : Amazonia et les lions 2005 : Enclos des vigognes 2006 : Serre tropicale Yucatan 2008 : Enclos des flamants roses 2009 : Volière des vautours et des mangoustes 2010 : Ethiopa phase 1 2011 : Centre Caudata (Protection des salamandres) 2012 : Ethiopia phase 2 |
![]() Tantale indien - juin 2011 |
L'entrée du zoo de Zlin
est relativement récente mais construite selon l'architecture du château situé au centre du parc. Après avoir franchi l'entrée le visiteur se trouve plongé dans un grand parc vert agrémenté de nombreux arbres. La partie située sur la gauche correspond à la première biozone, l'Amérique du Sud. Le premier enclos de ce continent, a été rénové en 2000. Des gradins bordent un grand bassin visible à travers des baies vitrées, bassin qui se termine sur une plage rocailleuse. Cette installation présente des otaries de Patagonie (Otaria byronia). A l'arrière des gradins se dresse une grande serre vitrée que le sentier de visite longe. Une grande volière est également ac- colée à cette serre. Des troncs d'arbres dotés de nombreuses branches et reliés entre eux par des cordes offrent diverses pos- sibilités d'évolution aux ara macaos (Ara macao) et aux ama- zones festives (Amazona festiva) qui y cohabitent. |
![]() Bassin des otaries - juin 2011 |
![]() Plaine des alpagas - juin 2011 |
En face des oiseaux, un enclos
peu visible car camouflé par une haie dense, est planté de nombreux buissons et de quelques souches. Cet enclos est le lieu de vie de loups à crinière (Chrysocyon brachyurus). A côté des loups et au bout du sentier de visite, se trouve une vaste plaine herbagée, agrémentée de quelques arbres isolés, de rochers et de perchoirs en bois. Des alpagas (Lama paco) y sont présentés en compagnie de maras (Dolichotis patagonum), de vautours auras (Cathartes aura), de nandous de Darwin (Pterocnemia pennata) et de canards musqués ou canards de Barbarie (Cairina moschata domestica). Le visiteur peut alors soit se diriger sur la gauche pour longer la plaine sud américaine, soit bifurquer sur la droite en direction de l'entrée de la serre. |
![]() Volière des aras - juin 2011 |
![]() Enclos des loups à crinière - juin 2011 |
En empruntant le sentier de
droite, le visiteur découvre plusieurs volières densément végétalisées, mais également un bâtiment per- cé de vitres. La loge à laquelle il fait face en premier est occupée par des tortues du Chili (Geochelone chilensis). La première volière est le lieu d'une cohabitation entre de rares ara macavouanne (Ara manalita), des aras sévères (Ara severa), des amazones aourous (Amazona amazonica) et des cassiques verts (Psarocolius viridis). A côté des becs crochus, une grande volière en pointe est con- sacrée à des ibis rouges (Eudocimus ruber), des spatules roses (Platalea ajaja), des agamis trompettes (Psophia crepitans) et des agoutis d'Azara (Dasyprocta azarae). Le dernier enclos extérieur de cette allée est entièrement enher- bé et agrémenté de structures d'escalade en bois et accueille des coatis à queue annelée (Nasua nasua) et des pécaris à col- lier (Pecari tajacu). |
![]() Volière des petits perroquets - juin 2011 |
Le visiteur se dirige alors vers
la grande serre, au sein de laquelle se poursuit la visite. La serre est densément végétalisée et le sen- tier solline au milieu des grands arbres. Quelques enclos mar- quent une pause dans la végétation et des cascades poussent des sons reposants. Sur la droite, une fosse en terre est occupée par des tortues den- telée (Geochelone denticulata). Une grande maison en bois montée sur pilotis, permet aux visiteurs de se reposer en hauteur. Les dessous de la maison sont agrémentés d'un terrarium en terre dans lequel ont été installées des plantes en pot. Ce viva- rium présente des boas constricteurs (Boa constrictor). Un peu plus loin, au milieu de la végétation, un filet métallique, posé sur plusieurs arbres, constitue une volière au sein de laquelle a été installé un couple de toucans vitellins (Ramphastos vitellinus). |
![]() Serre sud américaine - juin 2011 |
![]() Ambiance de la serre - juin 2011 |
Le visiteur poursuit son
incursion dans la jungle pour trouver, sur la droite, deux fosses composées d'un bassin et d'une petite plage en sableet qui sont consacrées à des crocodiles de Cuba (Crocodylus rhombifer). En face des crocodiles, une troisième fosse, où ont été entassés des branches, est le lieu de vie de paresseux didactyles (Choloepus didactylus). Le sentier contourne la fosse des paresseux et un escalier conduit le visiteur dans une petite grotte dans laquelle il a une vision sous marine sur les bassins des crocodiles. Dans ces mêmes bassins le visiteur peut également observer des gouramis géants (Astronotus ocellatus), des pacus (Colossuma sp.), des prochilodes argentés (Semaprochilodus taeniurus), des plécos communs (Hypostomus plecostomus), des tortues matamatas (Chelus fimbriatus), des tortues à tempes rouges (Podocnemis cayenensis), des piranhas ponctués (Metynnis maculatus), des raies à aiguillons (Potamotrygon motoro) et des raies léopards (Potamotrygon leopoldi). |
Plusieurs espèces sont
également présentées en totale liberté dans la serre. On peut ainsi y voir des tamarins à manteau noir (Saguinus nigricollis), présentés dans 7 parcs européens, des sakis à tête blanche (Pithecia pithecia), des ouistitis pygmés (Callithrix pygamae), des caurales soleils (Eurypyga helias), des tyrans qui- quivis (Pitangus sulphuratus), des cassiques cul jaune (Cacicus cela), des jacanas noirs (Jacana jacana), des troupials à tête rouge (Amblyramphus holosericeus), des grands motmots (Momotus momota), des iguanes verts (Iguana iguana) et des cassiques cul rouge (Cacicus haemorrhous). Le visiteur ressort alors de la serre pour revenir au niveau de l'en- clos des tortues et de la plaine sud américaine. |
![]() Enclos des paresseux - juin 2011 |
![]() Enclos des tortues - juin 2011 |
![]() Enclos des crocodiles - juin 2011 |
Devant la loge des tortues et le
carrefour, une passerelle en bois détourne le visiteur sur la droite, pour observer, à travers des baies vitrées, un enclos intérieur au sol en écorces et agrémenté d'un bassin. Des fourmiliers géants (Myrmecophaga tridactyla) y sont présentés. Le bâtiment est relié à une vaste plaine en herbe, au sein de laquelle ont été plantés de nombreux buissons et dont la partie arrière est de type forestière. Cette plaine accueille une cohabitation entre les fourmiliers, des tapirs terrestres (Tapirus terrestris), des capybaras (Hydrochaeris hydrochaerus) et des dindons (Meleagris gallopavo). En contournant une volière densément végétalisée, occupée par de rares caracaras austraux (Phalcoboenus australis), une hutte boisée offre un point de vue global sur l'ensemble de la plaine sud américaine. Le visiteur poursuit sa visite sur le sentier principal situé entre l'enclos des tapirs et la plaine des alpagas. |
![]() Une partie de la plaine des tapirs - juin 2011 |
![]() Plaine des guanacos - juin 2011 |
En descendant le visiteur peut
observer au coeur de la plaine des al- pagas, une volière en herbe dans laquelle évoluent des cariamas huppés (Cariama cristata). La fin de la partie brésilienne de la zone Amérique du Sud est marquée par un jardin de plantes grasses installées sur un sol en sable, marquant le commencement du voyage vers le Pérou. Deux espèces représen- tent ce pays. Installées dans un enclos enherbé et parsemé de bacs de sable, des vigognes (Vicugna vicugna) y vivent en compagnie de nandous de Darwin (Pterocnemia pennata). Des panneaux pédagogiques ont été installés à ce niveau et déc- rivent les différentes activités agricoles faisant appel à ces ca- mélidés, ainsi que les produits dérivés comme la laine. Le visiteur poursuit son incursion en Amérique du Sud pour gagner le secteur "Amazonia". |
"Amazonia" est le plus grand
complexe de la zone sud américaine, et s'insert dans une forêt, dont l'abattage de certains arbres a permis la création des différents enclos. Néanmoins, la densité de la forêt encore en état permet une véritable incursion dans la jungle. Une première île entourée d'un discret fossé en eau mais aussi d'un petit grillage, est densément végétalisée, plantée de quelques buis- sons et tendue de branches et de cordes. Cette installation est le lieu de vie d'un groupe de saïmiris à tête grise (Saimiri sciureus). A l'arrière de la maison des petits singes, dont l'intérieur est vi- sible à travers des baies vitrées, se trouve une volière qu'une corde relie à la cime d'un arbre situé de l'autre côté du sentier de visite. Des aras chloroptères (Ara chloroptera) y évoluent en toute liberté. Au bas de ce sentier, le visiteur est invité à entrer dans une grande volière de contact, au sol en herbe, agrémentée d'arbustes, de troncs d'arbre, de perchoirs, de cordes et traversée d'un torrent. |
![]() Ile des saïmiris - juin 2011 |
![]() Volière des perroquets - juin 2011 |
Ce milieu recréant la
jungle amazonienne est le lieu de vie d'aras macaos (Ara macao), d'aras chloroptères (Ara chloroptera), d'aras araraunas (Ara ararauna), d'aras militaires (Ara militaris mexicanus), d'ama- zones poudrées (Amazona farinosa), de chaunas (Chauna torquata), de sarcelles à collier (Callonetta leucophrys), de dendrocygnes veufs (Dendrocygna viduata) et de hoccos noirs (Crax alector). A la sortie de la visiteur, le sentier situé au beau milieu de la forêt natu- relle, nous conduit à longer un grand lac, bordé sur la droite par une plage en herbe où ont été installées des herbes de la pampa. Cet en- clos est occupé par des cigognes maguaris (Ciconia maguari), des chaunas (Chauna torquata), des cygnes à col noir (Cygnus melanocorypha) et des nettes peposacas (Netta peposaca). Sur la gauche du lac, un grillage entoure une partie en eau accolée à une plage en terre, enclos consacré à des alligators du Mississipi (Alligator mississipiensis). |
Le visiteur contourne alors ce
premier lac, pour revenir à l'arrière de l'installation des cigognes, où se situe un second grand lac où ont élu domicile des cygnes à col noir (Cygnus melanocorypha), des nettes peposacas (Netta peposaca), des sarcelles à collier (Callonetta leucophrys), des canards colverts (Anas platyrhynchos) et des tortues de Floride (Trachemys scripta elegans). Une hutte en bois, comme toutes celles installées dans la zone sud américaine, permet aux visiteurs de se reposer. La visite se pour- suit sur la droite en direction de la volière de contact et de sorte à longer et contourner le lac. Au ce,tre de ce grand lac, une grande île naturelle reliée à une cabane en bois, est le lieu d'évolution d'une importante colonie reproductrice de saimiris à tête grise (Saimiri sciureus sciureus) et de sarcelles versicolors (Anas versicolor). |
![]() Grand lac des anatidés - juin 2011 |
![]() Enclos des alligators - juin 2011 |
L'entrée dans la zone
Océanique est marquée par un grand point de restauration implanté au coeur d'un payasage de sable rouge parsemé de rochers et de plantes grasses. A l'arrière de ce restaurant, se trouve une prairie en herbe, entourée de barrières en bois, prairie qui présente une espèce domestique souvent élevée en Australie pour sa laine et dont la viande est im- portée en France, le mouton (Ovis aries). Les jeunes visiteurs peuvent entrer au contact de ces mammifères. A côté des moutons, un enclos en herbe, au sein duquel ont été dressés des petits parasols en bois, structure reliée à une cabane abritant une petite volière au sein de laquelle ont été installés des cacatoès blanc (Cacatua alba). Des clapiers ont également été installés aux côtés des cacatoès, ce qui permet de présenter diverses espèces de lapins (Oryctolagus cuniculus). |
![]() Enclos des cacatoès - juin 2011 |
![]() Volière des kéas - juin 2011 |
La zone australienne, outre les
animaux, a été dotée de nombreuses struc- tures de jeux pour enfants. C'est ainsi qu'un parcours d'acrobranches adossé à des toboggans a été érigé au coeur d'une parcelle forestière . Au bas de cette aire, un chapiteau entouré d'une piste propose des tours à dos de poneys (Equus cabella) ou à dos de chameaux (Camelus bactricanus). Après avoir traversé une troisième aire de jeux, le visiteur fait face à une volière ronde, agrémentée d'un arbre central autour duquel rayonnent des perchoirs en bois. Cette installation présente des corbeaux flûteurs (Gymnorhina tibicen) et des kéas (Nestor notabilis). En face des kéas, une île plantée de saules pleureurs et reliée à une partie en herbe est occupée par des ibis d'Australie (Threskiornis spinicollis), des oies semi palmées (Anseranas semipalmata), des tadornes radjah (Tadorna radjah) et des cygnes noirs (Cygnus atratus). |
![]() Zone australienne - juin 2011 |
![]() Ile des ibis et des tadornes - juin 2011 |
Le visiteur poursuit sa visite
en direction d'une volière rectangulaire, aménagée sous de grands arbres, au sein de laquelle quelques sou- ches offrent des points surélevés aux kookaburas à ailes bleues (Dacelo leachii) qui y vivent. Juste avant la volière, un chemin remonte sur la gauche, sentier que nous allons maintenant emprunter de sorte à longer un grand enclos valloné, enclos de contact dans lequel se poursuit la visite. La gran- de taille de cet enclos permet l'alternance de zones en herbe, en terre et de parties forestière. Un sentier traverse cette plaine au sein de laquelle évoluent des wallabies de Benett (Macropus rufogriseus) et des émeus (Dromaius novaehollandiae). Le visiteur ressort au niveau de la seconde extrémité de l'enclos de contact, pour se trouver sur un sentier en écorces bordés de plusieurs enclos. |
![]() Enclos des wallabies - juin 2011 |
![]() Volière des calaos papous - juin 2011 |
C'est ainsi que sur la droite,
une volière où les bambous se sont développés en masse abrite un couple de calaos papous (Aceros plicatus), dont les loges intérieures sont visibles à travers des baies vitrées. Sur la gauche, un enclos forestier est le lieu de vie d'une meute de dingos (Canis lupus f. dingo). Malgré la présence de plusieurs cachettes, les animaux restent relativement craintifs et difficilement observables. En continuant son incursion dans la forêt australienne, le visiteur découvre un double enclos densément végétalisé, où la végétation naturelle grandit en totale anarchie et recrée parfaitement le milieu de vie des casoars à casque (Casuarius casuarius) qui y ont été installés. C'est avec l'enclos de ce ratite que se termine la partie Océanienne du zoo de Zlin. |
![]() Un des enclos des casoars - juin 2011 |
![]() Volière des kookaburas - juin 2011 |
La suite de la visite nous
permet d'attérir en Asie, qui constitue le troisième grand secteur du parc. L'entrée asiatique se situe dans une forêt de conifères, tandis que le sol est recouvert de rhododendrons. Un sentier sillone au milieu de ces buissons, pour déboucher sur une terrasse bordant la pre- mière plaine asiatique, une vaste étendue d'herbe, au centre de la- quelle ont été disposés des troncs d'arbre. Cette plaine héberge une cohabitation entre des chameaux (Camelus bactrianus), des antilopes cervicapres (Antilopa cervicapra), des nilgaus (Boselaphus tragocamelus), des vautours fauves (Gyps fulvus), des grues à cou blanc (Grus vipio), des oies cygnoides (Anser cygnoides) et des oies à tête barrée (Anser indicus). A l'extrémité droite de la terrasse, des vitres ouvrent une vue sur une installation de relativement grande taille, plantée de faux acacias, et à l'herbe haute, structure qui est occupée par un couple de tigres de Sibérie (Panthera tigris altaica). |
![]() Plaine des chameaux - juin 2011 |
![]() Enclos des ours du Tibet - juin 2011 |
Le visiteur redescend vers le
sentier principal situé dans la forêt, tout en longeant sur la gauche, un enclos en herbe, parsemé de rochers et de troncs d'arbre, une cascade et un torrent traversant l'ensemble de l'enclos. Des ours du Tibet (Ursus thibetanus) sont installés à ce niveau. Avant de regagner le sentier principal, une bifurcation sur la gauche nous invite à entrer dans une volière de contact. La rivière des ours continue de couler au coeur de cette volière, qui est également plan- tée de nombreux saules pleureurs, le fond reconstituant une falaise de faux rochers. Les espèces présentées dans cet enclos sont : des spatules blanches (Platalea leucoridia), des hérons garde boeufs (Bubulcus ibis), des huitriers pies (Haematopus ostralegus), des talèves sultanes (Porphyrio porphyrio), des hérons de Gray (Ardeola grayii), une espèce de héron présentée dans 5 parcs européens, des tantales indiens (Mycteria leucocephala) et des tantales blancs (Mycteria cinerea), ces deux dernières espèces sont également hébergées respectivement dans 4 et 1 autres zoos en Europe. |
![]() Volière des oiseaux asiatiques - juin 2011 |
![]() Enclos des tigres de Sibérie - juin 2011 |
Cette seconde volière est
située à la frontière du secteur Africain, con- tinent duquel sont originaires ses pensionnaires. Une paserrelle en bois traverse cette volière enherbée. Sur la gauche de la passerelle ont été plantés quelques arbres, alors que la partie droite représente un milieu aride, où alternent herbe, sable, rochers et racines sèches. De rares mangoustes de Gambie (Mungos gambianus), les seuls re- présentant de leur espèce en Europe, évoluent dans la partie de droite tandis que des vautours de Rueppel (Gyps rueppellii) se par- tage le reste de la structure avec des vautours de l'Himalaya (Gyps himalayensis). Deux possibilités s'offrent alors aux visiteurs, soit la visite peut se poursuivre dans la zone Africaine, soit un petit sentier s'enfonce dans la forêt asiatique. En empruntant ce dernier, on peut se rendre sur la droite, vers un jardin planté de nombreuses fleurs utilisées pour attirer les papillons, qui sont rois de cette zone. |
![]() Une partie de la volière des vautours - juin 2011 |
![]() Enclos des makis cattas - juin 2011 |
Laissant le jardin des
papillons sur la droite, la visite nous conduit vers une île plantée de quelques conifères dont les troncs sont reliés entre eux par des cordages. Cette île héberge des makis varis noirs et blancs (Varecia variegata variegata), une espèce qui, malgré sa localisation au sein du zoo, est originaire de Madagascar et non d'Asie. Au bout de l'île des makis, une maison octogonale fait face à un grand lac. A l'arrière de cette bâtisse est accolée une volière de petite taille disposant pour seuls aménagements de quelques branchages, volière consacrée à la présentation de petits pandas (Ailurus fulgens). Le visiteur longe alors le grand lac au milieu duquel ont été installés de petits îlots en pierre sur lesquels se dressent des mâts reliés entre eux par des cordes. Cette installation reliée à la maison est le lieu de vie de gibbons lar (Hylobates lar). |
Des pélicans blancs (Pelecanus onocrotalus)
évoluent sur le lac aux côtés de pélicans des Philippines (Pelecanus philippensis), des ber- naches du Canada (Branta canadensis), des nettes rousses (Netta rufina), des harles bièvres (Mergus merganser), des oies des neiges (Anser caerulescens), des oies à tête barrée (Anser indicus) et des cygnes tuberculés (Cygnus olor). Le visiteur longe le lac des anatidés et traverse également un petit jardin chinois, jardin dont la fin est marquée par 2 enclos en herbe, agrémentés de quelques buissons et de hautes herbes. Le premier enclos, recouvert d'un filet présente des grues de Mandchourie (Grus japonicus). Le second enclos à ciel ouvert, est pour sa part occupé par des grues antigones (Grus antigone). L'enclos des grues marque non seulement la fin du jardin chinois mais également celle de la zone asiatique. Le visiteur revient légè- rement sur ses pas, pour emprunter un sentier situé en face des grues de Mandchourie et qui longe la volière des vautours. |
![]() Bassin des pélicans et iles des gibbons - juin 2011 |
![]() Enclos des grues de Mandchourie - juin 2011 |
![]() Partie des mangoustes dans la volière - juin 2011 |
Une fois revenu au niveau du
carrefour qui permet d'entrer dans la volière des vautours et des mangoustes et de se rendre dans la zone asiatique, le visiteur se dirige sur la droite, pour débuter son incursion en Afrique. Sur la gauche du sentier de visite, une plaine pentue en herbe, dis- pose d'un bosquet dans la partie supérieure. Cette installation est le lieu de vie d'oryx d'Arabie (Oryx leucoryx) et de calaos terrestres (Bucorvus leadbeater). En face des oryx, une passerelle en bois nous amène à longer un plan d'eau doublé d'une plage en herbe accolée à un bâtiment en ocre. Cette lagune est le lieu de présentation de flamants roses (Phoenicopterus roseus). Au bout du ponton, un carrefour rejoint, sur la droite, la zone des grues, sur la gauche, l'enclos des oryx et tout droit, le sentier se dirige vers un grand bâtiment au sein duquel se poursuit la visite. |
![]() Enclos des oryx d'Arabie - juin 2011 |
![]() Maison des éléphants - juin 2011 |
Ce bâtiment,
inauguré en 2003, se compose d'un grand enclos commun et d'une loge de séparation. Un bassin complète le décor de faux rochers qui camoufle les murs. Un groupe de trois éléphants africains (Loxodonta africana africana) occupe cette installation. Les pachydermes béné- ficient également d'un enclos extérieur aménagé tout en lon- gueur, dans lequel poussent quelques arbres. Un bassin ex- térieur, un sol en sable et en terre et des souches offrent des enrichissements à ces mastodontes. Avant de ressortir de la maison des éléphants, un aquarium présente les poissons du lac Malawi, représentés par des cichlidés africains dorés (Melanochromis auratus), des mbunas (Cynotilapia afra), des cichlidés saulosis (Pseudotropheus saulosi), des cichlidés alongés (Pseudotropheus elongatus), des cichlidés zèbres (Pseudotropheus zebra), des aulonocora fée (Aulonocara jacobfreibergi), des burtonis (Astatotilapia burtoni) et des bossus de Malawi (Cyrtocara moorii). |
![]() Aquarium des cichlidés - juin 2011 |
![]() Enclos des flamants roses - juin 2011 |
Le visiteur ressort alors de la
maison des éléphants pour se diriger vers la grande plaine africaine de Zlin. Cette installation entièrement en herbe, est plantée de nombreux arbres dans sa partie supérieure agrémentée de rochers et de quelques branches. Un cours d'eau permet de séparer les animaux des visiteurs. Au sein de la plaine africaine, des addax (Addax nasomaculatus) évoluent aux côtés de cobes de Kaffue (Kobus leche kafuensis), d'autruches (Struthio camelus), d'ibis sacrés (Threskiornis aethiopicus), de marabouts (Leptoptiloscrumeniferus), d'oies armées de Gambie (Plectropterus gambensis), de bernaches à ailes bleues (Cyanochen cyanopterus) et de calaos terrestres (Bucorvus leadbeater). Le visiteur longe cette plaine situé sur la gauche tandis que sur la droite se dresse l'enclos extérieur des éléphants. |
![]() Plaine africaine - juin 2011 |
![]() Enclos des lions - juin 2011 |
Un ponton en bois bifurque sur
la gauche, dans un recoin de la plaine africaine. Entre ce sentier et le chemin principal, un enclos de type marécageux est occupé par des grues royales (Pavonina regulorum). Au bout du chemin en bois, qui marque également la limite de la plaine africaine, se trouve un autre enclos dont la construction date de 2003, enclos planté de nombreux buissons, troncs d'arbre et rochers qui cassent la monotonie de cet enclos en herbe, lieu de présentation d'un groupe de lions (Panthera leo). Le sentier de visite est alors barré d'une barrière en bois marquant l'entrée d'un enclos de contact. Il s'agit d'une île en herbe, plantée de nombreux arbres et consacrée à une famille de makis cattas (Lemur katta). Des cordes et branchages complètent les aménagements. Le visiteur quitte alors l'enclos des lémuriens pour se diriger vers la zone conçue en 2010, l'Ethiopie (phase 1). |
![]() Enclos des grues royales - juin 2011 |
![]() Enclos extérieur des éléphants - juin 2011 |
![]() Plaine africaine - juin 2011 |
![]() Enclos de contact des makis cattas - juin 2011 |
L'entrée en Afrique noire
est marquée par un mur de brindilles débouc- hant sur une vaste volière que l'on longe, avant de pénétrer dans cette installation en herbe au sein de laquelle ont été dressés plusieurs troncs d'arbres. Au sein de cette volière, on peut observer des tantales indiens (Mycteria ibis), des marabouts (Leptoptiloscrumeniferus), des perroquets à cou brun (Poicephalus fuscicollis fuscicollis), de rares calaos siffleurs (Bycanistes fistulator fistulator), des ombrettes africaines (Scopus umbretta) et des grues caronculées (Grus carunculata). Le visiteur ressort alors de la volière, pour découvrir l'enclos principal d'Ethiopia. Ce grand enclos en herbe est pentu, organisé au milieu des arbres et parsemé de rochers, plusieurs rivières coulent en son sein. Cette installation héberge l'espèce emblématique de ce pays, le gélada (Theropithecus gelada), singe qui cohabite avec des damans des rochers (Procavia capensis). |
![]() Volière africaine - juin 2011 |
![]() Enclos et maison des tortues - juin 2011 |
Au niveau du milieu de l'enclos,
le sentier de visite est bordé par une hutte reliée à un petit enclos extérieur en herbe, qui non seulement permet aux damans de s'isoler des géladas, mais qui accueille également des tortues léopards (Geochelone pardalis). Sur la droite, le chemin surplombe la plaine des éléphants Le visiteur contourne alors l'enclos des géladas en repassant à l'arrière de la maison des éléphants, pour remonter vers la mini ferme africaine. Cette mini ferme se compose d'un simple enclos organisé en terrasses de sable et délimité par une barrière de brindilles. De disgracieux moutons de Somalie (Ovis aries orientalis) y vivent en compagnie de poules (Gallus gallus domesticus). La visite se poursuit au coeur d'une forêt de feuillus, pour découvrir les panneaux présentant la futures zone Ethiopia 2 dont l'inauguration est prévue en 2012 et qui devrait accueillir des grands koudous, des suricates ou encore des serpentaires. |
![]() Enclos des géladas - juin 2011 |
![]() Enclos des géladas - juin 2011 |
![]() Abri de la volière africaine - juin 2011 |
![]() Mini ferme - juin 2011 |
Au bout de l'allée, sous
le couvert de grands arbres, un enclos forestier est relié par de petites portes à un enclos en sable dont seule une petite partie est visible. Cette plaine est accolée à un bâtiment vers lequel monte un escalier. Une fois dans ce bâtiment, le visiteur évolue sur un balcon situé en hauteur. Sur la droite de l'entrée, une volière relati- vement peu éclairée héberge des perroquets à cou brun (Poicephalus fuscicollis fuscicollis). Cette terrasse permet également de surplomber différents boxes bor- dant les murs du bâtiment, ainsi qu'une vaste loge centrale. Une seconde volière a été installée dans un des angles du chemin de visite. Cette volière, agrémentée de graminées sèchées et de branc- hages est consacrée aux oiseaux bâtisseurs de nids, représentés par des travailleurs à bec rouge (Quelea quelea), des euplectes vorabés (Euplectes afer) et des veuves dominicaines (Vidua macroura). Une troisième volière était vide lors de ma visite. |
![]() Volière des tisserins - juin 2011 |
![]() Plaine africaine - juin 2011 |
Au niveau des loges, entre
chaque volière, un ensemble de quatre boxes typique des boxes pour chevaux ont été installés le long des murs. La première série est plus spécifiquement occupée par des damalisques à front blanc (Damaliscus dorcas phillipsi), la seconde rangée est le lieu de vie de zèbres du Soudan (Equus burchelli borensis) tandis que la troisième série héberge des aut- ruches (Struthio camelus). La loge centrale doublée de 2 boxes d'isolement a été conçue pour l'accueil de girafes de Rothschild (Giraffa camelopardalis rothschildi). Enfin, avant de quitter le pavillon africain le visiteur découvre, sur la droite, deux dernières loges bétonnées occupées par des rhinocéros blancs (Ceratotherium simum simum). Le visiteur ressort de la maison africaine, et découvre le pré parc des rhinocéros, mais également la grande plaine africaine en sable, doublée d'une partie forestière accessible aux antilopes, zèbres et autruches. Des pintades de Numibie (Numida meleagris) sont également présentées à ce niveau. |
![]() Enclos des moutons - juin 2011 |
![]() Loges des girafes - juin 2011 |
La zone africaine marque la fin
de l'organisation en biozone du zoo. Cette partie du parc est en effet le lieu de vie de plusieurs espèces réparties en fonction de leur classe et non plus par rapport à leur origine géographique. C'est ainsi que la suite de la visite nous conduit à découvrir plusieurs ran- gées de volières. Chcune d'entre elles est de type naturelle, où la végé- tation sauvage pousse en anarchie. Des perchoirs en bois complètent ces aménagements. La première structure est occupée par des pintades vulturines (Acryllium vulturinum) et par des calaos trompettes (Ceratogymna bucinator). Des corbeaux à nuque blanche (Corvus albicollis) vivent dans la seconde volière alors que la troisième héberge des touracos violets (Musophaga violacea). La quatrième volière, accolée à celle des touracos est consacrée à des pintades vulturines (Acryllium vulturinum) et des calaos à bec jaune (Tockus flavirostris). |
![]() Volière des calaos - juin 2011 |
![]() Volière typique pour calaos - juin 2011 |
Après une partie vierge
de tout grillage, le visiteur se dirige vers la seconde série de volière, dont la première installation est occupée par des calaos à huppe blanche (Tockus albocristatus) qui co- habitent avec des perroquets à cou brun (Poicephalus fuscicollis fuscicollis). Des touracos de Ross (Musophaga rossae) vivent dans la secon- de installation. La dernière série de 3 volières accolées est consacrée à la présen- tation de 3 espèces de calaos. La première est le lieu de vie de calaos bicornes (Buceros bicornis), la seconde héberge des calaos à casque noir (Ceratogymna atrata), espèce présentée dans 13 parcs européens. Enfin, des calaos à joues argentées (Bycanistes brevis) occupent la dernière volière de cette rangée. Le visiteur arrive alors au niveau d'une grande place. |
Au niveau de cette place se
dresse un grand bâtiment qui abrite les bureaux administratifs et un restaurant. Sur la droite de la bâtisse, un enclos forestier est occupé par des jabirus du Sénégal (Ephippiorhynchus senegalensis). Le restaurant est bordé d'une terrasse couverte au centre de la- quelle se dresse une volière. Cette structure est occupée par des faisans dorés (Chrysolophus pictus), des choucadors pourprés (Lamprotornis purpureus) et des touracos à bec rouge (Tockus erythrorhynchus). Au niveau de cette place, après avoir pris une collation, le visiteur est invité à emprunter un sentier situé sur la gauche, en direction de la nouveauté 2011, le Centre "Caudata", un bâtiment entière- ment vitré au sein duquel plusieurs terrariums sont occupés par des salamandres communes (Salamandra salamandra). Ce cen- tre a en effet été créé en vue de soutenir la protection des am- phibiens. |
![]() Enclos des jabirus - juin 2011 |
![]() Vivarium - juin 2011 |
Le visiteur revient
à proximité du restaurant pour faire face au château du zoo, dont la visite est possible moyennant un droit d'entrée. Les sous sols du château ont, pour leur part, été trans- formés en terrariums. Plusieurs vivariums sont visibles à travers des vitres qui se dégagent des murs de pierre. Le premier terrarium agrémenté d'un bassin bétonné, d'une partie en terre tendue de plantes articifielles et de branchages, est le lieu de vie de varans de Salvator (Varanus salvadorii). Des pythons molures (Python molurus bivittatus) occupent le terrarium suivant entièrement bétonné. Les deux vivariums qui suivent sont plantés de nombreux végétaux tropicaux. Le premier abrite une cohabitation entre des basiliques à plumes (Basiliscus plumifrons) et des platémydes à tête plate (Platemys platycephala) tandis que le seconde héberge une colonie de dendrobates bleues (Dendrobates azureus). |
Le dernier vivarium dispose, pour seuls aménagements, de mor- ceaux de bois. Ce vivarium est le lieu de vie de boas arboricoles de Madagascar (Sanzinia madagascariensis). Le visiteur ressort alors du vivarium pour bifurquer sur la gauche, repasser devant le château et longer un bassin rempli de jets d'eau séparant la bâtisse de la terrasse du restaurant. |
![]() Vivarium des dendrobates - juin 2011 |
![]() Volière des calaos à bec rouge - juin 2011 |
![]() Chateau du zoo de Zlin - juin 2011 |
Le visiteur revient alors au
niveau d'une allée de visite, pour se diriger sur la droite, en direction d'une forêt. Avant d'entrer dans ce bois, le visiteur découvre un enclos enherbé, agrémenté d'un bassin avec vision sous marine, bordé par une plage en galets. Cet enclos est le lieu de vie de manchots de Humboldt (Spheniscus humboldti) et de brassemers de Patagonie (Tachyeres patachonicus). Une fois entré dans la forêt, on découvre un sentier nous permettant de remonter le temps. En effet, ce chemin est bordé de squelet- tes de dinosaures et d'oeufs de dinosaures. La sortie de ce sentier débouche sur l'enclos des jabirus déja vu précédemment. La suite de la visite nous amène à revenir vers l'enclos des manchots, pour emprunter le sentier situé sur la gauche. |
![]() Enclos des manchots - juin 2011 |
![]() Maison des singes - juin 2011 |
Avant d'évoluer sur ce
chemin, le visiteur est invité à entrer dans un bâtiment relativement long. Ce bâtiment heberge plusieurs loges visibles à travers des baies vitrées. Ces loges carrelées sont agré- mentées de structures métalliques et de troncs de bois et de bran- ches feuillus. La maison des singes est occupée par des capucins de Guyane (Cebus apella) visibles dans la première loge. Le boxe suivant héberge des cercopihèques à huppe noire (Lophocebus aterrimus). Aux côtés des cercopithèques, dans la troisième installation, vivent des coendous (Coendou prehensilis). Les deux dernières loges sont occupées respectivement par des siamangs (Hylobates syndactylus) et par des atèles de Geoffroy (Ateles geoffroyi). Le visiteur ressort alors de la maison des singes, pour découvrir leurs enclos extérieurs. |
Les deux premiers enclos
extérieurs sont délimités par de hauts murs bétonnés percés de baies vitrées. Le premier, densément végétalisé, bénéficie de quelques aménagements de cordes et est le lieu de vie des atèles. Le second, au sol en herbe agrémenté de quelques buissons, est consacré à la présentation des plus gros singes, les gorilles (Gorilla gorilla gorilla). En face des gorilles le visiteur retrouve la partie supérieure de l'ins- tallation des manchots. Le sentier contourne l'enclos des gorilles et pénètre dans la maison de ces grands, singes, maison qui se compose d'une vaste loge au sol en béton lissé, aux murs carrelés et disposant d'enrichissements en bois. |
![]() Enclos extérieur des gorilles - juin 2011 |
![]() Volière des ibis et des pélicans - juin 2011 |
Suite à la maison des
gorilles, le visiteur se retrouve à l'arrière du bâtiment des singes, le long duquel ont été érigées les vo- lières extérieures des primates. Ces volières de taille réduite, disposent d'un sol en écorces et sont dotées d'aménagements en bois et de cordes. Chaque espèce présentée à l'intérieur bénéficie ainsi d'un ac- cès à l'extérieur. Au bout de l'allée de volières, le sentier bifurque sur la droite, en direction d'une grande volière agrémentée d'un point d'eau et de nombreux saules. Cette installation est le lieu d'évolution de jabirus du Sénégal (Ephippiorhynchus senegalensis), de spatules blanches (Platalea alba), d'ibis sacrés (Threskiornis aethiopicus) et de pélicans des Philippines (Pelecanus philippensis). |
![]() Loge typique des singes - juin 2011 |
![]() Volières extérieures des singes - juin 2011 |
A l'arrière de la
volière des pélicans, un petit enclos composé de plusieurs troncs d'arbre et branchages situés sous le couvert de grands arbres, était consacré à des aras militaires (Ara militaris). Sur la gauche des aras, un sentier rejoignant la grande serre sud américaine, longe un paddock en sable où évoluent des chevaux (Equus cabella domesticus). Le visiteur revient alors au niveau des pélicans et de la maison des singes, pour longer l'arrière du château en face duquel un bassin bordé d'une plage en herbe est occupé par plusieurs ana- tidés, des flamants du Chili (Phoenicopteurs chilensis) et des flamants nains (Phoenicopterus minor). Les anatidés sont représentés par des oies semi palmées (Anseranas semipalmata), des souchets d'Europe (Anas clypeata), des dendrocygnes veufs (Dendrocygna viduata), des canards mandarins (Aix galericula), des pilets d'Europe (Anas acuta), des fuligules nycoras (Aythya nyroca) et des cygnes à col noir (Cygnus melanocorypha). |
![]() Enclos des chevaux - juin 2011 |
![]() Volière typique pour petits oiseaux - juin 2011 (Ici occupée par des cassiques) |
Au bout de l'allée, un
sentier en terre, longe une série de volières comparables à celles des calaos. Des cassiques verts (Psarocolius viridis) occupent la première volière, la suivante est pour sa part le lieu d'évolution d'un couple de calaos siffleurs (Bycanistes fistulator fistulator) qui s'est reproduit en 2010. La troisième volière héberge des calaos à huppe blanche (Tockus albocristatus). Enfin, la dernière volière qui, contrai- rement aux précédentes, est aménagée de branches mortes et non végétalisée, présente des grand-ducs de Verreaux (Bubo lacteus). En face des volières, un enclos marécageux accueille des cigognes noires (Ciconia nigra). Le visiteur traverse alors le parc arboré du chateau, pour revenir au niveau de l'entrée principale et quitter le zoo de Zlin. |
![]() Enclos des anatidés - juin 2011 |
![]() Chateau du zoo de Zlin - juin 2011 |
En conclusion, le zoo de Zlin
fait partie du top 3 des zoos de République Tchèque. Après ses débuts de collection privée, le zoo s'est développé en zones géographiques présentant aujourd'hui 4 continents. Avec une collection relativement classique, le parc fait de gros efforts sur la scénographies et utilise des essences végétales proches des milieux d'origine de ses pensionnaires. Outre les espèces rencontrées fréquement dans les parcs zoologiques, le zoo de Zlin héberge de belles raretés principalement au niveau des oiseaux et plus particulièrement des échassiers. Le zoo s'est d'ailleurs spécialisé dans la reproduction de ces oiseaux. Comme ses grands frères de Prague et Plzen, le zoo de Zlin est en pour parler avec les zoos asiatiques et les gouvernements étrangers pour participer à des importations d'espèces peu courantes. |
![]() Calao huppé - juin 2011 |
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