Dusit Zoo 5 Khwaeng Dusit Khet Dusit Krung Thep Maha Nakhon 10300 Bangcok Thaïlande Tel : +66 (0)2-281-2000 www.dusit.zoothailand.org |
![]() |
Calao largup - décembre 2016 |
Tous les jours, toute l'année de 8h00 à 18h00 |
Ticket individuel Adulte : 100,00 Bhats (2,83 €) Enfant (- de 1.35 m) : 20,00 Bhats (0,57 €) Etudiant, policier : 50,00 Bhats (1,42 €) Sénior (+ 60 ans) : gratuit |
Langurs de Barbe - décembre 2016 |
Face aux pachydermes, un sentier se- condaire fait le tour d’un ensemble d’en- clos consacrés au continent australien. Ce complexe débute par un enclos de taille moyenne, en sable, agrémenté de quelques plantes tropicales et de caver- nes bétonnées. Quelques branches jonchent le sol de cet enclos relié à une maison plongée dans l’obscurité, formée de galerie et dont l'intérieur est visible au travers de vitres. Des wombats (Vombatus ursinus) évoluent dans cet espace. |
|
Accolée aux wombats se dresse une in- stallation au sol rocailleux, ombragée par de hauts arbres et creusée d’un petit bassin. Cette installation est for- mée par deux enclos qui peuvent être reliés entre eux ou au contraire séparés. Un couple de casoars à casque (Casuarius casuarius) y vit. |
Nous allons alors continuer notre découverte du Dusit zoo, de sorte à faire face à un im- posant ensemble inauguré récemment. Ce dernier se compose d’une vaste volière ex- térieure au sol en herbe et plantée de mul- tiples eucalyptus. A cela s’ajoutent deux volières d’isolement reliées à une maison intérieure vitrée, le tout étant traversé par quelques troncs. Ce complexe est le lieu de vie de koalas (Phascolarctos cinereus). |
|
Nous quittons le complexe des marsupiaux pour arriver devant un grand bâitment à l’intérieur duquel nous pouvons entrer. Au cœur de ce musée, le visiteur pourra sil- loner au milieu de nombreuses vitrines recréant des habitats mettant en scène des animaux naturalisés. De retour à l’air libre nous continuons la visite vers un bâtiment recouvert de tôle. |
Nous continuons
encore notre
avancée pour observer, sur la gauche de l’allée, un alig- nement de 6 hautes volières. Ces dernières sont bien intégrées dans la végétation environnante, offrent une hauteur de l’ordre de 5 à 6 mètres. Ces volières sont agré- mentées de nombreuses branches, cordes et balançoires en pneus. La première est le lieu de vie de gibbons à favoris blancs (Nomascus leucogenys). La seconde héberge des gibbons à main blan- che (Hylobates lar) tandis que des gibbons à bonnet (Hylobates pileatus) s’ébattent dans la troisième. |
|
Les volières qui suivent ne sont plus con- sacrées aux primates mais aux oiseaux. Tout aussi hautes, elles sont aussi den- sément plantées. Dans l’ordre de visite on pourra y admirer des calaos pies (Anthracoceros albirostris), des calaos largups (Anorrhinus galeritus) puis des calaos coiffés (Berenicornis comatus). C’est ainsi que s’achève la série des hautes volières. |
Le sentier traverse alors un pont
franchissant un bras d’eau reliant les deux grands lacs situés au centre du parc. Après avoir traversé ce pont, nous tournons sur la gauche à deux reprises pour emprunter un autre pont paral- lèle au précédent. Ce dernier nous conduit sur une presqu’ile consacrée plus spécifi- quement aux oiseaux. Un appenti en bois richement coloré nous invite à franchir une porte grillagée et à entrer dans une grande volière de contact. Cette dernière très vaste, recréer à la per- fection une forêt tropicale secondaire. Au sein de cette volière ont également été érigées plusieurs volières permettant de présenter d’autres espèces. |
|
C’est ainsi que sur la gauche de l’allée, se dresse une première volière de grande tail- le, relativement haute, traversée par de nombreuses branches et autres cordes. Des faux rochers complètent les décors de cet espace consacré à des aras chloroptères (Ara chloroptera), des aras macaos (Ara macao) et des cacatoès à huppe jaune (Cacatua galerita). Au détour d’un virage, on peut observer une autre volière, légèrement en contre bas du sentier de visite. |
Cette dernière dispose d’un sol en sable creusé d’un bassin et voit cohabiter un couple de grues antigones (Grus antigone sharpii) et des grandes aigrettes (Ardea alba). La troisième volière isolée est relativement volumineuse et bien végétalisée. Plusieurs branches servent de perchoirs aux calaos bicornes (Buceros bicornis) qui y vivent. Un second couple de cette espèce est héb- ergé dans la quatrième volière individuelle. |
|
Au cœur de la volière principale, avec un peu de patience, le visiteur pourra admirer au milieu des grands arbres, des cascades et des rivières, des irénées des fées (Irena puella), des loriots de Chine (Oriolus chinensis), des carpophages de Pauline (Ducula aenea), des carpophages bicolores (Ducula bicolor), des dendrocygnes de Java (Dendrocygna javanica) ou encore des pi- geons de Nicobar (Caloenas nicobarica). |
La visite se poursuit alors en quittant
cette volière d’immersion, pour découvrir, en bordure du grand lac, une petite volière au sol en sable, de forme octogonale. Cette dernière présente des faisans argentés (Lophura nycthemera jonesi). L’allée longe alors une série de volières toutes conçues suivant le même schéma. Elles sont toutes vitrées en façade ren- dant l’observation délicate. Des faux rochers tapissent leur fond et des bran- ches offrent diverses possibilités de per- choirs. |
|
Dans l’ordre de visite on pourra y observer des cacatoès à huppe jaune (Cacatua galerita), des grands eclectus (Eclectus roratus), des cacatoès des Molluques (Cacatua moluccensis), des aras chloro- ptères (Ara chloroptera), des aras ara- raunas (Ara ararauna), des aras macaos (Ara macao), des aras sévères (Ara severa), des gris du Gabon (Psittacus erithacus), des perruches grand Alexandre (Psittacula eupatria), des garrulax de Chine (Garrulax chinensis) puis des pirolles à bec rouge (Urocissa erythrorhyncha). |
La presqu’ile des oiseaux compte encore deux volières, plus grandes que les pré- cédentes et légèrement en retrait du sentier de visite. Ces dernières sont dé- pourvues de végétation mais traversées de multiples branches. Relativement hautes elles sont respec- tivement consacrées à des calaos pies (Anthracoceros albirostris) pour la pre- mière et à des milans de Brahm (Haliastur indus) pour la seconde. |
|
Nous quittons alors l’île des oiseaux, pour revenir à proximité de l’installation des otaries et des cerfs axis où nous tournons sur la droite de sorte à contourner le lac et découvrir le noctarium du zoo. |
Ce dernier est installé au cœur d’une grande maison traversée par un couloir de visite, sur la gauche duquel se dresse une succession de loges intérieures décorées de branches, rochers, faux rochers et plantes artificielles en fonction des es- pèces présentées. La première loge dispose ainsi d’un sol en sable et est agrémentée de nombreux ro- chers, recréant un désert. On peut y ad- mirer des otocyons (Otocyon megalotis). |
|
La
seconde loge est
pour sa part agrémen- tée de nombreuses souches, permettant aux animaux d’entretenir leurs dents. Un groupe de porc-épics malais (Hystrix brachyura) y vit. La visite continue alors dans la pénombre pour découvrir, derrière une large vitre, un enclos au sol en béton, au sein duquel ont été implantés plusieurs troncs verticaux reliés entre eux par des branches. Des plantes apportent un peu de verdure à cet ensemble qui constitue le milieu de vie de civettes palmistes à trois bandes (Arctogalidia trivirgata). |
Une autre loge du même type
est pour sa part consacrée à des civettes hermaphrodites (Paradoxurus hermaphroditus). Une colonie de roussettes de Lyle (Pteropus lylei) évolue dans le cinquième enclos de cette maison, au milieu d’un décor sobre fait de branches et de cordes. Les trois enclos qui suivent sont identiques à celui des civettes en termes d’aména- gements et hébergent respectivement des binturongs (Arctictis binturong), des loris du Bengale (Nycticebus bengalensis) puis des phalangers volants (Petaurus breviceps). |
|
La loge qui suit bénéficie d’un sol en sable sur lequel ont été disposés des troncs et autres morceaux de bois offrant de multi- ples cachettes aux hérissons à ventre blanc (Atelerix albiventris) qui y évoluent. Le noctarium compte encore 5 loges inté- rieures qui sont agrémentées de plantes artificielles, de structures d’escalade en bois et de diverses branches. |
|
Dans l’ordre de visite et à raison d’une espèce par enclos, on pourra y admirer des chats léopards du Bengale (Prionailurus bengalensis) ; des écureuils volants indiens (Petaurista philippensis) des grandes civettes de l'Inde (Viverra zibetha), des petites civettes indiennes (Viverricula indica) pour terminer par des binturongs (Arctictis binturong). |
Avant de ressortir de ce pavillon, le visiteur peut encore admirer une dernière loge éclairée, au sol en béton, agrémentée de quelques structures décoratives et occupée par des pacas (Cuniculus paca). A l’extérieur, jouxtant le nocturama, on dé- couvre un enclos creusé d'un bassin doublé de plages en béton et de quelques troncs. Des loutres naines (Aonyx cinerea) y évoluent. |
|
La suite de la visite nous amène sur une grande route parallèle à la maison de nuit et longeant une série d’enclos formant la zone africaine du parc. Le premier enclos, délimité par des murs de pierres, est om- bragé par de hauts arbres et doté d’une plage en sable descendant vers un grand bassin. Cette installation est le lieu de vie d’hip- popotames nains (Hexaprotodon liberiensis). |
Face aux girafes, le visiteur découvre un en- semble d’enclos bétonnés, parsemés de bâtiments aux couleurs vives. Cet espace compose la mini ferme du parc. Le premier enclos de cette mini ferme au sol recouvert de résine est entouré de barrières métalliques et ombragé par un auvent. Il présente des chèvres naines (Capra hircus domesticus). |
|
Face à ce préau, devançant une grange de couleur jaune s’alignent trois enclos en sable. Le premier est le lieu de vie de chèvres de Nubie (Capra hircus) tandis que les deux autres hébergent des poneys (Equus caballus domesticus). La maison abrite les boxes de nuit de ces animaux que nous pouvons alors observer. Face aux boxes se dresse une volière de taille moyenne au sein de laquelle vivent des perruches ondulées (Melopsittacus undulatus). |
A la suite de ces
oiseaux, se
dresse une grande volière dont la devanture est per- cée de vitres. Plusieurs structures d’escalade en bois y ont été installées offrant des possibiliés d’évolution aux saimiris (Saimiri sciureus) qui y évoluent. Une seconde loge du même type présente quant à elle une famille de ouistitis à toupets blancs (Callithrix jacchus). De retour sur la place centrale de la mini ferme, le visiteur peut observer une volière rectangulaire au sol en sable, consacrée à des lapins nains (Oryctolagus caniculus) et à des cochons d’Inde (Cavia aperea domesticus). |
|
Sur la droite des rongeurs, une porte nous conduit dans un réduit où sont exposés plusieurs aquariums d’eau douce présen- tant diverses espèces locales. En quittant cet aquarium, le visiteur se dirige vers un enclos en béton, bordé d’un bassin et consacré à des cabiais (Hydrochaeris hydrochaerus). Face aux plus grands rongeurs originaires d'Amérique du Sud se dresse un petit étang peuplé de carpes koïs (Cyprinnus carpio). |
Nous quittons alors la mini ferme pour revenir sur l’allée principale et découvrir de hautes volières marquant l’entrée dans la section consacrée aux primates. Le premier complexe est recouvert d’un toit apportant de l’ombre aux trois volières qui le compose. Ces volières accolées dis- posent d’une partie basse faite de faux rochers. De nombreux troncs, branches et autres cordes y sont installés offrant dif- férentes possibilités d’évolution aux sin- ges qui y vivent. |
|
La première volière accueille un grand groupe de doucs à pattes rousses (Pygathrix nemaeus). La seconde héberge des langurs à lunettes (Trachypithecus obscurus) tandis que la der- nière est occupée par de rares langurs de Barbe (Trachypithecus barbei). De part et d’autre de ce complexe de volières, se dressent deux volières octogonales, très hautes, parcourues de branches et de troncs. Deux autres groupes de doucs à pattes rous- ses (Pygathrix nemaeus) y évoluent. |
Un escalier nous
permet alors
d’atteindre la partie supérieure des volières et de sillonner au cœur de la zone des primates. Au détour d’un virage et jouxtant l’enceinte du zoo, se dressent plusieurs volières de taille moyenne, au sol en herbe, agrémen- tées de cordes, troncs et autres faux rochers. La première de ces volières présente un quatrième groupe de doucs à pattes rousses (Pygathrix nemaeus). La seconde est le lieu de vie de maca- ques crabiers (Macaca fascicularis). |
|
A la suite de ces volières se dresse une fosse au sol en herbe, agrémentée de hauts arbres protégés par des clotures éléctriques. L’ensemble est doté de stru- ctures d’escalade en faux rochers et en cordes et est occupée par des orangs outans (Pongo pygmaeus). Nous atteignons alors la fin du complexe des singes. |
Le visiteur continue
sa découverte du Dusit zoo au niveau de la passerelle, pour traverser un complexe d’enclos entourés de hauts murs recouverts de faux rochers. La première fosse dispose d’un sol en her- be, est traversée de nombreux troncs et bénéficie d’une végétation de palmiers relativement dense. Des caracals (Caracal caracal) y évoluent. Plus loin, se trouve une presqu’ile en herbe, densément végétalisée, traversée par un bassin se jettant dans un fossé en eau. l'ensemble est ombragée par de grands arbres. |
|
Cette installation est
doublée d’un second enclos au sol en terre, entouré de hautes grilles et planté de quelques arbres. Ce complexe forme l’installation des tigres (Panthera tigris). La découverte de la zone des carnivores con- tinue alors avec une haute volière érigée au- tour d’un arbre central. De nombreux autres végétaux agrémentent cet espace. Des pan- thères nébuleuses (Neofelis nebulosa) vi- vent à ce niveau. Un second enclos du même type est le lieu de vie de chats pêcheurs (Prionailurus viverrinus). |
Le visiteur revient alors sur
l’allée centrale, pour découvrir, sur la gauche de l’allée, dis- simulé sous les hauts arbres, un bunker datant de la guerre d'Indo-Chine. Ce dernier a été ouvert au public et présente une exposition sur cette époque marquante. Le chemin borde alors une série de grands enclos au sol en sable, plantés de nombreux végétaux, entourés de falaises en faux ro- chers et séparés du public par un fossé peuplé de carpes kois (Cyprinus carpio). |
|
Le premier enclos héberge des seraus de Sumatra (Capricornis sumatrensis). A noter que le parc maintient et reproduit égale- ment plusieurs individus en coulisses. Le second enclos est le lieu de vie de tapirs malais (Tapirus indicus), qui ont ac- cès au fossé en eau. |
A la suite des
tapirs se trouve un
enclos de taille moyenne au sol recouvert de feuilles mortes et devancé par de nombreux pan- neaux pédagogiques qui mettent en avant les muntjacs de Fea (Muntiacus feae), une espèce très peu courante en parcs zoolo- giques et originaire de Thaïlande. Un second enclos non visible du public per- met de séparer le mâle des femelles. Dans le prolongement de cette installation on peut observer un troisième enclos du même type, consacré pour sa part à des muntjacs d’Inde (Muntiacus muntjak), beaucoup plus communs. |
|
L’allée des cervidés compte un dernier en- clos relativement plat et dénudé de végé- tation. Il est le lieu de vie d’un troupeau de cerfs d’Eld (Rucervus eldii). Le visiteur arrive alors à proximité du lac qui se dresse sur la droite. Un pont nous permet de revenir sur l’île des oiseaux ou vers les volières des petits carnivores. Nous allons pour notre part continuer la visite face à nous de sorte à passer devant le bâtiment administratif du parc qui tranche par son architecture. |
Après un virage à angle
droit, le visiteur est invité à entrer dans une vaste volière rela- tivement haute, séparée en plusieurs se- ctions (cette dernière était fermée lors de ma visite). Chaque volière est traversée par le ponton sur lequel évoluent les visiteurs et est plantée de hauts arbres et bénéficie d’un sol naturel. La première volière est consacrée à des roussettes de Lyle (Roussetus lylei) et à des éperonniers chinquis (Polyplectron bicalcaratum). La seconde volière est le lieu de vie de faisans argentés (Lophura nycthemera jonesi). |
|
Des faisans nobles (Lophura ignita) évo- luent dans la troisième section tandis que la quatrième volière est occupée par des faisans leucomèles (Lophura leucomelanos) et par des calaos pies (Anthracoceros albirostris). La structure suivante voit cohabiter des chevrotains malais (Tragulus kanchil) et des pigeons de Nicobar (Caloenas nicobarica). |
Une autre volière se dresse alors
tout aussi haute que les précédentes et ac- cueillent des paons bleus (Pavo cristatus), des paons blancs (Pavo cristatus) et des faisans leucomèles (Lophura leucomelas). La rangée compte encore trois volières relativement hautes et bien plantées. On pourra y admirer dans l’ordre de visite, des calaos coiffés (Berenicornis comatus), des calaos bicornes (Buceros bicornis) puis des calaos on- dulés (Aceros undulatus). |
|
Le visiteur ressort alors de la grande vo- lière pour découvrir un enclos relati- vement long, accolé au mur d’enceinte du zoo. Ce plateau en sable, agrémenté d’un auvent, est occupé par des cha- meaux (Camelus bactrianus domesticus). L’allée nous conduit alors dans une zone fleurie pour revenir à proximité de la grande volière des tantales, qui marque la fin de la boucle et achève la décou- verte du zoo de Dusit. |
En conclusion, le zoo de Dusit est un écrin de verdure qui permet de s’éloigner temporairement du bruit de la ville. La collection est axée plus spécifiquement sur la faune asiatique. Les enclos sont pour la grande majorité de bonne facture. Une visite de 5 heures est à conseiller pour la décou- verte de ce parc. |
Copyright © - 2007-2020 - J. Bordonné - Tous droits réservés |