San Diego Zoo 2920 Zoo Dr. CA 92101 San Diego Etats Unis Tel : + 1 619-231-1515 www.zoo.sandiegozoo.org |
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![]() Plan du zoo |
Mes visites : 04 et 07 avril 2014 Mise en ligne : 14 décembre 2014 |
![]() Vue aérienne du zoo |
Ticket
individuel Incluant l'accès aux bus et téléphérique Adulte : 46,00 $ (36,93 €) Enfant (3 à 11 ans ) : 36,00 $ (28,90 €) Ticket individuel Plus Incluant l'accès aux théatre 4D en plus Adulte : 51,00 $ (40,95 €) Enfant (3 à 11 ans ) : 41,00 $ (32,92 €) Tickets combinés Ticket 2 jours (soit 2 jours dans un parc; soit 1 jour au safari et 1 jour au zoo) Adulte : 82,00 $ (65,83 €) Enfant (3 à 11 ans ) : 64,00 $ (51,38 €) Ticket 3 en 1 (entrées illimitées pendant 7 jours au zoo; safari ou sea world) Adulte : 149,00 $ (119,62 €) Enfant (3 à 11 ans ) : 119,00 $ (95,54 €) |
Gazelle de Soemmering - avril 2014 |
Pecari de Chaco - avril 2014 |
Novembre à mars : 9h00 à 17h00 Avril : 8h00 à 19h00 Mai - juin : 9h00 à 17h00 Septembre et octobre : 9h00 à 18h00 Juillet - aout : 9h00 à 21h00 Fin décembre : 9h00 à 20h00 |
Le zoo de San Diego est une
institution privée située dans la ville dont il tient le nom, au sud de Californie. Le Diego installé dans un des plus grand espaces verts de la ville et le Safari Park situé à une demi heure de la ville. Le parc s’est transformé au fil des ans et est aujour- d’hui connu et reconnu à l’internationale pour sa collection. Les dernières modifications et rénovations ont conduit le parc à se séparer de plusieurs espèces notamment les antilopes. Néanmoins, le zoo reste très étendu et une visite de 2 jours est quasiment indis- pensable. |
Pronghorns - avril 2014 |
Condor de Californie - avril 2014 |
Après avoir traversé l’entrée du parc, le visiteur se trouve sur une grande place bordée de plusieurs stands de res- tauration. Une ficelle est tendue avant l’ouverture officielle au public. Cette dernière est marquée par la traversée d’un vol d’aras. Une fois le parc ouvert, le visiteur a plusieurs possibilités. Compte tenu de l’étendue du zoo il pourra se diriger face à l’entrée puis bifurquer légèrement sur la droite pour gagner la gare des autobus et visiter le zoo en car. Par ailleurs, 3 sentiers, l’un situé à droite de l’entrée, l’autre face à l’entrée et le dernier sur la gauche de la place, permettent de débuter la visite pédestre du zoo. |
Nous allons débuter notre découverte de ce zoo en em- pruntant le chemin le plus à droite. Ce dernier s’engouffre dans une allée fortement végétalisée. Une arche en bois ouvre le chemin sur un petit détour pavé. Ce sentier nous amène au cœur d’un jardin chinois organisé autour d’un bassin où vivent canards colverts (Anas platyrhynchos) et carpes koïs (Cyprinus carpio). Plusieurs îles ressortent du marquent le bassin et sont plantée de bonzaïs. De retour sur l’allée principale, nous continuons notre expédition au milieu des palmiers, pour arriver vers une zone où la végétation est plus clairsemée, et représente les milieux volcaniques et secs. |
Jardin chinois - avril 2014 |
Cette transition,
également marquée par des
totems en bois, ouvre la traversé de la première zone du zoo de San Diego, « Australian Outback ». Sur la gauche de l’allée se trouve un ensemble de 3 grandes volières accolées. Ces dernières disposent toutes d’un sol en sable et en cailloux, d’un bassin et sont bien végétalisées. La première est le lieu d’une cohabitation entre des colombes diamants (Geopelia cuneata), des diamants de Gould (Erythrura gouldiae), des diamants de Bichenov (Taeniopygia bichenovii), des diamants à longue queue (Poephilia acuticauda), des diamants à queue rousse (Neochmia ruficauda), des diamants peints (Emblema pictum), des diamants de Kittlitz (Erythrura trichroa), des diamants modestes (Neochmia modesta), des colombines turvert (Chalcophaps indica), de ptilopes superbes (Ptilinopus superbus) et des perruches splendides (Neophema splendida). |
Volières australiennes - avril 2014 |
Volière des estrilidés - avril 2014 |
La seconde volière
agrémentée de branches et de résineux est le lieu de vie de martins chasseurs géants (Dacelo novaeguineae), de méliphages à oreilles bleues (Entomyzon cyanotis) et de colombines wongas (Leucosarcia melanoleuca). Enfin, la dernière volière, qui semble également être la plus volumineuse est la moins végétalisée. Elle accueille des espèces moins courantes en Europe à savoir des langrayens à ventre blanc (Artamus leucorynchus), des rolles orientaux (Eurystomus orientalis), des perruches royales (Alisterus scapularis), des stournes luisants (Aplonis metallica), des jardiniers à poitrine fauve (Chlamydera cerviniventris), des vanneaux masqués (Vanellus miles), des colombines marquetées (Geophaps scripta) et des ptilopes magnifiques (Ptilinopus magnificus). |
Face à la dernière volière que le sentier contourne en formant un « L », se trouve un complexe de 3 enclos de taille respectable. Ces enclos sont visibles à travers des baies vitrées encastrés dans des faux rochers. Ils sont aménagés de palmiers, fougères, herbe, rochers, petites cavernes et souches. Des bassins complètent le tout. Chaque enclos héberge un des animaux phare du zoo de San Diego, le diable de Tasmanie (Sarcophilus harrisii). Le zoo de San Diego a accueilli en 2013, quatre individus de cette espèce, Debbie, Conrad, Nick et Jake. |
Enclos des diables de Tasmanie - avril 2014 |
Enclos des diables de Tasmanie - avril 2014 |
Le visiteur arrive alors au
niveau d’une seconde place où plusieurs directions s’ouvrent à lui. Nous allons nous diriger sur l’allée la plus à droite et continuer à traverser l’Australie. Sur la droite de l’allée se trouve une plage en sable où des animations musicales sont proposées plu- sieurs fois par jour. Sur la gauche, se trouve un sentier qui traverse un des derniers complexe du zoo de San Diego. Avant de pénétrer dans cet espace, nous allons continuer notre visite sur l’allée principale pour trouver une succes- sion d’enclos relativement anciens. Tous ces enclos sont de forme carrée ou rectangulaire, vitrés en façade et dis- posent d’un sol en sable sur lequel poussent quelques végétaux des milieux secs comme les rince-bouteilles et de souches. |
Le premier enclos est le lieu de présentation de wombats communs (Vombatus ursinus). Les deux autres enclos de ce groupe sont perpendiculaires au précédents et bor- dé par une passerelle en bois se terminant en cul de sac. Le second enclos en sable, agrémenté de nombreuses structures d’escalade en bois héberge des dendrolagues de Matschie (Dendrolagus matschiei) tandis que le dernier agrémenté de plantes grasses est le lieu de vie d’un wombat à nez poilu (Lasiorhinus latifrons), une espèce très peu commune hors d’Australie. |
Enclos des wombats communs - avril 2014 |
Enclos des chameaux - avril 2014 |
De retour sur l’allée
principale,
nous allons poursuivre notre visite en longeant, sur la gauche, 2 enclos entourés de murs de faux rochers. Ces deux enclos en pente, au sol en terre relativement sec, sont occupés par deux espèces de camé- lidés domestiques à savoir les chameaux (Camelus bactrianus) pour le premier et les lamas (Lama glama) pour le second. La visite peut alors se poursuivre vers un autre secteur du zoo de San Diego. Nous allons choisir une autre option et revenir sur nos pas jusqu’à l’enclos des wombats communs et à la bi- furcation. Ce sentier secondaire sillonne au milieu de massifs de rinces bouteilles, pour ensuite se retrouver bordé de part et d’autre par plusieurs enclos en sable, plantés de parasols métalliques et agrémenté de troncs reliés entre eux par des branches. |
Enclos des dendrolagues - avril 2014 |
Enclos des lamas - avril 2014 |
Ces enclos sont consacrés
au grand groupe de koalas (Phascolarctos cinereus) hébergé au zoo. Il est à noter que le premier enclos est le plus imposant et semble ac- cueillir 7 femelles koalas. Les autres enclos au nombre de 3 sont plus petits et permettent d’isoler des individus notamment les mâles. Le visiteur remonte la passerelle bordée par un grand bâtiment en bois. Au sommet de la montée, sur la droite, se dresse une volière de taille moyenne, agré- mentée de branches, d’un bassin et de feuillus. Cette structure accueille des microglosses (Probosciger aterrimus) et des loris arc en ciel des Moluques (Trichoglossus haematodus moluccanus). |
Enclos principal des koalas - avril 2014 |
Volière des microglosses - avril 2014 |
Au niveau de la volière, le sentier forme un angle droit et nous conduit vers 4 autres enclos hébergeant des koalas. Face à ces enclos un vitre permet de jeter un œil à l’in- térieur du bâtiment des marsupiaux et de découvrir l’immense cuisine qui leur est consacrée. Le zoo de San Diego une des plus grandes populations captive de koalas (hors Australie) et gère l’ensemble des ani- maux présentés dans les parcs américains et européens. La passerelle revient alors vers un chemin en asphalte, celui qui fait face aux enclos des diables de Tasmanie. |
Enclos secondaire pour koala - avril 2014 |
Arrière du complexe des koalas - avril 2014 |
Nous nous trouvons alors sur une
petite place
qui se divise en 2 sentiers au milieu desquels s’élargit un en- clos de grande taille, au sol en sable et en terre. Ce dernier, délimité par de gros câbles métalliques, s’étend tout le long du sentier et peut être divisé en 3 zones différentes. Des troncs, des faux rochers et un bassin complètent l’enclos au sein duquel évoluent des rhinocéros indiens (Rhinoceros unicornis). Nous allons découvrir cette partie du zoo en com- mençant sur le sentier de gauche, laissant les rhino- céros sur notre droite. Face aux mastodontes se dressent 2 grands plateaux en sable, entourés de grilles à l’arrière et d’un fossé sec au niveau du sentier de visite. |
Enclos des rhinocéros indiens - avril 2014 |
Plateau des girafes et gazelles - avril 2014 |
Ces plateaux qui peuvent être mis en commun en ouvrant 2 portes camouflées par les faux rochers, présentent une cohabitation entre un groupe reproducteur de girafes masaïs (Giraffa camelopardalis tippelskirchi) et un groupe rep- roducteur de gazelles de Soemmerring (Nanger soemmerringii soemmerringii), probablement une des plus belles espèces d’antilopes. Cette dernière espèce reste absente d’Europe et peu courante dans les autres zoos si ce n’est dans les étab- lissements privés du Qatar ou des Emirats Arabes Unis. |
Une trouée dans des panneaux en bois, permettent aux antilopes d’accéder à une zone de retrait et de se sous- traire aux girafes. L’enclos des girafes, tout comme celui des rhinocéros, se termine par un grand bâtiment non visible du public, abritant les boxes de nuit des animaux. A l’opposé du bâtiment des girafes se trouve un enclos en sable de faible largeur et de longueur relative. Cet enclos entouré de faux rochers surmontés de grosses grilles, est le lieu de vie de zèbres de Grant (Equus burchelli boehmi) et d’ânes nains (Equus asinus). |
Enclos des zèbres - avril 2014 |
Lagune des flamants - avril 2014 |
Un autre enclos identique
prolonge cette
allée et est oc- cupé par des kangourous roux (Macropus rufus). Nous arrivons alors à l’extrémité de l’allée qui forme alors une courbe. Sur la droite se dresse le bâtiment des rhinocéros, tandis que sur la gauche se trouve un enclos de taille moyenne, engazonné, au centre duquel a été creusé un bassin peu profond entouré de papyrus. Une colonie de flamants rouges (Phoenicopterus ruber ruber) l'occupe. A côté des flamants se trouve une volière au sol en terre, agrémentée de quelques souches et de rondins en bois, au milieu desquels s’ébattent des calaos terrestres (Bucorvus leadbeateri). Dans le prolongement des calaos, se trouve un enclos en sable, ombragé par de vieux et imposants arbres. |
Le sol, sur lequel ont été disposés des rochers et des souches de bois, semble être retourné par endroits. Un petit groupe de potamochères (Potamochoerus porcus) y est présenté. Le mur en béton bordant l’allée de visite s’interrompt alors et laisse place à un ensemble de 3 volières for- mant un U. La première volière est agrémentée d’ar- bustes touffus et est parcourue de branches, de cor- des et d’agrès en bois. Un binturong de Bornéo (Arctictis binturong penicillata) y est hébergé. |
Volière des binturongs - avril 2014 |
Volière des kookaburas - avril 2014 |
La seconde volière, qui
est la plus grande, se com- pose en fait de deux enclos distincts. Ces volières sont densément végétalisée et possèdent quelques plateformes en bois positionnées à différentes hau- teurs. Elles constituent le lieu de vie de panthères longibandes (Neofelis nebulosa) ou panthères nébuleuses. La densité de la végétation rend l’observation des ani- maux difficile mais a l’avantage de leur offrir de nom- breuses cachettes. Enfin, la dernière volière est moyennement végétalisée et traversée par des branches de faible diamètre, of- frant plusieurs possibilités de perchoirs aux martins chasseurs (Dacelo novaeguineae novaeguineae) qui y ont été installés. |
Nous revenons alors sur
l’allée en asphalte et dé- couvrons à nouveau l’enclos des rhinocéros sur lesquels plusieurs points de vue ont été installés. Sur la gauche se trouve un long enclos en sable, délimité par un muret en béton surmonté d’un haut filet. Le tout est planté et ombragés par de grands arbres identiques à ceux visibles dans l’enclos des potamo- chères. Un bassin complète les aménagements de cet enclos qui accueille une cohabitation originale entre des guépards (Acynonix jubatus), des chiens chanteur de Nouvelle Guinée (Canis hallstromi) et un chien berger d’Anatolie (Canis domesticus). |
Enclos des guépards et des chiens - avril 2014 |
Bus du safari - avril 2014 |
Ces 5 animaux ont tous été domestiqués dans le but de participer à des présentations publiques et des séances photos avec les visiteurs, chose relativement fréquente dans les parcs américains. Le visiteur revient alors sur la petite place bordant le complexe des koalas. Au niveau de cette place se trouve également le premier arrêt du safari en bus. |
Nous quittons cette zone qui
fait partie des plus anciennes du zoo, ce qui est bien visible au niveau de la conception des enclos, pour revenir vers les enclos des diables de Tasmanie et nous diriger sur la droite. Le sentier que nous emp- runtons alors est en forte pente et se situe à l’ar- rière de l’installation des girafes. Le visiteur circule ici sur un trottoir bordé sur la gauche par la route empruntée par les bus du safari alors que sur la droite se trouvent les enclos relati- vement anciens. La première installation que l’on peut observer est une fosse bien végétalisée, en- tourée de faux rochers et agrémenté de troncs morts et d’un bassin. |
Fosse des ours à lunettes - avril 2014 |
Enclos des hyènes - avril 2014 |
Un couple d’ours à
lunettes (Tremarctos ornatus) y vit. A la suite des ours se trouve un plateau en terre, agrémenté de touffes d’herbe et de rares buis- sons. Le fossé sec qui sépare cette infrastructure des visiteurs est doublé d’un filet. L’ensemble pré- sente des hyènes tachetées (Crocuta crocuta). Le troisième enclos de la descente se compose d’un grand bassin dans lequel ont été disposées plusieurs branches. Ce bassin remonte en pente douce vers une plage en béton et une petite grotte. Cet enclos dénué de végétation est le lieu de vie de loutres du Cap (Aonyx capensis), une espèce très peu courante en captivité. |
La série des fosses se
poursuit encore
par 2 enclos identiques, où les faux rochers prédominent. Le sol de ces plateaux a été recouvert d’écorces et le pre- mier dispose également d’un bassin. Des troncs et des feuilles de palmiers ont été disposés dans ce complexe, les 2 enclos pouvant être reliés entre eux. Ces derniers sont consacrés à des ours grizzlys (Ursus arctos horribilis). Une impasse bifurque alors sur la droite et permet de découvrir 4 cages ovales de faible surface mais relativement hautes. Ces cages sont agrémentées de nombreuses structures en bois et de cordes. Elles sont toutes consacrées à des primates. Des lémurs cattas (Lemur catta) coha- bitent avec des makis à collier (Eulemur collaris) dans la volière la plus à droite. |
Fosse des grizzlys - avril 2014 |
Complexe des singes - avril 2014 |
Des colobes
guérézas (Colobus guereza kikuyuensis) vivent dans la seconde volière. Face aux colobes évo- luent des sapajous bruns (Cebus apella apella) et des capucins à front banc (Cebus albifrons). Enfin, avant de revenir sur le sentier principal, on peut encore observer la dernière cage occupée par des cer- copithèques à nez blanc (Cercopithecus ascanius schmidti) et des cercopithèques de Brazza (Cercopithecus neglectus). De retour sur l’allée principale, nous continuons notre découverte du zoo de San Diego, par une fosse au sol recouvert d’écorces, disposant en son centre, de troncs dressés et de buissons apportant un peu de verdure. |
Ce plateau est le lieu de
vie d’ours malais de Bornéo (Helarctos malayanus euryspilus). Le dernier enclos de cette allée laisse ressortir les faux rochers, est creusé de plusieurs petits bassins et dispose de plages en béton alternant avec des zones plantées. D’autres ours à lunettes (Tremarctos ornatus) y évoluent. Le visiteur se dirige alors sur la droite pour entrer dans une forêt et s’éloigner de la zone des bus. Au détour d’un virage, un dégagement sur la droite ouvre la vue sur une colline escarpée, atténuant la pente. De nombreux troncs couchés y ont été disposés et offrent des possibilités d’évolution aux ours malais (Helarctos malayanus euryspilus) qui y sont présentés. |
Montagne des ours malais - avril 2014 |
Maison des langurs de François - avril 2014 |
Une courbe nous amène vers une haute volière, où des tiges de bambous ont été fixées à différentes hauteurs. Cette volière vitrée en façade, accueille un groupe repro- ducteur de langurs de François (Trachypithecus francoisi). Le complexe consacré à ces primates se compose d’une partie intérieure et d’une volière extérieure au sol en herbe. En continuant son incursion fore- stière, le visiteur dispose d’un second point de vue sur la falaise des ours. |
Mitoyen à ce ponton se
dresse une volière de
taille moyenne, relativement sombre du fait des grands arbres qui l’entourent. Cette structure métallique est aménagée d’arbrisseaux et de rochers. Elle héberge des shamas à croupion blanc (Cossyphus malabaricus), des bulbuls à semi collier (Spizixos semitorques), des martins à couronne dorée (Ampeliceps coronatus), des garrulax hoamys (Leucodioptron canorum) et des torquéoles de Java (Arborophila javanica). Après avoir repassé devant l’enclos extérieur des langurs, nous pouvons observer un autre enclos au sol en herbe, traversé par un cours d’eau et com- posé de plusieurs terrasses en herbe reliées par des cordes et des branches. Un filet recouvre l’ensemble des structures. |
Volière des shamas - avril 2014 |
Volière des macaques ouandérous - avril 2014 |
Cette installation
présente un
groupe de macaques ouanderous (Macaca silenus). Nous arrivons alors au bas de la pente et rejoignons une place où les bus s’arrêtent. Cette place est un véritable point névralgique d’où rayonnent plusieurs chemins. Celui le plus à droite nous amène sur la route des bus que nous venons de longer. Le sentier suivant nous conduit à remonter vers une autre zone du zoo. L’allée nous faisant face nous conduit vers la zone chinoise, dont l’entrée est marquée par un point de restauration rapide aux saveurs de l’empire du milieu. |
Enfin, sur la droite se trouve
un escalator,
puis un dernier sentier situé totalement à droite. En em- pruntant l’escalator, le visiteur peut observer un enclos en herbe, relativement pentu, consacré à des phacochères (Phacochoerus africanus). L’escalator débouche sur les hauteurs du zoo. Pour notre part, nous allons emprunter le sentier le plus à droite et amorcer notre remontée. Sur la gauche de cette allée, en contrebas de l’escalator que nous pouvons voir en arrière-plan, se trouve un petit en- clos en béton jonché de quelques rondins de bois. Des porcs épics indiens (Hystrix indica) y évoluent. Mitoyen aux rongeurs se trouve une cage ronde, agrémentée de quelques buissons et de structures en bois, est le lieu de vie de sakis à face blanche (Pithecia pithecia). |
Volière des sakis - avril 2014 |
Volière des lophophores - avril 2014 |
Accolée aux sakis se
trouve une autre volière à la forme originale. Cette dernière, dont le fond repré- sente une falaise rocheuse, est densément plantée au premier plan, ce qui rend l’observation des animaux délicate. Cette volière abrite des irénés vierges (Irena puella), des perdrix roulroul (Rollulus roulroul), des bulbuls à semi collier (Spizixos semitorques) et des lopho- phores resplendissants (Lophophorus impejanus). Plus loin sur la gauche se dresse une imposante stru- cture en bois grillagée, formant un ensemble de volières à l’intérieur desquelles poussent de grands arbres. Des branches font aussi office de perchoirs. |
Enclos des porcs épics - avril 2014 |
Ambiance du zoo de San Diego - avril 2014 |
La première
installation accueille des calaos rhinocéros (Buceros rhinoceros silvestris), la seconde voit coha- biter des calaos à casque rouge (Aceros corrugatus) et des faisans prélats (Lophura diardi). La dernière partie était quant à elle inoccupée. Sur la droite du sentier, nous pouvons alors emprunter un escalier pour prendre un peu de hauteur et longer un passage surplombant le sentier principal. Cette voie longe sur la droite, une série de plusieurs cages relativement vaste, épousant la pente de la colline. |
Volière des calaos - avril 2014 |
Volière des panthères - avril 2014 |
Le premier enclos est agrémenté de rochers, palmiers et d’enchevêtrements de branches. Des panthères de l’Amour (Panthera pardus orientalis) y évoluent. Un espace végétalisé de plusieurs mètres sépare cha- que volière. Le second enclos de cette crête est plus sombre, plus rocailleux et dépourvu de végétation. Il est consacré à des pumas (Puma concolor). Des jaguars (Panthera onca) occupent la troisième instal- lation où la verdure ressort des branches et autres troncs formant des cavernes. |
Un escalier nous permet de
redescendre vers la route des bus, pour découvrir une série de petites cages, anciennes, séparées les unes des autres par des mas- sifs de cactées. Ces volières en pentes douces, sont faites de béton et de rochers. La première volière est garnie de nombreux cailloux et de quelques branches. Elle présente un ratel (Mellivora capensis capensis). La seconde volière, plus plane et plantée de quelques bambous voit son sol parsemé de branche et de sou- ches creuses. Elle abrite des otocyons (Otocyon megalotis megalotis). Des fossas (Cryptoprocta ferox) bénéficient d’une volière comparable à celle des otocyons mais encore plus végétalisée. |
Volière des ratels - avril 2014 |
Allée des volières - avril 2014 |
Enfin, les 2 dernières
volières voient leur relief atténué par la présence de petites terrasses. De multiples branches et autres troncs ont été installés à différentes hauteurs et offrent des possibilités aux espèces présen- tées à ce niveau de se cacher. On pourra ainsi y observer des dendrolagues de Buerger (Dendrolagus goodfellowi buergersi) puis des damans de Brucce (Heterohyrax brucei bakeri). Plus loin sur la gauche, s’étend un double enclos en- touré de murets de faux rochers. Ces structures au sol en sable, sont plantées de nombreux cactus et représentent un milieu sec d’Amérique du Sud. Un groupe reproducteur de pécaris de Chaco (Catagonus wagleri) évolue à ce niveau. |
Il est à noter que
certains jeunes de ce
groupe sont maintenant visibles au Tierpark Berlin et sont, à ce jour, les seuls représentant de leur espèce en Europe. Suite aux pécaris, le visiteur peut poursuivre son ascension sur la reoute principale, bordée sur la gauche, par une série d’anciens enclos, aujour- d’hui vides. Ces derniers accueillaient jusqu’en 2012 de petites antilopes africaines. Chaque enclos est en pente, au sol en béton et en- touré de murets. A ce niveau le parc devrait créer un espace malgache. Le visiteur revient alors au niveau des ratels pour remonter l’escalier et pour- suivre sa découverte des grands félins installés sur la crête. |
Complexe des péccaris du Chaco - avril 2014 |
Volière des panthères des neiges - avril 2014 |
Au niveau de cette crête, l’enclos qui suit est com- parable aux précédents en termes de taille. Il est planté de nombreux conifères et de agrémenté de troncs couchés. Des lynx de Sibérie (Lynx lynx wrangeli) y évoluent. Enfin, une dernière volière complète le secteur des fauves. Celle-ci recrée un environnement de montagne traduit par des amas rocheux, des pins et des branches. Un couple de panthères des neiges (Uncia uncia) y évolue. La crête redescend alors à proximité des anciens enclos déserté puis continue son ascension vers la partie haute du zoo. |
Volière des lynx - avril 2014 |
Anciens enclos des montagnes - avril 2014 |
Sur la droite, on peut observer
deux enclos en pente qui sont en fait ceux des chameaux et des lamas déjà découverts plus tôt. Sur la gauche en revanche s’étend un enclos en herbe, formé de quelques ter- rasses et de faux rochers. Ce dernier, délimité par un filet est le lieu de vie de hyènes rayées du Soudan (Hyaena hyaena dubbah). Dans le prolongement des hyènes se dresse un second enclos du même type, bien que plus arboré, occupé par des chiens chanteurs de Nouvelle Guinée (Canis hallstromi). Enfin, dominant la pente, on peut obser- ver une vaste volière au sol à l’herbe haute, agrémen- tée de falaise de faux rochers, de troncs d’arbre ten- dus et de quelques buissons. |
Enclos des chiens chanteurs - avril 2014 |
Volière des aigles bateleurs - avril 2014 |
Cette grande volière qui marque la fin de notre remontée héberge des aigles bateleurs (Terathopius ecaudatus). Nous rejoignons alors la route qui longeait l’enclos des chameaux que nous pouvons redécouvrir en nous dirigeant à droite. |
Nous allons néanmoins
opter
pour la seconde option et tourner sur la gauche vers le secteur baptisé « Kopje ». Ce sentier longe tout d’abord la partie haute de la volière des bateleurs, avant d’arriver au niveau d’un amas de faux rochers, percé de quelques vitres. Derrière ces vitres se trouve un enclos escarpé, au sol en sable, agrémenté de quelques de rochers, branches et rares buissons. Cet enclos est le lieu d’une cohabitation entre des damans des rochers (Procavia capensis capensis), des oréotragues (Oreotragus oreotragus) et des mangoustes naines (Helogale parvula). |
Enclos des oréotragues - avril 2014 |
Volière des oiseaux - avril 2014 |
A côté des petits mammifères se trouve une volière garnie de faux rochers et de branches, représentant toujours les montagnes africaines. Cette structure à l’intérieur de laquelle poussent des arbustes appor- tant de la verdure, est occupée par des eurocéphales de Rüppell (Eurocephalus rueppelli), des spréos royaux (Cosmopsarus regius), des colious huppés (Urocolius macrourus), des alectos à tête blanche (Dinemellia dinemelli), des irrisors moqueurs (Phoeniculus purpureus), des étourneaux amé- thystes (Cinnyricinclus leucogaster) et par des cossyphes à calotte neigeuse (Cossipha albicapilla). |
Face à la volière
des oiseaux, se trouve une
structure métallique relativement imposante, totalement vitrée en façade, au sol en terre légèrement surélevé par rapport au sentier de visite et agrémentée de planta- tions et de faux rochers. Cet enclos accueille des caracals du Turkmenistan (Caracal caracal schmitzi). Enfin, dos à dos avec la volière des spréos, se dresse une seconde installation du même type, légèrement plus végétalisée, où les branches et les faux rochers prédominent. Des calaos trompettes (Bycanistes bucinator) y vivent aux côtés de pintades de Reichenow (Numida meleagris reichenowi). |
Volière des caracals - avril 2014 |
Enclos des suricates - avril 2014 |
Le visiteur est alors de retour sur l’allée principale, à proximité du parcours en bus et est invité à se diriger sur la gauche pour longer une petite volière, agré- mentée de bambous, inoccupée lors de ma visite. Dans le prolongement de la volière se trouve un en- clos en terre, ombragé par de grands arbres et agré- menté de quelques rochers. Des trous trahissent un important réseau de galeries souterraines construit par une colonie de mangoustes suricates (Suricata suricatta hahni). |
A l’autre extrémité de l’installation des suricates se trouve une seconde volière de petite taille en travaux lors de ma visite. Le visiteur bifurque alors sur la gauche pour quitter la route des bus et entrer dans la dernière grande nouveauté du zoo de San Diego, « Elephant Odyssey ». |
Volière des calaos - avril 2014 |
La découverte de cette zone débute par une grande volière située entre le sentier pédestre et la route. Cette installation imposante offre un volume impor- tant. Son sol plat en herbe et en terre, est parsemé d’os et agrémenté de faux rochers formant des pics. Un groupe de condors de Californie (Gymnogyps californianus) y évolue. A noter que le zoo et le Safari Park de San Diego participent à la repro- duction et à la réintroduction de ce rapace menacé. De multiples panneaux pédagogiques entourent cette infrastructure. |
Enclos des condors de Californie - avril 2014 |
Enclos des crotales - avril 2014 |
A côté des
oiseaux, trône un espace vitré, re- couvert d’un toit, divisé en 2 parties, un espace intérieur fait de faux rochers et un espace ex- térieur recréant un désert californiens avec ses cactus et sa roche jaune. Ce vivarium extérieur présente des crotales mouchetés (Crotalus mitchellii pyrrhus), des crotales diamantins rouges (Crotalus ruber) et des crotales verts de l’Ouest (Crotalus oreganus helleri). Sur la gauche de la structure des serpents se trouve un espace en sable, entouré de barrières métalliques, permettant de contenir un groupe de chevaux dome- stiques (Equus caballus domesticus) et d’ânes gris (Equus asinus domesticus). |
Accolé aux
équidés se trouve un second enclos en sable, légèrement vallonné, doublé d’un abri en bois. Des troncs et des souches d’arbre ont été dispersés dans cet enclos occupé par des dromadaires (Camelus dromedarius) et des pronghorns (Antilocapra americana). Mitoyen aux ongulés se dessine l’enclos principal de ce secteur. Ce dernier est délimité par de gros fils métalliques doublés d’une clôture électrique. Des faux rochers ont été construits de part et d’autre et deux hauts pylônes laissant penser à des baobabs ont érigé au centre du complexe. |
Enclos des pronghorns - avril 2014 |
Enclos secondaire des éléphants - avril 2014 |
Cet espace est consacré à des éléphants asiatiques (Elephas maximus) et des éléphants africains (Loxodonta africana) et plus spécifiquement à un grand mâle asiatique. Après être passé devant une aire de jeux, une terrasse de restauration et une boutique, le sentier débute une légère descente tout en longeant l’installation des pachy- dermes. Sur la gauche se trouve un petit enclos vitré, organisé autour d’un cours d’eau se jetant dans un bassin de grande taille. Tous ces points d’eau sont bor- dés de plages à la végétation touffue. |
On pourra y admirer des rainettes du Pacific (Pseudacris regilla), des crapauds boréals (Anaxyrus boreas), des scinques de Skilton (Plestiodon skiltonianus), des lézards à flancs maculés (Uta stansburiana), des lézards des palissades (Sceloporus occidentalis), des tritons de Californie (Taricha torosa) et des tortues de l’ouest (Actinemys marmorata). Le sentier traverse alors un tunnel passant sous l’enclos des éléphants. Au cœur de ce tunnel se trouve une salle où est projeté un film sur les savanes africaines. Sur la gauche, encastré dans le mur, se trouvent plusieurs terrariums. |
Enclos des amphibiens - avril 2014 |
Terrarium typique du tunnel - avril 2014 |
Le premier au sol en terre est
agrémenté de racines et de plantes grasses. Il héberge des scarabés d’Amérique du Sud (Chloroptera sp.). Le second, garni de cailloux est consacré à des mygales à pattes rouges (Brachypelma boehmei). Le troisième vivarium, relativement long et recréant un milieu sec est le lieu de vie de scorpions empereur (Pandinus imperator), tandis que le dernier, entièrement en eau bien planté, accueille des dytiques à points jaunes (Thermonectus marmoratus). Nous ressortons alors du tunnel et nous découvrons, sur la gauche, le second enclos consacré aux éléphants. Ce dernier également en sable est relativement vaste et présente les femelles des 2 espèces. |
Face au premier point
d’observation de la
plaine des mastodontes se trouve une volière de faible largeur mais relativement haute. Cette dernière au sol en herbe, agrémentée de quelques arbres, est le lieu de vie de serpentaires (Sagittarius serpentarius) et de pies d’Amérique (Pica hudsonia). A l’arrière de cette volière, on peut observer la voie encerclant le zoo et sur laquelle circulent les bus. Le sentier de visite longe toujours le second enclos des éléphants de largeur moyenne mais relativement long, au sol en sable, parsemé de troncs couchés et au sein duquel ont été érigées d’autres structures métal- liques rappelant les baobabs. L’installation des pa- chydermes est interrompue par un grand bâtiment de forme carré devancé par un préau abritant - loges extérieures à gros barreaux. |
Volière des serpentaires - avril 2014 |
Centre de soins des élépahnts - avril 2014 |
Ce complexe relié à l’enclos des éléphants constitue la zone de soins des animaux et a été nommé « Conrad Prebys Elephant Care Centre ». Le long du sentier ont été plantées plusieurs essences de cactées. Après avoir contourné le bâtiment du centre de soins, on peut observer la plus large partie de l’enclos des éléphants, légèrement vallonnée et agrémentés de zones en terre et de faux rochers. |
Enclos principal des éléphants - avril 2014 |
Enclos principal des éléphants - avril 2014 |
Le sentier longe
également sur la droite, un enclos en pente douce, de petite taille, planté de quelques arbres mais au sol retourné par le troupeau de guanacos (Lama guanicoe) qui y vit. Dans le prolongement des camélidés, se trouve un second enclos en pente, agrémenté de faux rochers et de nombreuses souches. Au bas de l’enclos se trouve un bassin accessible aux animaux. Cette montagne sud-américaine accueille des tapirs de Baird (Tapirus bairdii) et un groupe reproducteur de capybaras (Hydrochoerus hydrochaeris). Face à la fosse des rongeurs, se dresse une grande volière entourant un bosquet relativement touffu. |
Enclos sud-américain |
Enclos des jaguars - avril 2014 |
Au premier plan,
un bassin a été creusé, tandis qu’au second plan s’étend une plage en terre, plantée, où s’enchevêtrent de multiples grosses branches. Cette installation est le lieu de vie de jaguars (Panthera onca). Ces fauves disposent également d’une loge intérieure visible à travers une vitre, loge entièrement bétonnée et garnie de faux rochers. Mitoyen aux jaguars, on peut observer une seconde loge du même type, qui s’ouvre sur une seconde volière moins plantée, bien que l’arrière de la volière rappelle les savanes arborées. Un couple de lions (Panthera leo) évolue à ce niveau. Un petit bassin, des faux rochers et des troncs complètent les amé- nagements. |
Sur la droite, le long du sentier principal, on peut encore voir l’enclos des femelles éléphants, qui se termine par un vaste bassin duquel jaillit un jet d’eau. Il est à noter que l’ensemble des constructions et des présentations « d’Elephant Odyssey », a pour but de mettre en parallèle les espèces actuelles et leurs ancêtres du Pléistocène, qui vivaient en Californie. |
Centre archéologique - avril 2014 |
Centre archéologique - avril 2014 |
Ce parcours de l’évolution est jalonné de statues représentant les espèces disparues. A l’extrémité de la volière des lions se dressent de hauts murs en ferraille rouillée, percés d’une porte. Cette structure entoure un espace ludique consacré aux recherches archéologiques. Des squelettes de dinosaures et autres animaux du Pléistocène y sont exposés. |
En
quittant le centre archéologique nous nous retrouvons sur une place bordant le bassin des éléphants sur la gauche. Au bout du bassin, un sentier de visite bifurque sur la gauche et rejoint le haut de l’escalator dominant l’enclos des phacochères. Face à la sortie du centre archéologique se trouve un enclos de petite taille, au sol en herbe, agrémenté de parcours en bois situés en hauteur et d’arbres de taille moyenne. Cette installation présente une cohabitation entre des dik-diks de Kirk (Madoqua kirki) et des paresseux didactyles (Choloepus didactylus). |
Enclos des dik diks - avril 2014 |
Enclos des lions - avril 2014 |
Pour notre part, nous allons nous diriger sur la droite, pour continuer la découverte du zoo de San Diego, et quitter « Elephant Odyssey ». Nous nous retrouvons sur un trottoir bordé par la route des bus. Sur la droite de la route, un jardin fleuri a été installé en vue d’offrir nourriture et abris aux abeilles et papillons sauvages. |
Sur la gauche, le long du trottoir, s’étend un enclos relativement long, délimité par un muret de couleur ocre rehaussé d’un filet. Cet espace planté de hautes graminées, et de massifs de bambous est aussi creusé d’un bassin. Il présente des loups à crinière (Chrysocyon brachyurus) et des fourmiliers géants (Myrmecophaga tridactyla). Face à l’enclos des fourmiliers, se trouve une zone de travaux qui devrait mettre à jour, d’ici la fin de l’année 2014, une grande volière destinées à l’accueil des pumas. |
Enclos des fourmiliers et loups à crinière - avril 2014 |
Futur enclos des pumas - avril 2014 |
Jouxtant la zone de travaux se trouve la gare du télésiège traversant le parc. Nous pouvons l’emprunter pour revenir à proximité de l’entrée ou continuer la visite dans une des anciennes zones du zoo. Cette route, longe une série d’enclos conçus selon le même plan à savoir délimité par des murets en béton ressemblant aux prémices des faux rochers, un sol relativement plat, où l’herbe alterne avec la terre. Des branches ainsi que des arbres plus ou moins nom- breux complètent les décors. Cette série d’enclos est un vestige de l’ancienne collection d’ongulés présentés à San Diego. |
En effet,
le parc présentait dans ce secteur plus d’une trentaine d’enclos de ce type, qui ont été détruit pour laisser place à la volière des pumas en construction mais aussi à Elephant Odyssey. Une grande partie des es- pèces et notamment des gros herbivores, ont été trans- férés vers le safari de San Diego, offrant des installations plus vastes. Autre originalité de ces enclos à herbivores qui ont été érigés selon le principe des présentations sans barrière inspiré de la vision d’Hagenbeck, réside dans la pré- sence d’une zone non visible du public, permettant aux antilopes de se soustraire à la vue du visiteur. |
Enclos typique pour gazelles - avril 2014 |
Enclos des gazelles de Cuvier - avril 2014 |
Le premier enclos situé sur la droite est le lieu de présentation de gazelles de Cuvier (Gazella cuvieri). Seul un mâle était visible lors de ma visite. Le second enclos accolé aux gazelles, héberge des gerenuks ou gazelles de Waller (Litocranius walleri). Des bonteboks ou damalisque à front blanc (Damaliscus pygargus) bénéficient d’un accès aux deux enclos suivants. Enfin, installé dans un virage, se trouve la plaine la plus vaste de cette série d’en- clos. |
Cette dernière où le sable et la terre prédominent sur l’herbe, est le lieu d’une cohabitation entre un trou- peau reproducteur de gazelles de Speke (Gazelle spekei) et un groupe de petits koudous (Tragelpahus imberbis). Face à cette plaine, se trouve une zone forestière dont l’entrée est marquée par un iceberg en plastique. « Northern Frontier » nous plonge dans le grand nord. |
Plaine des gazelles de Speke - avril 2014 |
Sur la droite, une large vitre offre une vue sous marine sur le bassin de l’espèce phare des lieux, l’ours polaire (Ursus maritmus). Leur bassin est relié à une plage bétonnée où les faux rochers sont bien visibles et con- trastent avec les troncs disposés au cœur de l’enclos. A l’arrière on peut aussi observer une zone en herbe. Plusieurs points de vision vitrés ont été installés tout autour de l’installation des ursidés. Après avoir laissé le complexe des carnivores, nous arrivons sur une petite plage entourée de pins assombrissant l’ensemble. |
Enclos des ours polaires - avril 2014 |
Volière des renards polaires - avril 2014 |
Sur la droite de la place se trouve une petite volière en terre, agrémentée de souches au milieu desquelles vi- vent des renards polaires (Vulpes lagopus). A l’arrière de la volière des renards et de la place se trouve un en- clos en forte pente, planté de conifères, consacré à des rennes de Sibérie (Rangifer tarandus sibiricus). Enfin, sur la gauche de la place se trouve une autre volière de petite taille, au sol naturel recouvert de fou- gères et où des branches s’enchevêtrent sur toute la hauteur. Des ratons laveurs (Procyon lotor) y sont hébergés. |
Enclos des ours polaires - avril 2014 |
Enclos des rennes - avril 2014 |
Nous quittons alors la place
pour traverser un
petit bassin entouré de berges végétalisées. Ce bassin présente plusieurs espèces d’anatidés à savoir : canard pilet (Anas acuta acuta), canard carolin (Aix sponsa), fulligule à collier (Aythya collaris), érismature rousse (Oxyura jamaicensis jamaicensis), canard colvert (Anas platyrhynchos), oie empereur (Anser canagicus) pour la partie située sur la droite de la passerelle divisant le bassin et des bernaches à cou roux (Branta ruficollis), fuligule à dos blanc (Aythya valisineria), fuligule à tête rouge (Aythya americana), canard siffleur (Anas penelope), et canard chipeau (Anas strepera) pour la partie gauche de la passerelle. |
Complexe des anatidés - avril 2014 |
Enclos des garrots - avril 2014 |
Le sentier entre alors dans une
grande volière
de contact organisée autour d’un bassin avec vision sous marine. Ce dernier est bordé par des plages en terre où poussent buissons et autres sapins formant un couvert dense. Cette installation accueille des combattants variés (Philomachus pugnax), des harles piettes (Mergus albellus), des garrots albéoles (Bucephala albeola), des garrots arlequins (Histrionicus histrionicus) et des harlde de Miquelon (Clangula hyemalis). Le visiteur ressort alors de la volière pour se ret- rouver sur l’aire de restauration de la zone grand nord et bifurquer sur un discret chemin descendant parallèlement à la volière des canards. |
Ce sentier se
terminant dans une zone de service est très peu fréquenté car légèrement en retrait du sentier principal. Néanmoins, il est bordé par une série de volières relativement ancienne, hébergeant de nom- breux joyeaux de la collection aviaire de San Diego. Ces volières sont de taille moyenne à petites, toutes organisée de la même façon à savoir une aire de nour- rissage installée au cœur de faux rochers dans la partie arrière et un premier plan bien végétalisé. La première volière est le lieu de vie de shamas à croupion blanc (Copsychus malabaricus), de car- pophages de Müller (Ducula mullerii) et de rares mégapodes de Pritchard (Megapodius pritchardii), une espèce absente d’Europe et peu représentée en captivité. |
Volières des oiseaux - avril 2014 |
Ptilope à ventre orange - avril 2014 |
La seconde volière présente des couas couronnés (Coua cristata), des eurocéphales de Rüppel (Eurocephalus rueppelli) et des éperonniers de Rotschild (Polyplectron inopinatum). Des garrulax de Rippon (Liocichla ripponi) évo- luent aux côtés de ptilopes à ventre orange (Ptilinopus iozonus), de bulbuls à semi collier (Spizixos semitorques), de pigeons nobles (Otidiphaps nobilis aruensis) et de garrulax du Père Courtois (Dryonastes courtoisi) dans la troisième volière. Après une pause l’alignement des volières reprend. Les deux structures qui suivent ont été mises en commun par l’ouverture d’une trappe. |
Ces structures sont
consacrées
aux flambeaux du zoo de San Diego, à savoir un couple de paradisiers superbes (Lophorina superba) qui cohabite avec des kagous huppés (Rhinochetos jubatus) et des carpophages d’Albertis (Gymnophaps albertisii). Le zoo de San Diego a élevé bon nombre d’espèces de paradisiers et est aujourd’hui reconnu à travers le monde pour ses succès de reproduction et ses échanges notam- ment avec le Jurong Bird Park. Aujourd’hui, le zoo ne présente plus que 2 espèces de paradisiers dont le para- disier superbe. Dans le prolongement de la volière papou se trouve une autre structure bien arborée, occupée par des ptilopes jambus (Ptilinopus jambu), des shamas dayals (Copsychus saularis), des brèves à capuchon (Pitta sordida), ... |
Paradisier superbe - avril 2014 |
Exemple de volières - avril 2014 |
..., des
garrulax hoamy (Leucodioptron canorum) et une femelle tragopan de Blyth (Tragopan blythii), une espèce qui a aujourd’hui déserté la plupart des volières. Dans la volière mitoyenne, plus ouverte évoluent des car- pophages bicolores (Ducula bicolor), des rolles orientaux (Eurystomus orientalis) et des faisans vénérés (Syrmaticus reevesii). La dernière volière de cette allée est consacrée pour sa part à des ptilopes des Mariannes (Ptilinopus roseicapilla), à des faisans d’Edward (Lophura edwardsi) et à des shamas à croupions blancs (Copsychus malabaricus). Le visiteur remonte alors vers l’allée principale et la plaine des petits koudous, pour continuer la découverte du se- cteur des herbivores. |
Un dernier enclos en sable,
agrémenté de gros rochers et légèrement en pente, est occupé par des zèbres de Grévy (Equus grevyi). Le visiteur continue sa descente vers un des points les plus bas du zoo. L’allée se sépare alors en 2 avec sur la droite la route des bus et sur la gauche une passe- relle en bois suspendue. Cette dernière longe une série de hautes et vastes volières encerclant une zone naturelle. Ces volières ont toutes été érigées à flanc de falaise, disposent d’un sol en herbe et sont plantées de grands arbres. Elles hébergent toutes des rapaces. |
Enclos des zèbres de Grévy - avril 2014 |
Volières des grands rapaces - avril 2014 |
On pourra y observer, respectivement dans chaque volière, et dans l’ordre de visite, des pygargues de Steller (Haliaeetus pelagicus) ; des spizaètes ornés (Spizaetus ornatus) ; des condors des Andes (Vultur gryphus) puis des harpies féroces (Harpia harpyja). La passerelle en bois amorce alors sa descente pour revenir au niveau de la voie des bus et revenir quel- ques peu sur nos pas, sur cette route située en con- trebas de la passerelle. |
Complexe des rapaces - avril 2014 |
Exemple de volière des rapaces - avril 2014 |
A l’extrémité de
cette voie
s’étendent, sur la
gauche, deux grandes lagunes composées de bassins peu profonds, et de plages plantées de graminées et autres plantes buissonnantes. La première lagune présente des oies armées (Plectropterus gambensis niger), des grands hérons (Ardea herodias), des flamants de Cuba (Phoenicopterus ruber), des tadornes de Belon (Tadorna tadorna), des grandes aigrettes (Egretta alba), des cormorans à poitrine blanche (Phalacrocorax carbo lucidus), des dendrocygnes veufs (Dendrocygna viduata) et des canards colverts (Anas platyrhynchos). |
Lagune des flamants - avril 2014 |
Lagune des hérons - avril 2014 |
La seconde lagune présente pour sa part des an- hingas roux (Anhinga melanogaster rufa), des sarcelles marbrées (Marmaronetta angustirostris), des sarcelles à bec rouge (Anas erythrorhyncha), des jabirus du Sénégal (Ephippiorhynchus senegalensis), des pélicans blancs (Pelecanus onocrotalus) et des spatules blanches (Platalea alba). Le visiteur poursuit alors sa visite dans le sens opposé, pour passer devant une allée bifurquant sur la droite, vers le « Tiger trail ». |
Nous allons pour notre part continuer la visite en lon- geant la voie des bus, sur la gauche de laquelle ont été construits 2 enclos au sol recouvert d’écorces et plan- tés de quelques arbres. Le premier est le lieu de vie d’anoas (Bubalus depressicornis). Mitoyen aux bovidés se trouve un second plateau du même type, qui héberge un groupe de sangliers des Visayas (Sus cebifrons). Nous poursuivons sur l’allée des bus pour arriver au niveau d’une grande arche située sur la gauche du sen- tier, entouré de forêts de bambous. |
Enclos des anaos - avril 2014 |
Cette arche
compose l’entrée du « Panda
Trek », le secteur chinois du zoo de San Diego. Petit conseil, compte tenu de la foule générant une file d’attente le long de ce trek, il est préférable de s’y rendre dès le début de la visite. Après avoir fait un virage à 180°, le visiteur découvre le premier enclos de ce secteur, entouré de murets en bois, il se com- pose d’un sol naturel planté de vieux arbres. Un parcours de branches en hauteur a été adjoint à l’en- semble et offre différentes possibilités d’évolution aux petits pandas (Ailurus fulgens) vivant à ce niveau. Sur la gauche s’étend un pré-parc boueux, doublé d’un enclos escarpé, installé à flanc de montagne rocheuse. Ce complexe dont la partie montagne est difficilement visible, héberge des takins du Sichuan (Budorcas taxicolor tibetana). |
Enclos des petits pandas - avril 2014 |
Enclos des takins - avril 2014 |
A l’extrémité de
l’enclos des petits pandas, sur la
droite du sentier se trouve un vivarium entouré de faux rochers. Les aménagements de ce dernier consistent en des ro- chers, des épines, et des branches de pins. De rares vipères à fossettes du mont Mang (Zhaoermia mangshanensis) y évoluent. Le sentier se transforme alors en un ponton aux couleurs rouges et bois, traverse une forêt de bambous pour ga- gner les deux derniers enclos de la zone occupés par l’espèce la plus attendue des visiteurs : le panda géant (Ailuropoda melanoleuca). Les plantigrades disposent ici de deux plateaux en terre, sur lesquels ont été plantés plusieurs pieux, arbres morts et feuillus et quelques rochers. |
Ambiance dans la zone chinoise - avril 2014 |
Terrarium des vipères du Mont Mang - avril 2014 |
Enclos des pandas géants - avril 2014 |
Enclos des pandas géants - avril 2014 |
Les pandas se sont reproduits déjà plusieurs fois ici à San Diego. Le visiteur quitte alors le « Panda trek » pour revenir sur la route principale. Face à la sortie, légèrement surélevé par rapport au sentier de visite, se trouve un enclos en pente, au sol en terre, planté de nombreux arbustes rendant l’ob- servation des animaux difficile. Cet enclos est le lieu de vie de cerfs élaphodes de Chine (Elaphodus cephalophus). |
Enclos des élaphodes de Chine - avril 2014 |
Enclos des babyroussas - avril 2014 |
En continuant sur ce sentier, le visiteur peut soit em- prunter un escalator passant à l’arrière de l’enclos des élaphodes et nous conduisant vers un des points hauts du zoo, soit continuer tout droit pour revenir sur la plage des sakis, macaques et grands fauves. Pour notre part, nous allons rebrousser chemin pour revenir au niveau des sangliers des Visayas et des anoas et bifurquer sur le petit sentier. |
Ce dernier intitulé
« Hippo trail »
nous conduit dans la partie du zoo de San Diego la plus boisée. Le sentier longe alors une longue baie vitrée, offrant une vision sous-marine sur un bassin bordé d’un plateau en sable sur lequel poussent des arbres. Des troncs, des souches, des structures d’escalade en cordes et en bois et des rochers ont été dispersés sur le plateau et dans l’eau. Cette installation est le lieu d’une cohabitation entre des buffles nains (Syncerus caffer nanus), des potamochères (Potamochoerus porcus), des cercopithèques d’Allen (Allenopithecus nigroviridis), des cercopithèques ascagnes à nez blanc (Cercopithecus ascanius schmidti) et de loutres à cou tacheté (Hydrictis maculicollis). |
Complexe des buffles nains - avril 2014 |
Complexe des buffles nains - avril 2014 |
Le sentier se transforme alors
en un pont enjambant une cascade qui nait des fossés en eau du bassin des loutres et ruisselle jusqu’à un bassin situé au cœur d’un enclos en herbe agrémenté de nombreux buis- sons, situé sur la droite du pont. Des amas de branches et des cordes relient également l’enclos en herbe et le plateau des buffles. C’est ainsi que les ongulés sont limités à la zone en sable tandis que les loutres et les singes disposent de l’ensemble de l’espace. Le pont débouche alors sur une place bordée par plu- sieurs stands de restauration et une volière de taille conséquente, bien plantées et ombragée par de grands arbres. |
Cette dernière,
consacrée à l’Afrique, présente des barbicans bidentés (Lybius bidentatus), des chouca- dors iris (Lamprotornis iris), des noircaps loriots (Hypergerus atriceps), des rolliers variés (Coracias naevius), des corvinelles noir et blanc (Corvinella melanoleuca), des perdrix de Madagascar (Margaroperdix madagarensis), des cossyphes à couronne blanche (Cossypha albicapilla) et des in- séparable à joues noires (Agapornis nigrigenis). Nous traversons alors une zone vierge d’enclos pour arriver au niveau d’une seconde baie vitrée de grande longueur, s’ouvrant sur un bassin de profondeur moyenne. |
Volière des barbicans - avril 2014 |
Enclos des hippopotames amphibies - avril 2014 |
A l’arrière du bassin, on trouve une rangée de papyrus et autres fleurs des milieux humides ainsi qu’une plage en béton, agrémentée de troncs. Cet enclos est le lieu de vie d’hippopotames am- phibies (Hippopotamus amphibius). A ce niveau en ayant un peu de patience et de chance, on peut observer des colibris annas (Calypte anna) voler. Nous contournons alors le bassin vitré des hippo- potames pour arriver dans une zone forestière du parc de San Diego. |
Sur la gauche se trouve un enclos ombragé par de grands arbres, au sol en herbe, dans lequel coha- bitent des okapis (Okapia johnstoni) et des cé- phalophes noirs (Cephalophus niger). A proximité de l’enclos des okapis, 2 possibilités s’offrent à nous. Nous pouvons soit continuer tout droit sur « l’Hippo trail » ou bifurquer sur la droite vers « Tiger trail ». |
Enclos des okapis - avril 2014 |
L’entrée dans cette zone
est marquée
par une arche de style chinois. Le chemin sillonne au cœur de la forêt dont la densité est augmentée par de nombreux bam- bous. Au détour d’un virage se trouve une volière de taille moyenne au sol recouvert de feuilles mortes, dans laquelle ont été planté des palmiers et d’autres ar- bustes. Des troncs et des branches offrent plusieurs possibilités de perchoirs aux oiseaux vivant à ce niveau. On pourra y observer des garrulax hoamys (Leucodioptron canorum), des ptilopes perlées (Ptilinopus perlatus), des shamas à croupion blanc (Copsychus malabaricus), des irénés vierges (Irena puella), des argus géants (Argusianus argus argus), des brèves à capuchon (Pitta sordida) et des garrulax de Chine (Dryonastes chinensis). |
Volière des garrulax - avril 2014 |
Enclos des tigres de Malaisie - avril 2014 |
A côté de la
volière, une vitre s’ouvre
sur un grand en- clos en pente au relief escarpé, composé de plusieurs zones en herbe plus ou moins hautes les unes par rapport aux autres. Des arbres, arbustes, rochers, rondins de bois et troncs agrémentent cet enclos. Enfin, une cascade coule à travers l’ensemble de la structure pour se jeter dans un grand bassin au bas de cette dernière. Un couple de tigres de Malaisie (Panthera tigris jacksoni) vit dans cet enclos. Plus loin, au niveau du second point de vision sur l’en- clos des tigres, se trouve une place de grande taille, entourée de baies vitrées. |
Sur la droite se trouve une
volière de taille
moyenne, agrémentée de bambous et de palmiers, dans laquelle cohabitent des ptilopes batildes (Ptilinopus occipitalis), des corrylis à tête bleue (Loriculus galgulus), des bambusicoles de Fytch (Bambusicola fytchii). Mitoyen aux oiseaux se trouve un autre terrarium au sol en béton, planté de quelques bambous et creusé d’un bassin dans lequel évolue un python molure (Python molurus bivittatus). Enfin, la dernière loge est consacrée à des ouistitis pygmées (Callithrix pygmaea), qui disposent d’une loge au sol en terre, traversée de lianes, de branches et de quelques buissons. |
Terrarium des ouistitis - avril 2014 |
Volière des eurylaimes - avril 2014 |
Le visiteur poursuit alors son incursion dans la jungle du zoo de San Diego, pour découvrir, face au dernier point de vue s’ouvrant sur l’enclos des tigres, un autre complexe vitré. Sur la droite, on trouve une volière vitrée de taille moyenne, au sol en terre, dans laquelle ont été plantés des palmiers et autres arbres. Cette volière bien végétalisée, accueille des ptilopes à couronne lila (Ptilinopus coronulatus), des eurylaimes verts (Calyptomena viridis), des diamants azuverts (Erythrura tricolor) et des léiothrix jaunes (Leiothrix lutea). |
Accolé aux oiseaux se
trouve un enclos composé d’un grand bassin avec vision sous marine dans lequel flot- tent plusieurs branches, bassin s’ouvrant sur une plage bétonnée percée de bac de graviers dans lesquels pous- sent des arbustes verdoyants. Cette installation est le lieu de présentation de gavials du Ganges (Gavialis gangeticus), d’émydures à ventre rouge (Emydura subglobosa), de trionyx à clapets de l’Inde (Lissemys punctata), de émydes à cou rayé (Ocadia sinensis), de chélodines à cou de serpent larges (Chelodina expansa), de tortues à nez de cochon (Carettochelys insculpta), de chélodines de Parker (Chelodina parkeri) et de géoclemys noires (Geoclemys hamiltonii). |
Enclos des gavials - avril 2014 |
Plus loin sur la gauche, un enclos en sable et en béton, creusé d’un profond bassin. Cet enclos visible à partir de 2 endroits différents est le lieu de vie de tapirs malais (Tapirus indicus). Plus haut sur le sentier, au dela du point de vue des tapirs, on peut découvrir, installé au milieu d’une végétation buissonnante, deux volières. Toutes deux sont relativement naturelles, traversées par des lianes faisant office de perchoir et sont bien plantées. |
Enclos des tapirs malais - avril 2014 |
Volière des ptilopes - avril 2014 |
La
première accueille des garrulax de Rippon (Liocichla ripponi), des garrulax du Père Courtois (Dryonastes courtoisi), des pics à nuque jaune (Picus flavinucha), des ptilopes magnifiques (Ptilinopus magnificus), des éperonniers de Palawan (Polyplectron emphanum) et des bul- buls noirs (Hypsipetes leucocephalus). La seconde volière présente pour sa part des brèves à ailes bleues (Pitta moluccensis), des garrulax de Chine (Dryonastes chinensis), des pigeons nobles (Otidiphaps nobilis nobilis), des bulbuls de la Sonde (Pycnonotus dispar) et des ptilopes jambus (Ptilinopus jambu). |
Le chemin forme alors un virage
à 90 degrés,
pour sinuer entre un enclos en faux rochers, garni d’une cascade se jetant dans un bassin traversé par des troncs couchés. Des chats pêcheurs (Prionailurus viverrinus) évoluent dans cet enclos. Face aux félins, se dresse une grande volière dont l’unique point d’observation ne permet pas de voir l’ensemble de la structure. Cette volière bien végétalisée, dispose d’une zone plane et d’une partie en forte pente. Un bassin de grande taille complète les aménagements. |
Enclos des chats pêcheurs - avril 2014 |
Volière des cigognes de Storm - avril 2014 |
On pourra y observer des gallicolombes pampu- sanes (Gallicolumba xanthonura), des orioles de Chine (Oriolus chinensis), des garrulax de Chine (Dryonastes chinensis), des jardiniers à poitrine fauve (Chlamydera cerviniventris), des loris cardinaux (Chalcopsitta cardinalis), des loris des Fidji (Phigys solitarius), des pi- geons nobles (Otidiphaps nobilis aruensis), des carpophages bicolores (Ducula bicolor), des vanneaux masqués (Vanellus miles miles), ... |
..,des faisans prélats (Lophura diardi), des argus géants (Argusianus argus), des sarcelles marbrées (Marmaronetta angustirostris), des sarcelles à faucilles (Anas falcata), des canards mandarins (Aix galericulata), des harles de Chine (Mergus squamatus), des spatules blanches (Platalea leucorodia), des cigo- gnes de Storm (Ciconia stormi) et des tantales blancs (Mycteria cinerea). |
Volière des cigognes de Storm - avril 2014 |
Le visiteur continue sa
remontée dans la forêt pour ga- gner la partie plate du zoo. Avant d’arriver au niveau d’une place ronde, le visiteur longe, sur la gauche, une grande volière, dans laquelle s’enchevêtre bon nom- bre de branches et hauts troncs formant des structures d’escalade placées à différentes hauteurs. Des cordes et des agrès complètent les aménagements. Cette volière offrant un volume impressionnant est le lieu de vie d’un groupe de capucins noirs (Cebus apella apella) et marque l’entrée dans la zone des singes. Ce secteur se compose de plusieurs volières conçues suivant le même schéma. Deux sentiers permettent d’admirer ces structures. Le premier correspond au chemin que nous suivons, qui se situe au niveau sol des volières. |
Volière des capucins - avril 2014 |
Volière des cercopithèques - avril 2014 |
Le second est beaucoup plus haut
et permet de
dé- couvrir la partie « canopée ». Suite à la volière des capucins, nous nous retrouvons sur la place ombragée par la passerelle de la canopée. Un escalier permet de rejoindre l’étage. Nous allons cependant rester au niveau du sol pour découvrir 4 autres volières à singes, que nous allons longer en nous dirigeant sur la droite. Ces volières sont aménagées de la même façon que les volières des capucins, mais disposent d’un sol en herbe et en cailloux. |
La
première dispose
d’un sol relativement escarpé et se compose de plusieurs petites îles en herbe. Elle héberge des cercopithèques de Wolf (Cercopithecus wolfi wolfi). Des mandrills (Mandrillus sphinx) co- habitent avec d’ascagnes de Schmidt (Cercopithecus ascanius schmidti) dans la seconde tandis que la troisième présente des mangabeys noirs (Cercocebus albigena aterrimus). Enfin, la dernière volière située le long du sentier que nous allons suivre est le lieu de vie de cercopithèques à nez blanc (Cercopithecus petaurista). Ce sentier sillonne alors au milieu de bosquets de bambous formant une végétation relativement dense. |
Volière des cercopithèques à nez blanc - avril 2014 |
Enclos des céphalophes - avril 2014 |
Au détour d’un virage, on
peut observer, un
double enclos séparé par la passerelle de visite. Ces enclos disposent d’un sol en terre, parsemé de buissons protégés par des fils électriques et agrémentés de tas de branches. Ils sont consacrés à un couple de babiroussas (Babyrousa celebensis). Plus loin sur le sentier se trouve un second enclos du même type, qui peut être divisé en 3. Ces structures disposent en plus de quelques bacs de sable et sont occupées par des céphalophes à dos jaune (Cephalophus sylvicultor) et des céphalophes à flancs roux (Cephalophus rufilatus). |
Ce sentier forestier arrive
alors au niveau d’une route où circulent les bus de safari. Le visiteur traverse alors cette route pour se rendre vers un autre sentier situé juste en face. Sur la droite de ce chemin, se trouve deux loges intérieures, vitrées en façade. Ces grandes structures au sol en béton, sont agrémentées de gros arbres en béton, se ramifiant en plusieurs branches rejoignant le sol. Des cordes complètent les structures d’escalade. La première loge, en travaux lors de ma visite, est con- sacrée à des atèles noirs (Ateles columbianus). |
Volière des atèles - avril 2014 |
Enclos des orangs outans - avril 2014 |
La
seconde constitue la maison de nuit des orangs outangs (Pongo pygmaeus). Le groupe se compose de 2 femelles et 1 mâle appartenant à la sous espèce de Sumatra et d’une femelle de la sous espèce de Bornéo. Ces anthropoïdes disposent également d’un vaste enclos extérieur, légèrement pentu, entièrement en- herbé, disposant de quelques faux rochers, de can- nes de bambous plantées et de cordes. D’autres agrès métalliques permettent aux singes de prendre de la hauteur. Au bout du sentier longeant les baies vitrées de l’enclos des grands singes, le visiteur est invité à entrer dans une volière de contact, « Parker Aviary ». |
Cette volière de taille raisonnable, entoure une forêt de grands arbres. Un point d’eau entouré de faux rochers traverse toute l’installation. Des lianes et des branches complètent les aménagements et offrent des possibilités de perchoirs aux oiseaux. |
Ambiance dans la Parker Aviary - avril 2014 |
Ambiance dans la Parker Aviary - avril 2014 |
Au sein de cette volière, le visiteur pourra observer des cassiques huppés (Psarocolius decumanus), des mot- mots houtoucs (Momotus momota), des araçaris de Beauharnais (Pteroglossus beauharnaesii), des ster- nes inca (Larosterna inca), des perroquets maillés (Deroptyus accipitrinus accipitrinus), des cabézons tachetés (Capito niger), des sarcelles à collier (Callonetta leucophrys), des jardiniers à poitrine fauve (Chlamydera cerviniventris), des geais acahés (Cyanocorax chrysops) et des coqs de roche du Pérou (Rupicola peruvianus). |
Sur la droite de la volière, entre 2 amas de faux rochers, se trouve une autre volière délimitée par un grillage. La végétation y est tout aussi dense. Cette seconde insta- llation est le lieu de vie d’ibis rouges (Eudocimus ruber), de hoccos à pierre (Pauxi pauxi), de coqs de roche du Pérou (Rupicola peruvianus), de aras de Coulon (Propyrrhura couloni), de cotingas chauves (Perissocephalus tricolor) et de cassiques huppés (Psarocolius decumanus). |
Volière des ibis - avril 2014 |
Le visiteur ressort alors de la volière, descend un étage via un escalier pour pénétrer dans une autre volière de contact. Cette dernière offre un volume et une hauteur gigantesques. Cela permet à la volière au sol en pente d’être traversée par de nombreuses cascades et d’avoir de hauts arbres recréant une véritable forêt. |
Vue aérienne de la grande volière - avril 2014 |
Ambiance dans la grande volière - avril 2014 |
La découverte de cette volière se fait au travers d’une pas- serelle en bois placée en hauteur. La partie basse de la volière n’est pas accessible du public. Au cœur de cette structure, on pourra observer les espèces suivantes : malkoha rouverdin (Phaenicophaeus curvirostris), bulbul à semi collier (Spizixos semitorques), rolle oriental (Eurystomus orientalis), jardinier à poitrine fauve (Chlamydera cerviniventris), colombe turvert (Chalcophaps indica), ptilope turgris (Ptilinopus melanospila), bulbul noir (Hypsipetes leucocephalus), bulbul à oreillons blancs (Pycnonotus leucotis), tragopan de Temminck (Tragopan temminckii), ... |
..., anserelle de Comorandel (Nettapus coromandelianus), martin chasseur de Smyrne (Halcyon smyrnensis), carpo- phage d’Alberts (Gymnophaps albertisii), oriole de Chine (Oriolus chinensis), carpophage de Müller (Ducula mulleri), étourneau de Bali (Leucopsar rotschildi), gar- rulax à plastron (Garrulax pectoralis), cacatoès à huppe jaune (Cacatua sulphurea), loriquet iris (Psitteuteles iris), goura de Victoria (Goura victoria), pigeon à gorge blanche (Columba vitiensis), garrulax à queue rouge (Garrulax milnei), iréné vierge (Irena puella), shama à croupion blanc (Copsychus malabaricus), lori des Fidji (Phigys solitarius), |
Ambiance dans la grande volière - avril 2014 |
Ambiance dans la grande volière - avril 2014 |
..., stourne luisant (Aplonis metallica), grand eclectus (Eclectus roratus), ptilope des Mariannes (Ptilinopus roseicapilla), garrulax ocellé (Garrulax ocellatus), carpophage pauline (Ducula aenea), argus géant (Argusianus argus), gallicolombe pampusane (Gallicolumba xanthonura), pigeon de Nicobar (Caloenas nicobarica), garrulax hoamys (Leucodioptron canorum) et langrayen à ventre blanc (Artamus leucorynchus). Le sentier remonte vers le sommet de la volière où prend naissance la cascade. |
Cette dernière se jette dans un premier bassin ouvert sur le dessus et entouré de vitres. Des tortues à nez de cochon (Carettochelys insculpta) y évoluent aux côtés de gyrinos (Gyrinocheilus aymonieri), de botias clown (Chromobotia macracanthus), de plécos (Hypostomus plecostomus), des danios géants (Devario aequipinnatus), des barbus roses (Puntius canchonius), des pavillons tachetés (Scatophagus argus) et des poissons archers (Toxotes jaculatrix). Le visiteur ressort alors de la volière et retrouve l’es- calator qui remonte à partir de l’enclos des élaphodes de Chine. |
Aquarium de la grande volière - avril 2014 |
A la sortie de la grande volière « Owens Aviary », le visiteur se dirige sur la gauche pour remonter plusieurs escaliers et gagner une zone, en travaux lors de ma visite, composée de plusieurs petites volières consa- crée à l’Australie. Au sommet des escaliers et juste avant la zone de travaux, on peut observer une volière octogonale divisée en plusieurs sections. A savoir une volière centrale entourée de 4 volières rectangulaires. Toutes les volières sont reliées par des trappes qui peuvent être ouvertes ou fermées. |
Volière des paradisiers - avril 2014 |
Paradisier de Raggi - avril 2014 |
Plusieurs branches et autres plants de sureaux y ont été disposés. Ce premier complexe de volière hé- berge un mâle et plusieurs femelles paradisiers de Raggi (Paradisaea raggiana). Le zoo de San Diego est reconnu pour ses succès d’élevage avec les oiseaux du Paradis et de nom- breuses informations sont échangées notamment avec le Jurong Bird Park de Singapour. A l’arrière de la volière des paradisiers, on devine un ensemble de volières disposées de part et d’autre du sentier qui étaient en travaux lors de ma visite. Ces volières de forme ovale semblent être bien végé- talisées et consacrées à plusieurs espèces de loris et loriquets. |
Pour notre part, nous allons nous diriger sur la gauche de la volière des paradisiers, pour contourner cette zone de travaux. Après avoir longé une haie de bam- bous, nous pouvons bifurquer à 180° sur la droite, pour emprunter l’allée opposée se rendant vers la zone des loris. Ce sentier est bordé sur la gauche par un grand vide au fond duquel se trouve l’enclos des élaphodes. Sur la droite en revanche s’allonge une rangée de 4 volières. Toutes ces volières sont plantées d’arbustes buissonnants offrant une végétation dense et touffue à leurs pensionnaires. |
Allée des volières de Nouvelle Calédonie - avril 2014 |
Volière des calaos - avril 2014 |
Des branches placées
à différentes hauteurs
font office de perchoirs. La première structure est le lieu de vie de calaos tarictic de Sulawesi (Penelopoides exarhatus). Des cacatoès de Banks (Calyptorhynchus banksii) évoluent dans la seconde. La troisième volière héberge pour sa part un autre couple de paradisiers superbes (Lophorina superba), de gouras couronnés (Goura cristata) et de ptilopes magnifiques (Ptilinopus magnificus). Enfin, la dernière volière de cette rangée présente des bambusicules de Chine (Bambusicola fytchii fytchii), des ptilopes mignons (Ptilinopus pulchellus), des loris arlequins (Eos histrio), des garrulax de Rippon (Liocichla ripponi) et des grives de Doherty (Zoothera dohertyi). |
Le visiteur
revient alors
sur ses pas pour remonter le « Tree top way » au sommet duquel se dresse un res- taurant sur pilotis, à plusieurs étages, érigé à plusieurs dizaines de mètres du sol. Cette terrasse surplombe l’ensemble du zoo et un en- clos que nous allons découvrir au niveau de la pre- mière terrasse. A ce niveau, nous allons tourner sur notre gauche pour quitter les terrasses du restaurant et emprunter tem- porairement le sentier monkey trail. Ce dernier permet d’accéder à une place bordée par un point de vision sur un enclos en herbe, agrémenté de fougères et de grands arbres. Un bassin dans lequel se jette une cas- cade sépare le sentier de visite des animaux. |
Enclos des gorilles - avril 2014 |
Enclos des gorilles - avril 2014 |
Des faux rochers agrémentent aussi l’ensemble. En con- tinuant sur le monkey trail, plusieurs baies vitrées s’ouvrent sur cet enclos consacré à une famille de gorilles (Gorilla gorilla). |
Nous allons alors
rebrousser
chemin pour revenir au restaurant panoramique et remonter jusqu’à la terrasse la plus élevée pour emprunter un sentier traversant le point culminant du zoo, situé sur la gauche. Après avoir longer un haut mur de faux rochers, le visiteur découvre, sur la gauche, une grotte au niveau de laquelle les faux rochers laissent place à une paroi vitrée, permettant d’admirer un enclos de taille con- séquente, au sol en herbe et en terre, planté d’arbres morts et de pieux de bambous reliés entre eux par des cordes. Des hamacs tissés, des fourmilières artificielles et quel- ques palmiers complètent les décors. Cet ensemble est le lieu de vie d’une famille de bonobos (Pan paniscus), qui se reproduit régulièrement au parc. Sur la droite de la grotte, se trouve un petit enclos vitré, surélevé par rapport au sentier de visite, au sol en sable, agrémenté de rondins et de quelques cactées. |
Enclos des bonobos - avril 2014 |
Enclos des bonobos - avril 2014 |
Cette installation est le lieu
d’une cohabitation entre
des euplectes franciscains (Euplectes franciscanus), des gangas à ventre brun (Pterocles exustus), des cossyphes à calotte neigeuses (Cossypha niveicapilla), des cor- dons bleus (Uraeginthus cyanocephalus), des cordons bleus violacés (Granatina ianthinogaster), des capucins à tête grise (Lonchura griseicapilla), des barbions à croupion jaune (Pogoniulus bilineatus) et des poulettes de roches (Ptilopachus petrosus). Face à la grotte et bordant la passerelle en bois sur laquelle nous nous trouvons, se trouve la cime des arbres installés dans une volière. Le sol de cette der- nière se trouve en contrebas de la passerelle. |
Au niveau de la
canopée se trouvent plusieurs branches sur lesquelles repose un nid. Cette installation est le lieu de vie d’un couple d’aigles couronnés d’Afrique (Stephanoaetus coronatus). Le visiteur poursuit alors sa visite sur la passerelle, pour contourner l’enclos des bonobos. Deux baies vitrées percées dans les murs de faux rochers, permettent d’ob- server ces singes. Plus loin sur la droite, se trouve une autre volière relativement haute, au sol en herbe, légè- rement escarpé, parsemé de nombreuses branches, souches et autres cordages. Cette volière est le lieu de vie de colobes d’Angola (Colobus angolensis palliatus). Le visiteur entre alors à nouveau dans la zone forestière du zoo de San Diego. |
Volière des colobes - avril 2014 |
Volière des calaos et des pintades - avril 2014 |
Le chemin se divise alors en 2
pour entourer 2
volières. Le chemin de gauche continue de longer l’enclos des bonobos, tandis que celui de droite descend vers une autre volière de contact. Les volières situées au niveau de cette bifurcation sont très hautes et densément végétalisées. De nombreuses branches agrémentent l’ensemble. La première héberge un couple de calaos à casque noir (Ceratogymna atrata) et des pintades huppées (Guttera pucherani). La seconde volière accueille quant à elle une cohabitation entre des rolliers variés (Coracias naevius), des touracos à ventre blanc (Corythaixoides leucogaster), des chou- cadors iris (Lamprotornis iris), des ibis huppés (Lophotibis cristata) et des phyllanthes capucins (Phyllanthus atripennis). |
La suite de la visite nous amène alors à descendre au niveau du sol des volières des calaos et des ibis, pour trouver l’entrée dans une vaste volière de contact « Scripps Aviary » A ce niveau, on peut observer le bassin le plus bas de la volière, traversée par une succession de bassins et de cascades. De nombreux arbres apportent éga- lement de l’ombre à cette volière installée sur une colonie en pente moyenne. Après avoir découvert la partie basse et le bassin de cette volière, nous ressortons de celle-ci pour re- monter au niveau de l’enclos des bonobos pour em- prunter l’autre sentier longeant la partie haute des volières des calaos et ibis, puis trouver une seconde entrée vers la volière « Scripps Aviary ». |
Ambiance dans la grande volière de contact - avril 2014 |
Ambiance dans la grande volière de contact - avril 2014 |
Cette seconde
entrée nous permet de parcourir la zone médiane de la volière et de remonter vers son point haut. Là encore, la traversée se fait sur des passerelles en bois. De multiples plantations s’élè- vent au milieu des cascades et divers bassins. Au cœur de cette vaste volière évoluent en toute quiétude : choucador iris (Lamprotornis iris), spréo améthyste (Cinnyricinclus leucogaster), coua couronné (Coua cristata), loriot doré (Oriolus auratus), dendrocygne veuf (Dendrocygna viduata), irrisor moqueur (Phoeniculus purpureus), colombe tambourette (Turtur tympanistria), tour- terelle à collier (Streptopelia semitorquata), spréo superbes (Lamprotornis superbus), ... |
..., touraco géant (Corythaeola cristata), ibis du Cap (Geronticus calvus), bec ouvert africain (Anastomus lamelligerus lamelligerus), martin chasseur à poitrine bleue (Halcyon malimbica), tis- serin de Reichnow (Ploceus baglafecht reichenowi), alecto à tête blanche (Dinemellia dinemelli), van- neau à tête blanche (Vanellus albiceps), tourterelle maillée (Streptopelia senegalensis senegalensis), noircaps loriots (Hypergerus atriceps), francolin à gorge jaune (Francolinus leucoscepus), fuligule nyroca (Aythya nyroca), colious à nuque bleue (Urocolius macrourus), corvinelles noir et blanc (Corvinella melanoleuca), ... |
Ambiance dans la volière de contact - avril 2014 |
Ambiance dans la volière de contact - avril 2014 |
..., ombrette
africaine (Scopus umbretta),
perroquet gris du Gabon (Psittacus erithacus erithacus), cos- syphe à calotte blanche (Cossypha albicapilla), erismature maccoa (Oxyura maccoa), spatule afri- caine (Platalea alba), perroquet youyou (Poicephalus senegalus), pigeon olive (Columba arquatrix) et calao à couronne blanche (Tropicranus albocristatus). Le visiteur parcourt alors cette volière, pour arriver au sommet de cette dernière, ressortir et se diriger sur la gauche du sentier perpendicalaire au point où nous nous trouvons. |
Au bout de cette allée,
nous croisons le
sentier qui
con- tourne l’installation des gorilles. Sur la droite de l’allée, se dresse une volière plus petite, au sol en terre, aliant faux rochers et véritables arbustes. Cette volière recréant un morceau de forêt africaine est consacrée à des spréos royaux (Cosmopsarus regius), des cossyphes à calotte neigeuse (Cossypha niveicapilla), des coua couronnés (Coua cristata), des rolliers à raquettes (Coracias spatulatus), des bar- bicans à poitrine rouge (Lybius dubius) et des alectos à tête blanche (Dinemellia dinemelli). A l’extrémité de la volière nous rejoignons le croisement évoqué. Sur la gauche, le sentier nous conduit vers l’en- clos des gorilles, tandis que sur la droite, se trouve un préau bordé de baies vitrées s’ouvrant sur deux bassins reliés à 2 enclos distincts. |
Volière des spréos - avril 2014 |
Enclos des gavials africains - avril 2014 |
Chaque enclos a
été conçu
selon la même architecture à savoir un bassin de profondeur moyenne, visible à travers la vitre et peuplé de cichlidés africains, s’ouvrant sur une plage en terre, plantée de papyrus et autres végétaux des milieux humides au milieu desquels se trouve également des rondins de bois. Le premier enclos est occupé par des faux gavials afri- cains (Mecistops cataphractus). Le second enclos dispose d’une plage en sable, en- touré de murs de faux rochers au sommet desquels se trouvent des terrasses en herbe. Des troncs et des cordes ressortent de ces terrasses. L’ensemble est recouvert d’un filet et compose la seconde partie de la volière des cercopithèques de Wolf (Cercopithecus wolfi wolfi) que nous avons pu observer plus tôt lors de notre visite. |
Les plages en
sable sont pour
leur part consacrée à des hippopotames nains (Hexaprotodon liberiensis) qui cohabitent avec les cercopithèques. Là aussi, le bassin des hippopotames est peuplé de ci- chlidés africains. A l’extrémité de la volière des hippo- potames, encastrés dans le mur soutenant le préau se trouve une série de vivariums. Le premier est aménagé d’un bassin visible en aqua vision, surmonté d’une plage densément végétalisée. Des pythons canins (Corallus caninus) y cohabitent avec des tortues à nez de cochon (Carettochelys insculpta). Le second vivarium, plus sec, se com- pose d’un sol en sable, traversé de racines. |
Enclos des hippopotames nains et cercopithèques - avril 2014 |
Exemple de terrarium africain - avril 2014 |
Les parois du terrarium sont quant à elles tapissées de faux rochers. Ce vivarium était en travaux lors de ma visite. Le troisième vivarium est plus végé- talisé et forme deux étages. Il accueille des serpents brindilles d’Oates (Thelotornis capensis oates) et des vipères heurtantes (Bitis arietans). A côté de ces serpents évoluent une vipère du Gabon (Bitis gabonica) qui dispose d’un terrarium où s’enchevêtrent des racines décoratives, quelques branches et de nombreuses feuilles mortes au sol. Deux autres vivariums de taille moyenne complètent cette série. Ils représentent tous deux des milieux secs, traduits par des rochers, du sable et de rares cactus. |
Le premier est le lieu de vie de scinques à queue épineuse nains (Egernia epessa) tandis que le se- cond est occupé par des zonures (Ouroborus cataphractus) et des cordyles de Warren (Cordylus mossambicus). Enfin, a l’extrémité du préau se dresse un grand enclos vitré, fait de galets, de faux rochers escarpés et de yuccas. Ce complexe est consacré à des tortues crepes (Malacochersus tornieri), des agames des colons (Agama agama), ... |
Exemple de terrarium africain - avril 2014 |
Grand terrarium - avril 2014 |
..., des cordyles géants (Cordylus giganteus), des cordyles d’Afrique de l’Est (Cordylus tropidosternum), des scinques berbères (Eumeces schneideri), des scinques arc en ciel (Mabuya margaritifer) et des gerrhosaures à gorge jaune (Gerrhosaurus flavigularis). Le visiteur revient alors sur ses pas jusqu’au niveau de la sortie de la grande volière de contact « Scripps Aviary », de sorte à continuer notre visite le long du sentier principal. |
Plus loin, cette route borde une
volière au sol en sable, plantée de yuccas et d’autres arbres des milieux secs. Quelques rochers et un bassin peu profond complètent les aménagements. Cette installation présente des pluviers d’Egypte (Pluvianus aegyptius), des veuves du Paradis (Vidua paradisaea), des colious à nuque bleue (Urocolius macrourus), des poulettes des roches (Ptilopachus petrosus), des tisserins sociaux (Philetairus socius), des spreos amethystes (Cinnyricinclus leucogaster), des barbions à croupion jaune (Pogoniulus bilineatus), des souimangas à longue queue (Cinnyris pulchellus), des beaumarquets melbas (Pytilia melba) et des tourterelles masquées (Oena capensis). |
Volière des poulettes de roches - avril 2014 |
Volière des gibbons - avril 2014 |
En face des oiseaux, se dresse une autre volière légèrement camouflée par la végétation environ- nante. Cette volière également bien plantée est traversée par de nombreuses cordes est occupée par des gibbons à favoris roux (Nomascus gabriella) et marque l’entrée sur la passerelle qui sillonne la canopée du secteur des primates. |
C’est ainsi que ce sentier en hauteur, nous permet d’admirer la partie haute des volières des capucins (Cebus apella apella), des cercopithèques de Wolf (Cercopithecus wolfi wolfi), des mandrills (Mandrillus sphinx) et ascagnes de Schmidt (Cercopithecus ascanius schmidti), des mangabeys noirs (Cercocebus albigena aterrimus), puis des cercopithèques à nez blancs (Cercopithecus petaurista), pour arriver au niveau de la place de l’entrée du zoo de San Diego, où l’on découvre un dernier enclos. |
Volière des mangabeys - avril 2014 |
Lagune des flamants roses - avril 2014 |
Ce dernier entouré de
végétation, se compose d’un
sol en sable, creusé d’une lagune ovale peu profonde au centre de laquelle ressort une île en sable. Cette lagune est le lieu de vie d’une colonie de flamants rouges (Phoenicopterus ruber), de kamichis à collier (Chauna torquata), de nettes peposacas (Netta peposaca), de siffleurs du Chili (Anas sibilatrix), de canards carolins (Aix sponsa), de canards huppées (Anas specularoides specularoides), de pilets des Bahamas (Anas bahamensis), de tadornes à tête grise (Chloephaga poliocephala), de harles couronnées (Mergus cucullatus), de sarcelles versicolor (Anas versocolor puna), de dendrocygnes veufs (Dendrocygna viduata) et de canards spatules (Anas platalea). |
Le
visiteur est alors de retour sur la grande place
prin- cipale du zoo, là où se trouvent l’entrée et la sortie. Mais la visite du parc de San Diego ne s’achève pas là. En effet, deux autres sections sont encore à ex- plorer. Pour ce faire, le visiteur se dirige sur sa droite, le long d’une allée rappelant les fêtes foraines. De nombreux stand photos, stand de restauration et aires de jeux jouxtent cette allée. Au détour d’un stand, un sentier se sépare de l’allée principale et nous amène derrière une haie végétale, au niveau d’un bâtiment de forme carré, relativement ancien, la Klauber Shaw reptile house ou maison des rep- tiles de San Diego, inaugurée le 4 juillet 1936. |
Ambiance dans la zone des boutiques - avril 2014 |
Maison des reptiles - avril 2014 |
Cette bâtisse se compose d’un corps principal, con- tourné par des couloirs extérieurs carrelés. Ces couloirs de visite permettent aux visiteurs de décou- vrir l’ensemble des terrariums percés dans les murs de la maison. Le premier terrarium qui s’offre à nous, n’est pas occupé par des reptiles vivants, mais par une série d’objets réalisés à base de peau de serpents ou de carapaces de tortues. L’objectif de cette présentation est de sensibiliser les visiteurs au commerce illégal qui menace les reptiles. |
Tous les
vivariums sont
aménagés d’objets naturels et récréent des milieux secs, désertiques, tempérés ou humides, en fonction des origines de leurs pen- sionnaires. Une description par terrarium serait trop ennuyeuse, aussi nous allons indiquer les différentes espèces rencontrées dans l’ordre de visite et ce, aile par aile. C’est ainsi que le long de l’aile parallèle au sentier prin- cipal, on pourra admirer : crotale des bambous à points rouges (Protobothrops jerdonii) ; vipère à fossettes du mont Mang (Zhaoermia mangshanensis) ; serpent ratier à tête cuivrée (Orthriophis moellendorffi) ; ... |
Exemple de terrariums - avril 2014 |
Exemple de terrariums - avril 2014 |
..., vipère d’Ethiopie (Bitis parviocula) ; tortue alligator (Macroclemys temminckii) ; lézard crocodile de Chine (Shinisaurus crocodilurus) ; vipère de Rowley (Bothriechis rowleyi) ; serpent à queue de fouet rouge (Masticophis flagellum piceus) ; crotale des rochers de Klauber (Crotalus lepidus klauberi) en cohabitation avec des crotales à taches jumelles (Crotalus pricei) ; vipères à bandes latérales (Bothriechis lateralis) puis des pythons de Boelen (Morelia boeleni), dont le vivarium marque la fin de la première allée et le début de la seconde rangée perpendiculaire. |
Cette seconde aile
présente dans l’ordre
de visite, une première vitre avec les pythons de Boelen, puis, res- pectivement dans chaque terrarium : cobra à monocle (Naja kaouthia suphanensis) ; python à tête noire (Aspidites melanocephalus) ; mamba vert (Dendroaspis viridis) ; crotale cascabelle des îles Aruba (Crotalus unicolor) ; crotale du Mojave (Crotalus scutulatus salvini) ; python molure (Python molurus) ; serpent liane asiatique (Ahaetulla prasinus) évoluant aux côtés de boa des îles Salomon (Candoia carinata paulsoni) ; cobra d’eau (Naja annulata) ; couleuvre à long nez de Baron (Philodryas baroni), pour terminer par un autre grand terrarium installé dans l’angle des 2 ailes. Ce dernier, plus grand que les précédents, est agrémenté d’un sol en écorces, de nombreuses branches et autres souches et est consacré à de jeunes varans de Komodo (Varanus komodoensis). |
Exemple de terrariums - avril 2014 |
Exemple de terrariums - avril 2014 |
C’est avec ces
lézards que nous débutons la visite de la troisième aile de la maison des reptiles. Cette troisième allée va nous permettre de découvrir les espèces qui suivent : python sanguin (Python curtus brongersmai) ; boa annelé du Costa Rica (Corallus annulatus) ; python vert (Morelia viridis) ; erpéton tentaculé (Erpeton tentaculatum) ; iguane des Fidjis (Brachylophus fasciatus) ; téju caïman (Dracaena guianensis). Il est à noter qu’après ces lézards, se trouve la porte d’entrée vers les coulisses du vivarium et donc l’intérieur du bâtiment. Face à cette porte, une ouverture, nous permet de rejoindre un autre sentier de visite où se poursuivra la visite. Pour le moment, nous allons terminer de parcourir les différentes ailes de la maison des serpents. |
Le troisième couloir sur lequel nous nous trouvons présente encore des grages grands carreaux (Lachesis muta stenophrys) ; des tortues har- gneuses (Chelydra serpentina serpentina) ; des cobras de Samar (Naja naja samarensis) ; des cobras cracheurs (Hemachatus haemachatus) ; puis des basilics à crête (Basilicus plumifrons) présentés en cohabitation avec des anacondas (Eunectes murinus) dans le vivarium formant l’angle avec la dernière aile. |
Exemple de terrariums - avril 2014 |
Exemple de terrariums - avril 2014 |
La
dernière aile de la maison des reptiles accueille les reptiles qui suivent : varan émeraude (Varanus prasinus kordensis) ; cobra royal (Ophiophagus hannah) ; python d’Angola (Python anchietae) ; fer de lance du Brésil (Bothrops moojeni) ; agame à crête verte (Bronchocela cristatella) ; boa de Madagascar (Sanzinia madagascariensis) ; varan de Beccari (Varanus beccari) ; varan de Mac Rae (Varanus macraei) ; vipère de Schlegel (Bothriechis schlegelii) qui cohabite avec des craupauds de Leschenault (Rhaebo guttatus) ; crotale de Santa Catallina (Crotalus catalinensis) ; crocodile nain (Osteolaemus tetraspis tetraspis) ; monstre de Gila (Heloderma suspectum) puis crotale diamantin (Crotalus adamanteus). |
Le visiteur peut alors ressortir des ailes de la maison des reptiles, par les 2 entrées indiquées. Nous allons quitter ce cloître au niveau du vivarium des lézards caïmans, pour déboucher sur une cour en macadam. Au niveau de cette place, se trouvent 2 mesas. Ces structures sont des terrariums à ciel ouverts consacrés aux reptiles. Un sol recouvert d’écorce ou de terre est entouré d’un muret de faible hauteur, surmonté de poteaux permettant de tendre des fils en acier, le tout étant recouvert d’un filet. |
Exemple de mésas méditerranéens - avril 2014 |
Garrigue méditerranéen - avril 2014 |
La
mesa située le plus à droite est planté d’arbre,
de lavandes, agrémenté de rochers et d’un bassin dans lequel se jette une petite cascade. Il héberge une cohabitation entre des orvets (Pseudopus apodus), des lézards ocellés (Timon lepidus lepidus), des tortues de Horsfield (Testudo horsfieldii), des tor- tues bordées (Testudo marginata), des cistudes d’Europe (Emys orbicularis). Face à ce terrarium, situé à l’opposé de la place se trouve un enclos en sable, dans lequel ont été dis- posés des amas de rochers, le tout étant planté de cactus et de yuccas. |
Des tortues léopards (Stigmochelys pardalis) oc- cupent cette installation. La seconde mésa, représente pour sa part une gar- rigue sèche caractérisée par un sol en sable, des rochers, des graminées et d’impressionnants cactus. Il abrite des gerrhosaures plats (Gerrhosaurus major bottegoi), des gerrhosaures à gorge jaune (Gerrhosaurus flavigularis) et des tortues étoilées de Madagascar (Astrochelys radiata). |
Enclos des tortues léopards - avril 2014 |
Face aux mésas se trouve
une passerelle en bois,
en légère pente, surmontée d’une pancarte « Reptile Walk ». Ce chemin sillonne un jardin végétalisé pour arriver au niveau d’un bâtiment ouvert sur la largeur. Les murs porteurs situés de part et d’autre du sentier sont percés de 20 vivariums disposés équitablement de part et d’autre du sentier. Cette bâtisse dénommée « Amphibian California Native Species » est con- sacrée comme son nom l’indique aux amphibiens. Le premier vivarium est très humide, densément végé- talisé et agrémenté de mousse et de racines. Il héberge une cohabitation entre des crapauds rouges de Madagascar (Dyscophus antongilii) et des geckos à queue feuillue (Uroplatus sikorae sikorae). |
Entrée dans le jardin des reptiles - avril 2014 |
Bâtiment des amphibiens - avril 2014 |
Des geckos à queue plate (Uroplatus
phantasticus) et des mantelles dorées (Mantella aurantiaca) évoluent dans le second vivarium aménagé de la même façon. Le troisième terrarium se compose d’une partie en eau surmontée d’une plage végétalisée et est con- sacré à des tritons de Kaiser (Neurergus kaiseri). Le vivarium qui suit est agrémenté de nombreuses plantes rampantes et de quelques branches. Il pré- sente des phyllobates terribles (Phyllobates bicolor), des rainettes singes de Guyane (Phyllomedusa bicolor) et des dendrobates à tapirer (Dendrobates tinctorius). Des atélopes dorées du Panama (Atelopus zeteki) occupent le terrarium suivant et vivent au milieu de mousses et d’autres végétaux. |
La suite de la visite nous permet d’observer un ter- rarium où la végétation est moins présente et fait place à une quantité de rochers plus importante. On pourra y voir des rainettes du Mexique (Pachymedusa dacnicolor). Le vivarium qui suit allie une partie bas- se en eau et une partie haute végétalisée, traversée par des branches servant de support aux boas canins (Corallus caninus), tandis que la zone en eau hé- berge des crapauds du Surinam (Pipa pipa). Un second terrarium du même type bien que plus végétalisé dans la partie supérieure, est occupé par des grenouilles lychen (Theloderma corticale) et des tortues feuilles de Spengler (Geoemyda spengleri spengleri). |
Terrarium pour amphibiens - avril 2014 |
Terrarium pour amphibiens - avril 2014 |
Les deux derniers terrariums de cette rangée sont bien plantés et très humides. Ils sont consacrés respecti- vement à des rainettes de White (Litoria caerulea) et à des dendrobates dorées (Dendrobates auratus). Avant de quitter cet abri, nous pouvons encore observer la rangée située sur la droite du sentier. Ces divers ter- rariums, dont les 3 premiers étaient en travaux lors de ma visite, représentent les milieux secs de Californie. Ils sont aménagés de sable, rochers et de quelques cactus. |
Une seule espèce est présente dans chaque vivarium. On pourra ainsi y observer, dans l’ordre de visite, des boas roses côtiers (Charina trivirgata roseofusca) ; des chuckwallas (Sauromalus ater) ; des serpents rois de Californie (Lampropeltis getulus californiae) ; des ser- pents rois des prairies (Lampropeltis zonata pulchra) ; des lézards cornus géants (Phrynosoma asio) ; des ser- pents ratiers de Californie (Bogertophis rosaliae) puis des serpents taupe (Pituophis catenifer annectens). |
Bâtiment des reptiles californiens - avril 2014 |
Le
visiteur quitte alors le préau consacré aux reptiles locaux pour amorcer une descente sur la passerelle en bois. Sur la droite du chemin, on peut voir un paysage typique de la région de San Diego, avec ses grands arbres, cactus, rochers et son sable jaune. Sur la gauche en contrebas du sentier, se trouve un en- clos ovale entouré de murs de couleur ocre. Cet enclos se compose d’un grand bassin dans lequel flottent quel- ques racines et d’une plage en sable, plantée de pal- miers et de papyrus. Il est occupé par des alligators de Chine (Alligator sinensis). La suite de la visite nous conduit à contourner l’enclos des alligators pour arriver au niveau du sol, avant d’en- trer sous un second préau. Ce dernier abrite 6 vivariums intégrés au mur de gauche. Sur la droite, la structure est ouverte sur la nature. |
Enclos des alligatores - avril 2014 |
Terrarium typique pour tortues - avril 2014 |
Ces
vivariums se
composent tous d’un bassin avec aqua vision, s’ouvrant sur une plage en faux rochers ou en béton. Des plantes tropicales retombent le long des parois. Ce complexe est consacré aux tortues aquatiques. Dans le premier terrarium on pourra observer une co- habitation entre de jeunes tortues à nez de cochon (Carettochelys insculpta), des émydes de Beal (Sacalia quadriocellata), des émydes mutiques (Mauremys mutica) et des tortues serpentines de Parker (Chelodina parkeri). La seconde installation présente des tortues serpen- tines de Mc Cord (Chelodina mccordi). Des émydes à cou rayé de Chine (Ocadia sinensis) évoluent dans le troisième enclos. Des mata-matas (Chelus fimbriatus) ont été installées dans le vivarium qui suit. |
Enfin, les deux derniers
terrariums de cette rangée accueillent respectivement des tortues serpentines de Mc Cord (Chelodina mccordi) puis des platé- mydes à grosses tête (Hydromedusa tectifera) en compagnie de tortues de rivière de Cayenne à tête rouge (Podocnemis erythrocephala) et de jeunes mata-matas (Chelus fimbriatus). A la sortie du préau, le visiteur est plongé dans un environnement de faux rochers. Sur la gauche, s’étend une mésa au sol en sable, dans lequel ont été disposées de grosses pierres et où poussent de nombreuses essences de cactus. Des iguanes de Cuba (Cyclura nubila nubila) y évoluent. |
Enclos des iguanes de Cuba - avril 2014 |
Plage des crocodiles de Johnston - avril 2014 |
Face aux iguanes, se trouve un
vaste enclos extérieur, entouré de faux rochers percés à certains endroits par quelques vitres. Cette installation se compose d’un grand bassin que l’on pourra voir en aqua vision plus tard, bassin qui s’ouvre sur une plage de sable blanc contrastant avec la verdure des graminées, yuccas et autres palmiers qui y ont été plantés. Quelques branches mortes complètent ces décors qui sont le lieu de vie de crocodiles de Johnston (Crocodylus johnstoni), de émydes géantes de Bor- néo (Orlitia borneensis), de émydes peintes de Bor- néo (Batagur borneoensis), de tortues de rivière (Chitra indica), de tortues à nez de cochon (Carettochelys insculpta) et d’émydes à cou rayé de Chine (Ocadia sinensis). |
Nous contournons alors cet enclos de sorte à pouvoir observer le grand bassin et une seconde plage en sable accessible à ces mêmes espèces. Le complexe des crocodiles se situe au fond du secteur des reptiles et le visiteur débute son ascenssion vers l’allée principale. |
Enclos des crocodiles de Johnston - avril 2014 |
Mitoyen au
bassin des
crocodiles, se trouve 2 enclos. Le premièr dispose d’un sol en écorce et est planté de palmiers, recréant un morceau de forêt tropicale dans lequel évoluent des tortues brunes (Manouria emys emys). Le second enclos, en sable jaune a été planté en son centre de plusieurs bosquets de plantes des milieux secs. Ces derniers sont tous entourés de rochers afin d’être protégé des attaques des occupants de l’enclos. A ce niveau, on pourra observer des tortues sillonnées (Geochelone sulcata). Le visiteur se retrouve alors sur un sentier parallèle à celui traversant les préaux. |
Enclos des tortues sillonnées - avril 2014 |
Enclos des tortues géantes - avril 2014 |
Après un virage à
180 °, bordé par les
2 mésas que nous venons de décrire, le sentier borde sur la gauche l’installation des iguanes de Nubie. Dans le prolon- gement de ces derniers, se trouve un second terrarium à ciel ouvert, du même type, avec en son centre un monticule de pierre. Cette seconde structure présente des iguanes des îles Exuma (Cyclura cychlura figginsi). Face aux iguanes s’étend une vaste plaine en sable, à l’arrière de laquelle a été érigé un mur de faux rochers. De nombreux cactus ainsi qu’un bassin ont été creusés dans l’enclos. Cet ensemble est le lieu de vie de tortues géantes des Galapagos (Chelonoidis nigra). |
Le sentier revient alors au niveau de la place faisant face à la maison des serpents. Sur la droite de cette dernière, le long du sentier de visite que nous allons emprunter, se trouve un vaste vivarium intérieur doublé d’un espace extérieur. Ces deux structures disposent d’un sol recouvert d’écorces, garni de faux rochers et planté de palmiers et autres fougères arborescentes. |
Enclos des iguanes - avril 2014 |
Terrarium extérieur des varans de Komodo - avril 2014 |
Ce complexe est le lieu de vie de varans de Komodo (Varanus komodoensis) adultes. Face aux varans, à côté des stands de restauration, se trouve un grand amphithéâtre, fait de faux rochers et creusé d’un bassin. Des spectacles animaliers y ont lieu plusieurs fois par jour. |
Une fois passé l’aire de spectacle, un sentier secondaire bifurque sur la droite, de sorte à entre dans un bosquet touffu. A ce niveau, 2 volières se font face. Ces dernières sont légèrement surélevées par rapport aux visiteurs. Elles disposent d’un sol en terre, sont plantées de fougères et autres buissons, surmontés de branches mortes et sont aménagées de quelques rochers. La première est consacrée à des araçaris verts (Pteroglossus viridis) tandis que la seconde présente des toucans des montagnes (Andigena laminirostris). |
Zone de spectacles - avril 2014 |
Volière des toucans - avril 2014 |
A l’arrière de la volière des toucans montagnards, se trouve une porte tourniquet, entourée d’un mur en béton décoré. Cette porte marque l’entrée dans une volière de contact relativement longue, camouflée par une végétation dense. Une fois entré dans cette installation, le visiteur se trouve plongé dans une forêt tropicale traversée par un cours d’eau, agrémentée de buissons floraux, de quelques figuiers et de nombreuses branches sur les- quelles poussent mousses et orchidées. |
Cette volière est
consacrée aux oiseaux
nectarivores. En restant plusieurs minutes dans cette volière, une féérie de couleurs permettra de découvrir les dif- férentes espèces présentées ici à savoir : colibri jacobin (Florisuga mellivora) ; guit guit céruléen (Cyanerpes caeruleus) ; tangara syacou (Tangara punctata) ; tangara septicolore (Tangara chilensis paradisea) ; tangara à cou bleu (Tangara cyanicollis caeruleocephalus) ; tangara du Mexique (Tangara mexicana) ; ... |
Volière des nectarivores - avril 2014 |
Rhodospingue ponso - avril 2014 |
..., rhodospingue ponso (Rhodospingus cruentus) ; tersines hirondelles (Tersina viridis) ; manakin casse noisette (Manacus manacus) ; organiste teité ( Euphonia violacea) ; verdin à front d'or (Chloropsis aurifrons) ; caurale soleil (Eurypyga helias major) ; dacnis bleus (Dacnis cayana ultramarina) ; sucrier à ventre jaune (Coereba flaveola) et tohi ligné (Arremonops conirostris richmond). |
Le
visiteur ressort alors de la
volière des nectari- vores pour se retrouver sur l’allée principale à proximité des manèges. Cette dernière nous con- duit alors vers l’entrée du Children Zoo (le zoo pour enfants correspondant aux mini fermes européennes). Après avoir traversé un ruisseau, le visiteur se trouve au niveau d’une place bétonnée. Sur la gauche du sentier se dresse la première volière de cette section. Cette dernière faite de faux rochers, dispose d’un sol en sable et est par- semée de branches et de racines. Elle est consacrée à des porcs épics arboricoles (Erethizon dorsatum). |
Volière des porcs epics arboricoles - avril 2014 |
Complexe des souris - avril 2014 |
En face des rongeurs, se trouvent 2
loges
vitrées, entièrement garnies de faux décors. Ces 2 struc- tures étaient vides lors de ma visite. Au centre de la place, sous un petit auvent a été placé un terrarium garni de copeaux de sciure. Une série de tunnels plastiques colorés s’y enche- vêtrent. L’ensemble est le lieu de vie de souris domestiques (Mus musculus domesticus). Au fond de la place, on peut observer un enclos de taille moyenne, en sable, agrémenté de faux rochers et de troncs couchés. Des porcs épics indiens (Hystrix indica) y sont présentés. |
Mitoyen aux porcs épics se trouve un abri vitré, composé d’une loge occupée par des tortues grecques (Testudo graeca). Enfin, dans le pro- longement des tortues se trouve un bassin peu profond, installé au cœur d’un jardin paysagé, agrémenté de quelques graminées, de faux rochers et de branches. Cette installation accueille des dendrocygnes veufs (Dendrocygna viduata), des sarcelles marbrées (Marmaronetta angustirostris) et des siffleurs du Chili (Anas sibilatrix). |
Bassin des anatidés - avril 2014 |
Volière des coendous - avril 2014 |
Il est à noter qu’à ce niveau a lieu une animation quotidienne, visant à présenter une espèce peu courante en captivité, le pangolin à petites écailles (Manis tricuspis). Un couple de ces animaux est hébergé en coulisse dans une structure chauffée. Avant de quitter la place, le visiteur peut encore observer une dernière volière au sol en sable et où de nombreuses branches forment des parcours d’escalade. Des coendous (Coendou prehensilis) vivent ici. |
Le visiteur quitte alors cette place sur
la gauche, pour longer un enclos de contact au sol en sable, ombragé par de grands arbres. Ce dernier hé- berge des chèvres naines (Capra hircus domesticus) et quelques moutons du Cameroun (Ovis aries domesticus). La visite continue à l’arrière de l’enclos des moutons, pour découvrir, implantée au milieu d’une haie de buissons, une maison en bois, la « Spineless Marvels » ou maison des insectes. A l’intérieur de cette bâtisse se trouvent plusieurs vivariums intégrés aux murs, tous agrémentés de racines, faux rochers et fougères ou autres mousses visant à recréer au mieux les milieux de vie de leurs occupants. |
Enclos de contact des moutons - avril 2014 |
Ambiance dans l'insectarium - avril 2014 |
Parmi
les insectes que
l’on pourra voir ici, on peut citer : mille-pattes géant (Archispirostreptus gigas) ; mygales bleues (Pamphobeteus nigricolor) ; dyti- que géant (Laccotrephes sp.) ; blatte géante d'Amérique du Sud (Blaberus giganteum) ; phas- mes dilatés (Heteropteryx dilatata) ; scorpion d'eau à aiguille (Ranatra quadridentata) ; réduves à 2 taches (Platymeris biguttata) ; criquet américain (Romalea guttata) ; phasmes ailés (Tropidoderus childrenii) ; mantes religieuses (Deroplatys dessicata) ; blattes de Madagascar (Gromphadorhina portentosa) ; dytique commun (Thermonectus marmoratus) ; gyrins (Gyrinus sp.) ; crabe des cocotiers (Birgus latro) ; et des fourmis (Atta colombica). |
Ambiance dans l'insectarium - avril 2014 |
Ambiance dans l'insectarium - avril 2014 |
Le visiteur ressort alors de la
maison des
insectes et poursuit sa découverte de la mini ferme au milieu d’un potager jusqu’à arriver vers une grotte en faux rochers. L’une des parois est percée d’une baie vitrée s’ouvrant sur un bassin avec vision sous marine. Des branches et des conteneurs en plastiques flottent dans ce bassin s’ouvrant sur une plage de faux rochers que l’on peut observer à la sortie de la grotte. Ce complexe est consacré à des loutres à cou tacheté (Hydrictis maculicollis). Plus loin, un préau en bois, abrite une zone au sol re- couvert d’écorces, plantée de bananiers et autres petits arbustes et surmonté d’un tronc se ramifiant en plusieurs branches. |
Enclos des loutres - avril 2014 |
Enclos des rats taupes - avril 2014 |
Ces
perchoirs en
bois sont consacrés à des aras ara- raunas (Ara ararauna) et des aras hyacinthes (Anodorhynchus hyacinthinus). Face aux perroquets se trouve une autre aire d’animation où sont présentés en laisse, plusieurs fois par jour, des suricates, chiens de prairie ou encore fennecs. Le visiteur poursuit sa visite et est invité à entrer dans un bâtiment en béton. A l’intérieur de ce dernier se trouvent plusieurs loges vitrées. La première, située sur la droite de l’entrée, permet d’admirer un réseau de tubes en ple- xiglas, dans lesquels évoluent des rats taupes nus (Heterocephalus glaber). |
La seconde loge agrémentée
de branches était vide
lors de ma visite. Enfin, les deux dernières loges sont con- sacrées à la maternité et à la clinique vétérinaire du zoo. Le visiteur ressort alors de la nursery, pour découvrir 2 autres troncs consacrés à des aras macaos (Ara macao). Mitoyen aux aras, se trouve un enclos entouré de faux rochers, percé par endroits de vitres. Cet enclos en sable, agrémenté de quelques souches, est le lieu de vie de suricates (Suricata suricatta hahni). Toujours dans le prolongement des suricates, au niveau d’une séparation du sentier de visite, se trouve une volière en sable, dans laquelle des rochers ont été disposés. |
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Enclos des fennecs - avril 2014 |
Cette installation présente des fennecs (Vulpes zerda). Deux options s’offrent alors à nous. Nous pouvons soit emprunter le sentier partant sur la droite de la volière de sorte à revenir vers la place des porcs épics, où nous diriger sur la gauche, pour entrer dans un bois. En prenant cette seconde option, nous longeant une volière où s’entre mêle de nombreuses branches et des cordes. Une famille de saïmiris (Saimiri boliviensis peruviensis) évolue à ce niveau. |
Une fois
avancé dans la forêt, le visiteur
se retrouve sur une passerelle en bois sur la droite de laquelle se trouve un alignement de 2 hautes volières. Le sol en terre de ces dernières est bien plus bas que le sentier de visite, de sorte que ce dernier parcours la canopée des volières. Ces structures sont densément végétalisées. La première accueille une cohabitation entre des coqs de roche du Pérou (Rupicola peruvianus), des tangaras syacous (Tangara punctata) et des paroares rouge cap (Paroaria gularis gularis). La seconde volière héberge pour sa part un autre couple de coqs de roche du Pérou (Rupicola peruvianus), d’autres paroares rougecap (Paroaria gularis gularis) et des tangaras à camail (Schistochlamys melanopis grisea). |
Volière des coqs de roche - avril 2014 |
Volière des ocelots - avril 2014 |
Face à la seconde volière
des coqs de roche se
trouve un autre enclos composé d’un sol en sable, de branches et de quelques rochers, consacré à un fossa (Cryptoprocta ferox). Le visiteur arrive alors au niveau d’un angle droit pour tourner à gauche. Sur la droite, le sentier borde une volière où des parcours en bois ont été construit à dif- férentes hauteurs. Quelques arbres apportent un peu de verdure à l’ensemble occupé par les ocelots (Leopardus pardalis) du zoo de San Diego. Enfin, face des félins, se dresse une petite volière au sol en terre, agrémentée de branches de pins et d’autres structures en bois. Cette volière présente des conures à gros becs (Rhynchopsitta pachyrhyncha). |
Le visiteur revient alors à proximité des perchoirs des aras, et passe devant l’entrée d’un bâtiment accueillant une aire de jeux sur le thème du dessin animé « Rio ». Le visiteur revient alors à l’entrée du Children Zoo pour quitter la mini ferme, passer devant les différents manèges, boutiques et la gare du téléphérique traversant le zoo, avant de revenir au niveau de l’entrée où une dernière boutique marque la fin de la découverte de ce gigantes- que zoo américain. |
Volière des conures à gros bec - avril 2014 |
En conclusion, le zoo de San Diego est
bien l’un des plus grands parcs au monde. La collection qui s’est beaucoup réduite ces dernières années reste très développée et diversifiée. Tous les passionnés d’animaux y trouveront leur compte que ce soit au niveau des oiseaux, des mammifères ou des oiseaux. Les nouvelles installations sont toutes de grande taille et de bonne facture. Les nombreux travaux témoignent de la dynamique du zoo. |
Diable de Tasmanie - avril 2014 |
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