Safari Park San Diego 15500 San Pasqual Valley Rd. CA 92027 Escondido Etats Unis d'Amérique Tel : +1 760 747 8702 www.sdzsafaripark.org |
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![]() Plan du zoo |
Ma visite : 06 avril 2014 Mise en ligne : 18 janvier 2015 |
![]() Vue aérienne du safari park |
Ticket
individuel Adulte : 46,00 $ (36,93 €) Enfant (3 à 11 ans ) : 36,00 $ (28,90 €) Tickets combinés Ticket 2 jours (soit 2 jours dans un parc; soit 1 jour au safari et 1 jour au zoo) Adulte : 82,00 $ (65,83 €) Enfant (3 à 11 ans ) : 64,00 $ (51,38 €) Ticket 3 en 1 (entrées illimitées pendant 7 jours au zoo; safari ou sea world) Adulte : 149,00 $ (119,62 €) Enfant (3 à 11 ans ) : 119,00 $ (95,54 €) |
Phacochère - avril 2014 |
Bontebok - avril 2014 |
Septembre à mars : 9h00 à 17h00 Avril : 8h00 à 19h00 Mai - juin : 9h00 à 17h00 Fin juin à mi aout : 9h00 à 19h00 Fin aout : 9h00 à 18h00 |
Le safari park de San Diego est le second zoo de la société zoologique de San Diego. Il s’étend sur plusieurs centaines d’hectares au nord de la ville de San Diego. Ce safari est im- planté au cœur de collines désertiques où pous- sent de multiples palmiers. Il se divise en 1 sec- tion à pied, doublé d’une vaste zone visitable en bus. L’espace alloué aux animaux est très important et a permis d’accueillir une multitude d’espèces qui étaient auparavant visibles au zoo de San Diego. |
Condor de Californie - avril 2014 |
Après avoir traversé l’entrée du zoo, le visiteur se trouve sur une petite place. Sur la droite on peut voir une imposante volière de contact vers laquelle nous reviendrons à la fin de la visite. Le sentier plonge alors dans une forêt. Sur la droite, se trouve une presqu’il en terre et en herbe, ombragée par quelques grands arbres et de- vancée par une étendue d’eau peu profonde. Cet enclos est le lieu de vie de grues couronnées noires (Balearica pavonina pavonina). |
Enclos des grues couronnées - avril 2014 |
Enclos des pacas - avril 2014 |
Face aux grues, dominant le sentier de visite, se trouve une succession de 2 troncs plantés au milieu de fou- gères. Ces troncs accueillent respectivement des ca- catoès des Moluques (Cacatua moluccensis) puis des aras hyacynthes (Anodorhynchus hyacinthinus). Sur la droite, dans le prolongement des grues, s’étend un petit enclos en terre où ressortent de nombreuses racines. Du fait de grands feuillus dominant l’enclos, la lumière du soleil n’arrive que très peu dans cet enclos occupé par des pacas (Cuniculus pata). |
Le visiteur ressort de la forêt et débouche sur la place principale du Safari park, où tous les sentiers conver- gent. Sur la droite de cette place, bordé par une ter- rasse de restauration se dresse une autre lagune com- posée d’un bassin central peu profond, entouré de plages en herbe et en faux rochers. Au centre de la lagune se trouve une île ombragée par un palmier et agrémentée de quelques papyrus. Cette lagune présente une colonie de flamants du Chili (Phoenocopterus chilensis), des dendrocygnes veufs (Dendrocygna viduata) et des tadornes radjahs (Tadorna radjah radjah). |
Lagune des flamants - avril 2014 |
Enclos des céphalophes noires - avril 2014 |
Nous allons débuter notre visite par le second sentier partant sur la droite. Sur la droite de ce sentier se trouve un petit enclos en herbe, formant une colline. Cet enclos est planté de bambous, d’arbres et agré- menté de souches et de rochers. Il accueille un couple de céphalophes noirs (Cephalophus niger). A la suite de l’enclos de ces petites antilopes, le visiteur entre dans le « Nairobi village » qui con- siste en un bâtiment en bois percé de vitres s’ouvrant sur des loges intérieures de différentes tailles. |
La première loge que l’on peut observer est relati- vement grande, au sol recouvert de sable et agré- mentée de nombreux rochers rappelant le désert. Des fennecs (Vulpes zerda) y sont présentés. Dans le prolongement des petits canidés, se dresse une seconde loge au sol en écorces, agrémentée de branches, d’un bassin et de plantes artificielles. Des varans des savanes (Varanus exanthematicus) y évoluent. |
Entrée du Nairobi village - avril 2014 |
Terrarium des varans - avril 2014 |
Les loges qui suivent sont plus petites et semblent, de l’extérieur, former des caisses en bois. Des petits tenrecs (Echinops telfairi) vivent au milieu de co- peaux de bois et de branches. La loge qui suit dispose d’un sol en sable et est agré- mentée de rochers. Elle accueille des tortues crêpes (Malacochersus tornieri) tandis que celle qui suit, plantée de quelques végétaux artificiels est consacrée à des crapauds buffles africains (Pyxicephalus adspersus). |
Les 4 loges suivantes disposent d’un sol en écorces, sont parcourues de nombreuses branches et agré- mentées de plantes. On pourra, dans l’ordre de visite, y observer des scinques à langue bleue (Tiliqua nigrolutea) ; des serpents laitiers noir (Lampropeltis triangulum gaigeae) ; des rainettes de White (Litoria caerulea) puis des pythons royaux (Python regius). Une autre loge vitrée complète cette structure. Elle dispose pour seuls aménagements, d’amas de bran- ches et de lianes mais est dénuée de verdure. Un groupe de phalangers volants (Petaurus breviceps) y vit. |
Loge des gris du Gabon avril 2014 |
Nursery - avril 2014 |
Enfin, le Nairobi village compte
encore 1
loge
gril- lagée en façade, au centre de laquelle trône un tronc ramifié garnis d’objets plastiques. Un gris du Gabon (Psittacus erithacus) s’y ébat. Le visiteur quitte alors le « Nairobi village », pour longer un enclos en sable bien ombragé : Nairobi nursery. Lors de ma visite, on pouvait y admirer de jeunes sitatungas (Tragelaphus spekii), de jeunes sprin- gboks (Antidorcas marsupialis), de jeunes gazel- les de Thomson (Gazella thomsoni) et de jeunes antilopes cervicapres (Antilopa cervicapra). |
Loge des fennecs - avril 2014 |
Nairobi station - avril 2014 |
Dans le prolongement de la nursery se trouve un autre enclos en sable, plus lumineux, délimité par des palissades en bois. Une porte permet aux enfants d’entrer dans cet enclos qui constitue la mini ferme du parc où évolue un troupeau de chèvres naines (Capra hircus). Une aire de jeux en bois double l’espace dédié au jeune public. Enfin, à côté de l’aire de jeux se dresse un bâtiment de taille moyenne à l’intérieur duquel se poursuit la visite. |
Mini ferme - avril 2014 |
Volière des chauves souris - avril 2014 |
Ce bâtiment se divise en 2 parties, le couloir de visite d’une part et une volière intérieure délimitée par des filins métalliques d’autre part. La volière dispose d’un sol en faux rochers duquel ressortent des branches aux brindilles ramifiées. Une colonie de roussettes de l’île Rodrigues (Pteropus rodricensis) y évolue. Le visiteur poursuit alors sa visite en empruntant un virage important contournant une aire de restauration « Mombasa snack », pour se diriger dans la forêt, vers une grande volière rénovée récemment. |
Il est à noter que les jours
de
forte affluence, un ticket est nécessaire. Au bout de la file extérieure, nous pénétrons dans une grotte où l’attente se poursuit. Le mur de gauche est percé de plusieurs vivariums de petite taille. Les 3 premiers disposent d’un sol en sable et sont agrémentés de quelques rochers ou d’écorces. On pourra y observer des réduves à 2 taches (Platymeris biguttata) dans le premier, des blattes géantes de Madagascar (Gromphadorhina portentosa) dans le second puis des scorpions empereurs (Pandinus imperator) dans le dernier. |
Couloir d'entrée de la serre aux papillons - avril 2014 |
Exemple de terrarium pour insectes - avril 2014 |
Des
cordyles épineux (Cordylus
tropidosternum) vivent dans le quatrième terrarium aménagé de faux rochers. Le vivarium qui suit est plus grand que les précédents. Tous en longueur, il représente une véritable cavité rocheuse. Des plaques d’ardoises ont été ajoutées au reste de l’enclos afin de donner un aspect plus naturel à l’ensemble. Cette installation présente des tortues crêpes (Malacochersus tornieri). Mitoyen aux tortues se trouve une loge qui contraste avec les précédentes. En effet, cette dernière dispose d’un sol recouvert d’écorces et de feuilles mortes de sorte à représenter un morceau de forêt humide. Des racines et des plantes apportent un autre décor naturel au milieu duquel vivent des mille-pattes géants africains (Archispirostreptus gigas). |
Les 2 vivariums qui
suivent
représentent eux aussi un milieu de forêt humide et sont consacrés respec- tivement à des geckos à queue foliacée (Uroplatus fimbriatus) puis à des boas arboricoles de Mada- gascar (Sanzinia madagascariensis). Des fouettes queues (Uromastyx maliensis) vivent dans le terrarium en sable qui suit. Là encore des branches ont été dispersées dans la structure. Enfin, 4 petits terrarium au sol recouvert de terre, agrémentés de quelques morceaux d’écorce et d’autres plantes sont occupés respectivement à des blattes géantes de Madagascar (Gromphadorhina portentosa) ; des scorpions empereurs (Pandinus imperator) et des mygales babouins orange (Pterinochilus murinus). |
Exemple de terrarium pour insectes - avril 2014 |
Une porte marque la fin de la file
d’attente. Après l’avoir franchi, le visiteur se trouve plonger dans une grande serre où poussent de grands arbres, tout en laissant un espace dégagé. De nombreuses lianes pendent des branches, des faux rochers tapissent en partie les bords de la serre tandis qu’un bassin complète l’installation. Cette structure correspond à la serre aux papillons du Safari Park de San Diego. On pourra y voir : - nacré orange (Agraulis vanillae); - cordonnier grec (Catonephele numilia); - drya julie (Dryas julia); - hécalé tigre (Heliconius hecale); - morpho bleu (Morpho peleides); - voilier vert (Graphium agamemnon); - hélicon zébré (Heliconius charitonia); |
Ambiance dans la serre aux papillons - avril 2014 |
Ambiance dans la serre aux papillons - avril 2014 |
- caligo chouette (Caligo memnon); - petite chauve souris (Pachliopta kotzebuea); - papillon petite tache (Myscelia cyaniris); - postier (Heliconius melpomene); - grand planeur (Idea leuconoe); - monarque (Danaus plexippus); - voilier bleus (Battus belus). Chose peu courante, les papillons cohabitent avec de nombreux oiseaux évoluant en liberté. |
Les
espèces
présentées aux côtés des insectes
sont : souimanga à longue queue (Cinnyris pulchellus) ; in- séparable à tête noire (Agapornis nigrigenis) ; astrild à tête bleue (Uraeginthus cyanocephalus) ; amarante foncée (Lagonosticta rubricata) ; capucin pie (Spermestes fringilloides) ; cordon bleus violacés (Granatina ianthinogaster) ; veuve du Paradis (Vidua paradisaea) ; euplecte franciscain (Euplectes franciscanus) ; beaumarquet melba (Pytilia melba) ; astrild queue de vinaigre (Estrilda caerulescens) ; veuve dominicaine (Vidua macroura) ; coliou strié (Colius striatus) ; touraco pauline (Tauraco erythrolophus) ; pigeon rose (Nesoenas mayeri) et anserelle d’Afrique (Nettapus auritus). |
Ambiance dans la serre aux papillons - avril 2014 |
Vanneau à ailes blanches - avril 2014 |
Le visiteur quitte cette première partie de la serre pour se retrouver dans une seconde serre accolée, plus végétalisée et traversée par un cours d’eau se jetant dans un bassin au bas de la structure. Le visiteur se trouve sur une plateforme en hauteur ce qui nous permet d’observer la partie haute des arbres. Dans cette seconde serre cohabitant des inséparables à tête noire (Agapornis nigrigenis), des sarcelles hot- tentotes (Anas hottentota), des sarcelles marbrées (Marmaronetta angustirostris), des cigognes d’Ab- dim (Ciconia abdimi), des ombrettes africaines (Scopus umbretta), des irrisors moqueurs (Phoeniculus purpureus), des touracos de Lady Ross (Musophaga rossae), des vanneaux à ailes blanches (Vanellus crassirostris), ... |
..., des noircaps loriots (Hypergerus atriceps), des pintades de Reichenow (Numida meleagris reichenowi), des alectos à tête blanche (Dinemellia dinemelli), des colious striés (Colius striatus), des tisserins de Taveta (Ploceus castaneiceps), des spréos superbes (Lamprotornis superbus), des aigrettes ardoisées (Egretta ardesiaca) et des gonolek de Barbarie (Laniarius barbarus). |
Seconde partie du complexe des papillons - avril 2014 |
Seconde partie du complexe des papillons - avril 2014 |
Cordon bleu violacé - avril 2014 |
Le visiteur ressort alors de
la serre des papillons et des oiseaux. Face à la sortie de la maison des papillons se trouvent 2 volières extérieures plan- tées d’abustes, de fougères et d’arbustes. La volière située la plus à droite est traversée par un petit torrent et présente des ibis huppés (Lophotibis cristata), des pintades huppées (Guttera pucherani), des sarcidiornes d’Afrique (Sarkidiornis melanotos melanotos) et des canards à bec rouge (Anas erythrorhyncha). La seconde volière dispose en plus de la végétation, de branches et de lianes servant de perchoirs aux touracos géants (Corythaeola cristata) et aux paons du Congo (Afropavo congensis) qui y vivent. |
Volière des ibis huppés - avril 2014 |
Volière des loris - avril 2014 |
Au niveau de ces volières,
nous pouvons alors soit bifurquer sur la droite, soit sur la gauche. Nous allons opter pour cette seconde option et découvrir, sur la droite du sentier, une grande volière de contact in- stallée au cœur d’une forêt clairsemée. Cette grande volière de contact est le lieu de vie d’une importante colonie de loris arc en ciel (Trichoglossus haematodus). Les visiteurs peuvent nourrir les oiseaux en achetant du nectar à l’entrée de la volière. Une fois sorti de la volière nous continuons la visite en direction de la maison des chauves souris et l’aire de restauration « Mombasa snack ». A ce niveau, nous allons emprunter un sentier parrallèle à celui de la mini ferme. |
Sur la gauche de ce
sentier s’étend un grand lac, en- touré de berges enherbées et végétalisées. Plusieurs espèces, que l’on pourra découvrir tout le long du parcours, évoluent sur ce lac. On peut ainsi citer les bihoraux (Nycticorax nycticorax), les canards colverts (Anas platyrhynchos), les pilets (Anas acuta acuta), les tadornes à tête grise (Tadorna cana), les oies cygnoïdes (Anser cygnoides), les oies à tête barrée (Anser indicus), les oies de l’Orénoque (Neochen jubata), les dendro- cygnes veufs (Dendrocygna viduata), les cormorans (Phalacrocorax carbo) les péli- cans gris (Pelecanus rufescens) ou encore les anhingas roux (Anhiga melanogaster rufa). |
Lac des anatidés - avril 2014 |
Ile des becs en sabot - avril 2014 |
La grande terrasse de ce restaurant borde le lac, plus loin, un ponton en bois s’avance sur le lac, afin d’observer une île où trônent de vieux troncs morts. De nombreux papyrus apportent également de la verdure à cette île accessible aux anatidés, sur laquelle sont présentés des becs en sabot (Balaeniceps rex). Face au ponton, se trouve un enclos en arc de cercle, de type forestier, agré- menté de branches et de rochers. |
Un groupe
de dik diks de
Cavendish (Madoqua cavendishi), longtemps considéré comme une sous espèce du dik dik de Kirk est présenté. Dans le prolongement des petites antilopes se trouve un plateau en sable, entouré de fossés secs. Des branches, une marre de boue et des faux rochers composent les décors de cet enclos qui accueille une famille de potamo- chères (Potamochoerus porcus). Face aux phacochères, le sentier bifurque sur la gauche, pour emprunter un ponton en bois s’avançant sur le lac et bordant, sur sa droite, un plateau en sable, agrémenté de souches en bois. |
Enclos des dik diks - avril 2014 |
Volière des calaos - avril 2014 |
Cet enclos en travaux lors de ma visite, présente habituellement des phacochères (Phacochoerus africanus). Au bout du lac, on peut observer un fort en bois surplombant une cascade.Ce chemin secondaire revient sur le sentier principal pour faire face à une grande volière plantée de buissons, yuccas et de troncs ramifiés. Des argus géants (Argusianus argus) animent la partie terrestre tandis que la zone supérieure est occupée par des calaos à cimier (Aceros cassidix). |
Dans le prolongement de la
volière se
trouve un en- clos de taille moyenne en sable, agrémenté de plan- tes grasses et de termitières en béton. Une colonie de suricates (Suricata suricatta hahni) est pré- sentée à ce niveau. Le visiteur se trouve alors au pied du grand fort en bois. Des escaliers nous invitent à monter dans une des tours en bois, pour traverser la cascade. En contrebas de la passerelle, on peut observer le grand lac sur la gauche, tandis que sur la droite, on aperçoit la lagune des flamants ainsi qu’un chapelet de petits îles prolongeant cette lagune. |
Enclos des suricates - avril 2014 |
Lagune des anatidés - avril 2014 |
Ce complexe est le lieu de présentation de divers oiseaux à savoir : cigogne de Storm (Ciconia stormi), une espèce très peu courante en captivité, dendro- cygnes veufs (Dendrocygna viduata), bernache à cou roux (Branta ruficollis), canard mandarin (Aix galericula) et oies cygnoides (Anser cygnoides). Au niveau du ponton, on pourra, avec un peu de chance, observer des colibris sauvages. Le visiteur traverse alors la cascade pour se retrouver sur la rive opposée et bordée le grand lac. |
Au niveau de l’enclos des
phacochères situé sur
l’autre rive, une bifurcation part sur la droite. Le visiteur peut alors soit poursuivre le contournement de l’étendue d’eau pour regagner l’île des becs en sabot et le res- taurant, soit se diriger sur la droite pour pénétrer dans une forêt. Nous allons opter pour cette seconde option qui nous permet de continuer la déouverte du safari parc. Au milieu des arbres, sur la droite du sentier se dresse une volière de bonne taille, au sol naturel en terre, plantée de quelques buissons, d’arbustes et traversée par des branches horizontales faisant office de per- choirs. |
Ponton dominant la cascade - avril 2014 |
Volière des outardes - avril 2014 |
On pourra y admirer des cossyphes à courone blanche (Cossypha albicapilla albicapilla), des choucadors iris (Lamprotornis iris), des outardes du Sénégal (Eupodotis senegalensis canicollis) et des couas couronnés (Coua cristata cristata). La visite sur cette bifurcation se poursuit pour longer un enclos de grande taille, à l’arrière duquel se dresse un mur de faux rochers, sé- paré du sentier de visite par un profond fossé sec. |
Cet enclos légèrement valonné, au sol enherbé, est planté de quelques grands arbres et de buis- sons, mais aussi de nombreux faux décors re- présentant des troncs couchés reliés entre eux par des crodes. Des structures d’escalade en bois complètent les aménagements. Une famille de gorilles (Gorilla gorilla) vit à ce niveau. |
Enclos des gorilles - avril 2014 |
Volière de contact des lémuriens - avril 2014 |
Le visiteur traverse alors une zone
plantée
et sur la droite, peut assister, plusieurs fois par jour, à un spectacle d’oiseaux en vol libre présenté au sein d’une tribune. La visite se poursuit alors sur la gauche, en direction du « Lemur Walk ». Ce complexe est une grande volière de contact, où les zones enherbées alternent avec les zones en écorces. De nombreuses structures d’escalade en canes de bambous ont été disposées dans l’ensemble de la structure. Un groupe de makis cattas (Lemur catta) vit dans cette volière. A la sortie de la volière, des robinets permettent de se laver les mains. |
Enclos des gorilles - avril 2014 |
Volière de contact des lémuriens - avril 2014 |
Le visiteur ressort alors du
complexe
des
lé- muriens pour poursuivre sa visite jusqu’à une plateforme qui permet d’admirer le reste du parc situé en contrebas. Le vide est de plusieurs mètres et une série d’escaliers ou un ascensseur vont nous con- duire vers la partie basse. Arrivé au niveau du sol, nous nous dirigeons tout à droite pour découvrir « African woods », secteur consacré aux savanes arborées. Le chemin sillone au milieu de cactées et d’autres végétaux tropicaux. Sur la droite, se trouve un premier plateau en sable, planté de quelques arbres et consacré à des bon- teboks (Damaliscus pygargus dorcas). |
Passerelle entre les 2 niveaux - avril 2014 |
Enclos des élands de Derby - avril 2014 |
Mitoyen aux damalisques se trouve un
enclos sec, en sable, en pente, agrémenté de nombreuses ro- cailles et planté d’arbres aux racines prohéminentes. Cette plaine est le lieu d’une cohabition entre un groupe reproducteur d’élands de Derby (Taurotragus derbianus gigas) et des gazelles à front roux (Eudorcas rufifrons laevipes). Le sentier forme alors une courbe qui enlace une butte en herbe, entourée de grillage, creusée d’un bassin, bien ombragée et au centre de laquelle trône un squelette de buffle. Cet enclos présente des vautours charognards (Necrosyrtes monachus), des vautours percnoptères (Neophron percnopterus percnopterus) et des tadornes à tête grise (Tadorna cana). |
Vue d'ensemble sur la partie safari - avril 2014 |
Enclos des bonteboks - avril 2014 |
Accolé aux vautours se dresse
une plaine en herbe, que longe une passerelle en bois. Cet enclos relativement long, est bien ombragé et planté de nombreux arbres. Des céphalophes à dos jaune (Cephalophus silvicultor) y évoluent aux côtés d’okapis (Okapia johnstoni). Face aux girafidés se trouve une seconde plaine à l’herbe haute également bien plantée. Cet espace accueille des gérénuks (Litocranius walleri), des céphalophes à flancs roux (Cephalophus rufilatus), des grues demoiselles (Anthropoides virgo) et des outardes koris (Ardeotis kori). |
Enclos des okapis - avril 2014 |
Enclos des gérénuks - avril 2014 |
Le sentier longe ces deux plaines. Un renfon- cement dans l’enclos des okapis a permis de délimiter un petit enclos en terre, au centre duquel ressort une butte, occupé par des grues royales (Balearica regulorum gibbiceps). Après avoir passé une dernière fois devant l’en- clos des okapis, le visiteur quitte la zone des savanes arborées pour entrer dans un jardin fleuri traversé par une rivière. Cet espace naturel a été préservé pour offrir de la nourriture aux colibris évoluant en liberté. |
Parmi les espèces
que l’on peut voir dans cette région, on peut citer le colibri d’Anna (Calypte anna), le colibri à gorge noire (Archilochus alexandri), le colibri d’Allen (Selasphorus sasin) ou encore le colibre de Costa (Calypte costae). Jouxtant le jardin des colibris, se trouve un en- clos en terre, légèrement pentu, agrémenté de buissons clairsemés. Cet enclos est le lieu de vie de serpentaires (Sagittarius serpentarius), de cigognes blanches (Ciconia ciconia) et d’outardes kori (Ardeotis kori) et marque l’entrée dans le secteur « African outpost ». |
Enclos des serpentaires - avril 2014 |
Enclos des calaos terrestres - avril 2014 |
Le sentier
progresse alors toujours
au milieu d’une végétation dense et de hauteur moyenne. Au bout de l’allée, dans le virage qu’elle forme, se trouve un enclos en terre, agrémenté de troncs et de graminées. Cette installation est occupée par des calaos d’Abyssinie (Bucorvus abyssinicus). Le visiteur poursuit sa descente au milieu de la végétation des milieux secs pour trouver, en contrebas de l’enclos des calaos, une plaine légèrement pentue, en terre, agré- menté de troncs, de buissons, de rochers et de termitières bétonnées. |
Jardin des colibris - avril 2014 |
Jardin des colibris - avril 2014 |
Cet
enclos accueille une cohabitation originale entre des otocyons (Otocyon megalotis megalotis) et des phacochères (Phacochoerus africanus sundevallii). Le visiteur amorce alors une descente vers un grand lac, d’où ressortent plusieurs îles. Un ponton en bois traverse l’ensemble de ce complexe. La première île que nous découvrons est ac- cessible aux visiteurs. Un centre pédagogique « Jameson research island » y a été construit. |
Enclos des phacochères - avril 2014 |
Ile des colobes - avril 2014 |
Accolé à
cette bâtisse se trouve un petit enclos entouré de murets en béton, consacré à des tortues à éperons (Geochelone sulcata). Plus loin, sur la gache du ponton, se trouvent 2 îles reliées entre elles par des troncs et des cordes. Ces structures disposent d’un sol en herbe et sont plantées de multiples palmiers et autres bambous. Des troncs et des branches com- plètent les aménagements destinés à un groupe de colobes guérézas (Colobus guereza kikuyuensis). |
Dans le
prolongement des colobes, au cœur d’une zone peu profonde se dresse un chapelet de 3 petites îles en terre où des nids ont été érigées. Quelques joncs apportent un peu de verdure à cette lagune où évolue une colonie de flamants nains (Phoenicopterus minor). Sur la droite du ponton, se trouve un autre chapelet d’île comparable à la lagune des flamants nains. Cette seconde zone du lac peu profonde, est consacrée à des flamants roses (Phoenicopterus roseus), à des ibis sacrés (Threskiornis aethipicus), à des grues royales (Balearica regulorum) et à des cigognes d’Abdim (Ciconia abdimii). |
Lagune des flamants - avril 2014 |
Le visiteur laisse alors le lac
derrière lui pour continuer sa visite sur un sentier entouré de végétation. Sur la droite,un trou dans les haies, permet d’observer un enclos en forme de « L », au sol en herbe, relativement allongé et planté de quelques arbustes. Cet enclos est le lieu de vie de guépards (Acinonys jubatus). A larrière des félins, on peut apercevoir une partie des vastes plaines de la zone safari. |
Enclos des guépards - avril 2014 |
Etang des ibis - avril 2014 |
A l’extrémité de la
plaine des
guépards se trouve un guichet ou le visiteur pourra réserver des safaris privés. Dans ce cas, le parc propose aux visiteurs de faire le tour, entre dans l’ensemble des plaines africaines et asiatiques à bord d’un camion et de nourrir les girafes. A côté du guichet se trouve un autre point de restauration. Face à cette terrasse, une passerelle en bois bifurque sur la gauche, en direction du jardin des colibris. |
Elle
borde
également un enclos en herbe, pentu et légèrement valloné. Une rivière traverse l’ensemble de l’installation où quelques arbres apportent de l’ombre aux animaux. Des rochers complètent cet ensemble dans lequel cohabitent des sitatungas (Tragelaphus spekei), de très rares raphi- cères champêtres (Raphicerus campestris), des grues couronnées noires (Balearica pavonina pavonina), des outardes kori (Ardeotis kori) et des cigognes d’Abdim (Ciconia abdimii). |
Enclos des raphicères - avril 2014 |
Raphicères champêtres - avril 2014 |
Le visiteur revient alors sur le sentier principal pour se rendre vers la gare du safari. A ce niveau le visiteur pourra embarquer dans des trains qui roulent au bord des plaines africaines uniquement. Une fois installé dans le tram, le visiteur peut observer, sur la gauche, face à la gare d’em- barquement, un enclos enherbé, formant une colline ombragée par quelques grands arbres, au cœur de laquelle ont été disposés de nom- breux troncs et autres souches en bois. |
Cette première
plaine est le lieu d’une cohabitation entre des nyalas (Tragelaphus angasi) et des dik dik de Cavendish (Madoqua cavendishi). Le safari en tram démarre alors. Il est à noter que le safari de San Diego couvre plus d’une centaine d’hectares. Il se divise en un îlot de 5 plaines centrales déli- mitées et séparées entre elles par un mur en béton surmonté d’un grillage. La route du tram (compris dans le prix d’entrée du zoo), fait le tour de cet îlot central, en restant à l’extérieur des plaines. |
Enclos des nyalas - avril 2014 |
4x4 pour safari privé - avril 2014 |
Un safari personnalisé (en option), permet d’entrée au cœur de ces plaines. Enfin, 10 autres enclos se trouvent sur le coté de la route du tram. En débutant son circuit, le tram longe brièvement sur la droite, l’enclos des guépards que l’on a déjà pu observer dans le cirecuit à pied. Sur la gauche, on peut avoir un rapide aperçu de la première plaine centrale au sol en sable et en terre, composé d’une forêt de palmiers et d’une vaste zone prairiale. |
Au cœur de cette plaine on
pourra
observer une cohabitation entre des rhinocéros blancs du Sud (Ceratotherium simum simum), des girafes de Rotschild (Giraffa camelopardalis rotschildii), des cobes lechwe (Kobus lechwe), des cobes de Mrs Gray (Kobus megaceros), des cobes defassas (Kobus ellipsiprymnus adolfifriderici), des buffles du Cap (Syncerus cafer), des gazelles de Thomson (Eudorcas thomsoni), de très rares gazelles de Grant (Nanger grantii), des impalas (Aepyceros melampus), de rares oryx à oreilles frangées (Oryx callotis), des marabouts africains (Leptoptilos crumeniferus) et des grues cou- ronnées grises (Balearica pavonina). |
Plaine des buffles et oryx - avril 2014 |
Lagune des flamants roses - avril 2014 |
Le circuit continue pour
découvrir, sur la
droite, le grand lac des colobes et des flamants. Une autre plage en sable permet aux flamants roses (Phoenicopterus roseus) de nicher. Une colonie d’ibis falcinelles (Plegadis falcinellus) cohabite avec les échassiers. Le tram remonte alors une pente pour accéder à une zone non visible du circuit à pied. Sur la droite se trouve un enclos en terre de taille moyenne, représentant les savanes arborées. Cette installation est le lieu de vie d’un couple de rhinocéros noirs (Diceros bicornis) qui se sont déjà reproduits au safari park. |
Après avoir traversé
une zone naturelle, la route vient à longer, sur la droite, la seconde plaine de l’îlot central. Cette dernière est plus engazonnée que la plaine des gnous et dispose d’un vaste lac au milieu duquel ressort une île plantée de quelques palmiers. Le lac et son île accueillent les oiseaux de la plaine à savoir des grues du Paradis (Anthropoides paradisaea), des pélicans gris (Pelecanus rufescens), des pélicans blancs (Pelecanus onocrotalus), des hérons goliaths (Ardea goliath), des oies armées de Gambie et des calaos terrestres (Bucorvus abyssinicus). |
Plaine des pélicans - avril 2014 |
Plaine des girafes et cobes - avril 2014 |
La partie plaine,
bordant celle des impalas, est consacrée pour sa part à des girafes masaïs (Giraffa camelopardalis tippelskirchi), et à d’importants troupeaux d’hippotragues noirs (Hippotragus niger), de cobes à croissant (Kobus ellipsiprymnus) et à un groupe d’au- truches (Struthio camelus). Le tram longe alors cette grande étendue. Sur la droite, un enclos buissonnant, à l’herbe haute et planté de papyrus, est consacré à des vautours de Rueppel (Gyps rueppellii), des vautours oricous (Torgos tracheliotus), des cigognes blanches (Ciconia ciconia), des tantales ibis (Mycteria ibis) et des jabirus du Sénégal (Ephippiorhynchus senegalensis). |
Enclos des rhinocéros noirs - avril 2014 |
Enclos des échassiers - avril 2014 |
Dans le prolongement de l’enclos
des oiseaux, sur la droite du sentier, se trouve une autre plaine légèrement vallonnée, à l’herbe haute, agrémentée de rochers naturels et de quelques arbres. Cette installation accueille un groupe repro- ducteur de gazelles de Soemmering (Nanger soemmerringii). Après avois longé ces espaces, se présente, sur la gauche, la troisième plaine de l’îlot central. Cette dernière est moins arborée que les autres. Elle accueille la dernière femelle rhinocéros blanc du Nord (Ceratotherium simum cottoni) et la seule représentante de son espèce aux Etats Unis. |
Enclos des gazelles de Soemmering - avril 2014 |
Paddok des rhinocéros - avril 2014 |
A noter que
cette sous espèce ne
compte, selon les estimations, plus qu’une vingtaine d’individus dont 1 femelle encore présentée en Europe, à Dvur Kralove. Cette femelle cohabite dans la plaine avec des gnous à barbre blanche (Connochaetes taurinus albojubatus), des élands de Living- stone (Taurotragus oryx livingstonii), des oryx gemsbok (Oryx gazella) et des buffles du Cap (Syncerus caffer). Le long de cette plaine et en bordure de route se dresse un coral qui peut être utilisé pour séparer les animaux en cas de besoin. Lors de ma visite il était occupé par un mâle rhinocéros blanc du Sud (Ceratotherium simum simum). |
Gazelle de Soemmering - avril 2014 |
Gazelle de Grant - avril 2014 |
Face à cette plaine
se trouve une colline bien plantée, où l’herbe alterne avec les zones caillouteuses. Le tout étant ombragé par de grands arbres. Cet enclos est le lieu de vie d’un harem d’ânes de Somalie (Equus africanus). Bien en arrière des ânes et donc difficilement visible, se trouve un enclos escarpé, totalement rocailleux, installé à flanc de falaise et consacré à des barhals (Pseudois nayaur). Sur la gauche, le tramway arrive alors à la quatrième plaine du secteur safari. |
Enclos des ânes de Somalie - avril 2014 |
Plaine des grands koudous - avril 2014 |
Cette dernière,
en pente, est bien engazonnée et traversée par un petit cours d’eau. Quelques arbres offrent un peu d’ombres aux espèces qui y évoluent. On pourra y observer des watusis (Bos primigenius domesticus), des hippo- tragues roannes (Hippotragus equinus), des cobes de Buffon d’Ouganda (Kobus kob thomasi), des gazelles à front roux (Gazella rufifrons) et des grands koudous (Tragelaphus strepsiceros). La route contourne alors cette plaine. Sur la droite, remontant vers le sommet de la colline, se trouve une autre plaine représentant les zones humides bordant les savanes. |
Enclos des bharals - avril 2014 |
Plaine des rhinocéros et oryx - avril 2014 |
Cette plaine a été creusée d’un bassin, est par- courue par des bras d’eau et bien arborée. Elle héberge des gazelles à front roux (Gazella rufifrons), des bongos (Tragelaphus eurycerus) et des grues couronnées grises (Balearica pavonina). A l’arrière de cette plaine, se trouve la partie du safari consacrée à l’Asie. Cette dernière n’est pas visible du circuit en tram. |
Plaine des bongos - avril 2014 |
Plaine des watusis et enclos des mouflons - avril 2014 |
La route contourne alors la
plaine des
hippo- tragues et des watusis pour continuer paral- lèlement à celle empruntée précédemment. En contrebas de la route et de la plaine des hippotragues se trouve un enclos au relief léger, agrémentée de cailloux et de rochers et oc- cupée par un troupeau de mouflons à manchette (Ammotragus lervia). |
Sur la gauche, dominant la route, se trouve un en- clos en pente légère, en sable et en cailloux. Ce dernier présente une cohabitation entre un impor- tant groupe d'oryx algazelles (Oryx dammah) et quelques gazelles leptocères (Gazella leptoceros) Enfin, après les mouflons, le tram longe la partie en sable de la plaine n°1, où vivent les gazelles de Grant, puis contourne l’enclos des nyalas (Tragelaphus angasii). |
Enclos des oryx algazelles - avril 2014 |
Plaine des watusis - avril 2014 |
Plaine des buffles et girafes - avril 2014 |
Gazelle à front roux - avril 2014 |
Oryx à oreilles frangées - avril 2014 |
Face aux antilopes et avant
de revenir à la gare, on peut encore observer, sur la droite de la route, un enclos entouré de hauts murs. Cet espace en herbe agrémenté de troncs et de rochers, est légèrement valloné et consacré à une troupe de lions (Panthera leo). Le visiteur quitte alors le tram du safari pour reprendre la visite à pieds. La suite de la visite nous amène sur la droite, pour longer l’enclos des lions et y observer une partie légèrement arborée. |
Enclos des lions - avril 2014 |
Enclos des lions - avril 2014 |
Des vitres ont été percées dans les murs en béton. A la suite de la plaine des lions, le visiteur se retrouve au niveau d’une prairie où tronent plusieurs tables. Cette terrasse de restauration offre une vue d’ensemble sur la plaine des gazelles et des girafes que nous avons pu observer à bord du tram. A l’arrière du restaurant se trouve un cam- pement composé de plusieurs tentes où les visiteurs peuvent passer la nuit. |
Après avoir laissé de
côté l’hotel africain, le visiteur peut observer, sur la droite, un petit jardin botanique présentant diverses herbes aromatiques. Enfin, en bordure du jardin et du campement hotelier, s’étend une vaste plaine en sable et en herbe. Des amas de faux rochers ainsi qu’un bassin de taille moyenne complètent ces aména- gements. Cette plaine est le lieu de vie du troupeau d’éléphants africains (Loxodonta africana) de la société de San Diego. |
Plateau des éléphants - avril 2014 |
Terrasse dominant les plaines africaines - avril 2014 |
Lors de ma visite on pouvait observer un
groupe matriarchal comptant près de 10 individus. Un second enclos en sable mitoyen à la plaine, permet de séparer le groupe de pachydermes ou d’accueillir le mâle reprocuteur. Il est à noter que le groupe d’éléphant arrivé au Safari park en 2003 s’est agrandi de 6 petits. En bordure de ces plaines, des stands péda- gogiques présentent des os et des dents d’élephants. |
Campement hotelier - avril 2014 |
Enclos des éléphants - avril 2014 |
Enclos des éléphants - avril 2014 |
Zone pédagogique - avril 2014 |
Le visiteur repasse alors par le
campement hotelier pour remonter en direction de la grotte des chauves souris et de l’enclos des dik diks et revenir vers la place centrale où se situe le carrousel. C’est ainsi que se termine la découverte de la partie africaine du Safari park de San Diego. Le prochain continent à l’honneur sera l’Asie. Le sentier nous permettant d’accéder à cette partie se trouve au fond de la place. Le premier sentier était en travaux lors de ma visite. |
Place du carrousel - avril 2014 |
Panneau sur le futur complexe des tigres - avril 2014 |
Il sillonera au
milieu d’une forêt
de bambous, traversera quelques maisons en bois rappelant les constructions des maisons typiques in- donésiennes. Enfin 4 grands enclos en herbe, végétalisés et traversés par des cascades et des bassins complèteront les aménagements de ces enclos qui seront consacrés aux tigres de Sumatra (Panthera tigris sumatrea). Quant à nous, nous allons, au niveau de la future entrée vers le sentier des tigres, emprunter un chemin plus à droite, remontant vers une coline sèche. |
La vue et les
décors s’ouvrant à nous
sont cara- ctéristiques des déserts californiens à savoir de nombreux rochers, des cactus, et d’autres plantes des milieux secs. En continuant sur ce sentier bordé en partie par un bois de conifères, le visiteur emprunte une passerelle en bois longeant, sur la gauche, plusieurs volières. La première d’entre elles, au sol naturel, est plantée de quelques conifères et de branches et troncs morts. |
Vue sur la partie sauvage du safari park - avril 2014 |
Volière des conures à gros bec - avril 2014 |
Cette volière de taille moyenne
héberge des conures à gros bec (Rhynchopsitta pachyrhyncha). Légèrement espacée de la volière des conures se trouve une structure plus grande, plus volumineuse mais aussi plus végétalisée. La densité de conifères poussant dans cette volière limite les possibilités de vol des pygar- gues à tête blanche (Haliaeetus leucocephalus). Sur la droite, en contrebas de la passerelle se trouve toujours la zone naturel du désert californien. |
A
l’arrière plan, on
peut observer 3 grandes étendues herbeuses, correspondant aux plaines asiatiques du Safari, visibles uniquement en choisissant l’option « safari rapproché ». La première plaine de cette zone est relativement sèche et consacrée à un troupeau de chevaux de Przewalski (Equus przewalskii). Les deux autres, plantées de quelques arbres et où l’herbe pousse plus abondamment, est le lieu de vie d’un groupe de rhinocéros indiens (Rhinoceros unicornis), d’antilopes cervicapres (Antilopa cervicapra), de cerfs axis (Axis axis), de cerfs sikas (Cervus nippon), de cerfs du Père David (Elaphurus davidianus) et de nilgais (Boselaphus tragocamelus). |
Vue d'ensemble sur les plaines asiatiques - avril 2014 |
Vue d'ensemble sur les plaines asiatiques - avril 2014 |
La dernière plaine est pour sa part le lieu de vie d’oryx d’Arabie (Oryx leucoryx). A ce niveau, une tyrolienne géante permet au visiteur de surplomber les plaines asiatiques africaines et asiatiques pour revenir au niveau du jardin des herbes aromatiques et de la plaine des éléphants. Un passage relativement long sans animaux nous conduit vers un préau en bois bordé, sur la gauche, par une succession de 4 volières. |
Toutes ces volières sont bien
ensoleillées, dis- posent d’un sol minéral et sont plantées de cactus et d’autres arbustes des milieux secs. Les 2 premières volières où des branches et des troncs évidés jonchent le sol, présentent des ocelots (Leopardus pardalis). La volière qui suit dispose de moins d’amé- nagements et est consacrée à des buses de Harris (Parabuteo unicinctus harrisi). Enfin, la dernière volière de cette rangée héberge des chouettes des terriers (Athene cunicularia) en cohabitation avec des pie- grièches migratrices (Lanius lodovicianus mearnsi). |
Volière des chouettes - avril 2014 |
Volière des condors de Californie - avril 2014 |
La passerelle en
bois continue jusqu’à former une terrasse sur pilotis, dominant les plaines asiatiques. Cette structure en bois est entourée de 2 enclos consacrés aux espèces endémiques du désert californien. Le premier enclos est en fait une vaste volière caillouteuse, englobant de gros rochers et quelques arbustes. Elle accueille un groupe de 6 condors de Californie (Gymnogyps californianus), faisant l’objet d’un programme d’élevage et de réintroduction. |
Le second enclos recrée une falaise abrupte faite de faux rochers et dénuée de toute végétation. Un groupe reproducteur de bighorns (Ovis canadensis) y évolue. Au niveau de la cabane de la terrasse se trouve plusieurs panneaux pédagogiques présentant le désert californien, les programmes de réintro- duction du condor de Californie mais aussi sa biologie, sa vie et son biotope. |
Enclos des bighorns - avril 2014 |
Volière des condors - avril 2014 |
Ambiance dans la zone naturelle - avril 2014 |
Plante du désert californien - avril 2014 |
Plante du désert californien - avril 2014 |
Plante du désert californien - avril 2014 |
Plante du désert californien - avril 2014 |
Ambiance dans la zone naturelle - avril 2014 |
Ambiance dans la zone naturelle - avril 2014 |
Le visiteur rebrousse
alors
chemin jusqu’à la forêt de conifères au pied de la colline. L’ascencion de la colline, nous amène à traverser une petite forêt clairsemée et à passer devant différents jardins thématiques où sont exposées les collections végétales du Safari Park de San Diego. On pourra ainsi parcourir le jardin des conifères ; le jardin des orchidées, le pavillon des bonzaïs, le jardin des plantes succulentes, le jardin Baja puis le jardin des plantes indigènes situé au sommet de la butte. Là encore, avec de la patience, le visiteur pourra observer une des 4 espèces de colibris fréquentant le safari park de San Diego. |
Jardin des bonsais - avril 2014 |
Ambiance dans le jardin des cactus - avril 2014 |
Le visiteur redescent alors de la colline pour revenir au niveau de la place centrale du parc, des restaurants et du manège. D’autres boutiques souvenir entourent la place. Nous nous dirigeons alors sur la gauche, vers la lagune des flamants roses à l’arrière de laquelle une porte nous invite à entrer dans une grande volière de contact « Wings of the World » (les ailes du monde). |
Cette volière est bien plantée, dispose de grands arbres plus ou moins touffus. De grands faux rochers permettent de créer une cascade devenant un ruisseau qui parcourt la totalité de la volière et se termine en un grand bassin. |
Ambiance dans le jardin des cactus - avril 2014 |
Enfin, une plage dégagée en
sable complète
les différents aménagements. Cette volière héberge une multitude d’espèces à savoir : caurale soleil (Eurypyga helias) ; ibis rouge (Eudocimus ruber) ; ibis du Cap (Geronticus calvu) ; ibis hagedash (Bostrychia hagedash) ; spatule rose (Platalea ajaja) ; spatule blanche (Platalea alba) ; rollier varié (Coracias naevius) ; goura de Victoria (Goura victoria) ; gallicolombe de Barlett (Gallicolumba criniger barletti) ; étourneau caronculé (Creatophora cinerea) ; cassique huppé (Psarocolius decumanus decumanus) ; ... |
Grande volière de contact - avril 2014 |
Ambiance dans la volière - avril 2014 |
...; pigeon de Nicobar (Caloenas nicobarica) ; dindons ocellé (Meleagris ocellata) ; tisserin de Taveta (Ploceus castaneiceps) ; alecto à tête blanche (Dinemellia dinemelli) ; étourneau royal (Cosmopsarus regius) ; touraco pauline (Tauraco erythrolophus) ; vanneau à tête blanche (Vanellus albiceps) ; canard à ailes blanches (Cairina scutulata) ; bec ouvert africain (Anastomus lamelligerus lamelligerus) ; carpo- phage pauline (DucuLa aenea) ; cigogne de Storm (Ciconia stormi) ; tinamou élégant (Eudromia elegans) ; ... |
...; lophophore resplendissant (Lophophorus impejanus) ; tadorne radjah (Tadorna radjah) ; sarcelle à faucille (Anas falcata) ; dendrocygne à ventre noir (Dendrocygna autumnalis) et ber- nache d’Hawai (Branta sandvicensis). Le visiteur ressort alors de la grande volière de contact et se retrouve devant le point de contrôle des billets d’entrée. C’est ainsi que se termine la découverte du Safari Park de San Diego. |
Ambiance dans la volière - avril 2014 |
En conclusion, le second parc de la société zoologique de San Diego complète par- faitement le zoo. Situé en pleine campagne il offre une surface im- portante qui a conduit le parc à s’orienter vers de vastes installations toutes plus grandes les unes que les autres. |
Céphalophe noire - avril 2014 |
Ibis du Cap - avril 2014 |
Le safari est devenu au fil des années, le réservoir des ongulés du zoo qui y ont été transférés pour y avoir plus d’espace. Le visiteur est, par le biais des nombreuses activités proposées, sollicité à longueur de visite. La collection est devenue très impressionnante et compte de nombreux ongulés africains peu courants en captivité. |
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