Entrée du Ninoy Park - novembre 2016 |
Ninoy Aquino Wildlife Park Elliptical Road Diliman, Quezon City, Metro Manila, Philippines Tel : +63 910 304 0899 |
Ticket journalier Adulte : 8,00 Php (0,16 €) Enfant : 5,00 Php (0,10 €) |
Serpentaire des Philippines - novembre 2016 |
Spizaète de Pinkser - novembre 2016 |
Le parc est ouvert tous les jours toute l'année de 8h00 à 17h00 La partie zoologique est ouverte du mardi au dimanche de 9h00 à 16h00 |
Le Ninoy Aquino Wildlife Park est un des plus vastes espaces verts de la mégalopole de Manille. Situé dans la ville de Quezon city, il s’étend sur étang central. Au cœur de ce parc, on trouvera un hôpital qui recueille les animaux sauvages blessés. Cette structure s’est doublée d’une partie zoologique, de petite taille, composée de divers enclos et autres volières, au sein des- quels sont présentés les spécimens qui n’ont pu être remis en liberté. |
Macaque crabier des Philippines - novembre 2016 |
Après avoir franchi
l’imposante arche qui conduit dans le parc, nous allons longer les bâtiments administratifs, puis un mur orné d’une fresque reproduisant la faune sauvage des Philippines. A l’arrière de ce mur se trouve la première section animalière de l’établissement, le centre de soins « Wildlife rescue center ». Seule une partie de ce dernier est visitable. Une seule allée bétonnée, bordée de part et d’autres par plusieurs séries de volières. Sur la droite, les volières sont relativement basses, et individuelles. |
Mur bordant la station de soins - novembre 2016 |
Volière du spizaète - novembre 2016 |
Elles disposent d’un sol
en terre, de quelques branches, et autres végétaux et d’un bac d’eau. Sur la gauche de l’allée en revanche, les vo- lières sont plus hautes, totalement bétonnées et accolées les unes aux autres. Seule la première rangée de volière est visible du public, les autres peuvent être entraperçues. Compte tenu de l’activité de soins de ce centre, la liste des espèces qui sera déroulée ici peut changer. La première volière que l’on découvre sur la droite, est le lieu de vie d’un spizaète de Pinsker (Spizaetus pinskeri), une espèce qui a longtemps été considérée comme une sous espèce de l’aigle des Philippines. |
La seconde volière est pour sa
part consacrée à des aigles variables (Spizaetus limnaeetus). Enfin, une troisième volière du même type hé- berge des aigles serpentaires des Philippines (Spilornis holospilus). Sur la gauche en revanche, dans les hautes volières, on pourra admirer des cacatoès des Philippines (Cacatua haematuropygia), des cacatoès à huppe jaune (Cacatua galerita), des cacatoès à huppe blanche (Cacatua alba), des perruches de Luzon (Tanygnathus lucionensis), des microglosses (Probosciger aterrimus), des eclectus (Eclectus roratus) ou encore des calaos à casque rouge (Buceros hydrocorax mindanensis). |
Cage de soins des petits animaux - novembre 2016 |
Cage de soins des petits animaux - novembre 2016 |
Nous revenons alors sur la droite de
l’allée, pour découvrir une volière occupée par un grand nombre de milans royaux (Milvus indicus). La présentation des oiseaux s’arrête alors. En continuant sur l’allée centrale, le visiteur pourra observer plusieurs cages individuelles occupées par des civettes de Malaisie (Viverra tangalunga). Au bout de l’allée, le visiteur tourne alors sur la gauche, pour découvrir plusieurs cages, agré- mentées d’un bassin et de quelques branches. Ces dernières recueillent des varans de Gray (Varanus olivaceus), des pythons birmans (Python molurus), et des crocodiles des Philippines (Crocodylus mindorensis). |
Sur la
gauche, face aux reptiles, se dresse une double cage bétonnée, au sein de laquelle vit un singe vervet (Chlorocebus aethiops), bien que s'agissant d'une espèce africaine. Au fond de cette allée, une cage en forme de « L » pouvant être séparée en 2 est le lieu de vie de tigres (Panthera tigris). Le visiteur parcourt alors à nouveau cette allée en direction de l’entrée. Avant de quitter la zone de soin, on pourra encore observer quelques petites cages, placées en hauteur, où sont soignés des loris lent (Nycticebus bengalensis) et des rats des nuages (Phloemys pallidus). |
Volière du vervet - novembre 2016 |
Cage pour nycticèbes - novembre 2016 |
Dans les volières éloignées du sentier de visite on devine la présence de plusieurs civettes et spizaètes des Philippines. Le visiteur quitte alors le centre de soins, pour continuer sa découverte de la partie zoologique de ce vaste espace vert. |
En poursuivant notre découverte sur la droite, nous découvrons une impressionnante volière, devancée par une terrasse en hauteur, sur la- quelle nous allons monter. Ce promontoire permet de dominer cette vaste volière creusée d’un bassin, plantée de divers végétaux et autres plantes colorées. L’ensemble forme le « serpentarium » du parc où vivent d’imposants pythons birmans (Python molurus bivittatus). |
Complexe des pythons - novembre 2016 |
Aquarium - novembre 2016 |
De retour au niveau de la terre ferme, l’allée bifurque sur la gauche, pour gagner une maison cubique percée de vitres. Chaque vitre repré- sente un aquarium. Ces différents bacs, dont beaucoup étaient vides lors de ma visite, sont garnis d’un sol en gravier. Parmi les espèces présentées dans ces bacs on peut citer les pangas (Pangasianodon hypophthalmus), les poissons à tête de ser- pent (Channa asiatica), les poissons cou- teaux (Chitala ornata) ou encore les silures tigres (Pseudoplatystoma tigrinum). |
Nous
quittons alors l’aquarium du Ninoy Aquino park, pour contourner une fosse, au fond de laquelle ressort une île en herbe, en- tourée de bras en eau. Différentes structures d’escalade en bois ont été installées sur cette île légèrement vallonnée, qui héberge un groupe de macaques crabiers des Philippines (Macaca fascicularis tatuagens). Plus loin, après être passé devant un petit enclos laissé à l’abandon, nous rejoignons un enclos en terre, ombragé par quelques grands arbres. La surface de ce dernier était en phase d’être doublée. Cette plaine présente un petit groupe de cerfs des Philippines (Rusa mariana). |
Enclos des cerfs des Philippines - novembre 2016 |
Volière des pigeons - novembre 2016 |
Le sentier se poursuit alors le long de l’enclos des cerfs et à l’arrière de la fosse des ma- caques, pour plonger dans un bosquet au sein duquel a été érigée une volière de forme ovale. Celle-ci est plantée de plusieurs palmiers, de champignons bétonnés et est agrémentée de branches et de troncs. On pourra y découvrir un groupe de phasian- nelles des Philippines (Macropygia tenuirostris), des carpophages blancs (Ducula bicolor) et des carpophages paulines (Ducula aena aena). |
Enclos des pythons birmans - novembre 2016 |
Enclos des macaques - novembre 2016 |
Nous allons alors traverser une avenue
qui
rejoint la seconde entrée du parc, avant de nous diriger vers une volière relativement volumineuse, au sol en sable, agrémentée de diverses branches, de cordes et autres agrès et qui voit évoluer un groupe de gris du Gabon (Psittacus erithacus). Nous entrons alors sous un couvert végétal plus dense, pour admirer deux volières accolées, relativement hautes, disposant de nichoirs en bois, de faux rochers et de multiples palmiers. Ces volières sont consacrées à deux espèces de calaos locaux à savoir le calao à casque rouge de Samar (Buceros hydrocorax semigaleatus) et le calao tarictic (Penelopides panini). |
Volière des gris du Gabon - novembre 2016 |
Volière des pygargues - novembre 2016 |
Nous allons alors continuer notre
incursion sous les arbres, pour trouver un imposant complexe composé de 4 hautes volières de plus de cube au centre duquel passe l’allée de visite. Toutes ces volières intègrent les arbres, alen- tours, des monticules rocheux et des bassins. Au sein de la première structure, vivent des pygargues blagres (Haliaeetus leucogaster). Le nombre d’oiseaux maintenus ici impres- sionne mais chaque oiseau était, lors de ma visite, contenu dans une cage individuelle, au sol de la grande volière. |
La seconde volière était consacrée à une colonie de milans sacrés (Haliaeestur indicus), qui, de par leur nombre, ont détruit la végétation. Enfin, la troisième structure de ce complexe, est bien végétalisée et présente quelques aigles ser- pentaires des Philippines (Spilornis holospilus). La dernière volière était en cours de réfection lors de ma visite. |
Volière des pygargues - novembre 2016 |
Volières des calaos - novembre 2016 |
Volières des calaos - novembre 2016 |
Le sentier traverse un espace vert ombragé par les arbustes locaux, sous lesquels les habitants de la ville peuvent se reposer durant leur temps libres. Après quelques centaines de mètres, le visiteur arrive au clou du spectacle. Là, au milieu de la végétation, a été érigée une imposante volière, relativement solide, d’une vingtaine de mètres de long. |
Volière du pithécophage - novembre 2016 |
Panneau du pithécophage - novembre 2016 |
Cette volière sur le sol de laquelle se développe l’herbe et d’autres buissons, est relativement haute, si bien que de grands arbres s’y sont dé- veloppés. Quelques rochers et perchoirs placés à différentes hauteurs comble le volume offert à un pithécophage des Philippines ou aigle mangeur de singes (Pithecophaga jefferyi). L’emblème des Philippines hébergé au parc est un vieil individu de plus de 35 ans, qui avait été capturé illégalement en 1982. |
Après avoir été
maintenu dans le centre de re- production de cette espèce basé à Davao city, il a été transféré à des fins d’éducation, au Ninoy Aquino Wildlife Park en 2009. Il semble être à ce jour, le seul individu présenté au public hors du centre de reproduction de Davao. Après ce grand moment d’émotion, le visiteur continue sa visite en direction d’une dernière volière, de taille moyenne, disposant pour seuls aménagements, de quelques troncs, et autres branches, et qui héberge des aigles serpentaires des Philippines (Spilornis holospilus). |
Volière des serpentaires - novembre 2016 |
Ambiance dans le Ninoy Aquino - novembre 2016 |
C’est ainsi que s’achève la partie zoologique du parc. Le visiteur poursuivre sa découverte de cet espace vert par le jardin botanique, s’arrêter un instant dans l’amphithéâtre face au lac ou en- core gagner le jardin chinois avant de se diriger vers la sortie. |
En conclusion, le Ninoy Aquino Wildlife Park ne dispose que d'une petite structure animalière mais qui mérite le détour de tous les voyageurs tran- sitant par Manille. En effet, outre le centre de soins qui héberge , en fonction des arrivées, des espèces locales et peu courantes en captivité, le visiteur pourra ainsi y découvrir le majestueux pithécophage endémique des Philippines. |
Aigle mangeur de singes - novembre 2016 |
Copyright © - 2007-2020 - J. Bordonné - Tous droits réservés |